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Pourquoi je n'irai pas me faire vacciner contre la grippe H1N1
3 octobre 2009 10 octobre 2009
Les Français peuvent-ils être contraints à se faire vacciner ? Bases juridiques
Le mensonge de Laurent Vercruysse, chef de cabinet du préfet du Gard, le 10 octobre 2009
10 octobre 2009 : Le département du Gard s'apprête à vacciner avec des vaccins achetés dès le 27 août à la firme Baxter
Le 27 février 2009 la firme américaine Baxter, dans un de ses laboratoires, Orth Donau, situé en Autriche, a produit un vaccin expérimental, destiné à lutter contre la grippe saisonnière de type H3N2 (voir le dossier grippe pour explications sur les types de virus ). Ces vaccins alors ont été "accidentellement " contaminés par des souches H5N1, actives, correspondant à la grippe aviaire (mortelle dans 60 % des cas). Ils ont été ensuite transmis à la société autrichienne Avis Green, qui les a ensuite adressés à des antennes Tchécolsovaques et Slovène. C'est en testant ces vaccins sur des furets, qui décédèrent (alors qu'ils auraient dû subir sans problème des injections de vaccins contre la grippe H3N2) que les Tchèques, après examens, constatèrent la présence du virus mortel H5N1, sous sa forme active, dans les vaccins fabriqués par la firme américaine. Si ceux-ci avaient injectés à des hommes, ceci aurait déclenché une vague de décès, justifiant alors une vaccination massive. On ne peut exclure la possibilité d'une manipulation de ce genre, où un vaccin délibérément contaminé puisse servir de déclencheur, de " Starter ", à une pandémie cette fois mortelle, justifiant la campagne de vaccination massive actuellement lancée. Il est pour le moins étonnant que notre ministre de la santé, Roselyne Bachelot, ancienne représentante, pendant de longues années, pour le compte de firmes pharmaceutiques, ait passé commande de vaccins à cette firme en juillet 2009, alors qu'elle était parfaitement au courant d'une telle affaire. Etonnant aussi qu'elle ait refusé de répondre, lors de la livraison de ces vaccins le 27 août, à la question concernant leur origine. |
On assiste depuis quelques semaines à une forte agitation dans les médias officiels, qui se livrent à une contre-attaque en règle contre ceux qu'ils qualifient de " conspirationnistes" ou de " complotistes ". A cela s'ajoute un problème supplémentaire : ce projet de vaccination contre la grippe A(H1N1), étendu d'emblée à une échelle planétaire, sur simple décision de l'OMS, de l'Organisation Mondiale de la Santé, qui se positionne de ce fait comme une première instance de gouvernance mondiale , dictant à tous les pays du monde la conduite à tenir en matière de santé publique, en s'appuyant sur une pandémie, portée par celle-ci au niveau 6, le plus élevé, et cela sans avoir fourni le moindre justificatif chiffré.
Effet d'annonce : le passage en niveau six de cette pandémie par Margaret Chan
(chinoise de Hong Kong) Directrice Générale de l'Organisation Mondiale de la Santé
Les citoyens de très nombreux pays voient leurs gouvernements et ministres répercuter dans l'urgence ces directives. Des plans de vaccination à très vaste échelle, incluant éventuellement des mesures coercitives, voire l'appui d'autorités policières et militaires, avec décret d'un état d'urgence, sont définis et commencent à être mis en place.
Tout le monde sait que l'affection virale nommée grippe, qui affecte indifféremment les hommes et les animaux, sévit avec plus d'intensité à la saison froide. Les lecteurs doivent savoir que la grippe banale, saisonnière, tue au bas mot un demi-million de personnes dans le monde chaque année ( et de 2500 à 3500 personnes pour le seul pays France ), en général en affectant le système de défense immunitaire des personnes touchées, et en les rendant vulnérables à d'autres affections, bactériennes cette fois, ce phénomène étant nommé surinfection. Les décès sont donc majoritairement le fait de personnes de plus de 65 ans, mais ces surinfections peuvent aussi déboucher sur des suites fatales pour des individus plus jeunes, de très jeunes enfants ou des individus apparemment en bonne santé.
Mon fils Jean-Christophe, quand il avait moins d'un an, a été sujet à un syndrome grippal très violent, avec une fièvre dépassant 40°. Hospitalisé à l'hôpital d'Aix-en-Provence dans les années soixante, il faillit mourir d'une surinfection bactérienne, subissant une détresse respiratoire très importante. Quand nous étions à l'hôpital, c'était un samedi soir, son sort était entre les mains d'une interne de garde. Vers minuit, la situation de mon fils ayant empiré, l'interne, perdant complètement les pédales et révélant son incompétence, commanda une ambulance pour le faire transférer à l'hôpital Nord de Marseille, où le service de réanimation l'attendit avec une ... couveuse, croyant voir affaire à un prématuré. Ca n'est que vers quatre heures du matin qu'un chirurgien put l'intuber et lui vider les poumons, mon fils ayant fait un arrêt du coeur droit, ce qu'on appelle un " coeur droit pulmonaire ". Il émergea le lendemain, après une dizaine d'heures de coma, et il fallut une bonne année pour que son système respiratoire "se répare". Simple exemple pour montrer vers quels extrêmes peut conduire un syndrome grippal, avec surinfection, à tous âges.
Des études ( citées dans le dossier du docteur Girard ) ont montré que, vis à vis de cette grippe saisonnière, l'efficacité d'une protection assurée par une vaccination n'était nullement prouvée, étant donnée la grande facilité que présentait le virus à évoluer au fil du temps, donc d'être moins vulnérable à cette vaccination. J'ai soixante douze ans. J'ai personnellement suivi une bonne demi-douzaine de fois la prescription de vaccination, en m'y prenant à l'avance, pensant ainsi couper à la grippe et ... ça n'a jamais marché. Simple expérience personnelle, certes. Mais j'ai tout à fait le droit d'en faire état.
Une pandémie est une épidémie qui touche une vaste population d'individus, et s'étend sur de nombreux pays. Sous cet angle la banale grippe saisonnière est une pandémie.
Le monde a connu des pandémies à forte létalité, comme la célèbre grippe espagnole de 1918. Mais d'aucuns feront remarquer que le phénomène a sévi :
- A une époque où les populations touchées possédaient des systèmes immunitaires affaiblis par les privations, la promiscuité, l'absence de mesures d'hygiène
- A une époque où l'absence de recours possible aux antibiotiques ne permettait pas de combattre les surinfections bactériennes par l'action des antibiotiques, voir un dossier précédent )
En 2004 des humains ont été victimes d'une grippe aviaire, véhiculée par les volailles, et transmissible à l'homme, avec un fort coefficient de létalité ( 40 à 60% de décès). Mais s'il s'est avéré que si le virus pouvait se transmettre des volailles d'élevage aux êtres humains, il n'y eut pas, ou peu de contaminations d'être humain à être humain. On associe aux grippes deux attributs bien distincts (voir le dossier):
- Leur contagiosité : la capacité du virus à se propager au sein de populations humaines
- Leur létalité : le pourcentage de décès chez les sujets atteints.
Sous cet angle la grippe aviaire qui a fait depuis 2004 quatre cent victimes ( en cinq ans, à l'échelle de la planète entière !) peut être considérée comme :
- A forte létalité
- Faiblement contagieuse ( pas de contagion d'être humain à être humain )
En comparaison :
- La grippe saisonnière est très contagieuse ( d'être humain à être humain ). Elle débouche très rapidement, étant donnée la contagion assurée par les moyens de transport modernes, sur une pandémie à l'échelle planétaire.
- Par contre son taux de létalité est faible ( un décès pour mille individus atteints )
La grippe porcine A(H1N1) ne doit pas alarmer systématiquement, de par son appellation, car il n'existe pas de barrière d'espèces entre les différents virus humains et animaux. Ces croisements ont toujours existé. Pour comprendre le sens des lettres " A " , " H " et " N " et quels sont les différentes espèces de virus, se référer au dossier précédemment présenté.
Le contexte saisonnier
Les pays à climat dit tempéré, sont des pays où celui-ci est fortement influencé par l'impact saisonnier. Voici, sur cette carte, les zones climatiques de la planète :
Au moment où nous écrivons ces lignes tous les pays de l'hémisphère sud, correspondant à un climat tempéré, de même évolution nature que celui de leurs équivalents de l'hémisphère nord ( Argentine, Australie, Nouvelle Zélande, Nouvelle Calédonie ) viennent de connaître leur hiver austral, en juin, juillet, août. En septembre-octobre, dans ces pays, c'est le printemps. L'hiver est derrière.
Dans les deux hémisphères, les saisons sont décalées de six mois. L'hiver chez les uns, c'est l'été chez les autres.
Je m'aperçois, en questionnant simplement mon entourage, que peu de gens connaissent l'origine du phénomène des saisons. Bien sûr, selon les lois de Kepler, la Terre décrit autour du Soleil une orbite qui n'est pas circulaire, mais en forme d'ellipse, le Soleil occupant d'un des foyers. Il en est de même pour toutes les planètes du système solaire. Si l'excentricité de l'orbite de Mercure est importante ( 0,2 ) et "visible à l'oeil nu " (sur une carte montrant les orbites de différentes planètes ) celle de la Terre, douze fois plus faible, est pratiquement négligeable. On peut donc considérer que le Soleil se situe pratiquement au centre de la trajectoire quasi circulaire, que la Terre parcourt autour de celui-ci. Le phénomène des saisons n'est donc pas dû à l'éloignement ou au rapprochement de notre planète vis à vis de l'astre du jour, comme certains ont tendance à le croire.
Il est dû à l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre par rapport à la perpendiculaire au plan dans lequel notre planète évolue. Si cette inclinaison était nulle il n'y aurait pas de saisons. La température au sol dépend de l'angle sous lequel le rayonnement solaire attaque l'atmosphère terre. Prenons l'exemple d'une planète imaginaire, dont l'axe de rotation serait parallèle à la perpendiculaire à son plan orbital (dit " plan de l'écliptique " ).
- A l'équateur les rayons attaquent l'atmosphère perpendiculairement : l'insolation est maximale.
- Aux pôles ces rayons arrivent tangentiellement : l'insolation est minimale.
- A une latitude proche de 45 degrés ( pays de l'hémisphère nord ) les rayons attaquent les hautes couches atmosphériques sous un angle de 45°. Une partie atteint le sol et l'autre est réfléchie, et l'énergie que véhicule ce rayonnement va se perdre dans le vide interplanétaire.
Sur une telle planète, exempte de saisons, on aurait donc des régions polaires, très froides, une région équatoriale à température maximale, et sur les deux hémisphères une variation continue entre ces deux extrêmes. S'il existait une pandémie grippale sur une telle planète, celle-ci sévirait, dans les deux hémisphères, sans variations saisonnières particulières.
Introduisons maintenant une inclinaison de l'axe de rotation de la Terre :
Cette inclinaison reste invariable, par effet gyroscopique. L'axe de rotation de la Terre, tout au long de l'année, pointe toujours vers la même direction, dans la voûte céleste. Il se trouve que dans l'hémisphère nord une étoile se trouve assez proche de cette direction, et nous l'appelons de ce fait l'étoile polaire. Si vous mettez un appareil photographique en pose, pointant dans cette direction du ciel, " pendant un certain temps ", vous obtiendrez ceci :
A droite, des arbres. Le " pôle céleste " est ... vide. L'étoile polaire " tourne autour ". Elle en est simplement très proche
Les Argentins, les Australiens, ne disposent pas, pour se guider la nuit, d'une direction du ciel indiquée par une étoile. La région avoisinant le "pôle céleste sud" est plutôt vide. En 1750-1752 un français, Nicolas Louis de Lacaille, effectue une croisière dans l'hémisphère sud. Il groupe les étoiles en constellations, de manière tout à fait arbitraire, selon son bon vouloir, et leur donne les noms de son choix, à la hauteur de son imagination de Jésuite
Le Jésuite qui assembla les constellations de l'hémisphère sud et leur conféra des noms
Le voisinage du pôle sud céleste. A proximité, la formation stellaire la plus remarquable, la " Croix du Sud "
La machine pneumatique |
Membre de l'observatoire de Marseille pendant trente ans, en tant " qu'astronome non-pratiquant ", c'est à dire astrophysicien orienté vers la cosmologie, donc affecté d'une presbytie astronomique prononcée, je m'étais toujours demandé d'où venaient des noms d'une telle banalité, aussi exempts de lyrisme. Je viens de l'apprendre aujourd'hui, et je vous fais profiter de ma découverte.
Toujours-est-il que cette inclinaison de l'axe de rotation de la Terre, de 23° crée le phénomène des saisons. Au passage, cette inclinaison est aussi responsable de l'allongement des jours durant l'été, et de leur raccourcissement pendant l'hiver. Ces jours de durées maximale ou minimale son appelés les solstices. Le 21 juin est dans l'hémisphère nord le jour le plus long, celui du solstice d'été. Mais pour les Australiens cela correspond à la journée la plus courte, à leur solstice d'hiver. Inversion analogue pour le 21 décembre, solstice d'hiver pour l'hémisphère nord et d'été pour l'hémisphère sud.
Quand l'axe de rotation de la Terre se situe dans un plan parallèle à la perpendiculaire au plan de l'orbite terrestre, les nuits et les jours sont de même longueur. Ce sont les équinoxes, qui se situent, pour les deux hémisphères ( au même moment ) le 20 mars et le 22 septembre.
Une animation réalisée par l'Ecole Nationale Supérieure de Lyon
Les habitants de l'équateur vivent une situation d'équinoxe permanent. Tout au long de l'année, la durée des jours égale celle des nuits : 12 heures. S'il y a des phénomènes saisonniers (saison des pluies ) ceux-ci ne sont pas liés à la variation de l'orientation de l'insolation solaire au long de l'année.
Tout cela pour dire que pour les habitants de l'hémisphère sud, l'hiver correspond au mois de juin-juillet-août. En septembre nos Argentins, Australiens, Néo-Zélandais de Néo-Calédoniens émergeaient donc de l'hiver austral et il était donc possible de dresser, pour eux, un bilan complet de l'effet de la grippe H1N1 sur ces populations, ce qui fut fait.
Effet nul
Un témoignage émanant d'Australie, en date du 29 septembre 2009, 15 h 01
Bonjour Jean Pierre, Habitant depuis plusieurs annees en Australie, a Perth sur la cote ouest, je tenais a témoigner sur la realite du terrain de la pandemie suite a l'article que tu as poste, je me permets de te tutoyer et j'espere ne pas te froisser. Ceci reste un temoignage et non une enquete scientifique. Nous avons passe l'hiver austral, bien que les temperatures restent assez fraiches pour la region. Ici pas de pandemie, pas d'hysterie, pas de mesures particulieres, pas d'affiches dans les aeroports, pas de restrictions des deplacements et dieu sait que les australiens sont forts pour les mesures de quarantaine des produits importes (pates et foie gras, objets en bois interdits). Il y a bien eut qlq classes fermees a la grande joie des ecoliers L'Australie qui est un des rares pays developpes de l'hemisphere Sud, je veux dire par la comparable aux pays europeens en matiere de sante et de richesses, a subi une epidemie de grippe A ou saisonniere sans dommages. Il y a eut qlq deces certes, c'est toujours triste, mais on est loin des previsions apocalyptiques de l'OMS et autres media. J'ai probablement eu la grippe A, 2 semaines de petite fievre et une forte toux, j'ai consulte un medecin mais aucune analyse a été faite et le nom de grippe A n'a pas été mentionne. Cela date du mois d'avril et il faut dire que les medecins locaux medicalisent tres peu l'inverse de la France. Au bureau une collegue a été diagnostiquee, avec confirmation via analyse, avec la grippe A. 2 semaines d'arret et puis de retour au boulot sans hysterie ni terreurs des autres collegues. Pour l'anecdote elle m'accuse de lui avoir refile le virus. Au regard de ce qui se passe down under (ici bas) on peut se poser des questions. Un pays developpe a passe la saison hirvernale sans dommages, pourquoi tant de tapage en France? Pourquoi cette menace/terreur est-elle entretenue (les seules affiches que j'ai vu etaient dans les aeroports francais)? Pourquoi un bilan objectif de la situation an Australie ou NZ n'est pas diffuse par le gouvernement ou les journalistes? J'autorise la diffusion de mon temoignage avec la mention "Un lecteur nous signale que ...." Bravo pour ce site, les infos et analyses. Bon retablissement, Nicolas C.
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Cette grippe ne fut en aucune façon plus dommageable que la grippe saisonnière habituelle. Les chiffres donnent même un nombre de décès inférieur à la moyenne des années précédentes. Ce qui n'empêcha pas les pays de l'hémisphère nord de mettre en chantier un vaccin, construit à la hâte ( en deux mois, mélangé à des additifs possédant des réputations exécrables, le squalène, le mercure ! ) afin se tenir prêts à subir des effets que l'OMS prévoit comme cataclysmiques. Préventivement, dans de nombreux pays, on s'apprête donc à vacciner des centaines de millions de personnes, éventuellement manu militari, alors que l'expérience vécue dans l'hémisphère sud semble indiquer que cette grippe est plutôt moins meurtrière que la grippe saisonnière des plus banales. Voir le dossier.
Bien sûr, pour l'industrie pharmaceutique, cette opération s'avère fabuleusement profitable, se traduira par un bénéfice colossal. A l'inverse, si cette vaccination n'avait pas lieu, il s'agirait d'une perte sèche fort désagréable pour les gouvernements. Une question émerge immédiatement :
Pourquoi vacciner massivement les populations de l'hémisphère nord contre une maladie qui s'est avérée bénigne dans l'hémisphère sud ?
Si cette vaccination est justifiée, serait-ce à dire que pour un raison mystérieuse, le fait d'habiter dans l'hémisphère sud protégerait les terriens de la grippe, ou qu'à l'inverse le fait de résider dans l'hémisphère nord les rendraient plus vulnérables ? Tout ceci semble parfaitement absurde. Et à ce stade le seul mot qui vient aux lèvres est
Pourquoi tout ce cirque ?
Pour quelle raison ce virus H1N1 se révélerait-il plus meurtrier dans l'hémisphère nord ?!? Comment, et de quel droit envisage-t-on de contraindre de vastes ensembles de populations à subir les injections de cette vaccination, qui plus est avec un vaccin non testé, dopé par des adjuvants qui sont de dangereux neurotoxiques ?.
Ma conclusion est simple. Toute grippe "normale ", saisonnière, est pandémique. Grâce aux moyens de transport modernes elle se propage rapidement à l'ensemble de la planète. Et c'est le cas pour cette grippe H1N1, ce qui avéré. Sur la base des données dont nous disposons, concernant son impact dans les pays à climat tempéré de l'hémisphère sud :
- Cette grippe est fortement contagieuse, d'être humain à être humain, comme la grippe saisonnière habituelle, ni plus, ni moins.
- Son taux de létalité, sa dangerosité est inférieure à celle d'une grippe saisonnière normale.
En conséquence je ne me ferai pas vacciner pour de simples considérations d'ordre scientifique
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Le faire serait admettre la possibilité qu'un virus grippal, qui s'étendra nécessairement à l'ensemble de la planète, comme tout virus saisonnier, puisse être plus virulent dans l'hémisphère nord que dans l'hémisphère sud, ce qui relèverait alors d'un phénomène que l'on pourrait qualifier de paranormal, ou de simplement ... d'anormal.
Nous allons donc vivre, nous, habitants de l'hémisphère nord, cette aventure de la vaccination contre le H1N1. Certains se feront volontairement vacciner, cédant à l'intense propagande ambiante, à un bourrage de crâne ahurissant, relayé par les pouvoirs publics. D'autres s'abstiendront de le faire. Dans certaines régions du monde des citoyens y seront peut-être contraints par la force armée, par leur police. Dans le milieu médical, dans certains pays, le refus de se faire vacciner entraîne déjà le licenciement des intéressés. Aux Etats-Unis des mesures ont d'ores et déjà été prises pour rendre obligatoire la vaccination :
- pour les personnels du corps médical
- pour les militaires
- pour les gardes nationaux
Il y aura deux scénarios possibles.
- Ou cette grippe H1N1 ne sera pas plus dommageable en vies humaines qu'une banale grippe saisonnière ( hypothèse la plus probable, sur la base des données collectées dans l'hémisphère sud où, rappelons-le, les gens vivent leur saison printanière ).
- Ou il y aura des morts, en nombre significativement plus élevé, ce qui sera alors totalement anormal, d'un point de vue scientifique.
Dans tous les cas de figure, l'industrie pharmaceutique aura réalisé des profits colossaux. On aura fait la démonstration qu'on pouvait inciter des citoyens, ou les contraindre, à consommer " des produits de santé (? ....) " par simple incitation, bourrage de crâne, avec le relais des gouvernements en place et des médias.
Dans la première option, les vaccinés devront subir les dommages collatéraux liés aux adjuvants présents dans des vaccins conçus à la va-vite et diffusés sans " AMM " ( Autorisation de Mise sur le Marché ). Si la campagne de vaccination, volontaire ou obtenue par la contrainte, est importante, et si le nombre des décès n'est pas significativement important, l'OMS pourra clamer que " c'est grâce à cette mesure de prévention ".
En cas de succès de cette campagne, de facto, cela représentera le premier impact d'une gouvernance à l'échelle mondiale, de l'exercice d'un arbitraire non motivé par des faits.
Cela constituera ainsi une sorte de test, vis à vis du projet d'instauration d'un gouvernement mondial, qui est loin d'être un mythe. La réaction de la population sera aussi testée, ainsi que la possibilité d'y faire face par la contrainte, de mille façon, y compris en procédant à l'internement des récalcitrants ( " pour protéger la population de risques de contamination par des gens irresponsables qui pourraient devenir porteurs du virus " ).
Si la population reste passive, ou peut être matée sans trop de difficulté, grâce à un arsenal répressif qui révélera alors son existence et son ampleur, cela montrera, dans certains pays, qu'il existe une possibilité d'instaurer une dictature de nature fasciste. Déjà, l'arsenal des armes non léthales, de contrôle des foules, existe, qui permet d'interdire toute manifestation ou rassemblement ( armes chimiques, armes à micro-ondes, armes laser, armes soniques ).
Le discours de l'OMS, des dirigeants de nombreux pays, sinon de tous les pays, à commencer par le nôtre, nous contraint à nous poser sérieusement des questions, vis à vis d'une situation devenue complètement ubuesque. Ces gens agissent-ils
- Par simple connerie ?
- Parce qu'ils sont au service de puissances d'argent ?
- Ou pour des raisons plus graves encore ?
Une quatrième option étant ... un possible mélange des trois.
Si la pandémie liée à l'extension des effets du virus H1N1 dans l'hémisphère nord se traduit par un accroissement significatif des décès, il faudra s'interroger sur las cause d'un tel phénomène, qui serait alors parfaitement anormal. Encore faudrait-il que cet accroissement soit réel ou non simulé, dramatisé à coup de médias. On imagine déjà les gros titres des journaux :
- Cinq nouveaux décès au centre de Créteil de malades atteints par le virus H1N1. Roselyne Bachelot réconforte les familles, et dit que tout sera fait pour endiguer ce terrible fléau.
- Documents exclusifs : nos reporters, vêtus de tenues spéciales, ont été admis à filmer le bunker souterrain, biologiquement sécurisé, d'où Roselyne Bachelot et ses collaborateurs gèrent le combat contre le H1N1
- L'Elysée s'interdit désormais tout déplacement dans les zones à risque. Sur cette carte, l'extension inexorable du virus, dont le nombre des victimes atteint désormais 1400 personnes.
- Un second ministre atteint par le virus et admis au centre de soins intensif du Val de Grâce.
Il faut garder en tête que si la grippe saisonnière, qui sévit pendant disons, un maximum de quatre à six mois, elle tue alors en moyenne de vingt à cent malades par jour.
Si on constate un accroissement significatif du nombre des victimes, alors celui-ci ne pourra qu'avoir été provoqué. Et si le public s'étonne que la grippe tue sensiblement plus de monde dans l'hémisphère nord que dans l'hémosphère sud, on lui expliquera ( l'explication est déjà prête à l'emploi ) " que c'est parce que le virus, entre temps, a muté " ( auquel cas l'acte de vacciner perdrait alors tout son sens, le vaccin H1N1 devenait complètement inutile ).
5 octobre 2009 : Les avis de l'Union Européenne
Si le but de cette opération " vaccination forcée " n'est que le profit, il ne s'agirait que de la motivation la plus innocente. Voir plus haut cette vidéo sur l'affaire Baxter
C'est là qu'on se trouve orienté vers " le cas Jane Bürgermeister ".
Ici, interviewée le 8 septembre 2009 à Vienne
Les hypothèses évoquées sont lourdes, mais pas plus que ne le sont celles qui affleurent derrière le doute affiché vis à vis de la version officielle des attentats du 11 septembre 2001. La société Baxter est une société pharmaceutique américaine qui fabrique, entre autres, des vaccins anti-grippaux. Dans son interview, Jane Bürgermeister évoque la disparition d'une masse considérable de virus H5N1 (aviaire), en Autriche où elle réside. Elle parle de 72 kilos. Ces souches de virus aviaire auraient été manipulées par la société Baxter à des fins d'expérimentation sur des animaux, mais 36 personnes auraient été hospitalisées, contaminées à la suite de ce qui aurait été présenté comme un accident. Il y a également un incident qui se serait produit dans un train, au cours d'un transport de flacons. Voir aussi l'adjonction de virus actif H5N1, mortel, dans des produits transmis à la société autrichienne Avis Green, puis à des sous-traitants tchécoslovaques et slovènes (vidéo de Karl Zéro du 10 octobre 2009 ).
CV de Jane Bürgermeister : Père Autrichien, mère Irlandaise. Etudes à l'université d'Edimbourg, en littérature anglaise. Puis réorientation vers des activités journalistiques dans le domaine médical et pharmaceutique. Publication d'articles dans " Reuters santé ", le Journal du diabète, the British Medical Journal, Nature, Science.
Interpellée par cet incident concernant la contamination de ces personnes, elle a vainement tenté d'alerter les médias, et dit s'être trouvée confrontée à un véritable mur de silence. Elle estime que les médias médicaux sont sous contrôle. Le moyen qu'elle a alors imaginé pour que cette affaire paraisse au grand jour a été de déposer une plainte contre la société Baxter, auprès de la justice autrichienne, après avoir été conseillée juridiquement.
Elle prétend alors que cette plainte auprès, qu'elle a doublée en déposant une plainte auprès du FBI, par l'intermédiaire de l'ambassade des Etats Unis à Vienne, n'a pas reçu l'écho qu'elle aurait souhaité.
Dans l'interview qu'elle a donnée le 8 septembre dernier, que nous reproduisons en cinq parties, elle évoque tout un train d'hypothèses possibles.
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A travers cette " affaire Bürgermeister " on est amené à s'interroger sur cette opération visant à vacciner des centaines de millions de personnes, alors qu'il n'existe aucun élément logique et concret de le faire, surtout après les données récupérées, émanant des pays de l'hémisphère sud. On pourrait alors invoquer un principe de précaution. Certains disent que par exemple l'épidémie de la grippe espagnole procéda en plusieurs vagues, et qu'il fallut attendre une seconde poussée pour que cette pandémie révèle son ampleur et sa gravité. Dans ces conditions, les pays de l'hémisphère sud constitueraient " un laboratoire " vis à vis des actions envisagées dans l'hémisphère nord. Ces pays connaîtront-ils une seconde vague meurtrière ? Si oui, des actions devraient alors être menées pour les populations de l'hémisphère nord, décalées de six mois par rapport à ces voisins de l'hémisphère austral.
Mais si cette seconde vague ne se manifeste pas, pourquoi effectuer un tel forcing sur les populations ? Cette vaccination cacherait-elle autre chose ?
Utiliser l'alibi d'une vaccination massive pour injecter des puces ?
A gauche, la puce Hitachi d'il y a quelques années : 0,4 mm. A droite les nouvelles micro puces, 64 fois plus petites
Tout cela ne relève absolument pas de la science-fiction. Je l'avais d'ailleurs annoncé et prédit il y a six ans Voir cette page d'octobre 2003
Les puces de 2003 : |
A titre de conclusion je dirais qu'étant donnés : - Les doutes qui planent en général quant à l'efficacité des vaccins grippaux - La façon hâtive dont ce vaccin contre le virus H1N1 a été conçu et produit : en deux mois. - La présence d'un additif, le squalène, destiné à démultiplier la production d'anticorps, suspecté de pouvoir déclencher des maladies auto-immunes de la plus extrême gravité, et d'un autre, à base de mercure, faisant office de conservateur, doté de propriétés neurotoxiques. - Le caractère bénin de l'affection sévissant, avec six mois d'avance, dans les pays de l'hémisphère sud, dotés d'un climat comparable au nôtre, sans évidence de "seconde vague", des mois après la fin de l'hiver austral.
il ne semble n'y avoir aucune urgence à se faire vacciner contre cette grippe A(H1N1) |
Un tel comportement ne trouverait de logique si une seconde vague meurtrière était constatée dans les pays évoqués. Mais tant qu'un tel événement ne se produit pas, je ne vois aucune raison de se précipiter vers le premier centre de vaccination venu. Il est intéressant de comparer les cartes de deux pandémies à échelle mondiale. D'abord celle de la grippe espagnole de 1918, qui se répandit très rapidement, sur l'ensemble de la planète, en utilisant les moyens de transport de l'époque ( transports de troupes ).
Même coefficient de létalité dans les deux hémisphères
Le pourcentage de malade infectés décédant fut exactement le même dans toutes les régions du monde touchées par le virus, qu'il s'agisse de l'hémisphère nord ou de l'hémisphère sud.
Pas de " seconde vague " dans l'hémisphère sud, dont l'hiver se situe en juin - juillet - août 2009
La grippe A(H1N1) a sévi dans les pays (tempérés, comparables aux nôtres ) de l'hémisphère sud ( argentine, Chili, Australie, Nouvelle Zélande ) pendant sa saison hivernale, qui se situe en juin - juillet - août. Les médias de l'hémisphère nord nous rebâchent les oreilles avec une " seconde vague " à laquelle il faudrait s'attendre, après les premières atteintes de ce virus H1N1. Or les pays de l'hémisphère sud ont une avance climatique de six mois sur ceux de l'hémisphère nord. Là-bas, octobre - décembre - janvier correspondent au printemps. Si le virus doit procéder en deux vagues, trois constats s'imposent :
- Comme il n'y a aucune raison que cevirus A(H1N1) se comporte différemment dans les pays de l'hémisphère nord, ses effets devraient rester en deça de ceux d'une grippe saisonnière. Il n'y a donc aucune urgence à vacciner massivement.
- Si une seconde vague était à craindre, celle-ci se manifesterait d'abord dans l'hémisphère sud, avec six mois d'avance, ce qui laisserait largement le de temps de s'y préparer, dans l'hémisphère nord.
- Si l'hémisphère nord connait une seconde vague, significativement plus meurtrière que celle d'une banale grippe saisonnière, c'est que ces décès auront été délibérément provoqués, de manière criminelle.
Sorti tout récemment, sur cette affaire de la vaccination, le livre du docteur Girard
La grippe porcine, vue du Québec
Notre époque est celle où des centaines de millions d'êtres humains s'interrogent sur des faits qu'ils qualifient de troublants. En France, ceux qui adoptent une telle attitude sont aussitôt cloués au pilori, traités de négationnistes. On peut entendre une imbécile de journaliste dire récemment, dans une émission de Jeudi Investigation :
- Il y en a encore qui nient les attentats du 11 septembre
Ces gens sont-ils réellement des journalistes ? Sont-ils à leur place ?
Récemment Paul Amar recevait le " fantaisiste " Jean-Marie Bigard. Il s'étonnait que cet amuseur professionnel ait investi tant de temps et d'énergie sur un sujet qui sortait, selon lui, de sa compétence et de ses activités professionnelles. Quand à la compétence de Paul Amar, je vous laisserai le soin d'en juger, à travers une phrase de lui, où il dit :
- Tout le monde sait que la tour numéro 7 s'est effondrée sous un coup de chaleur ( ... )
Complètement surréaliste.
Un ami est en train d'extraire pour moi cette phrase de la vidéo enregistrée, et dès que je pourrai en disposer, je mettrai ces quelques secondes, édifiantes d'incompétences et de manque de conscience professionnelle, en ligne.
Paul Amar : " Tout le monde sait que la tour numéro sept s'est effondrée sous un coup de chaleur "
http://www.dailymotion.com/video/xamcm9_11-septembre-2001-bigard-sexplique_news
Dans la courte séquence que vous pourrez visionner, extraite de cette interview par mon ami Peter, Amar évoque la thèse de l'ingénieur Baloche, spécialiste de la sécurité incendie au centre français de la sécurité du bâtiment ( le CSTB ). Participant à une précédente émission, où était présent Alix Atmoh, le président de l'association reopen 9/11, ce " spécialiste " expliqua que l'incendie sévissant dans les tours jumelles " s'était selon lui propagé vers la tour numéro sept par les souterrains ". Une thèse complètement surréaliste, qui laisse planer quelqu'inquiétude quant à la compétence de cet administratif du CSTB. Mais pour le journaliste Paul Amar il s'agit de l'avis d'un expert, qui ne saurait être con-testé. Alors, accrochez vous.
Cliquez sur l'image ci-après pour entendre le passage :
- .. des effets de chaleur qui sont allés jusqu'à la tour numéro sept, et vous le savez très bien, monsieur Bigard !
Si j'avais été sur le plateau où Baloche a proféré une telle bêtise, j'aurais immédiatement explosé :
- Où avez vous été chercher qu'un feu puisse se propager sur des centaines de mètres, par des souterrains, en étant privé de toute alimentation en oxygène ? Où avez-vous trouvé votre diplôme d'ingénieur ? Dans une pochette surprise ?
On remarquera au passage que Bigard insiste sur le fait que la Science devrait rouvrir l'enquête sur le 11 septembre. Il existe une police scientifique, dans tous les pays. Un des moyens d'investigation, sinon la principale démarche que font les enquêteurs quand ils en ont la possibilité, consiste à procéder à des reconstitutions. C'est ce que prétendront faire des " spécialistes des structures " en simulant par exemple la destruction des tours jumelles à l'aide de logiciels. Mais on sait que sur ce plans les experts des deux bords se livrent à une guerre en prétendant qu'il y a eu manipulation des paramètres ayant servi pour les calculs ( comme la quantité de kérosène brûlé, la durée des incendies, etc ).
S'agissant de l'événement du Pentagone une reconstitution serait parfaitement faisable, et étant donné l'enjeu, ceci devrait être fait. Il suffirait de reconstruire, du moins dans sa structure mécanique, l'aile du Pentagone frappée. J'ai été depuis six ans le seul à le proposer. Cette maquette à l'échelle 1/1, avec les murs, les vitres blindées, les bouts de route, les fameux lampadaires, les véhicules, le gazon, le groupe électrogène : tout pourrait être reconstitué à l'identique. C ela pourrait être fait loin de toute hab itation. La reconstitution serait alors faite devant des légions d'experts, d'observateurs de tous pays.
L'avion ? Un 757 hors d'âge, mais en parfait état de vol, avec son kérosène, les valises, et éventuellement des cadavres humains. On le fait bien dans des reconstitutions d'accidents d'automobiles. Je suis convaincu que des proches de personnes récemment décédées accepteraient que le corps de leur proc he puisse être utilisé pour cette recherche cruciale de la vérité.
Le téléguidage ? Aucun problème, au mètre près, en plaçant l'émetteur d'un faisceau hertzien dans la maquette, servant de " rail " à l'appareil. On mettrait en lieu et place la fameuse caméra de surveillance ayant permis d'obtenir les fameuses images. Les témoins-clés reprendraient leur place, doublés par des enregistreurs vidéos.
Alors, si on parvenait à retrouver tous les aspects de l'évènement, les traces en facade, le trou de sortie, le gazon intact, les meubles, papiers et ordinateurs non brûlés, l'absence de débris et des fragments de corps permettant une identification à l'aide d'ADN et d'empreintes digitales, on disposerait d'éléments propres à confirmer ou à infirmer la version officielle.
Le projet de reconstitution du crash sur le Pentagone
Sur la scène des grands médias officiels, les pantalonnades ne font que commencer. Le 1er octobre Guillaume Durant recevait différents intervenants dans son émission " L'objet du Scandale " :
L'émission comporte différents dossiers, préparés par Alexandre Gamelan, qui stigmatisme l'effet d'un intox à l'échelle planétaire. Ainsi le film Loose Change, réalisé par un jeune " qui n'est même pas journaliste " a été visionné 100 millions de fois dans le monde. Une enquête couvrant 18 pays a montré que plus de la moitié de leurs habitants doutaient maintenant que les attentats du 11 septembre aient été réellement orchestrés par le groupement Al Qaïda. Le DVD du film du député européen Giuletto Chiesa " Zéro ", présenté par Guillaume, comme le précédent, comme une opération à but lucratif a été acheté par 35 millions de Russes. Devant ce que Durant qualifie comme " un délire à l'échelle planétaire " il convenait de réunir sur un plateau des " spécialistes " et des " experts ", pour prendre le contre-pied de cette dérive inquiétante.
Pour la première fois nous avons des images d'un jeune spécialiste ès calcul de structures : Jérôme Quirant. Alors que plus de huit cent architectes américains se sont constitués, en association contestant la thèse officielle de l'effondrement des trois tours du World Trade Center sous l'effet, pour les tours jumelles, de la chaleur dégagée par la combustion du kérosène, et pour la tour numéro sept, également à une vitesse très proche de celle de la chute libre, en tant que contre-coup de la chute de ces deux premiers bâtiments, ce jeune universitaire, qui n'a jamais construit ou même conçu un seul bâtiment de sa vie, mais seulement manipulé des logiciels de calculs de structures, a réponse à tout.
A propos de la précision remarquable du pilotage du Boeing 757, étant censé avoir frappé le Pentagone, il nous déclare avec assurance qu'il a vu des gens peu formés au pilotage réussir à faire par trois fois un carreau au mètre près en utilisant des simulateurs de vol. J'imagine la réaction de pilotes professionnels devant de tels propos.
Mais où a-t-on été dénicher un tel imbécile ?
Durant se montre prudent, en prenant soin de faire endosser les propos par ses invités, à la différence de Paul Amar, qui ne connaît visiblement rien au sujet qu'il prétend aborder, sauf ce qu'il a lu dans le dossier constitué en quelques jours par des étudiants, pour le compte de rue89, sous la direction de Guillaume Dasquié. Il n'a d'ailleurs pas lu le rapport officiel de la commission chargée d'enquêter sur ces événements, un an et demi après qu'ils se soient produits. Quirant ajoute :
- Pourquoi réouvrir l'enquête alors qu'il est tellement simple de s'adresser à des experts en leur demandant leur avis sur le sujet ?
Décidément, tout cela est bien faible, médiocre. Je ne détaillerai pas cette émission. Vous n'aurez qu'à vous forger votre propre opinion. A un moment un des intervenants dit :
- Mais si ce ne sont pas les terroristes qui pilotaient les appareils qui se sont écrasés sur les tours, alors seraient-ce les pilotes eux-mêmes qui se seraient transformés en kamikazes ?
Cet homme oublie que l'on sait depuis des décennies téléguider un appareil et l'envoyer au mètre près sur une cible, surtout si celle-ci envoie un faisceau de micro-ondes servant de guide. Ceci étant à corroborer avec le fait qu'un des appareils semble emporter sous sa carlingue un "pod" , formant une excroissance, qu'on trouve sur des appareils militaires, pas sur des appareils civils.
L'étrange excroissance ( " pod " ) située sous un des appareils s'apprêtant à frapper une des tours
Tous les disfonctionnement des systèmes de sécurité américains, ce jour-là, sont mis sur le compte de l'excessive naïveté, candeur et confiance des Américains, qui n'auraient jamais imaginé qu'on leur fasse un coup pareil.
A titre de conclusion, les attitudes des conspirationnistes et des complotistes sont considérées comme l'expression d'un anti-américanisme primaire, derrière lequel l'antisémitisme ne demande qu'à s'exprimer. Je n'ai pas les noms des différents intervenants en tête, et il est déjà fort tard. L'un estime que les attentats du 11 septembre font partie des événements historiques les mieux renseignés. Un autre évoque, à titre de preuves, des vidéos montrant les terroristes en train de préparer les attentats avec des plans du Pentagone sous les yeux, et il ajoute " je ne vois pas quelles meilleures preuves on pourrait trouver". Il estime que les doutes exprimés par Jean-Marie Bigard "constituent une injure pour les familles des victimes ". Il oublie au passage que c'est à cause de l'insistance de ces mêmes familles, pendant dix-huit mois, que le gouvernement américain finit par se décider à ouvrir une commission d'enquête, alors que jusque là il n'en avait pas éprouvé la nécessité.
En fin d'émission, le Belge Philippe Geluck, le Candide de la bande, tente vainement d'évoquer l'affaire Northwoods, selon laquelle des comploteurs américains, menés par le général Lyman Lemnitzer, durant les années Kennedy ( deux ans avant son assassinat ) avait proposé de monter une fausse attaque d'un avion civil américain, par un faux avion cubain.
Philippe Geluck : - L'affaire Northwoods.....
Un Philippe Geluck qui exprime ses doutes sur RMC
Le général Lyman Lemnitzer, chef d'Etat-Major de l'armée des Etats-Unis
concepteur du plan " Opération Northwwods " qui fut refusé par
le Président Kennedy
( assassiné peu de temps après )
L'appareil, portant à son bord des étudiants américains, serait descendu en dessous de la couverture radar, et se serait posé, pour être remplacé au même moment par un drone, vide et téléguidé ( déjà ). C'est ce drone qui aurait alors été attaqué et descendu par un avion américain déguisé en appareil cubain, après avoir lancé de vibrants appels au secours. Et les Américains auraient alors utilisé cette lâche attaque contre un appareil civil pour déclencher une attaque militaire en règle contre le régime castriste.
Devant ce rappel historique un des intervenants hausse les épaules, en disant que tout ceci fait partie du "package" des vidéos exhibées un instant par Guillaume Durant et que, n'étant pas au courant (...), il ne se prononce pas.
Si j'avais été sur le plateau, ça n'est pas de l'affaire Northwoods dont j'aurais parlé, mais de :
L'affaire de la baie des Cochons, authentique complot américain, conspiration avérée, ourdie par le gouvernement américain |
où des mercenaires armés et entraînés par les Américains, au Nicaragua, s'étaient envolés à bord de six bombardiers B26 Invaders pour mener un raid surprise, le 15 avril 1961 contre les aérodromes cubains et y détruire tous les appareils au sol.
Les appareils utilisés par les Américains pour faire mener une attaque surprise sur les aérodromes cubains, pour y détruire les avions au sol
Le coup faillit réussir, mais cinq appareils cubains échappèrent à cette boucherie lâche et sanglante, prirent l'air, et descendirent un des assaillants.
Appareil Sea Fury, de la seconde guerre mondiale ( version navalisée des célèbres Tempest, chers à Closterman ),
identique aux appareils rescapés qui permirent aux pilotes cubains de contre-attaquer et de descendre des Invaders pilotés
par les mercenaires, lors de cette opération sous fausse bannière, entièrement orchestrée par le gouvernement des Etats-Unis
Les Cubains furent alors à même de montrer que ces appareils authentiquement américains ( les B26 Cubains possédaient des nez différents ) avaient été maquillés en appareil de la FAR, de la Force Aérienne Révolutionnaire.
Un Invader des mercenaires, maquillé et abattu, portant sur son empennage
la marque de la FAR, la Force Aérienne Révolutionnaire
L'avant de l'Invader Abattu, avec ses huit mitrailleuses de 12,7 mm,
qui permit aux Cubains qu'il ne s'agissait pas de l'un de leurs appareils
Le raid était assez long. Les appareils fournis par les Américains durent emporter, en plus de leur bombes, des réservoirs supplémentaires. L'un d'eux estima qu'il n'avait plus assez de carburant pour rentrer au Nicaragua, et décida d'aller tout tranquillement se poser à Miami ", en demandant l'asile politique ". Le diplomate Dean Acheson exhiba alors devant la presse du monde entier des photos d'un appareil castriste, " ayant participé à une tentative contre-révolutionnaire, hélas manquée ".
Le diplomate américain Dean Acheson montrant à la presse la photo " de l'appareil
des
Forces Aériennes Cubaines " ayant demandé l'asile politique " à Miami
La photo de ce B26 933 ( les six appareils du radid portaient le même numéro )
reproduite par le New York Times
Les Cubains répliquèrent immédiatement, toujours à cause de ce nez différent, en montrant que cet appareil n'avait jamais appartenu à leur force aérienne.
Un lecteur m'avait promis de nous rédiger un article détaillé sur ce sujet, sur lequel on possède une vaste documentation. Hélas, il ne tint pas parole. Or, pour reprendre l'expression d'un des participants à l'émission de Guillaume Durant, il s'agit d'un des passages de l'histoire américaine le mieux documenté. A titre de détail assez savoureux, après qu'un ( ou deux, je ne sais plus ) de leurs camarades ait été descendu par les Sea Fury cubains, version navalisée des Tempest de la seconde guerre mondiale, volant à 750 km/h, c'est à dire trois cent de plus que leurs propres appareils, les contre-révolutionnaires cubains sentirent leur courage fondre et refusèrent de lancer une seconde attaque.
Mais peut-être, en m'attardant sur cette opération sous fausse bannière, fais-je preuve d'anti-américanisme primaire et, ailleurs, en évoquant une autre opération sous fausse bannière, Israélienne celle-là, l'affaire Lavon, fais-je preuve d'antisémitisme ?
12 octobre 2009 : Des nombreuses rumeurs font état de mesures coercitives préparées ou déjà mises en oeuvre sur le territoire des Etats-Unis. On sait que des unités de l'armée ont été déployées un peu partout, " pour prêter main forte au personnel sanitaire et soit contraindre les gens à se faire vacciner, soit mettre en quarantaine les récalcitrants ".
On pourrait se demander pourquoi le gouvernement des Etats-Unis, après l'élection d'Obama (récemment nommé prix Nobel de la Paix, alors qu'il n'a strictement rien fait de concret), semble s'orienter vers une situation qui n'est pas très éloignée de la loi martiale, alors que cette vaccination ne présente aucun caractère d'urgence, étant données les informations provenant des pays de l'hémisphère sud (Argentine, Australie, Nouvelle Zélande, etc... ) dont les saisons sont en avance de six mois sur les nôtres (voir ce dossier).
Obama a hérité d'une situation économique catastrophique, que lui a laissé son illustre prédécesseur, George Bush, après ses deux mandats successifs. On connaît la politique complètement folle menée par la FED, la Federal Reserve Bank, et les imprudences financières des sociétés de crédits, lancées dans un système de traites de cavalerie. Inutile d'épilogue. Obama a dû " faire marcher la planche à billets" pour renflouer les malhonnêtes, les maladroits et les imprudents en priorité, c'est à dire les banques et les sociétés de crédit. Les plans sociaux sont, derrière ces opérations de perfusion, à la traîne.
La situation de l'emploi, du logement, se dégrade dans un pays qui, traditionnellement, ne se préoccupe guère des " traînards de l'économie ".
10 octobre 2009 (Nouvelle Solidarité) Le 7 octobre 2009 le Bureau du Congrès pour le budget(CBO) a publié les chiffres du déficit budgétaire américain : l’administration Obama a fait trois fois pire que l’administration Bush. Le déficit fédéral pour l’année fiscale 2008-2009 atteint 1409 milliards de dollars, soit 10% du PIB, contre 459 milliards pour l’exercice précédent. Contrairement aux arguments de la Maison Blanche, pour justifier sa « réforme », [*] la cause principale de ce déficit n’est pas la hausse des dépenses de santé, mais les largesses accordées sans conditions aux établissements bancaires responsables de la crise. La hausse des dépenses (532 milliards) est due aux 2/3 au plan de renflouement de Wall Street (154 milliards) et des organismes semi-publics de crédit hypothécaire Fanny Mae et Freddie Mac (91 milliards), ainsi qu’au plan de (non-)relance de l’économie (supérieur à 100 milliards). De leur côté, les programmes Medicare et Medicaid, qui garantissent l’accès aux soins aux personnes âgées, démunis, handicapés et malades chroniques ne représentant que 16% de cette hausse (88 milliards). L’autre facteur de ce déficit abyssal est la chute de 17% des recettes fiscales, soit un manque à gagner de 419 milliards de dollars. Les recettes provenant des revenus des particuliers sont en chute de 20,1% et la baisse atteint 54,4% en provenance des entreprises ! Ces chiffres révèlent la faillite totale de l’économie américaine sur laquelle repose la « crédibilité » internationale du dollar. Et c’est la Réserve fédérale qui aujourd’hui achète la moitié des bons émis par le Trésor américain pour pourvoir à ce déficit ; en d’autres termes, elle fait tourner la planche à billet. Le dollar a perdu 18% de sa valeur depuis le mois de mars et rien dans les politiques en place ne peut empêcher sa chute. Elle est au contraire accélérée par la volonté d'autres pays de remplacer le dollar par leurs propres monnaies , sans toutefois considérer l’effondrement général que cela déclencherait, ni l’inaptitude de leurs économies à soutenir une quelconque valeur monétaire. Aux Etats-Unis, depuis le début de l’année, 5 millions d’emplois ont été détruits et près de trois millions de familles supplémentaires sont sous le coup d’une procédure d’expulsion pour non remboursement de leur crédit. Au mois de septembre, 400 000 personnes ont perdu leurs droits au chômage. 48 des 50 Etats sont en faillite (un déficit budgétaire de 160 milliards pour l’exercice en cours) et procèdent à des coupes massives dans les services publics et sociaux en attendant un « renflouement » que la Maison Blanche s’est interdite. Et le mouvement de contestation né cet été contre le gouvernement, s’étend désormais à l’ensemble de la population afro-américaine parmi laquelle Obama comptait encore le plus de soutien. Obama est mal parti pour le prix Nobel de la Paix...sociale.
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Vers des Jacqueries Modernes ?
Si on accorde foi à ces informations, au plan économique, financier et surtout social, les USA seraient en passe de se transformer en poudrière. D'où ces camps d'internement dont on a publié plusieurs photos, répartis un peu partout ( et d'où peut être cette spectaculaire acquisition de cercueils, dont les entrepos sont visibles ... depuis l'espace ! ). Comme il est difficile d'interner manu militari des citoyens américains, même après mise au rencart de l'habeas corpus et la promulgation du Patriot Act, sur suspicion de participation à des activités terroristes, il reste la menace concernant la santé, la menace d'épidémie. Alors l'incarcération devient " mise en quarantaine ", une quarantaine risquant éventuellement de se prolonger ....
Sous cet angle, cette pandémie, dont l'irréalité et l'artificialité deviennent chaque jour de plus en plus évidentes, apparaîtrait comme un prétexte de déploiement d'une force coercitive sur le territoire des Etats-Unis, pour faire face à des flambées de violence, prévisibles en cas de crise économique grave (comme les USA en ont déjà connu ). .
Les temps ont changé. Les différences de fortunes sont devenues criantes. Les pauvres savent que les riches sont riches. Tout cela fait penser à l'époque médiévale, quand les " manants " ne respectaient soudain plus leurs seigneurs et se révolaient en se livrant à des jacqueries, où des bandes armées parcouraient le pays, tuant et pillant.
10 octobre 2009 : En relisant cette page, je pense soudain au roman H.G.Wells, la machine à voyager dans le temps. Le héros, après avoir découvert les affres d'un futur proche, avec de nouvelles guerres, décide de faire une vertigineuse plongée dans l'avenir, et se retrouve sur une terre peuplée par deux espèces, descendantes des hommes, les Eloi et les Morlock. Les Eloi vivant nonchalamment, semblant indifférents, non seulement à ce qui les entoure, mais à leurs semblables. Dans le film tiré du livre, notre voyageur du temps sauve de la noyade une jeune femme, alors que ses compagnons regardent la scène avec indifférence.
Plus tard, des sirènes retentissent, criant " gagnez les abris ". Les Eloi se rendent alors docilement vers des lieux qui ressemblent effectivement à des abris souterrains, fermés par de lourdes portes de fer. Avant que Wells ne puisse voir ce qui se trouve à l'intérieur, les portes se referment, les abris se muent en prisons. Ca n'est que plus tard qu'il découvrira que les Morlock, êtres vivant sous terre et craignant la lumière, sont simplement anthropophages....
Confrontés à ce phénomène d'intox à l'échelle planétaire que représente cette incitation à la vaccination contre une grippe H1N1, que les données issues de l'hémisphère sud amènent à considérer comme simplement bénigne, certains se demandent, outre la fantastique opération financière qui est à la clé, s'il ne s'agit pas d'un test pour évaluer la possibilité de manipuler à très grande échelle les masses humaines.
Certains envisagent des choses bien pires encore. Evidemment il ne manquera pas de journalistes pour invoquer une nième fois " la théorie du complot ". A moins que ça ne soit Pierre Lagrange, sociologue marron.
Un jeune lecteur de trente ans a attiré mon attention sur deux choses. La première est une interview de l'écrivain Aldous Huxley, qui écrit en 1932 cet ouvrage fabuleux :
A lire ou à relire, en poche
La seconde est une adaptation cinématographique de l'oeuvre, accessible aujourd'hui sur le net en cinq fichiers. Je vous les recommande. "Le meilleur des mondes" , en alnglais The brave New World, est un film sorti en 1998, du réalisateur Leslie Libman. Le rôle de Mustapha Meunier est joué par l'acteur qui jouait le célèbre personnage de science fiction Spock.
Je ne sais pas qui a réalisé ce film. Il n'y a pas de générique. Je trouve que le ou les scénaristes ont fort bien adapté le thème à l'époque actuelle. Il n'y a qu'en ayant à la fois lu le livre et vu le film qu'on peut en apprécier tout le sel. A la limite peu importe l'ordre suivi. Les héros, si on excepte Mustapha Meunier " sa Forderie ", sont très " passe-partout ", comme issus de n'importe quel feuilleton, beaux comme des personnages de Mattel. Ils sont peut être semblables à ce qu'on fera un jour de l'espère humaine, des clones sans identité, sans personnalité, sans famille, sans progéniture et surtout sans âme, ne se posant de question sur rien. .
Tout au long du film les personnages absorbent des pilules bleues de " soma ", une drogue à très faibles effets secondaires, qui fournit aux être humains une sorte de bonheur tranquille, apaise toutes leurs angoisses. Sur l'écran défilent de temps à autre les slogans dont ces êtres humains sont abreuvés dès la naissance, y compris par hypnopédie, par un conditionnement opéré pendant leur sommeil. Celui-là même que de futurs maîtres du monde pourront distiller à tous les porteurs d'implants, minuscules, qui iront automatiquement se loger dans la tête, près du nerf auditif, pour peu que leur densité soit inférieure à celle du sang. Des puces réceptrices qui, pilotées depuis l'espace par des émissions relayées par d'immenses miroirs de plasma, entretenus dans l'ionosphère par les dispositifs du type Haarp, distilleront en état de subception des ordres discrets, insidieux et efficaces.
Le thème central du roman de Huxley est très bien repris dans le film :
Ne pensez-pas. Distrayez-vous, prenez du plaisir et aimez votre travail, appréciez de vous sentir utile à la communauté.
Dans ce futur décrit par Huxley le monde est organisé, hiérarchisé, depuis les alpha plus jusqu'aux delta moins. Les alpha plus se réjouissent de ne pas avoir à effectuer de travail manuel et les delta moins se félicitent de travailler dans les mines, loin des intempéries régnant à la surface, etc.
Les hommes et les femmes apprennent à ne pas aimer les choses anciennes, les livres, à se détourner de l'histoire, pleine de choses tristes. Les grossesses sont effectuées dans des bocaux, par la méthode Bokanowski, qui permet de créer 80 jumeaux, dans l'uterus d'une donneuse. La généalogie disparaît. Les hommes et les femmes se choisissent les noms et prénoms de leurs choix. Quels sont ceux qui comprendront que nous avons déjà notre " soma " ; alias " le cinéma sentant de Huxley ", autrement dit la télévision, fantastique machine à décérébrer. Quand les hommes feront-ils un bûcher de ces machines, en les remplaçant, comme je l'ai fait de longue date, par un bon lecteur de DVD, et en se constituant, en achetant ou en échangeant des documents de qualité ?
Que dire de plus ? Nous voyons apparaître des images , qui seront bientôt notre quotidien, où des sortes de Dark Vador masqués cognent sur des gamins, les prennent dans des souricières, les tazent, les gazent, leur pulvérisent la cervelle avec des haut-parleurs directionnels émettant des sons stridents, en attendant de leur détruire la rétine avec des lasers. On croit revoir des scènes de Soleil Vert. Les pays ont voté des lois " où les forces de l'ordre pourront tirer pour tuer sur des groupes humains, si les manifestations virent à l'insurrection ". C'est noir sur blanc dans les annexes de notre constitution Européenne. Mais voilà : qui fixe la frontière entre la manifestation et l'insurrection ? La constitution ne le précise pas.
En dépit de ce panorama déprimant il reste une lueur d'espoir. Le chat est sorti du sac. Internet, notre premier et dernier espace de liberté démocratique existe, à trop grande échelle, maintenant, pour pouvoir être bridé, et on peut imaginer que les lois qu'on essayera de mettre en oeuvre ligoter brider cet espace de liberté pourront se révéler inefficaces, comme jadis celles qui tentaient de protéger les logiciels.
Je vais vous donner un exemple. En 2003 ou 2004, je ne me souviens plus au juste, j'avais commencé à publier des tas de choses sur le 11 septembre, sur mon site. Un jour le milliardaire américain Jimmy Walter finança une grande manifestation, qui qui se tint à New York et fut filmée, une sorte de show " 9/11 ", le premier du genre. De bons professionnels montèrent cela en produisant un document de trois heures. Je crois que le titre était Painful Deception. Walter paya l'édition de 100.000 DVD, se déplaça dans différents pays et donna des conférences de presse, fort surpris par le peu d'écho qu'il rencontrait le plus souvent, en particulier en France.
Puis, un jour, le film de trois heures fit son apparition sur le net, sous titré en je ne sais combien de langues. Quand je vis cela, je dis sur mon site :
- Moi, je ne sais pas le faire, mais sauvegardez les fichiers en vitesse. Tout cela va disparaître !
Quarante huit heures plus tard heures le site était inaccessible. Mais ATMOH et d'autres avaient sauvegardé les précieux fichiers. Ainsi naquit ce qui devait devenir plus tard reopen 9/11. Et là est l'espoir. Comment museler un homme en fermant son site, s'il a le loisir d'étaler ses écrits ou ses images ailleurs ? Comment mettre sous scellés des téraoctets de documents qui peuvent être dupliqués à l'infini ? Le combat sera dur. Il s'est transporté... dans le monde virtuel. Cent millions d'êtres humains ont vu Loose Change, un film réalisé par un jeune " qui n'est même pas journaliste ", nous a dit cette lumière des temps modernes qu'est Guillaume Durand. Ces cent millions de terriens ont ... voté, à leur manière. La souris remplace l'urne. Trente cinq millions de Russes on acquis le DVD de Zero. Plus de la moitié des habitants de la Terre ne croît plus qu'Al Qaïda ait été au coeur des attentats du 11 septembre. Un jour les manifestations se dérouleront sur les écrans. Il suffira que quelqu'un invente un moyen de placer sur un écran des milliers ou des dizaines de milliers de visages. Avec un "ascenseur ", on pourra les faire défiler.
Vous avez déjà vu ces écrans des téléphones portables, ou des ordinateurs, où une icône minuscule emplit l'écran. Imaginez un écran empli de paquets de pixels. Quand votre souris arrive sur l'un d'eux, la tache grandit et apparaît l'homme ou la femme qui se cachait derrière cette tache informe, image émise par sa webcam. Techniquement faisable.
En cliquant sur un visage, on entendra la voix de ce " manifestant virtuel ", qui ne mâchera pas ses mots. Et où sera la " cyber police " ? Comment gazer, électrocuter des manifestants virtuels ? Comment les emprisonner ? Les écrans s'empliront de clameurs de protestation, tandis que les Dark Vador guetteront les manifestants sur des places vides. On pourra mélanger les pistes son, faire scander des slogans, un chiffre indiquant sur l'écran le nombre de ceux qui les scandent.
Internautes de tous pays, unissez-vous !
A côté de cela la presse, vendues aux trusts, se discrédite chaque jour un peu plus. Ici, dès que ma femme aura fini de déballer le monceau de caisses qui encombrent le salon, je placerai une pièce de velours noir sur un cadre de bois. En mettant notre caméscope sur son pied et un projecteur halogène, nous aurons notre mini studio de télévision. Mes collaborateurs illustreront mes conférences d'images d'archives. Denis Roussel, monteur professionnel, achève à Bruxelles le montage de la vidéo prise lors de la conférence que j'ai donnée à l'X, sur la Z-machine, au printemps, filmée par Julien Geffray. Vous verrez, ça " passe très bien ". C'est vivant, drôle. Nous avions acheté un micro-radio. Le son est bon. Sur le plan " com ", on est pas mauvais. Et d'ici, avec mes mauvaises vertèbres, je n'ai pas fini de lancer mes brûlots, entre deux séances dans mon bassin.
Le mercredi 21 je présenterai une conférence au colloque de Brème, sur le vol hypersonique, assis dans un fauteuil roulant. J'ai décidé quand même d'y aller, parce que la communication qui accompagnera cette prestation orale fait 25 pages. Julien sera là, pour filmer. Au retour on fera un nouveau document, également illustré. Je crois que là est l'issue, là est le champ de bataille. Nous n'attendrons pas que des chaînes de télévision nous invitent. Il n'y aura peut être plus d'autre émission sur la chaîne Direct8. Tant pis. Alors, nous produirons des choses nous mêmes. J'ai bien commencé à éditer mes propres livres. Adieux, chers éditeurs, veaux, vaches, cochons.
Je suis interdit de médias depuis dix ans, mais franchement, je ne m'en porte pas plus mal.
La secrétaire des Bogdanoff m'a sollicité hier pour que je participe à un plateau consacré au trentième anniversaire de leur émission " Temps X ". Il est vrai que j'ai été présent lors de la première et la dernière de cette série. Prétextant des annuis de santé, j'ai éludé l'offre. Mais même en état de me déplacer, j'aurais refusé. Ces épistémopanglosses, qui n'ont pas fini de nous chanter que tout est pour le mieux dans la meilleure des science possible ont fini par m'agacer. Ils me font penser à la chanson de Souchon
C'est comme vous voulez Où vous irez, j'irai |
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