Ma réponse aux attaques
d'Alain Riazuelo
de l'Institut d'Astrophysique de Paris
Page mise à jour le 19 septembre 2006
Reçu une réponse-fleuve d'Alain Riazuelo, chargé de cherche au Cnrs, attaché à l'Institut d'Astrophysique de Paris, que je reproduis ici.
Pour avoir accès, sur Wikipedia à ces échanges :
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J'ai fini par comprendre que ces critiques virulentes qui se sont retrouvées sur la page discussion de Wikipedia ( leur coeur du débat étant la page que des intervenants avait commencé à constituer sur ... ma biographie ) faisaient suites à d'autres, toutes aussi violentes, déjà lancées sur des forums. A cette époque des lecteurs me disaient :
- Monsieur Petit, il y a un Alain r. qui se répand en critiques sur vos travaux. Réagissez, s'il vous plaît !
Je répondais invariablement que je ne souhaitais pas répondre à une personne s'exprimant sous un pseudonyme. Puis ce texte a atterri sur Wikipedia où l'auteur avait balisé sa piste ( lien vers une page personnelle où il indiquait qu'il était chercheur à l'Institut d'Astriohysique de Paris puis citait ... ses travaux ) avec du câble phosphorescent. Là, il fallait réagir.
J'ai donc ce matin mis sur Wikipedia une nouvelle réponse dans cette page discussion. Ca sera j'espère la dernière car j'ai franchement autre chose à faire qu'à me perdre dans ces joutes médiocres.
Riazuelo a attaqué dans toutes les directions, dans le but d'éclairer les gens sur l'inconsistance de mes travaux. En fait il ne les a pas lus. Il n'a lu qu'un article, en diagonale. J'ai proposé une réponse, en séminaire, à l'institut d'Astrophysique de Paris. Vous avez vu quelle a été la réponse.
Au passage l'Institut d'Astrophysique de Paris est partie prenante dans cette affaire puisque la critique de Riazuelo ( du moins la précédente ) a été inscrite dans le site du laboratoire à l'adresse :
http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html
Dans la mesure où cet institut, où j'ai d'ailleurs fait une présentation il y a cinq ou six ans face un un ensemble de visage fermés, silencieux et hostiles, cautionne de facto ces attaques ( sinon ce chercheur serait priés d'aller s'expriumer ailleurs que dans l'espace de l'IAP ) il serait normal que je puisse y exercer un légitime droit de réponse. Mais j'ai perdu cet espoir.
Le texte de Riazuelo est émaillé d'incohérences. J'en ai pris une qui concerna la "constante d'Einstein" ( qui n'a rien à voir avec la constante cosmologique ). J'ai alors mis M. Riazuelo face à son ignorance en le confrontant à des éléments présents dans tous les ouvrages présentant la Relativité Générale. J'ai mis ces éléments dans le site même de Wikipedia, dans une page " constante d'Einstein ", restée vierge, créée par l'équipe s'occupant d'un " portail cosmologie ". J'ai pu installer cela ce matin. Très rapidement une bannière est apparue. Attention !
Mais il n'y a rien d'inédit ou d'invérifié dans cette page. Ce calcul est dans tous les ouvrages classiques traitant de la Relativité Générale. Ce document a sa place dans cette encyclopédie. Subsidiairement il servira d'élément d'appréciation pour les physiciens et les théoriciens qui pourraient être témoins de ce conflit déplaisant. Voici ce que j'ai inscrit dans cette page Wikipedia :
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18septembre 2006 : J'ai vu que monsieur Alain Riazuelo avait déjà remis une autre couche ce même jour. Il note que le livre que j'évoque, qui est un des meilleurs dans le genre, n'est cité que 75 fois, contre 2500 et 2800 fois pour d'autres ouvrages. Là, ça devient n'importe quoi, et à ce stade il faut arrêter.
Moi, j'arrête....
Un mot d'explication pour mes lecteurs non-scientifiques à propos de cette " constante d'Einstein ". Elle apparaît dans l'équation de champ proposée par lui en 1915 ou 1916 :
Ici cette constante d'Einjstein est à droite, désignée par la lettre C. J'ai pris dans le papier de Wikipedia les mêmes notations que dans un grand classique de la Relativité Générale " Introduction to general relativity " de Adler, Bazin et Schiffer, Mac Graw Hill Book, 1975. Dans les travaux que j'ai publiés j'utilise la lettre grecque c , comme du reste Monique Signore, citée plus haut ( 2005 ).
Le calcul permettant de déterminer la valeur de cette constante est assez pointu. Je ne pense pas que Riazuelo l'ai refait. Mais ce ne sont pas des passages qu'on peut lire en diagonale. Le formalisme de la Relativité Générale se veut englober complètement le formalisme classique en matière de gravitation. Lorsqu'on introduit " l'approximation newtonienne" en se plaçant dans des conditions où le champ gravitationnel est faible et où les vitesses sont faibles devant la vitesse de la lumière on doit donc retomber sur la loi de Newton, l'équation de Poisson, les orbites Képlériennes, etc. Et c'est bien ce qui se passe.
Dans cette équation de champ, la fonction inconnue est ce qu'on appelle la métrique. Elle apparaît ici à travers la lettre g mais elle est également présente dans les tenseurs géométriques. Techniquement, on effectue un développement en série dans l'équation de champ en partant d'une métrique décrivant un espace vide (Minkowsli) auquel on ajoute un terme de perturbation. Il faut alors tout linéariser. Dans le développement en série on fait intervenir un petit paramètre e, technique que tous les ingénieurs et étudiants en sciences connaissent. Au fil du calcul on néglige tout ce qui est en e. et dans les puissances supérieures de ce paramètre. Quand on a bien fait le ménage il reste ce qu'il doit rester. On voit émerger après cette bataille d'équations
- La loi de Newton
- L'équation de Poisson
En fait l'équation de Poisson n'est autre que l'équation d'Einstein en approximation Newtonienne ( plus la stationnarité ). Ou, si l'ont veut "ce qui reste de l'équation d'Einstein". Mais il faut procéder à un ajustement de la constante d'Einstein C et on trouve alors :
Ce qui amène à écrire l'équation sous la forme :
C'est ce qu'on trouve dans nombre d'ouvrages classiques. Mais ailleurs, comme par exemple dans Wikipedia à la rublique
constante cosmologique
on trouve :
Dans la constante cosmologique la vitesse de la lumière figure cette fois à la puissance quatre au lieu de deux. En fait, les deux formulations sont bonnes. Tout dépend comment on définit le tenseur T. Mais Riazuelo, qui ne sait pas "comment fonctionne ce calcul" faute de l'avoir refait avec soin n'a pas perçu cette subtilité. C'est un peu le défaut de jeunes chercheurs " issus d'écoles prestigieuses " qui sont habitués à " saisir rapidement les grandes lignes ". En matière de science cela peut engendrer des confusions, des connaissances mal assimilées.
Ceci étant, la compête équivalence ne vaut que si les constantes G et c sont considérées comme des constantes absolues. Or, pour qui saura s'y retrouver dans ce fouillis que représente cette détermination de la valeur de la constante d'Einstein il faut noter que cette identification se fonde sur une
solution stationnaire
Ceci dit, la constante d'Einstein doit être une constante absolue si on veut que l'énergie soit conservée. La conclusion de cette remarque est que si ce calcul nous fournit la valeur de cette constante, sur la base des grandeurs G et c, si la contrainte de la conservation de l'énergie implique que
se comporte comme une constante absolue,
ceci n'implique nullement que G et c soient elles-mêmes des constantes absolue
C'est le point de départ de mes travaux de 1988 - 1989 sur un modèle à " constantes variables ". On ne peut faire émerger ce problème que si on part de " l'ancienne façon de procéder ". Avec la nouvelle, c'est une subtilité qu'il sera difficile à dégager.
Riazuelo, dans la fin de son commentaire s'emmêle complètement les pinceaux, mais toujours avec son ton doctoral ( qui me fait un peu sourire ), quand il termine par :
" Le problème c'est que c'est une définition arbitraire et erronée, et que vous utilisez explicitement la relation G/c2 = constante dans votre cuisine, alors que c'est G/c4 qui devrait l'être a priori (et encore, cette condition n'est même pas nécessaire dans votre modèle. Voyez-vous pourquoi ?) ". |
Je ne crois pas qu'il sera possible de discuter sérieusement de mes travaux avec un garçon :
- Qui ne lit pas ce qu'il est censé analyser
- Qui a absorbé une masse de connaissances, sans grande précaution, un peu comme on entasse à la va-vite des affaires dans une valise.
19 septembre 2006 : Les palabres se poursuivent dans la page discussion de Wikipedia ( où ce genre de polémique n'aurait jamais du trouver place ). Il n'y a plus que deux types d'intervenants :
- Alain Riazuelo, " l'expert " et le juge, qui énonce des jugements sans appel en posant au représentant de la communauté scientifique laquelle, selon lui " a depuis longtemps rendu son verdict".
- Des non-spécialistes, qui ont bien du mal à s'y retrouver.
L'un de ces derniers note quand même que Jean-Marie Souriau, dans son ouvrage Géométrie et Relativité "commet la même erreur" dans sa formulation de la valeur de la constante d'Einstein. En fait on pourrait dénombrer dans les différentes langues des centaines d'ouvrages, récents ou contemporains où des auteurs prestigieux et reconnus "commettent la même erreur grossière". Je me suis efforcé d'expliquer dans la page que j'ai installée dans le portail cosmologie de Wikipedia, intitulée " constante d'Einstein " où se situait cette pseudo-erreur. Riazuelo, qui n'a visiblement jamais fait lui-même ce calcul, en se contentant de le survoler, se débat de manière pathétique en alignant des principes qu'on trouve dans tous les cours de licence de physique. Cela ressemble au déploiement d'un rideau de fumée. Il découvre au passage un des points de départ de mon modèle "à constantes variables", avec ses implications et ses hypothèses. J'imagine qu'au fil des mois ou plus il découvrira ainsi, un à un de nouveaux pans de mes travaux qu'il ne pouvait pas avoir perçu, faute de les avoir lus de manière approfondie.
En matière de théorie on est toujours libre de faire n'importe quoi ( et de nos jours ce ne sont pas les physiciens théoriciens qui s'en privent ). On juge l'arbre aux fruits. Le tout est de préciser de manière claire ce qu'on fait exactement, quel en est le bénéfice, obtenu ou escompté, quelles sont les implications, si cela s'accorde ou non avec les observations. Personnellement, ayant remarqué que l'équation de champ d'Einstein était invariante quand G variant comme c2 j'ai décidé ( il y a plus de vingt ans ) d'explorer cette voie et cela a donné un certain nombre d'articles parus dans des revues à comité de lecture plus une communication dans un congrès international, que M. Alain Riazuelo jette aux orties après n'avoir lu qu'un seul de ces articles, de manière très superficielle, ce que les gens commence de plus en plus à réaliser, et dont il n'a visiblement pas compris l'essence. En ne touchant pas à l'équation de champ on conserve l'énergie. Par contre, dans des théories plus en vue, faisant sans doute l'objet d'un plus grand nombre de citations et où on ne fait varier que la constante de gravité G, l'équation de champ ne conserve plus l'énergie et il est alors nécessaire de la modifier.
Cette démarche de "variation des constantes", sans point d'ombre et relativement simple date pour moi de plus de vingt années. A cette époque des articles avaient déjà été publiés où des auteurs avaient cherché si certaines constantes n'auraient pas pu varier au fil de l'évolution cosmique. L'idée est déjà ancienne et avait déjà été soulevée par Milne. Dans ces articles plus récents les auteurs retournaient sans cesse aux données observationnelles en concluant " on peut douter que telle constante ait varié depuis x milliards d'années. Si cela était le cas les atomes n'auraient pas vu se former, la nucléosynthèse aurait été impossible, etc.. etc...". Et ils passaient en revue différentes constantes les unes après les autres: la constante de la gravitation, la constante de Planck, la charge électrique, sauf ... la vitesse de la lumière, ce qui ne fut envisagé que beaucoup plus tard. Toujours est-il que personne n'avait envisagé de faire varier toutes ces constantes à la fois, ce que j'ai fait dès 1988. Ce faisant j'ai été le premier à toucher au sujet tabou par excellence : la constance absolue de la vitesse de la lumière, idée qui s'est faite jour plusieurs années plus tard chez d'autres auteurs comme Moffat et Magueijo, chacun des deux étant persuadé d'avoir été le premier à l'avoir eue. J'ai démarché très poliment auprès des deux, sans obtenir de réponse. Depuis, le club des varieurs de constantes poursuit sa route, se réunissant dans des séminaires et congrès, en décidant, à de rares exceptions près, d'ignorer mes travaux. Mais c'est un comportement assez classique dans le milieu scientifique, très humain. Il est toujours contrariant de s'apercevoir qu'un "illustre inconnu" vous a devancé de plusieurs années ( j'ai connu le même problème en MHD avec un Japonais qui redécouvrit, dix ans plus tard ma première méthode d'annihilation de l'instabilité de Vélikov, travail qu'il publia dans un article poétiquement intitulé " To climb the mount Fuji", allusion au fait qu'une des courbes avait précisément la même forme que le célèbre volcan nippon. Là encore un courrier resta sans réponse).
Dans l'article de 1995 qu'Alain Riazuelo a suvolé, il n'a pas vu un de ses aspects essentiels que n'importe quel étudiant peut constater ( le calcul est vraiment très simple, est analogue à la classique analyse dimensionnelle bien connue des physiciens. Ca tient sur une page et ce sont "des calculs de coin de table", du niveau d'un terminale S. Il y en a pour vingt petites minutes, en prenant son temps. Que les lecteurs curieux aillent voir ce passage sur mon site )
Ces lois de ces " variations conjointes des constantes " ne sont pas énoncées au hasard. Ce sont celles qui rendent toutes les équations de la physique invariantes (l'équation de champ, l'équation de Schrödinger, les équations de Maxwell, de Boltzmann, etc ). Le corollaire est que ces variations ne peuvent pas être constatées en laboratoire, de manière classique, puisque les instruments, conçus sur la base de ces mêmes équations, dérivent en même temps que les phénomènes qu'ils sont censés mettre en évidence. L'image serait celle d'un physicien qui voudrait mettre en évidence des changements de température dans une pièce en cherchant à mesurer une dilatation ou une contraction d'une table en fer à l'aide d'une règle ... faite du même métal.
Pour avoir une chance de faire passer ces idées il faudrait pouvoir les exposer dans des séminaires. Or vous avez vu ce qu'il en était, me concernant.
A moins d'envisager une prise d'otage, c'est sans espoir.
De tous côtés maintenant je trouve porte close. Il aurait également fallu pouvoir exposer ces idées dans des congrès internationaux. Et pour cela il faut disposer de crédits de mission, dont j'ai été totalement privé pendant trente ans, dès que la communauté scientifique a connu mon intérêt pour le dossier ovni. Si j'ai pu le faire en 2001 c'est parce que ce congrès international se tenait à ... Marseille. Antérieurement je me suis rendu à plusieurs congrès internationaux en MHD à mes frais. Mais à partir du milieu des années quatre-vingt j'ai jugé que cette situation n'était plus moralement ( et matériellement ) envisageable. Pour susciter l'intérêt il faut pouvoir "enfoncer le clou", avoir la chance d'exposer ses idées dans les différentes places scientifiques de manière répétitive. Lors d'exposés il est alors possible de répondre aux questions ou aux critiques des gens présents. Les congrès et les séminaires sont faits pour cela. Lorsque les portes des séminaires sont closes et qu'on a pas les moyens d'aller dans les congrès internationaux les chances d'être remarqué et compris sont minimales ( dans la pratique : nulles ).
Les débats qui s'installent sur Internet représentent une nouvelle donne sur ce plan-là. Encore faut-il que les intervenants soient :
- Suffisamment qualifiés
- Fassent l'effort de lire réellement ce qui fait matière à débat.
Ces deux conditions ne me semble pas réunies chez une personne comme monsieur Alain Riazuelo.
Ceci étant, la meilleure solution serait un séminaire, à l'institut d'Astrophysique de Paris, au DARC ( département d'Astrophysique Relativiste et de Cosmologie ) ou à l'IHES ( Institut des Hautes Etudes Scientifiques de Bures sur Yvette ). Je me suis vu interdire l'accès que ce dernier sanctuaire il y a six ans par l'académicien Thibaud Damour, après avoir formulé une demande de séminaire, dans une lettre de réponse négative montrant que cet autre expert n'avait pas pris la peine de lire ce que je lui avais envoyé.
En revenant aux critiques acerbes formulées par M. Riazuelo à l'égard de mes travaux, mettant même en doute mon intégrité scientifique, j'ai l'impression de revivre éternellement la même scène. Des chercheurs me prennent pour un farfelu et décident de me rentrer dedans (comme ce géomètre en 2005 lors d'un séminaire que j'avais donné dans un institut de mathématiques). On a l'impression qu'ils se disent : "non, il n'est pas possible que ce type, qui crée des bandes dessinées, compose des chansons, pond des dessins humoristiques, s'intéresse à la question des ovnis soit aussi quelqu'un de sérieux en matière de recherche".
Dans des forums, Riazuelo a été sollicité comme expert. On lui a demandé d'analyser ce que j'avais publié et il a foncé là-dedans comme un sanglier en culotes courtes. Sa conclusion négative est tombée, hâtive et superficielle, fondée sur une lecture en diagonale d'une partie des travaux.
On m'a rapporté d'autres critiques qu'il aurait développées dans le forum futura-sciences, émettant " d'autres conclusions sans appel ". Il faudra, j'imagine, que je remette les choses en place dans ces domaines-là aussi. Mais cela représente une grande perte de temps. Que mes lecteurs ne m'en veuillent pas si "je ne réponds pas à telle ou telle nouvelle critique concernant cet autre pan de mes travaux ". Je ne peux pas passer mon temps à cela.
Par contre je vois que Wikipedia peut devenir un outil permettant d'éclairer certains points, sans qu'il s'agisse de "travaux inédits". Je ne sais pas qui a mis cette bannière sur la page Wikipedia que j'ai remplie, concernant la constante d'Einstein, qui est un avertissement "attention, il s'agit peut-être de travaux inédits !". Je comprends que des gens craignent qu'on veulle utiliser Wikipedia comme "tribune" pour installer des travaux personnels inédits en les faisant passer pour des "connaissances encyclopédiques". Ca paraît logique a priori. Mais dans le cas présent, ou ça a été mis par un robot ou par un type qui ne connaît rien à la Relativité générale. Ce calcul est ultra-classique. Il traîne dans des centaines d'ouvrages, dans toutes les langues et il est parfaitement à sa place et dans le style de ce portail sur la cosmologie. C'est une des briques de l'édifice la moins contestable. Il n'y a pas une ligne à enlever ou à rajouter. A moins qu'on ne veuille ajouter des détails de calculs, mais je trouve que c'est déjà pas mal détaillé comme ça. La bannière est un appel à s'exprimer sur la page "discussion". Je me demande qui ira palabrer dans cette page et pour dire quoi ? Des âneries, peut être ?
Je me suis pas mal diverti en explorant certaines pages de ce portail. Nombre d'échafaudages théoriques ne présentent aucun accord avec l'observation. Il est seulement écrit : " Si ce modèle était valable, alors on devrait voir ceci, ou cela....". Mais on ne voit rien.
Si ma tante en avait, ça serait mon oncle....
Il y a une gloire scientifique dont la contribution est "d'avoir fait progresser notre compréhension des trous noirs". Quand je vois tous ces textes je pense à ce codage de couleur qui serait bienvenu et qui indiquerait ce qu'on pourrait appeler " le niveau de liaison avec les réalités de ce bas monde ". Comme cela manque le lecteur non-initié ne sait plus " ce qui est encyclopédique et ce qui ne l'est point ". Paraphrasant Voltaire dans Candide, quand il fait parler le professeuir Panglosse, je dirai :
Tant il est vrai que ce sont les petites incohérences
qui constituent la grande cohérence générale
de sorte que plus il y a de petites incohérences et meilleures sont
les choses dans la meilleure des sciences possibles
Dans l'avenir, sans avoir le moins du monde besoin de placer des textes inédits je me contenterai de jeter "un regard inédit" sur des travaux datant de décennies, qui comptent parmi les bases de la démarche en cosmologie et en astrophysique relativiste. Exemple : dans le modèle d'étoile à neutrons créé en 1943 par Tolman, Oppenheimer et Volkov, une" criticité physique " se manifeste avant la criticité géométrique. Ca traîne dans tous les livres mais c''est un détail que personne ne semble avoir remarqué ( comme cet aspect concernant les constantes, évoqué plus haut ).
Une nécessité de créer un "objet" qui est devenu le modèle du trou noir est apparue parce que les solutions de l'équations d'Einstein décrivant l'intérieur ( un milieu très dense ) et l'extérieur ( le vide environnant ) devenait "pathologiques" au même moment, quand la masse atteignait la masse de Schwarzschild ( ou quand le rayon r de l'étoile atteignait le rayon de Schwarzschild Rs ). Alors, dans la métrique décrivant l'espace environnant un dénominateur devenait nul. Dans l'autre métrique c'est une quantité sous radical qui devevenait négative. Appelons cela la manifestation d'une pathologie mathématique ( une criticité géométrique ). Le modèle ne collait plus et il fallait envisager autre chose.
Mais, ce qui apparaîit dans les travaux évoqués, ceux de Tolman, Oppenheimer et Volkov : avant que le rayon n'atteigne cette valeur critique de Schwarzschild Rs, quand on en était seulement à
r = 0,94 Rs
la pression au centre de l'étoile s'envole vers l'infini. On peut considérer cela comme une criticité physique. Avant même que le mathématicien ne dise "ça ne va plus ! " le physicien le fait avant lui et pose la question :
- Fichtre, que se passe-t-il quand la pression ( qui est aussi une densité d'énergie par unité de volume )au centre de votre étoile à neutrons devient infinie ?
Il se trouve que ces aspects, qui sont présents dans tous les ouvrages consacrés à la Relativité Générale sont totalement passés inaperçus des astrophysiciens et des gens qui s'occupent de trous noirs. Ne trouvez-vous pas que cela mériterait réflexion ? Mais :
Réflexion, attention, danger ! Terrain glissant. Accotements d'étoile à neutrons nons stabilisés.
Les scientifiques sont là pour remettre sans cesse les choses en question, pour examiner les équations à la loupe, pour déceler des aspects singuliers ou des disfonctionnements qui peuvent conduire vers des pistes nouvelles. Ils ne sont pas là pour créer des chapelles dont ils interdisent l'accès aux gens qui n'en font point partie et pour y dire des sortes de messes où résonent des incantations, peuplées de mots nouveaux, en nombre sans cesse croissants, comme jadis les épycycles de Ptolémée : supercordes, branes, matière sombre, monopoles, énergie noire, quintessence et j'en passe. Quand je lis certains trucs j'ai l'impression d'être dans une pièce de Molière, où les somnifères font dormir parce qu'ils ont une vertu dormitive ou dans les énumérations de Jacques Prévert. Peut-être vivons-nous à une époque d'inflation scientifique, après tout ?
Mon impression, en astrophysique comme en cosmologie c'est que ce qui s'affine d'année en année c'est la mesure de notre ignorance et de notre incapacité croissante à gérer les problèmes qui émergent des observations, sinon en plaquant sur ces phénomènes de nouveaux mots en guise de rustines, d'emplâtres.
Pourtant le nombre d'articles publiés, où les gens s'entre-citent, va croissant. Je me rappelle du discours introductif prononcé par le président de séance il y a quelques années, lors d'un congrès consacré aux supercordes, qui avait été consigné dans les minutes du colloque et que m'avait lu Souriau :
- Bien qu'à ce jour la théorie des supercordes n'ait donné lieu à aucune interprétation d'une observation ou d'un phénomène expérimental, ni donné naissance à un modèle décrivant un objet physique, étant donné le nombre croissant de publications qui sortent chaque année nous noterons la remarquable vitalité de cette discipline.
Couteline ou Jules Romain auraient pu être les auteurs d'une telle phrase. Personne n'a encore jamais vu passer dans le ciel une corde cosmique, aussi longue que l'univers, ayant pour diamètre la longueur de Planck et terminée à ses deux extrêmités par deux quarks. Source.
Je repense à une phrase que j'avais lue dans Libération il y a quelques années :
- Bien qu'on ait à ce jour aucune preuve observationnelle de la présence de trous noirs dans notre univers, les scientifiques ne doutent plus aujourd'hui de leur existence.
Un Américain avait il y a deux décennies émis une conjecture, au vu du nombre croissant des publications scientifiques, sous la forme d'une troisième loi de la thermodynamique :
Quand l'univers aura achevé son évolution, il ne sera plus constitué que de papier
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