Soixante ans après Roswell
19 juin 2007 - repris le 30 juin 2007
La télévision va consacrer une émission de la série " Pièces à conviction ", diffusée sur FR3, au cas de Roswell, à l'occasion du soixantième anniversaire de cette affaire, survenue en juillet 1947. Un journaliste, Gérard Paret, m'a contacté en me demandant de participer à cette émission, où serait diffusé un dossier. J'ai demandé si je je pourrais prendre connaissance de ce dossier avant l'interview et j'ai reçu une réponse négative.
Je ne connaissais pas ces émissions et j'ai été visionner sur Internet l'émission n° 54 intitulée " Côte d'Ivoire : Roquettes sur nos soldats".
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/28472424-fr.php
Une telle émission est évidemment fort différente de la dernière à laquelle j'ai participé, chez Stéphane Bern, véritable clownerie. En fait, j'ai participé depuis 1975 à un grand nombre d'émissions de télévision, dont le sujet était les ovnis. Elles ont toutes été de la plus extrême médiocrité. Il faut compter aussi avec le système des émissions en différé. Avant la dffusion de celle de Stéphane Bern j'avais, à l'attention de mes lecteurs, publié un compte rendu de cet enregistrement, en évoquant les différents thèmes que j'avais abordé. En voyant l'émission, mes lecteurs ont pu mesurer l'ampleur des coupures. C'est la raison pour laquelle l'ai demandé à Gérard Paret, le journaliste chargé de prendre contact avec moi s'il me serait possible d'enregistrer ma propre intervention, sur le plateau. Une réponse négative me fut fournie.
L'émission sera consacrée à la fameuse affaire de Roswell. Les sujet est évidemment passionnant et a fait l'objet de nombreux traitements médiatiques, dont certains d'une qualité assez acceptable.
Quelles sont les questions que les journalistes auraient aimé me poser ? Peut être quelque chose comme :
- Pensez-vous qu'il s'est réellement passé quelque chose à Roswell, que des faits aient été dissimulés par les autorités américaines ? Pensez-vous que les militaires américains aient pu récupérer des épaves d'ovni et faire leur profit de leur examen ?
Je n'en sais guère plus que le télespectateur moyen, ou le lecteur du livre écrit par l'essayiste Gildas Bourdais sur le sujet ( assez bien fait, du reste ). Il y aurait une autre question :
- Pensez-vous que les Américains aient pu tirer des informations exploitables du dossier ovni ?
Je répondrai que c 'est fort possible. Comme je l'ai exposé dans mon livre OVNIS et armes secrètes américaines, Albin Michel 2003, les Américains cachent du mieux qu'ils peuvent une énorme avance en matière de technologie militaire. Lorsqu'en 2001 j'ai pour la première fois parlé de "torpilles hypervéloces", capables de filer à 500 km/h, les militaires français ont exprimé leur scepticisme. Il a fallu que les Iraniens montrent, lors de manoeuvres, qu'ils disposaient de ces torpilles propulsées par poudre " Sqwal " , qu'ils avaient achetées aux Chinois pour que mon discours cesse de relever de la fiction. Si des Russes se permettent de vendre à des Chinois de telles torpilles, que ne possèdent pas les Européens, et si ces mêmes Chinois se permettent à leur tour de vendre des clones de ces engins à des Iraniens, quel peut être le niveau de la techique militaire Russe en la matière, et par delà de la technologie Amérucaine ?
Je suis convaincu qu'ils possèdent depuis 1990 le successeur de l'avion espion SR-71 "Blackbird" et que cet appareil mythique, surnommé " Aurora " est bel et bien un hypersonique capable de boucler le tour de la planète sans escale. J'ai, dans mon site, présenté des arguments à l'appui de cette thèse. Les Américains désinforment, tant qu'ils le peuvent, et les Européens ont été les victimes de cette désinformation savamment orchestrée. L'explication de cette différence fondamentale dans les attitudes, les comportements, pourrait être liée au fait que précisément en 1947 les Américains auraient été confrontés à des preuves tangibles de l'existence des ovnis, non seulement en tant qu'objets matériels, mais en tant que véhicule mis en oeuvre par des être venus d'autres systèmes que le nôtre.
Je ne pense pas que les militaires, les politiques français, ou même ceux des autres pays européens aient été placés ainsi devant un tel fait accompli, devant une telle évidence. Alors qu'en Europe on en est resté pendant soixante années, " l'arme au pied "; au stade des présomptions, je pense que les Américains ont très vite su à quoi s'en tenir. Qu'ils aient ou non récupéré des épaves d'ovnis ne changerait pas fondamentalement les données du problème. Celui qui connait la vérité possède évidemment une longueur d'avance sur celui qui en reste au stade des suppositions
D'emblée, si les Américains disposaient de preuves irréfutables que les ovnis étaient des engins extraterrestres ils savaient que le vol supersonique et même hypersonique sans onde de choc ni turbulence était une chose possible. En connaissant leur pragmatisme légendaire il était alors logique qu'ils mettent leurs meilleurs équipes sur ces questions, dans le plus grand secret. Je pense que cela a été fait. En 1975 j'ai vainement tenté de susciter de telles recherches en France, en me fondant sur mes réflexions personnelles. Le résultat a été simplement catastrophique. J'ai suffisamment conté tout cela dans plusieurs ouvrage pour qu'il ne soit pas nécessaire d'y revenir.
Dans l'émission consacrée à la bavure de Bouaké, où de jeunes militaires français ont été tués par des mercenaires originaires des pays de l'Est, opérant à partir de deux cavions d'attaque au sol Sukhoï les journalistes ont clairement évoqué le fait que " l'exfiltration " de ces mêmes mercenaires aurait été effectuée avec la complicité du gouvernement français. Ce sont des assertions graves, qui remettent en cause les plus hautes instances de l'état. Il est significatif qu'aucun militaire de haut rang n'ait accepté de figurer, face aux mères et à l'avocat des victimes sur le plateau de l'émission. Ceux qui figurent dans le dossier ne fournissent que des explication bredouillantes, suspectes et contradictoires. La ministre des Armée elle-même, madame Michèle Alliot Marie n'a pas accepté de répondre à l'invitation qui lui avait été faite.
Bien.....
Il y a quelques mois une station de radio avait envisagé de nous interviewer conjointement, M. Patenet, responsable du Geipan, et moi-même. Juste avant l'émission le journaliste m'a dit :
- M. Patenet n'a pas souhaité débattre avec vous
Dans une émission consacrée aux ovnis, pourra-t-on un jour poser la question clé :
- Depuis trente ans, a-t-on abordé la question ovni avec tout le sérieux nécessaire ? A-t-on mis en place des personnes réellement compétentes ? Les enquêtes menées par le Gepan, puis par le Sepra ont elles été effectuées avec sérieux ? Ceux qui se sont activement intéressés au sujet ont ils été aidés ou au contraire ont-ils subi une "chasse aux sorcières" sans équivoque ?
Si de telles questions pouvaient être abordées dans une émissions de télévision ou de radio, alors j'accepterais d'y participer, à condition que mes propos ne soient pas coupés, c'est à dire que l'ensemble des débats puisse être enregistré par nos soins.
Je ne pense pas que cela sera jamais le cas.
Cette journaliste reprendra-t-elle contact avec moi ? 30 juin 200 : Non, plus de nouvelles....
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Je suis totalement convaincu que de telles questions auraient été considérées comme hors sujet par les réalisateurs de l'émission que l'équipe de " Pièces à conviction " se proposait de monter.
On tombe donc sur un paradoxe fantastique. Dans nos médias il est possible de suggérer sans équivoque que la Ministre des Armées, le Président de la République, les principaux responsables militaires de la force Licorne aient pu être complices de l'évasion d'hommes ayant froidement assassiné de jeunes militaires français, pour d'obscures "raisons d'Etat ", mais il est impossible de suggérer que la direction du Centre National d'Etudes Spatiales aurait créé en son sein un service chargé de l'étude du phénomène ovni animé par des personnes n'ayant pas des compétences suffisantes. On peut dénoncer le machiavélisme, pas l'incompétence. Je n'ai pas d'explication à cela. Je me borne à ce constat.
On ne me verra donc pas sur le plateau de cette émission sur cette "fantastique affaire Roswell". Mais c'est sans grande importance. Cette émission ne changera pas non plus le cours des choses, de même que l'émission sur la bavure de Bouaké ne changera pas un iota de la politique français en Afrique.
Le panorama ovni est en France, totalement déprimant. Au sein des groupes privés se tiennent "des dîners ufologiques" où se trouvent invités des spécialistes de pataphysique, comme l'ingénieur Claude Poher, auteur de la théorie de " Universons ". Des stations de radio comme " Ici et Maintenant ", animées par Didier de Plaige ont consacré de larges temps d'antenne à des mythomanes comme Jean-Marc Roeder, palabrant à perte de vue sur tout et n'importe quoi. A l'inverse, quand j'ai été très violemment attaqué par Jean-Jacques Vélasco, donnant une interview dans un site ufologique, de Plaige s'est défilé lorsque je lui ai proposé de nous inviter, Vélasco et moi, pour un face à face en radio, prétextant "qu'il n'avait pas à entrer dans ces problèmes de personnes".
Ces deux raison font qu'on ne m'entendra plus jamais sur les ondes de cette radio locale
Je n'ai pas retrouvé l'interview donnée par Vélasco au Journal de l'ufologie, seulement sa mention. Celle-ci date de juillet 2004.
http://www.lejdu.com/archives/2004/aout/jjv-interview
A la charnière des années 2006 - 2007 le Cnes a annoncé à son de trompe la création d'un nouveau service, censé prendre en cxharge le dossier ovni : le Geipan. Un certain Patenet, ingénieur informaticien en prenant la direction. Début 2006 j'ai eu une longue conversation avec Yves Sillard, aujourd'hui retraité, qui créa le Gepan en 1977 quand il était président du Cnes et qui, depuis son lieu de retraite, a incité le Cnes a créer le Geipan ( Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomènes Aérospâtiaux non Identifiés ). Le premier but que s'est fixé le Geipan a été de publier les archives du Gepan - Sepra, à appui d'une "politique de transparence". C'est à la fois vrai et faux. Je reviendrai plus loin sur ce point
C'est vrai au sens où toutes les notes Gepan ont été mises en ligne. Elles suffisent à elles seules à démontrer tous les disfonctionnements antérieurs, mais aucun journaliste n'a eu l'impudence de souligner ces points. Pour qui sait lire, ces notes signent trente années d'une complète gabegie. Dès le début des années 1980 le Gepan avait fait en sorte que toutes les bridages de gendarmeries de France soient dotées de "bonnettes à réseaux", fabriquées par la société d'optique Jobin et Yvon. Pouvant s'adapter sur les appareils photographiques dont disposaient les gendarmes ces réseaux, simple films plastique dotés d'un grand nombre de stries parallèles, transformaient alors les appareils des gendarmes en spectrographes ( &&& le pdf sera mis en ligne dès que possible sur le site ufo-science ). Trente ans plus tard le bilan est simple : aucun gendarme ne se trouva en situation d'adapter une bonnette sur son appareil de prise de vue. Aucun cliché ne parvint au Gepan, pour analyse. Nul ne sa it ce que sont devenues ces bonnettes et leur éventuel mode d'emploi, dans les gendarmeries de France. Un "suivi" remarquable. Ce bilan est si catastrophique que le Geipan préfère ne pas en faire état et nul journaliste n'aura l'inconvenance d'interroger son responsable sur ce point précis.
Citons ensuite le ratage complet de l'analyse des traces liées à " l'affaire de l'Amarante ", en 1982, dù à l'absence de consignes précises données aux gendarmes, concernant la prise d'échantillons végétaux. Or cette donnée était capitale, étant donné le résultat qui avait été obtenu par le professeur Michel Bounias un an plus tôt, dans le cas de Trans en provence, le seul de toute cette histoire Cnes où un résultat scientifique tangible ait pu être saisi au vol par un authentique scientifique, écarté par la suite de ces activités, de manière incompréhensible, du point de vue logique, mais compréhensible si on raisonne en terme d'incompétence
Les gendarmes dépéchés sur les lieux avaient eu pour consigne de prélever des échantillons végétaux et de les mettre en sécurité en les réfrigérant. Ils s'acquitèrent de cette mission en enfermant ces échantillons dans des "envelopes plastiques scellées", disposées "dans le bac à légume du réfrigérateur de la brigade" ( température : 5° C ). Modulo le temps d'acheminement de ces échantillons, ceux-ci arrivèrent dans le laboratoire universitaire toulousiain chargé de les analyser dans un état de totale décomposition.
Dans un livre récemment publié ( en 2007, aux éditions du Cherche Midi ), intitulé " Phénomènes Spatiaux non Identifiés ", sous la direction d'Yves Sillard, J. Patenet, responsable du nouveau service du Cnes, le Geipan, écrit, à propos du cas de l'Amarante, pages 69 et 70.
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Le professeur Michel Bounias avait très précisément indiqué la procédure à suivre pour les prélèvements d'échantillons sur site, en les congelant immédiatement dans le l'azote liquide, jusqu'à leur transfert dans le laboratoire d'analyse. Ces consignes n'ont pas été appliquées. Mais la phrase de J.Patenet révèle une méconnaissance beaucoup plus grave. De nouveaux prélèvements d'échantillons de gazon auraient très bien pu être opérés, pour deux raisons.
- Comme montré par M.Bounias, les effets biologiques perdurent pendant très longtemps, plusieurs semaines.
- Un bon phyto-biologiste est parfaitement à même d'effectuer des analyses sur des échantillons d'une taille très modeste, comme le professeur Boubias l'avait aussitôt précisé. Un unique brin de feuille de 5 mm suffirait largement.
Or cela, J.Patenet semble l'ignorer, un quart de siècle plus tard. La conséquence qui s'impose est qu'il n'a donc pas la compétences nécessaire pour "piloter" de nouvelles prises d'échantillons sur un site d'atterrissage d'ovni. Rappelons entre autre que le Gepan, avant l'affaire de Trans en Provence avait spécifié que des analyses sur site ne pouvaient être envisagées que s'il y avait plus d'un témoin et s'il n'avait pas plu. Or à Trans Renato Nicolaï était témoin unique. Par ailleurs le site fut copieusement inondé lors d'un orage, juste avant qu'un gendarme, bien inspiré, effectue une prise d'échantillons de luzernes avec leur support terreur ( et non en coupant les tiges, comme le firent les gendarmes dans le cas de l'Amarante, un an plus tard ). C'est précisément parce que le terrain fut copieusement arrosé que les luzernes arrivèrent sur la paillasse de M.Bounias, trois semaines plus tard, dansun état de conservation suffisant pour qu'un effet soit observé et qu'il s'avère alors opportun de procéder à de nouvelles prises d'échantillons, à des distances croissante de la trace d'atterrissage de l'ovni.
La phrase de J.Patenet, extraite de l'ouvrage, nous indique que tout va se rééditer de la même manière, bien que M. Y.Sillard dise dans sa préface :
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Suite au long échange téléphonique que j'ai eu avec Y. Sillard début 2006 je ne pense pas qu'il cherche là à couvrir les nombreuses bévues du Gepan-Sepra, en trente années. Je pense qu'il croît sincèrement que " des méthodes rigoureuses et objectives ont été mises en oeuvres ". Et cela,c'est beaucoup plus grave qu'une dissimulation.
L'astronome en retraite Jean-Claude Ribes, ancien directeur de l'observatoire de Lyon, est également l'auteur d'un chapitre de ce livre. Il écrit page 121 :
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La vindicte nait lorsque les idées avancées par les scientifiques sont dérangeantes. L'histoire des sciences abonde d'histoires qui le prouvent. Celles de J.C.Ribes n'ont jamais dérangé qui que ce soit ou quoi que ce soit. Mais je pense que là encore il n'en a simplement pas conscience. La thèse qu'il développe dans le livre, et qui reprend point par point ce qu'il avait présenté vingt ans plus tôt dans un ouvrage cosigné par l'astronome Guy Monnet, publié aux éditins larousse et intitulé " La Vie Extraterrestre " est d'un ringardise absolue.
Yves Sillard a été extrêmement étonné lorsque je lui ai appris au téléphone qu'à la suite des analyse qu'il avait faites à Trans en Provence, en 1981, le professeur Bounias avait été la cible de sa hiérarchie de l'Institut National de la Recherche en Agronomie, qu'il avait été méthodiquement dépouillé de ses locaux, de son matériels, qu'on lui avait envelé son personnel. In fine il s'était retrouvé complèytement isolé, dans un simple bureau de l'université d'Avignon. Cet ostracisme ne fut vraisemblablement pas étranger à son décès prématuré par cancer en 2005.
- Je l'ignorais..j'en suis désolé......, m'a alors dit Y. Sillard.
Je crois qu'il dit vrai.
Actuellement le responsable du Geipan, J.Patenet, tente de constituer, grâce à des contributions de bénévoles, un "groupe de scientifiques de haut niveau" qui puisse constituer un " comité de pilotage ", capable de contrôler et d'orienter les recherches. Mais comment quelqu'un qui n'est pas lui-même d'un haut niveau scientifique pourrait-il évaluer les compétences des gens dont il s'entoure ? Il existe par exemple dans ce groupe un "spécialiste de la propulsion", dont les compétences sont totalement insuffisantes.
Les composantes d'un nouvel échec du Geipan, successeur du Sepra sont donc réunies. Il est totalement inutile d'entamer une polémique. Les responsables en place et ceux à qui il pourrait être demandé d'évaluer la validité de cette stratégie sont ... absents. Pourquoi ? Perce que les scientifiques de valeur sont
- Soit totalement, viscéralement allergiques à tout ce qui a trait, de près ou de loin, au dossier ovni
- Soit ne sont pas assez idiots pour risquer leur carrière en touchant à ces choses-là et qui plus est en concluant à l'incompétences de gens en place.
Nous avons donc pris plusieurs décisions.
- Nous avons créé la structure ufo-science ( http://www.ufo-science.com )
- Une équipe "optique" a été mise en place. Elle est constituée par des gens qui ont une longue expériences en matière de spectrocopie. Mais il a été d'emblée décidé que l'identité de ces personnes ne serait pas révélée. Pour reprendre une expression introduite dans les années soixante-dix par le Français Jacques Vallée nous sommes confrontés à la nécessité de constituer un " Collège Invisible ". Nous lançons ainsi un appel à des scientifiques de haut niveau, susceptibles de collaborer, en leur garantissant un anonymat absolu et durable. A titre d'exemple, l'identité de Frédéric Landsheat, cosignataire pendant plus de dix années de nombreux papiers et auteur des simpulations numériques sur ordinateur qui les illustrent n'a jamais été révélée et ne le sera jamais, ce qui a permis à cette personne de mener une brillante carrière dans un grand laboratoire, sans souffrir des retombées qu'aurait pu lui valoir sa collaboration avec nous. A l'inverse mon malheureux collaborateur et ami Pierre Midy, ingénieur au Cnrs, aujourd'hui retraité, a été la cible d'attaques absolument odieuses, d'une suppression scandaleuse de sa prime de recherche, de la part de sa hiérarchie de l'IN2P3. Il est aujourd'hui à la retraite . Tout ceci dès que ses liens avec nous ont été connus. Au terme de l'étude menée par cette équipe optique il est parfaitement possible de l'ancer, à une échelle planétaire, une véritable traque à l'ovni, fondée sur la capture d'un spectre, en équipant de simples apparels numériques d'un "réseau de diffraction", que n'importe qui peut acquérir sur Internet pour ... 12 euros. L'équipe fournira aux amateurs toutes les indications souhaitées pour l'analyse de spectres, voire les effectuera elle-même. Dans tous les cas de figure, les résultats de ces analyses seront immédiatement publiés sur le site d'ufo-science, dont on espère que celui-ci trouvera des écho au plan international.
- Il apparaît indispensable de mettre en place un groupe chargé des analyses de traces au sol, toujours dans ce cadre de confidentialité ( concernant les intervenants, pas les résultats des analyses ). Page 35 du livre supervisé par Y.Sillard, J.Patenet écrit :
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Cette politique exclut d'emblée toute contribution de groupements privés ( en fait, les gendarmes, ayant l'exclusivité des enquêtes, s'empressent d'éjecter ceux-ci du lieu d'enquête pour éviter toute "pollution" du site ). En 1977 les groupes privés avaient proposé leurs services au Cnes et cette offre avait été déclinée. Le Cnes considère que les réseaux de gendarmerie couvrent tout le territoire français. Sur le plan géograhique, c'est tout à fait exact. Sur le plan technique et scientifique c'est beaucoup plus discutable.
Récement les successeurs de ces groupes privés, d'il y a trente ans, ont refait cette même offre et celle-ci a été de nouveau déclinée. Le Cnes " fait confiance à la rigueur des gendarmes mais se méfie des ufologues ou de simples quidams ".
Nous pensons, nous, que des ufologues, ou de simples particuliers, nantis de directives suffisamment précises peuvent réussir là où les gendarmes ont échoué pendant trente ans. Prenons par exemple le cas des traces au sol. Il faut un laboratoire d'analyse, constitué par des professionnels de haut niveau, garantis de l'anonymat. Ces gens peuvent éventuellement être rétribués pour leur travail et c'est en ce sens qu' UFO-science peut jouer son rôle, en payant ces analyses avec l'argent fourni par les membres de l'association.
Pour que ces analyses puissent aboutir il faut que les prélèvements d'échantillons puissent être effectués dans de bonnes conditions. Il faut donc, une fois que la structure d'analyse biologique aura été trouvée, constituer un réseau susceptible d'assurer la collecte d'échantillons, dans tout l'hexagone et même au delà. Il nous faut des gens susceptibles de réaliser des premières enquêtes sur le terrain, d'évaluer la situation. Si une prise d'échantillons et une analyse paraissent opportuns il faut alors que des gens de ce réseau national disposent d'un container qui puisse être empli d'azote liquide et de moyens de transport pour pouvoir se rendre immédiatement sur les lieux et assurer le transport jusqu'au laboratoire sans "rupture de la chaîne du froid".
Nous sommes au point zéro. Nous avons discuté de tout cela lors des assises des associations GESTO-UFO-science, qui se sonttenues à Paris. Au cours de cette session a été envisagée l'amorce d'un meilleur fonctionnement interne de ces deux associations, en évoquant deux écueils évidents : le blabla des forums et les querelles de clochers des groupements ufologiques. Julien Geffray étudie actuellement la possibilité de mettre en place un forum, réservé aux membres des associatins "jumelles" ( à propos, les statuts d'UFO-science viennent enfin d'être publiés au Journal Officiel )
Nous allons donc tenter de mettre en place un début de structure de collecte d'informations, autres que de simples témoignages, dont il n'est pratiquement jamais rien sorti à ce jour de scientifiquement exploitable. Les membres de l'équipe optique qui pourront opérer à visage découvert pourront initier ceux qui envisageront de transformer leurs appareils numériques en spectroscopes. Des sessions de formation pourront être envisagées. On espère alors que cette information fera tache d'huile, y compris à l'étranger.
Nous espérons que les membres d'un labo de phyto-biologie, mis en confiance par notre promesse d'anonymat entreront en contact avec nous. C'est l'élément-clé de l'opération. Point n'est besoin d'être sorti de la cuisse de Jupiter, ou de disposer d'une "culture ufologique" pour réaliser des prises d'échantillons correctes. Un solide bon sens devrait largement suffire.
Les gendarmes ne sont nullement à blâmer dans cette affaire. On leur a simplement demandé d'effectuer des tâches pour lesquelles ils n'avaient pas été formés. Quand on voit les erreurs conceptuelles majeures qui émergent sous les plumes d'Yves Sillard et Jacques Patenet, trente années après la création du gepan, on peut imaginer la teneur des directives, émanant des éminences grises du Gepan, puis du Sepra, qui étaient censées conduire leurs gestes.
Tout cela est une tentative ( désespéréee ) de sortir cette étude du dossier ovni de la fange où elle gît depuis trente longues années en France et où elle continuera de s'enfoncer dans les années à venir, étant donnée la perception que les gens nouvellement mis en place peuvent avoir de ce sujet.
Pour terminer ce dossier je voudrais revenir sur cette politique de "transparence" affichée par le Cnes/Geipan. J'ai dit que cela était à la fois vrai et faux et je vais m'en expliquer. C'est au sens où c'est ... naïvement vrai. Les gens du Cnes, à travers les notes publiées, étaleent sans réserve leurs carences, l'immensité des bévues commises, la médiocrité de la méthologie, dont Y. Sillard et J. Patenet ne semble pas avoir conscience un seul instant. Il se trouve que les journalistes ont décidé de ne pas s'attacher au contenu de tels documents, ou simplement de ne pas prendre le temps de les lire. L'époque est à la superficialité. Pour tous les journalistes français, les ovnis " c'est du magazine ", depuis ... trente ans.
Nous allons publier dans les colonnes d'UFO-science un rapport concernant les recherches menées au début des années quatre-vingt par les membres du Gepan ( sous la direction de l'ingénieur Bernard Zappoli, signataire du rapport et adjoint d'Alain Esterle, chef du Gepan ). Ce rapport, qui concerne les recherches menées à Toulouse sous la conduite du Gepan est un démonstration d'incompétence fabuleuse, une gabegie complète. Je vois renvoie à l'interview donnée par J.J.Vélasco dans un web joural et à cette phrase " nous avons du nous séparer de Jean-Pierre Petit"
Ce rapport est la conclusion de cet ostracisme imbécile, qui laissa cette recherche entre les mains de gens sans compétences appropriées, mus par leur simple ambition personnelle. A l'inverse, si j'avais été au coeur de ces recherches, je les aurais fait aboutir sans coup férir, très rapidement, comme cela a toujours été le cas dans les recherches expérimlentales que j'ai menées au cours de ma carrière. .
Pour information le jeune ingénieur militaire Henri Bondar, grâce à qui je pus récupérer ce rapport paya très cher "ce manquement au devoir de réserve". Il fut littélament broyé, psychologiquement détruit par sa hiérarchie militaire.
Enfin, une dernière remarque concernant nos relations avec les médias. En plus de trente années, le résultat a toujours été catastrophique. La seule solution est de créer soi-même des documents vidéos et de les mettre en ligne sur le site UFO-science. Documents s'adressant à des publics variés, de niveaux variés.
Nous ne donnerons des interviews que si l'existence de notre association peut être explicitement mentionnée, de même que ses buts et méthodes. C'est cela qui avait motivé ma participation à l'émission de Stéphane Bern, mais cette annonce ( et bien d'autres choses encore ) a été coupé au montage. D'où cette demande d'enregistrement de la prestation, sur le plateau, par nos soins.
Commentaires de télespectateurs sur l'émission " Pièces à convictions " du vendredi 29 juin 2007 ( je suis preneur d'autres réactions )
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D'autres commentaires de lecteurs
J'ai bien fait de ne pas accepter de figurer dans ce foutage de gueule organisé. Nous allons monter nos propres documents vidéo, illustrés par des images de synthèse. Ils seront diffusés sur le site http://www. ufo-science.com . C'est la seule façon de prendre le contre-pied face à la médiocrtité insondable des émissions sur le sujet ovni. En effet, quand on voit que trente ans après le début de l'intérêt pour le sujet ovni en France on obtient des prestations aussi médiocres on se demande " est-ce que c'est fait exprès ? Cherche-t-on à décourager le public de s'intéresser à ce sujet en produisant des émissions où il se trouve discrédité ? Ceci traduit-il des consignes émanant de hautes sphères politiques ou militaires ? "
Même pas.
Nous avons cru, avec le GEPAN-SEPRA que nous nous étions heurtés au Mur du Silence, à une véritable conspiration. Eh bien non. Pendant trente années nous nous sommes seulement heurtés au mur de l'incompétence. Et d'après les échos qui nous parviennent, avec un GEIPAN créé par Yves Sillard et dirigé par l'informaticien Jacques Patenet, rien ne changera.
Dans les médias nous nous heurtons à un autre mur :
Le mur de la connerie
Heureusement, aujourd'hui Internet va permettre de diffuser des informations concurrentes, et le public fera très vite la différence. Nous avons, grâce une équipe de producteurs d'images de synthèse au top niveau les moyens de produire des documents d'une qualité professionnelle. Et nous sommes déjà au travail.
2 juillet 2007 :
Plusieurs choses se dégagent. La première est la nullité totale des journalistes français en matière d'ovnis. Nullite de la presse en général. Il est totalement inutile d'attendre quoi que ce soit de cette foutue presse, dans ce domaine comme dans bien d'autre. De plus en plus de gens disent "moi, je n'ai plus la télévision". Cet instrument, qui aurait pu être un fanstastique outil d'enseignement et d'information n'est plus que le véhicule de la désinformation orchestrée ou de ce que j'appellerai l'auto-désinformation. Des journalistes, intellectuellement médiocres, merveilleusement incultes, sans le moindre recul ou conscience professionnelle répercutent ce qu'ils ont glané ici et là. C'est la même chose dans la sphère du journalisme scientifique, siège des discours les plus médiocres. Pendant des années des imbéciles ont repris à leur compte l'expression " théorie globale de la physique ", totalement dénuée de fondements, comme la théorie des supercordes, ainsi que l'a montré le Canadien Lee Smolin dans son livre. Ce qui est hallucinant c'est de se dire que tout cela n'est que partiellement instrumenté. La connerie fonctionne toute seule. Elle s'alimente à ce qui la renforce. Sur tous les plans la connerie tisse son filet, sans machiavélisme, parce que c'est comme ça. Le monde se retrouve géré par des gens de plus en plus irresponsables. On pourrait dire " ça ne date pas d'hier ". La guerre de 14-18 a été un fabuleux gâchis humain et matériel, et on en est encore ... à en rechercher les causes. Je lisais ces semaines passées un volumineux ouvrage en deux tomes de Joachim Fest ( Gallimard ). Ce livre est différent du célèbre ouvrage de Schirrer, sur le III° Reich. Il se centre sur la personnalité d'Hitler. Et que découvre-t-on ? Un pauvre imbécile, totalement mégalomane, aux théories racistes délirantes. Un homme qui finit par se retrouver en guerre avec 25 pays européens, et qui " tente d'en finir avec la Russie, pour pouvoir liquider l'Angleterre ". Un homme qui ne comprend pas pourquoi les Anglais ne rejoignent pas les déaux nationaux-socialistes ( d'où la mission "désespérée" de Rudolf Hess, son "dauphin", sautant en parachute au dessus de l'Angleterre pour essayer de convaincre les fils d'Albion de se joindre aux Allemands, pour lutter contre les Juifs et les communsites.
On traite cela de folie, par la suite. Peut-être peut-on qualifier cela de la sorte ? Je pense qu'il y a un autre mot : la connerie, l'enfermement dans une vision non-fonctionnelle du monde. On assite à cela actuellement. La planète se réchauffe à vitesse grand V. Non, il ne s'agit pas d'un effet dû à un sursaut de l'activité solaire. Le Soleil a connu des sursauts, mais, grâce aux mesures effectuées depuis l'espace son activité est parfaitement contrôlée. Ca a très peu varié au cours des décennies écoulées. Il n'y a pas de phénomène de croissance, d'emballemùent. Ces variations ne justifient pas le bouleversement climatique qui s'annonce. Seule explication : la responsabilité des hommes. Face à une question aussi grave, aussi sérieuse, que voit-on ? Les déclarations nulles issues du G8. Bush déclarant " que les Chinois et les Indiens commencent par réduire leurs émission à effet de serre..."
Cela veut dire quoi ? Que Bush est un imbécile, un con de l'espère ordinaire, un des pilotes de la " nef des fous ".
Cette connerie, vous la trouvez partout, dans tous les domaines. Quand on la voit s'étaler dans les médias, de manière chaque annéesplus " lisible "cela devient insupportable. J'ai écrit une nouvelle sur ce thème, et je n'arrive plus à la retrouver. On y trouve des gens, issus de tous milieux, qui se retrouvent, la nuit venue, et qui emmènent leurs téléviseurs dans un lieu désert pour les casser à coup de masses et les brûler. Par la suite les Renseignements Généraux, après enquête, découvrent quelle est l'activité de remplacement vers laquelle se tournent ces gens. Ils lisent les ... livres, sur lesquels se trouvent écrit :
Nuit gravement à la télé
La télévision est devenue un ennemi. La presse est devenue un instument d'égarement. On ne peut strictement plus rien en attendre. Si j'avais participé )à l'émission mentionnée dans cette page j'aurais simplement ... perdu mon temps, une fois de plus. Les médias sciences ne sont plus que des courtisans serviles, au service de clowns lamentable, qui ne sont plus que les caricatures de leurs gloreux aînés du début de ce siècle.
Nous nous enfonçons dans la médiocrité.
Se battre, sans cesse. J'ai passé trente cinq ans de ma vie à me battre, et il n'y a rien d'autres à faire, sinon "attendre que le ciel nous tombe sur la tête ".
Que faire à l'échelle de nois microcosmos ? Prenez par exemple cette histoire de Z-machine. J'ai perdu tout espoir de voir la presse française comprendre réellement les enjeux. Sur ce plan, les journalistes scientifiques français sont variment des cons. Autant employer un motr fort. Des cons, des incapables ou des vendus, peu importe. Nous avons depuis janvbier 2007 une lettre de Smirnov, le directeur du département de la fusion contrôlée à l'Institut Kutchatov de Moscou. Membre de l'Académie des Sciences de Russie, couvert de récompenses, de prix. Dans son exte il appuie ce type de recherche (les Z-pinches). C'est la première fois que je révèle l'identité de ce personnage. Son identité, pas le contenu de sa lettre. Nous n'avons personne à qui l'envoyer. La ministre de la recherche ? Un ami tente actuellement de remonter jusqu'à elle. Mais que va faire cette brave femme regarder cela avec des yeux ronds et se dire " Mon Dieu, qu'est ce que c'est que ça. Que dois-je en faire ?". Si j'arrive à obtenir un rendez-vous avec elle, ce qui n'a absolument rien d'évident. Un de ses conseillers lui dira aussitôt :
- Jean-Pierre Petit, hmmmm... cet homme sent le soufre. Les extraterrestres, les Ummlites, etc.... si vous voulez mon avis ......
Vous savez ce que je vais faire ? Je m'y mets en ce moment. Je vais mettre cela en bande dessinée. Ca s'appelera " La Petite Princesse ". C'est l'histoire d'un homme qui revient d'un safari en conduisant sa Land Rover et qui endommage le train avant de son véhicule. Il doit se débrouiller pour réparer cela seul dans un endroit désert. Ca sera bien décrit car ... c'est une histoire vécue. Je n'étais pas seul. C'était il y a bien des années. J'avais avec moi des clients très ennuyés. J'ai réussi à rendre notre véhicule " roulable ". Bref, quand cet homme entreprend de réparer son véhicule il voit apparaître entre deux arbres une petite princesse, qui émerge d'un véhicule un peu surréaliste. Elle vient d'une autre planète, comme le Petit Prince, de Saint Ex. Au fil de l'histoire elle racontera à l'homme comment les gens produisent de l'énergie dans les différentes planètes qu'elle a visitées. Et cela sera un prétexte pour présenter les idées en matière de production d'électricité par éoliennes implantées à grande altitude, par tours solaire implantées dans des déserts et par des machines à plasma comme la Z-machine Je mettrai tout cela dans Savoir sans Frontières et ça sera immédiatement traduit dans des tas de langues ( nous avons 87 traducteurs au travail en trente langues, pour le moment ).
Eh oui, je ferai une ... BD. C'est tout ce que j'ai trouvé, après ces dix-huit mois perdus.
Ah, il paraît que " La Passion Verticale " ( sur la mécanique du vol de l'hélicoptère ) a eu du succès au salon de l'aviation du Bourget. Edité en quatre langues par Eurocopter. Mais non susceptible d'être vendu au public. C'est un cadeau d'entreprise.
Heureusement, il me reste la bande dessinée. Mais savez vous combien de personnes oeuvrent au sein de Savoir sans Frontières ( 107 traductions en dix huit mois, 185 albums proposés au téléchargement gratuit, 50.000 visiteurs en un an)
Deux : mon vieil ami Gilles d'Agostini et moi. Lui s'occupe de payer les traducteurs. Je fais le reste
Cinquante mille visiteurs en un an, c'est trop peu. Il nous faudrait des "sites-échos" dans tous les pays, à partir desquels les livres pourraient être téléchargés. Des sites " rédigés dans la langue du pays ", avec mots-clés dans la langue, etc. Mais nous ne pouvons pas, en plus, nous occuper de cela. Qui le fera ? Nous nous contentons de semer ces germes de connaissance. Un jour ça poussera. Sachez par exemple que, faute d'un site écho implanté en Chine, les cinq albums déjà traduits ( 172 téléchargements au compteur ) ne peuvent pas être téléchargés depuis ce pays, qui pose systématiquement des filtres à l'intérieur du pays. Mais Savoir sans Frontières n'a rien de révolutionnaire, de politiquement dangereux. Alors, qui créera un site écho en Chine ? J'ai eu un contact avec un lecteur français, habitant là-bas. Mais il n'a rien fichu.
Aidez-nous, bon sang, faites quelque chose ! Au besoin, groupez-vous. Ca n'est pourtant pas bien compliqué.
En France nous avons un " télé écologiste ": Nicolas Hulot " que tous connaissent. Hélas il n'est entouré que de scientifiques " environnementalistes ", des biologistes, pour la plupart. Il n'y a aucun physicien. Dans son livre vous ne trouverez rien concernant des systèmes de production d'énergie, renouvelables, propres, réellement à l'échelle des besoins de la planète.
Ah, mon dieu j'oubliais les députés écolos français. Quelles nullités ! L'écologie de quartier, la lutte contre " les pollutions ". Des opportunistes, des nuls à chier. Ca se voit en les regardant agiter des idées creuses. Le misère totale.
Qui est Hulot ? Pour quoi, pour qui roule-t-il ? J'ai peur qu'il roule ... pour Nicolas Hulot. De même qu'Hubet Reeves, son principal conseiller scientifique, qui patronne, depuis son immense propriété des associations " de défense des espèces en danger" roule pour Reeves. Courte vue, pour un homme qui, comme moi, aborde le dernier virage de sa vie.
Qu'est-ce qui fait courir les hommes ? Des choses totalement ridicules. L'argent, la notoriété, le pouvoir. Toutes choses qu'on n'emporte pas avec soi ... quand on part. Mais on dirait qu'il restent sourds et aveugles face à cette échéance. Ca me rappelle Von Neuman, le célèbre scientifique, qui a inventé la formule de la bombre " Fission - Fusion - Fission " dans sa chambre d'hôpital, pratiquement sur son lite de mort. Il a tenu à laisser ce dernier cadeau, avant de partir.
- Oh, John, merci. Quelle idée formidable tu nous laisses, juste avant de passer l'arme à gauche.
- C'est rien, c'est tout naturel.....
Je discutais ces semaines passées avec un scientifique que je connais, déjà âgé. Je lui disais :
- Nous sommes tous les deux " dans la dernière ligne droite ". Je peux dire cela puisque je suis entré dans ma soixante dizième année. Est-ce que tu ne penses pas que ça serait intéressant de réflichir pour savoir ce qu'il y a au bout et quel peut être le sens d'une vie d'homme.
Mais il était trop occupé à survivre, à s'occuper de lui, à continuer de se regarder le nombril avec béatitude. C'est ça, l'intellectuel, le scientifique, dans la plupart des cas. Même cancéreux jusqu'à l'os, cardiaques, ils font comme ces petites vieux qui s'accrochent en attendant que les trompettes de la renommée sonnent, une fois de plus ou ... enfin.
Nous, les êtres humains, sommes pitoyables.
Regardez notre grand homme politique, Chirac, slalomant au milieu des portes de la justice, face à une France qui lui demande des comptes pour ses petits détournements minables. Quel destin brillant ? Qu'est-ce qui différencie ce " personnage historique " d'un simple robot ? Il héberge un programme très simple. Qui tient en quelques lignes :
- S'enrichir
- Acquérir du pouvoir, se hisser à la plus haute place.
- Conserver ce pouvoir, le plus longtemps possible
- Parader dans un château, au milieu de meubles de prix.
Mais quelle connerie, une vie pareille ! Combien sont-ils qui fonctionnent de cette façon ?
Je pense qu'il y a quelque chose après la mort. Quoi ? Je n'en sais rien. On peut tout imaginer. Il y a trois ans j'airendu visite à un couple. Je connais la femme depuis longtemps. Ce sont des gens assez aisés. Luxueux appartement à Paris, maison en Provence. Quand je suis arrivé, lui était en tout dernier virage. Cancer généralisé. Il ne restait plus qu'un chose à faire : réussir à la transporter à Paris, étouffant, sous assistance respiratoire, pour qu'il puisse être accueilli " dans le service du grand professeur Untel ". Mais qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse, le grand professeur Untel, de plus qu'un médecin ordinaire, sinon fournir une chambre bien silencieuse, avec une prise d'oxygène et des piqûres de morphine, régulièrement, jusqu'au grand départ.
En bas de la maison il y avait des valises de l'homme. Des Valise Vuiton, bien sûr. J'imaginais son arrivée dans l'au-delà :
- Vous pouvez laisser tout cela là.
- Ah bon, mais....
- Là où nous vous emmenons, vous n'en aurez pas besoin.
Et l'homme avise une immense salle où son empilées, complètement mélangées, les besaces de gueux et les valises des rois.
- Je m'en vais par le chemin de tout le monde, écrivait Salomon, je crois.
Ce qui m'effare c'est que l'âge ne rende pas la plupart des gens plus sages. Au contraire ils semblent s'accrocher à leur connerie comme à une bouée.
Un jour j'écrtirai une autre nouvelle où on trouvera des gens de tous horizons, dans un train interminable. Par les fenêtres ont ne distingue rien du paysage. De temps en temps le train s'arrête. Au lieu de découvrir le nom d'une station, on ne peut lire que la date du jour. Ce train, c'est le train du temps. Un homme en blouse verte, portant une calote verte, passe de compartiments en compartiments en demandant aux gens leur billet.
- Vous ? Vous descendez à la prochaine station.
- Mais, je croyais que j'allais jusqu'au terminus ?
- Chacun a son propre terminus. Le votre est inscrit là. Voyez sur votre billet. Vous descendez à la prochaine station. C'est à dire demain.
- Et à cette station, il y a quoi. Après, j'irai où ?
- Ca je n'en sais rien. Je ne suis que le contrôleur. On vous le dira à l'arrivée.
- Et mes bagages ?
- On les fera suivre, ne vous en souciez pas.
- Mes bagages, mes livres, mes oeuvres, mon or ? ....
- Tout.
- Et les autres passagers du train ?
- Ils ont un autre type de billet. Je suppose qu'ils descendront plus loin. Excusez-moi, je dois passer au compartiment suivant.
Alors les autres voyageurs regardent celui qui ve descendre à la prochaine station avec gêne.
Nous ommes tous dans un immense train, sans savoir où il va. Ce qui est extraordinaire c'est que, même dans cette situation, les voyageurs se chamaillent, s'escroquent, s'entretuent, essayent de jouer les "chefs du compartiment ".
Saint Exupéry écivait " nous habitons une planète errante ". C'est la planète entière qui ressemble à un véhicule emplis de fous furieux, d'inconscients. Et ceux qui voient un peu plus loin que le bout de leur nez réalisent qu'ils vivent dans l'impuissance à changer grande chose et qu'ils peuvent, au plus, faire des ... bandes dessinées, des documents vidéos, pour tenter de lutter contre le mensonge général.
En m'inspirant du professeur Pangloss j'ai envie d'écrire :
Ce sont les petits mensonges particuliers qui composent la vrande vérité générale.
De sorte que plus il y a de petits mensonges particuliers et plus vraie est la vérité dans le plus vrai des mondes possibles
Roswell, soixante ans plus tard. C'est le titre de la page. Le Cnes a créé le Geipan, complète fumisterie, comme feu le Sepra et ancennement le Gepan. Aujourd'hui, si j'ai le temps, je composerai la page inspiré du travail de Jérôme Frasson et de l'équipe " spectro " d'UFO-science. Vous découvrirez comment vous pourrez trabnsformer votre appareil numérique en l'équipant d'un filtre ( un "réseau" ) achetable pour douze euros sur le net. Jérôme, trente ans, qui habite Avignon, animera des stages de formation. Alors, peut être, réussirons nous ce que le Cnes a foiré pendant trente années ( et que le Geipan n'envisage même pas de faire ) : capturer un spectre d'ovni.
Je vais composer une BD d'initiation à la spectroscopie, dans la série des Lanturlu. Elle ira sur le site de Savoir sans Frontières, sera traduite en n langues. Il faut que cela diffuse, diffuse. Il faut que nous fassions le travail que nos institutionnels ont été infoutus de faire pendant trente années et ne seront pas capables de faire dans le futur. Ce qui se met en place le montre.
On va se mettre à la recherche d'un phytobiologiste, en lui assurant l'anonymat (durable) le plus complet. Pour analyser des traces biologiques d'ovni. Un lecteur me signale que certaines plantes "nickelifères" sont capables de mémoriser le champ magnétique. Nous allons faire cela, sinon ce n'est pas le GEIPAN, avec on "interface-public " : les braves gendarmes, qui fera ce travail.
Les adhésions à UFO-science arrivent. Il y a deux associations "jumelles" : UFO-science ( statuts déposés, mais compte pas encore créé ) et le GESTO capable, lui, d'encaisser des chèques. Même adresse :
83 avenue d'Italie, 75013 Paris
Nous envoyons à ces gens le dernier rapport du GESTO, qui est "un peu d'information au milieu d'un marécage de désinformation ou de choses sans consistance. Je fais en ce moment du secrétariat en rassemblant des chèques qui étaient partis dans la nature. Geffray, à Paris, enverra les rapport. Que ces nouveaux adhérents patientent. Tout est du au déménagement du GESTO sur Paris.
Nous stockons cet argent. Il pourra permettre de payer des analyses de traces. Nous voudrions de plus pouvoir louer un local, en rez de chaussée, même exigû ( 16 mètres carrés, par exemple ), même sans fenêtres, dansun arrière cour, mais dans Paris intra muros. Qui nous offrira la possibilité de donner des conférences dans Paris intra muros, dans une salle pouvant accueilir un minimum de 100 personnes.
Bouteilles à la mer ... bouteilles à la mer.
Le mensonge ressemble à une immense citadelle. Il en est de même pour le pouvoir. Mais parfois ces édifices sont des châteaux de cartes. Prenons comme exemple la théorie des supercordes, modèle dominant de la physique théorique internationale, bastion de la " citadelle science " chanté par son chantre français : l'académicien Thibaud Damour. Or, après parution du livre de Lee Smolin, voici cet édifice qui se met à ressembler à un ... immense château de cartes, auquel ne croient plus que les ... journalistes scientifiques, fascinés par la " théorie globale de la physique ".
Et ta soeur.....
Jean-Pierre Petit
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