11 septembre : les langues européennes commencent à se délier

10 décembre 2007

 

 

Il y a quelques chose comme quatre ans j'avais pu joindre Thierry Meyssan au téléphone, avec qui j'avais eu une assez longue conversation. Il semblait assez désabusé. Le structure du Réseau Voltaire avait évolué, si j'avais bien compris, si je me rappelle bien, en association style loi de 1901. Tout cela était devenu téléchargeable en pdf de façon payante, en se muant en web-journal. C'était un peu plus riche et compliqué, mais aussi plus lourd à gérer. Le corollaire était qu'au lieu d'être seul maître à bord, Meyssan avait du s'entourer de collaborateurs dont certains se retournaient soudain contre lui d'une façon un peu singulière. en l'attaquant, en l'accusant de ceci ou de cela, ce qui le rendait très méfiant.

Je me rappelle qu'au cours de cette conversation m'avait soudain dit :

- De toute façon, toutes les chancelleries du monde entier sont au courant. Ces gens savent que ce qui s'est passé le 11 septembre 2001 ne correspond pas à la version officielle. Mais personne ne parle. Peut être pour éviter que tout le " système " ne soit ébranlé. Il y a des mêmes des Russes qui disposent d'images prises par satellite, dont la divulgation créerait une certaines perturbations.....

Je n'avais pas pu en savoir plus.

Rappelons que, chronologiquement, Meyssan a été le premier à réagir en remettant en doute la version officielle, à travers des ouvrages comme " L'effroyable imposture " et " le Pentagate ". En tant qu'ingénieur de l'aéronautique, de formation ( Supaéro ) j'avais été personnellement et rapidement quelque peu interloqué par la modicité des traces laissées sur la façade du Pentagone par le prétendu impact d'un appareil civil pour un Boeing 757.

Les réactions se sont ensuite développées depuis les Etats-Unis sous l'impulsion d'un fils de famille, milliardaire, Jimmy Walter qui avait financé la réalisation d'un film et sa diffusion sous forme d'un DVD. Celui-ci était venu en France ( &&& quelqu'un nous précisera les dates ) où il avait donné une conférence de presse en distribuant à la volée des exemplaires des DVD qu'il avait fait éditer à ses frais. Mais il n'y eut strictement aucun écho à l'époque. Peu après un site fut ouvert, où les internautes pouvaient avoir accès au film, téléchargeables et sous titré en six ou sept langues. C'est alors que j'avais dit à mes lecteurs " dépêchez-vous de stocker ces fichiers au plus vite. Il est à craindre qu'ils ne restent pas très longtemps accessibles" ". Ce qui fut fait. Effectivement, l'accès au site en question s'avéra impossible dans les jours qui suivirent, mais des " site - clones " s'ouvrirent immédiatement, déjouant la manoeuvre.

Au passage ceci montre la capacité de réaction du net vis à vis des manoeuvres de censure. C'est du tout ou rien. Où nous verserons un jour dans un système complètement fascisant, évoquant le film de Truffaut Farenheit 451, lui-même inspiré par un roman de Ray Bradburry, où tout sera contrôlé, ou bien il restera quelques îlots de résistance, quelques filets où l'information pourra continuer à circuler. Fermer un site est toujours chose possible. Mais nombre de sites " dérangeants " voient leur contenu stocké au fur et à mesure par des internautes et, en cas de disparition, seraient capables, tels le Phoenix, de renaître de leurs cendres quelque part, avec un contenu à l'identique.

On peut dire une chose : la III° guerre mondiale, ou la IV°, peu importe le nom qu'on lui donne, bat son plein depuis maintenant quelques années. C'est la guerre de information. J'ai lu que de plus en plus de gens préféraient surfer plutôt que de tenter de s'informer en achetant un magazine ou un quotidien, ou en écoutant les " informations " sur les grandes chaînes nationales de télévision. Qui peut le plus peut le moins. En s'imposant comme des monopoles, ces grands médias sont en train de perdre du crédit, et l'affaire Guillaume Dasquié, dont je parlerai plus loin, journaliste du Monde placé en garde à vue pendant 40 heures dans les locaux parisiens de la DST, affaire révélée .... sur un site, celui de Ru89.com , montre que les pressions exercées par le pouvoir, les pouvoirs sur les journalistes ne sont pas un vain mot.

On ne sait pas qui gagnera cette guerre. Les gens consomment plus volontiers des documents vidéos que des textes écrits. Or on constate l'explosion "exponentielle" de vidéos de courte durée, accessibles sur le net, dont les internautes se signalent l'existence par bouche à oreille, et qui concurrencent fortement, de plus en plus, le discours dominant des grandes chaînes. Les gens ne sont pas idiots. En découvrant les informations ailleurs ils réalisent qu'on leur cache énormément de choses et que l'information est manipulable et manipulée. Je donne un exemple : il y a quelques temps une vidéo amateur ( et non une séquence prise par une "télévision officielle" ) a révélé qu'un étudiant américain de 23 ans, intervenant lors d'une conférence publique de l'ex-candidat à la Maison-Blanche John Kerry avait été d'abord neutralisé manu militari par un " service d'ordre " musclé. Lien vers ce dossier. Un image le montre embarqué par un policier noir de grande taille, qui, l'avant ceinturé, le transporte comme un vulgaire paquet. L'étudiant est ensuite plaqué à terre par plusieurs policiers. C'est alors qu'on voit une de femmes policier sortir tranquillement son taser, alors que le garçon, à terre, est complètement maîtrisé et que les policiers qui l'y maintiennent sont en train de lui passer les menottes L'usage du tazer n'est alors nullement indispensable. Cet étudiant de transporte aucune arme, il ne menace personne. Simplement : il parle et ce qu'il dit dérange. Il n'insulte personne, fait usage, conformément à la constitution des Etats-Unis de son droit d'expression et de réponse lors d'une réunion publique, en posant à l'intervenant, John Kerry, des questions qui semblent visiblement l'embarrasser Le garçon sera tazérisé, embarqué, incarcéré, inculpé, sans que ceci ne déclenche la moindre réaction chez cet ex-candidat à la Maison-Blanche.

Poivre d'Arvor a montré et commenté ces " images d'actualité" au journal de vingt heures, sur TF1. Mais on a pu noter qu'il a passé sous silence la tazérisation toute récente d'une jeune fille, participant à une manifestation, alors même qu'elle avait été maîtrisée par deux jeunes policiers qui l'avaient plaquée à terre. Je croirais difficilement que le rédacteur en chef du journal télévisé de TF1 ait pu ignorer cet autre fait récent.

Le Tazer ( donc on a pu voir qu'il a provoqué la mort en direct d'un Polonais, à l'aéroport de Vancouver, toujours dans des conditions ou le recours à cet instrument de neutralisation ne s'imposait nullement ) est en passe de devenir un instrument d'interpellation aussi banal que la classique paire de menottes. Nous avons vu, toujours sur une vidéo, un policier américain qui avait verbalisé un jeune conducteur qui, d'après le film ne devait guère dépasser de beaucoup la vitesse limitée sur cette voie de circulation. On voit son véhicule se garer tranquillement et immédiatement et docilement sur le bord de la route, sans doute suite à un appel de phares émanant de la voiture de police. Le conducteur est un jeune père de famille, dont l'épouse est enceinte. Il ne doit pas répondre au policier qui l'interpelle avec toute la modestie requise, sans doute, en lui disant :

- Bon j'ai dépassé la vitesse limitée de 5 miles. OK, il n'y a pas de quoi en faire une affaire d'état. Voici mes papiers, mettez moi une contravention, puis laissez-moi repartir parce que je suis assez pressé.

Vexé, le policier demande au conducteur de sortir de son véhicule et souhaite le faire le grande jeu, lui passer les menottes, lui " lire ses droits ", comme dans les feuilletons, etc...

Le garçon, pas impressionné, sort en disant " tout ceci est absurde. C'est quoi ton problème, mon vieux ? "

Et le policier, qui a dégainé son tazer, réitère ses injonctions puis tire, par deux fois. Cette scène, nous l'avions déjà vue. La victime était cette fois une dangereuse conductrice, noire qui, après s'être également garée sagement en immédiatement sur le bord de la chaussée, avoir fourni au policier ses papiers, refusait de sortir de son véhicule. Et hop, coup de tazer, par deux fois, le second sur la femme qui, à terre, se tord de douleur, hurlements, etc....

D'ici quelques années, si un véhicule de la police française vous demande de vous garer le long de la route pour quelque infraction au code de la route et qu'après vérification d'identité et verbalisation en règle vous avez par exemple une expression du visage ou une remarque qui pourrait déplaire à l'agent de la force publique il serait tout à fait possible qu'outre écoper une seconde contravention pour " insulte à agent " vous ayez droit à une en prime à ou plusieurs décharges de 50.000 volts.

Que c'est-il passé à Lyon ? . Très vraisemblablement la même chose. Les deux jeunes policiers se sont rendus maîtres sans difficulté de l'adolescente-manifestante, qui a du les insulter, les traiter de " petites quéquettes ". Or le B.A. - BA du comportement d'un policier se doit d'être capable d'encaisser n'imposer quelle insulte sans brocher, quitte à inculper par la suite le contrevenant ou la contrevenante pour "insulte à agent de la force publique dans l'exercice de ses fonctions ". Selon des témoins, la gosse aurait été immédiatement tazérisée par les deux policiers alors qu'elle était plaqué au sol. Pour la faire taire ....

Lien vers ce dossier

Revenons à notre cher Poivre d'Arvor national, commentant l'actualité du jour. Il montre les images de l'étudiants américain tazérisé sous le regard impassible de John Kerry. Mais par un mot sur la tazérisation de la manifestante lyonnaise, dans les jours qui avaient précédé.

Quelle est la réaction du télespectateur-internaute ? N'aura-t-il pas alors tendance à se dire :

- On me montre ceci pour le cacher cela....

Le mouvement fait tache d'huile. La confiance que les gens accordent à leurs médias officiels s'érode chaque jour un peu plus. Et là nous abordons une question vis à vis de laquelle les médias officiels français font preuve d'un .... silence assourdissant. Je donne un exemple. Le 7 décembre 2007 l'association reopen911 (site http://www.reopen911.info ) a projeté dans la salle du cinéma Christine, à Paris, dans le V°, , rue Christine, à 20 h 30, un film réalisé avec des documents d'archives sur le 11 septembre. Les images choisies mettaient en scène essentiellement quatre veuves, qui avaient perdu leur mari dans l'effondrement des tours du World Trade Center. Le film était intéressant car il montrait pour la première fois, non plus seulement tous les aspects techniques, aujourd'hui amplement exposés dans maints documents vidéos, mais l'aspect émotionnel de ce drame qui causa la mort de 3000 personnes. On était confrontés à la dignité, au courage de ces femmes. On découvrait au passage que le gouvernement américain avait mis 444 jours à ouvrir une enquête sur ces événements, sous la pression du public, que 3 millions de dollars avaient été affectés à cette enquête, contre 100 millions pour les frasques sexuelles de Bill Cliton ). Dans ce film j'ai découvert une phrase de Dick Cheney disant :

- Ce qui est important, ça n'est pas de tirer au clair tout ce qui s'est passé ce jour là, mais de prendre les mesures nécessaires pour prévenir les attentats à venir (...)

Il y a peut être des tas de choses que vous connaissez déjà. On voit les visages sidérées des quatre femme, lisant dans le rapport officiel concernant l'enquête menée sur ces attentats " que le fait de n'avoir pas pu remonter vers les sources de financement de ces actes ne présentait finalement que peu d'importance ". On découvre les mois, les années de lutte qui ont été nécessaires pour obtenir que Condolezza Rice, Bush et Cheney soient entendus à propos de ces affaires. On découvre que Busch et Cheney " n'ont accepté de témoigner qu'à huis clos et ensemble ". Si vous étiez venus à la séance vous auriez pu voir les réponses bredouillantes et maladroites d'un George Bush face à la question " Monsieur le Président, pourquoi n'avez vous pas accepté de témoigner seul et sous serment ?"

Une remarque au passage : Le cinéma Christine, rue Christine, dans le V° arrondissement offre 175 places. La manifestation avait été organisée par l'association ropen911 ( http://wwwreopen91.info ). Le prix d'entrée était de 5 euros. L'affluence était telle que le direction de la salle a dû, après le débat qui a suivi une première projection, auquel j'ai participé, procéder à une seconde séance.

Le film montre une infime partie de l'avalanche de mensonges qui ont accompagné ces événements. Par exemple le fait que tous les responsables politiques se sont empressés de déclarer qu'ils n'avaient reçu aucune avertissement antérieurement au 11 septembre. Or, au cours de son audition finale, sous serment, vous auriez pu voir que Condolezza Rice finissait, sur la base d'une note transmise à la Maison-Blanche, dont on avait fini par apprendre l'existence, et après force atermoiements, convenir que celle-ci avait au contraire reçu de nombreux avertissements, parfaitement précis. On découvre que seule une partie des membres de la commission d'enquête a pu avoir accès aux pièces du dossier, touchant de près la maison Blanche.

Cela, vous auriez pu le savoir si des journalistes de la grande presse avaient été présents lors de cette projection, où les Parisiens vinrent en si grand nombre qu'il fallut improviser une ... seconde séance.

Or il n'y en avait aucun.

- Pourquoi, dirait un Philippe Vals, rédacteur en Chef de Charlie Hebdo, se déplacer pour des faits allégués qui sont sans fondement ?

Si vous surfez sur le net et que vous faites par exemple, comme moi ce matin " ancien président italien " sur Google, vous verrez apparaître :

 

cossiga_google

 

Un clic sur la ligne en question, vous aurez aussitôt accès à une déclaration récente de Francesco Cossiga, ancien président de l'état italien ( en 1985 ).

 

cossiga

Francisco Cossiga, ancien Président de la République Italienne

Qui est Francisco Cossiga ?

 

Si vous avez la flemme d'aller sur Google voici l'article en question. Sinon, voici la déclaration choc

 

Ben Laden a soi-disant avoué être l'auteur des attentats du 11 septembre contre les deux tours de New York, alors que tous les services de renseignements des États-Unis et d'Europe ... savent bien maintenant que ces attentats désastreux ont été planifiés et réalisés par la CIA étasunienne et le Mossad avec l'aide du monde sioniste, dans le but d'en faire porter le chapeau aux pays arabes afin d'inciter les puissances occidentales à prendre part en Irak ... et en Afghanistan.

 

 

Texte Italien. Source :

http://www.corriere.it/politica/07_novembre_30/osama_berlusconi_cossiga_27f4ccee-9f55-11dc-8807-0003ba99c53b.shtml

Da ambienti vicini a Palazzo Chigi, centro nevralgico di direzione dell'intelligence italiana, si fa notare che la non autenticità del video è testimoniata dal fatto che Osama Bin Laden in esso 'confessa' che Al Qaeda sarebbe stato l'autore dell'attentato dell'11 settembre alle due torri in New York, mentre tutti gli ambienti democratici d'America e d'Europa, con in prima linea quelli del centrosinistra italiano, sanno ormai bene che il disastroso attentato è stato pianificato e realizzato dalla Cia americana e dal Mossad con l'aiuto del mondo sionista per mettere sotto accusa i Paesi arabi e per indurre le potenze occidentali ad intervenire sia in Iraq sia in Afghanistan.

 

Cette déclaration .. n'engage que son auteur. Mais ça n'est pas rien. L'homme qui prononce ces accusations extrêmement précises et lourdes n'est autre que l'ancien président de la république italien. En trouvez-vous mention dans " la grande presse " ? La réponse est non. Alors " la grande presse " , c'est quoi au juste ?

Passons à une autre affaire.

 

dasquie1

Le jeune Guillaume Dasquié chez Paul Amar

 

La photo ci-dessus est extraite d'une interview du journaliste français Guillaume Dasquié par Paul Amar , lors de l'émission Revue du Corrigé. Lien :

http://www.geopolitique.com/defense/france-5-guillaume-dasquie-sur-revu-corrige-567.html

Amar présente le journaliste Guillaume Dasquié comme un " spécialiste des questions de défense " et il ajoutera par la suite :

- J'ai suivi certaines de votre enquêtes. Elles sont toujours très bien documentées.
- Merci, répond avec chaleur Guillaume Dasquié. Venant de vous cela me touche beaucoup.

Entre journalistes il est de bon ton de s'envpyer quelques fleurs par-ci, par-là. Mais en fouillant un peu on voit réemerger un ouvrage cosigné par le jeune Dasquié :

 

effroyable_mensonge_couverture

 

et voici sa quatrième de couverture :

 

effroyable_mensonge

 

J'avais déjà évoqué ce livre dans un dossier que j'avais mis dans mon site en date du six avrils 2006, il y a dix huix mois. Le commentaire sur le livre se trouce à ce passage. Allez jeter un oeil. Je ne serais pas aussi élogieux qu'Amar quant aux qualités d'enquêteur de ce garçon.

Dans la suite de l'interview Dasquié se définira lui-même comme "journaliste travaillant sur la Raison d'Etat", en ajoutant " dans une démocratie, c'est important que des journalistes fassent ce travail" (...)

On sait que Dasquié a été mis en garde à vue le 6 décembre 2007, pendant 40 heures, dans les locaux de la DST, à Paris, sur requête de Michèle Alliot-Marie, qui était alors Ministre de de la Défense en Exercice, pour " compromission du secret de la défense ", divulgation de documents non déclassifiés émanant de la DGSE, plus précisément d'une note classée confidentiel-défense datée du 5 janvier 2001, sur le groupement Al Qaïda, intitulée " projet de détournement d'avion par des islamistes radicaux ". Dasquié avait publié le fac similé de cette note un article paru le 16 avril 2007 dans le Monde, intitulé " 11 septembre 2001, les Français en savaient long ". Un article dans lequel il révélait qu'avant les attentats les services secrets français avaient prévenu leurs homologues américains dès janvier 2001 d'un détournement possible d'avion. L'assistante d'Amar précise qu'en portant contre Dasquié une telle accusation Michèle Alliot-Marie lui faisait encourir une peine pouvant aller jusqu'à 5 années de prison et 75 millions d'euros d'amende. Dasquié raconte que 6 fonctionnaires de la DST, trois hommes et trois femmes, ont effectué un matin chez lui une perquisition impromptue pour chercher les documents qui lui avaient servi à composer son article. Ce qui les intéressait c'était bien évidemment de trouver les auteurs de ce fuites. Dasquié ne fit alors aucune difficulté pour donner accès à tous ces documents, rangés dans une simple armoire.

- Ils sont là, prenez-les.

Il n'y eut donc de sa part ni obstruction, ni dissimulation.

- Avez vous d'autres documents classés confidentiel-défense ?
- Oui, bien sûr, puisque c'est mon métier d'en recueillir, dans notre démocratie (...). Voilà, toutes mes archives sont là. Je les ai mises dans une annexe pour que mes enfants ne soient pas mêlés à un mauvais cambriolage (...). Et là le fonctionnaire, un nommé Philippe, a une réaction de surprise en me disant " mais...cette armoire, vous ne la fermez pas à clé ?" . Il ne comprenait pas. Et je lui ai alors dit " mon job, c'est de faire de la transparence, c'est d'éclairer le citoyen" ( voir l'analyse déjà évoquée )

L'interview se poursuit. Dasquié précise comment il a été aussitôt emmené vers les locaux de la DST, " toutes sirènes hurlantes " et il rappelle un " sacro-saint principe "qui est existe dans la presse, sous forme d'une loi, l'article 109 du code pénal, le droit imprescriptible pour des journalistes de protéger leurs sources, qui s'apparente à celui de l'avocat qui reçoit les confidences d'un criminel ou d'un curé qui entend un prêcheur en confession. Cette loi est le fondement même de la liberté de la presse. Sans ce droit cette liberté n'existe simplement pas.

Dasquié précisé que le soir même de sa mise en garde à vue c'est le substitut en personne ( personnage qui décrète les incarcérations ), Alexandre Plantevin, qui débarque dans la geôle, dans sa cellule pour avoir avec lui " une discussion à huis clos ".

- Je ne suis pas familier des questions juridiques, ajoute Dasquié, mais je me suis quand même dit à moi-même " c'est curieux, je ne pense pas que tous les gardés à vue reçoivent la visite du substitut...". Et, alors que nous ayons été seuls à seuls il m'a dit " monsieur, je dois vous demander quelle est votre source ". J'ai alors objecté l'article 109 et il m'a dit " vous avez le droit de vous abriter derrière celui-ci ". Logiquement, dans la mesure où ils avaient retrouvé les documents qu'ils étaient venus chercher, j'aurais du ressortir libre dès ce moment là. Et au lieu de faire cela, le substitut a signé la reconduction de ma garde à vue sur 24 heures. Quand je lui ai demandé " pourquoi faites-vous cela" il m'a répondu " Monsieur Dasquié, pour le moment, dans cette affaire, il y a une personne au fond du trou, c'est vous. Et il nous faut un nom, le nom de votre source ".

Dasquié évoque alors le fait que plusieurs personnes étaient impliquées dans cette fuite, y compris une personne qui l'appelle " la source directe, la personne qui vous remet le document ". Il ajoute que l'essentiel des négociations visant à lui faire donner les noms des gens impliqués dans cette fuite n'a pas fait l'objet de procès verbaux, que l'essentiel s'est joué de vive voix, dont, n'a pas laissé de traces tangibles. Nous ne connaîtrons donc jamais l'étendue exacte et la nature des pressions qui ont été exercées à l'encontre de Dasquié.

Petite parenthèse : un assistant d'Amar rappelle qu'était paru le 31 octobre 2001 un article dans le Figaro, qui avait fait à l'époque un certain bruit et qui révélait qu'Oussama Ben Laden avait été soigné dans l'hôpital Américain de Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, du 4 au 14 juillet 2001, donc deux mois seulement avant le 11 septembre 2001. Toujours rapporté par Alexandra Richard, auteur de l'article, Oussama Ben Laden aurait rencontré là-bas le représentant local de la CIA, un certain Larry Mitchell, sans qu'il y ait eu tentative d'arrestation de Ben Laden, alors que celui-ci figurait déjà sur la liste des gens les plus recherchés au monde (pour d'autres attentats où il était avéré qu'il avait été impliqué ou en avait été l'instigateur). Le lendemain même du départ de Ben Laden de Dubaï, Larry Mitchell aurait été rappelé au siège de la CIA, à Langley, en Virginie. A l'époque la journaliste avait évoqué une note émanant des services français, en date du 7 septembre 2001, transmise aux Américains, qui indiquait de manière très précise que des attaques seraient lancées depuis l'Afghanistan.

Amar demande alors à Dasquié pourquoi il s'est retrouvé soudain en garde à vue, soumis à une telle pression, alors que dans d'autres cas, comme celui de l'article de sa consoeur, des fuites s'étaient déjà produites. Et Dasquié explique ce qu'il a appris au cours de sa garde à vue : que les prétendues fuites que l'ont retrouve périodiquement dans des journaux y compris dans des grands quotidiens sont " des fuites organisées " qui sont en fait décrétées et organisées par les plus hautes instances de l'Etat. Ce set des "un journalistes affectés aux fuites" mais que "tout part du cabinet du ministre".

Amar demande à Dasquié s'il a été l'objet de menaces.

- Oui et cette menace a été proférée par Gilles Gré, sous-directeur de la DST qui a coordonné en personne les interrogatoires de la deuxième journée de garde à vie. Il m'a dit "on va vous fournir une liste de noms. Si vous ne désignez pas un nom dans cette liste, si vous ne validez pas un de ces noms, ce soir : mandat de dépôt, détention ". Et il a ajouté " bien sûr, une jour il y aura un procès et vous serez innocenté, au titre de l'article 109, mais avant vous serez resté trois, quatre ou six mois en détention ". J'ai pensé qu'il bluffait et je le lui ai dit. Il a alors appelé le substitut du procureur au téléphone et m'a passé le combiné et j'ai demandé :

- Monsieur le substitut, est-il vrai que si je ne confirme pas un nom, ce soir, je dors en prison ? Et il m'a répondu " oui, monsieur Dasquié, il nous faut quelque chose ".

Et là Dasquié craque complètement devant la caméra, comme il craqua suite à ce coup de fil. Il ajoute, de manière confuse :

- Je fais ce métier ... il n'est arrivé de travailler en Algérie, au Soudan, au Yémen .... et à chaque fois que je repartais je me disais : mon Dieu, les journalistes qui font ce métier, là-bas, quel courage. Ils ont des couilles. Mais je me disais : moi, je fais ce métier en France, j'ai des enfants, mais je suis dans une démocratie, donc on peut m'emmerder, on peut exercer des pressions, on peut faire des trucs comme des contrôles fiscaux, mais on n' ira pas trop loin. Mais là, cette vision que j'avais s'est effondrée et j'ai balancé un nom et je me suis dit : j'arrête de faire ce métier comme ça car, j'en ai la preuve, je ne peux plus l'exercer.

Amar libère Dasquié.

Eh oui, le petit Dasquié, co-auteur de l'ouvrage " l'effroyable mensonge ", remettant en cause les thèse de Thierry Meyssan ( lequel a sans doute plus de couilles que son journaliste-détracteur ), a craqué, est devenu ce qu'on appelle " une balance " . Dans l'émission il s'accroche à l'idée qu'il n'a pas donné le nom de " l'informateur principal ", mais révélé seulement l'identité " d'un des maillons de cette chaîne ". Mais cela revient au même car c''est vers ce " maillon " que les enquêteurs se seront ensuite tournés. Et il n'y a pas " de syndicat des membres de la DGSE " pour les protéger. Nul doute que si Dasquié n'a pas été incarcéré, un autre, ou plusieurs autres auront pris sa place, dans la discrétion la plus absolue, peut être pour un nombre respectable d'années, cette fois sans le moindre recours possible, pour "mettre un peu d'ordre dans la maison". Une chose est sûre : la carrière du jeune Dasquié, en tant que journaliste d'investigation s'est arrêtée le 7 décembre 2007. Aucun informateur ne prendra désormais le risque de passer quoi que ce soit à ce James Bond de la Presse qui craque devant une simple menace d'incarcération de quelques mois, " en préventive ".

Je ne lui jette pas la pierre. Je dis simplement que quand on veut embrasser la profession "d'enquêteur sur secrets d'Etat ", mieux vaut ne pas être chargé d'âme, père de famille.


14 décembre 2007 : A propos de Dasquié , voir cet article paru dans les pages du Réseau Voltaire en 2006. C'est donné sans garantie ni caution de quoi que soit mais ça permet peut être de commencer à situer le personnage.

http://www.voltairenet.org/article143901.html

Voir aussi sa bibliographie sur Wikipedia, avec les mêmes réserves

http://fr.wikipedia.org/wiki/Guillaume_Dasqui%C3%A9


J'ai été moi-même condamné en appel, à l'issue d'un procès à propos duquel mon avocat m'avait écrit " tout porte à croire que je juge a instrumenté pour obtenir votre condamnation ". Je n'ai nulle envie de revenir sur cette sombre affaire, dans laquelle je me suis trouvée embarqué suite à des tuyaux fournis par " un ami de longue date " , le journaliste Jean-Yves Casgha, qui s'abstint d'être présent non seulement au procès en première instance ( pour diffamation ), qui se tint dans un Chambre Correctionnelle, mais également lors de l'appel, au Tribunal de Grande Instance. Il n'y avait pas de journaliste, cette fois-ci, dans la salle, qui était pratiquement vide. Seuls deux amis avaient fait le déplacement de Paris. Je ne suis pas près d'oublier ces heures-là.

 

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Depuis ce temps-là il m'arrive de recevoir des message de gens, de " riverains " qui m'écrivent : " il se passe des choses étranges dans la région ".

Vous savez ce que je leur réponds ?

- Ce qui se passe là-bas, maintenant, je m'en fous. Démerdez-vous, mes braves amis. Et si un jour, avant de prendre votre bain de mer, vous devez vous munir d'un compteur Geiger, si vos nappes phréatiques sont revenues radioactives, vous ne vous en prendrez qu'à vous.

Que déduire de cette récente " affaire Dasquié ", qui bénéficia au passage d'un appui puissant de la part de la profession ? Est-ce nouveau ? A notre avis, non. Le jeune Dasquié a simplement fait preuve de beaucoup de naïveté. Pourquoi sa consoeur, auteur l'article paru en 2001 n'a-t-elle pas été inquiétée ? Parce qu'à l'époque cette information s'est perdue dans le brouhaha général et n'était pas susceptible, dans le contexte, de prêter à conséquence. Aujourd'hui c'est différent. Sarkozy a pris la suite de Chirac et nous avons pu constater l'amitié étroite qui le liait désormais au clan Bush. Le président américain connaît de plus en plus de difficultés dans son pays. Dans le film que nous avons vu le 7 décembre au cinéma Christine ( et était-ce un hasard si aucun journaliste de la grande presse n'était présent dans la salle ? ) des éléments étaient produits qui montraient qu'à l'évidence les dirigeants américains avaient menti en affirmant qu'ils n'avaient reçu aucun avertissement concernant les menaces qui planaient sur le pays. En publiant son article, Dasquié ne pouvait qu'accroître les difficultés des dirigeants américains ce qui, depuis que Sarkozy a pris les rênes du pays, c'est plus souhaité. . Il fallait donc verrouiller certains circuits à la DGSE, remettre des pendules à l'heures vis à vis "de certaines personnes qui n'avaient pas compris que les choses avaient changé ".

Dasquié est jeune et naïf. Il est père de famille, vulnérable. Comment peut-il se présenter comme " spécialiste en affaires d'Etat et en déclarant que c'est son métier de révéler tout cela au citoyen français vivant dans une démocratie".

Ces propos me font sourire. J'ai un jour rencontré une dame qui était propriétaire des grottes constituant" la cathédrale d'images " des Baux de Provence. Il s'agit d'anciennes carrières où on s'est mis à projeter des diapos sur de grandes surfaces planes, créant ainsi un " son et lumière " que l'on pouvait visiter de jour. Son mari était grand reporter. Je dis " était ". Un jour celui-ci s'est mis en tête d'enquêter sur l'affaire Boulin ( vous savez, ce ministre qui s'est noyé dans 20 centimètres d'eau" ). Un jour le couple a reçu la visite de deux hommes qui, se prétendant investisseurs, voulaient visiter la cathédrale d'images, en dehors des horaires du public. Le couple accepta et c'est le mari journaliste qui s'offrit à les guider. Au bout de plusieurs heures, ne voyant pas son époux revenir, la dame alla le chercher et le retrouva mort, dans ces lieux, une balle dans la tête.

Elle s'adressa alors à la justice et, me dit-elle, c'est cette même justice qui me conseilla " dans mon propre intérêt ne laisser tomber ces poursuites ".

Jusqu'où peut-on aller trop loin ? Bien difficile à dire. Quel risque prend-t-on quand on parle, quand on informe ? On n'en sait rien. De plus cela dépend du contexte, de l'époque, de qui tient les rênes du pouvoir à ce moment-là de l'histoire. Allez dire aujourd'hui : " une guerre nucléaire de grande ampleur déclencherait un hiver nucléaires qui pourrait être préjudiciable à l'ensemble de l'humanité". Cela n'émouvra personne. Aujourd'hui tout le monde le sait. Il y a un peu plus d'un quart de siècle mon ami Vlamidir Alexandrov, météorologiste, tenait de tels propos de façon, disons, prématurée. Il fut assassiné à Madrid. Par qui ? Il suffit de chercher quels étaient ceux qu'il pouvait déranger : les gens du lobby militaro-industriel nucléaire.

Lesquels ? On n'a que l'embarras du choix. Nous avions, le journaliste Patrice Van Eersel et moi, mené un début d'enquête pour essayer d'en savoir plus.

 

lettre_rovasenda

Cet échange de courrier avec le secrétaire de l'académie scientifique pontificale
entraîna l'audition d'Alexandrov au Vatican, peu de temps avant sa disparition

Tout ce que nous pûmes apprendre c'est qu'Alexandrov vécut le thème du film " Les Trois jours du Condor ". Se sentant condamné il tenta au cours des dernières heures de son existence de trouver refuge à Madrid dans deux ambassades, celles des Etats-Unis et celle de ce qui s'appelait à l'époque l'Union Soviétique, dont il était citoyen, où il trouva porte close. Il fut enlevé devant son hôtel le soir même et ce furent deux prostituées qui furent témoins de la scène. Il y eut bataille. Vladimir ne se laissa pas embarquer sans résister.

Nous voulûmes en savoir plus. A cet époque le journal Actuel employait un ancien membre des services secrets espagnols, Gonzalez Matta. Sa réaction fut immédiate et Patrice, s'il lit ces ligne, doit s'en souvenir :

- Ecoutez, mes petits. Tenez vous en dehors de cette affaire. Vous n'êtes pas de taille à mener un tel "journalisme d'investigation". J'ai conservé des relations au sein de membres des services secrets espagnols. Récemment l'un d'eux a cherché à remonter la filière qui aurait pu lui permettre de remonter jusqu'aux assassins de votre copain, qui doit aujourd'hui dormir tout tranquillement dans un pilier de béton, dans les fondations d'un immeuble en construction, quelque part dans la banlieue de Madrid. Figurez-vous que ce collègue des services secrets espagnols a été lui-même assassiné ces jours derniers, dans un parking de Madrid, la nuit. Croyez-moi, mes amis, cette affaire mord très fort et vous n'êtes pas de taille pour vous y frotter.

Le côté positif de l'affaire Dasquié est qu'elle aura montré la capacité de mobilisation de la profession journalistique, s'agissant de défendre l'article 109 du code pénal, garantissant un minimum de liberté de la presse. Pour combien de temps ? Cela reste à voir. Mais par les temps qui courent, c'est toujours cela de gagné.

Je pense seulement qu'il n'existe par de syndicat pour chercheurs et que lorsqu'Alexandrov disparut, peu après une conférence donnée en Espagne sur le thème de l'hiver nucléaire, il n'y eut aucune réaction, de quelque côté que ce soit. Je repense à un journaliste de l'Express qui m'avait dit, quelques mois plus tard :

- Oui, mais depuis sa disparition, y a-t-il il un fait nouveau ?

 

 

 

 

 

 


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D'après un ancien Président italien, les services de renseignement savent que le 9-11 est un coup monté de l'intérieur




L'homme qui a organisé l'Opération Gladio a dit au plus grand journal d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad


Prison Planet, par Paul Joseph Watson, le 4 décembre 2007


​​​​Francesco Cossiga, l'ancien président italien qui avait révélé l'existence de l'Opération Gladio, a fait des révélations sur le 9-11, disant au journal le plus estimé d'Italie que les attentats étaient dirigés par la CIA et le Mossad, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux

​​​​Cossiga fut élu Président du Sénat italien en juillet 1983, avant de devenir Président du pays en 1985 en remportant les élections dans un raz-de-marée électoral

​​​​En tant qu'homme rare, honnête politicien, Cossiga a gagné le respect des partis de l'opposition et il a dirigé le pays pendant sept ans, jusqu'en avril 1992

​​​​La tendance à la franchise de Cossiga a bouleversé l'establishment politique italien, et il a été forcé de démissionner après avoir révélé l'existence, et son rôle dans la mise en place, de l'Opération Gladio, un réseau criminel de renseignement sous les auspices de l'OTAN, qui a effectué des attentats à la bombe en Europe dans les années 60, 70, et 80

​​​​La spécialité de Gladio était d'effectuer ce qu'ils ont inventé, des « opérations sous fausse bannière, » des attentats terroristes qui étaient attribués à l'opposition interne et géopolitique

​​​​Les révélations de Cossiga ont contribué à une enquête parlementaire italienne sur Gladio en 2000, au cours de laquelle fut exhumée la preuve que les attentats étaient supervisés par l'appareil de renseignement étasunien

​​​​En mars 2001, l'agent de Gladio Vincenzo Vinciguerra a déclaré, dans un témoignage sous serment, « Vous avez eu des attaques de civils, de gens, de femmes, d'enfants, de personnes innocentes, de gens inconnus très éloignées de tout jeu politique. La raison était assez simple : Forcer ... le public à se tourner vers l'État pour demander une sécurité plus grande.

​​​​Les nouvelles révélations de Cossiga sont parues la semaine dernière dans le plus ancien et le plus lu des journaux d'Italie, Corriere della Sera. En voici une rapide traduction

​​​​Ben Laden a soi-disant avoué être l'auteur des attentats du 11 septembre contre les deux tours de New York, alors que tous les services de renseignements des États-Unis et d'Europe ... savent bien maintenant que ces attentats désastreux ont été planifiés et réalisés par la CIA étasunienne et le Mossad avec l'aide du monde sioniste, dans le but d'en faire porter le chapeau aux pays arabes afin d'inciter les puissances occidentales à prendre part en Irak ... et en Afghanistan.

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​​​​Cossiga, a exprimé ses premiers doutes sur le 9-11 en 2001, et il a été cité dans le livre de Webster Tarpley, déclarant que « Le cerveau de l'attaque devait être un esprit sophistiqué, avec suffisamment de moyens, non seulement pour recruter des kamikazes fanatiques, mais aussi des gens hautement spécialisés. J'ajoute une chose : Elle n'a pu être réalisée sans infiltration dans le personnel des radars et de la sécurité aérienne".

​​​​Venant d'un ancien chef d'État très respecté, les assertions de Cossiga, selon qui les attaques du 9-11 étaient un coup monté de l'intérieur, et que c'est un fait notoire dans les services de renseignement mondiaux, ont très peu de chance d'être mentionnées par l'institution d'information médiatique, car tout comme des centaines d'autres gens sérieux, anciens de gouvernement, militaires, professionnels de l'armée de l'air, alliées à des centaines de professeurs et d'intellectuels, il ne peut être écarté comme un fêlé de la théorie de la conspiration.

Original : http://www.prisonplanet.com/articles/december2007/120407_common_knowledge.htm
Traduit au mieux par Pétrus Lombard pour Alter Info