Presse : la nausée
23 septembre 2007
Il ne se passe pas de jour sans que mes lecteurs me sollicitent pour que je répercute une information qu'ils ont en général trouvée dans la "web-presse". Cela me prend un temps fou et je fais le boulot de la presse officielle, laquelle me donne de plus en plus la nausée. A part quelques journaux, comme Le Monde Diplomatique, qui n'a rien à voir avec le journal Le Monde au plan des contenus, le reste est à vômir. Mais le public est lui-même complice de cette désinformation généralisée. Il suffit de voir le contenu de nos Maisons de la Presse. Elles sont à la fois le reflet de ce qu'on balance aux gens et ... de leurs goûts. Les magazines, qu'on trouve chez son médecin ou son dentiste, en sont l'illustration au quotidien. Etats d'âme d'Alain Delon, rétrospective sur les conflits à l'intérieur du château de Windsor, dernière soirée chez les Machins, reportage sur " l'île de milliardaires", fruit du dur labeur de l'Aga Khan, etc.
Changez de rayon : les mots, les armes, le cul, les revues féminines, le yachting de luxe, les revues people, les jeux vidéos. Et au milieu de tout cela une presse de vulgarisation scientifique qui découvre soudain que les efforts déployés par nos physiciens théoricens depuis trente ans ne sont qu'une vaste escroquerie après s'être faite l'écho de toutes les pantalonnades possibles et imaginables.
Ne vous laissez pas abuser par cette annonce fracassante d'un " débat " qui s'est tenu sur France Culture le 21 septembre 2007. Etaient présents :
- Thibaud Damour, membre de l'Académie des Sciences de Paris, professeur à l'Institut des Hautes Etudes de Bures sur Yvette
- Gabriele Veneziano, professeur au Collège de France
- Costas Bachas, directeur de recherche au Cnrs au département de physique de l'Ecole Normale Supérieure
Trois ... tenants de cette même théorie. Vénéziano en est même le fondateur.
Ennuyeux, long, vide.
Je vais essayer de contacter Lee Smolin, et Brian Josephson, le prix Nobel de Physique anglais. Je pense avoir quelques suggestions à formuler, concernant l'astrophysique et même la physique. Des travaux que j'ai pu présenter cet été devant des ... mathématiciens. Eh oui, je réalise que j'ai perdu 15 ans à essayer de parler devant des astrophysiciens et ceux qui se prétendent cosmologistes. Vous avez pu voir comment ceux-là se barricadent dans leurs instituts, comme Thibaud Damour à l'IHES, ou le médiocre Alain Riazuelo à l'Institut d'Astrophysique de Paris. Voir le dossier qui montre leur infâme lâcheté. J'en ai compris cet été la raison. Ils sont simplement incapables de comprendre ce que je leur expose, ou que je tente de leur exposer depuis des années. Je l'ai compris en faisant un exposé devant des ... mathématiciens. Eh oui, quand on baigne dans des sujets de recherche depuis vingt ans on ne réalise pas que les concepts géométriques mis en jeu sont hors de portée de l'astrophysicien moyen. J'ai eu la surprise ... d'être compris, mot après mot, phrase après phrase. Ce que je fais s'appelle de la physique mathématique. Et dans cette expression il y a " maths ". Rien à voir avec la "physique théorique " qui est devenue au fil des années, pour reprendre le mot de Souriau :
Une physique sans expérience et une mathéatique sans rigueur
Pour " la physique sans expérience ", on savait déjà. Côté " mathématiques sans rigueur ", lisez le livre de Lee Smolin, commenté dans ce dossier.
Il y a qu'en sciences il en est de même qu'en matière de politique. Le mensonge et l'imposture règnent en maîtres. Après les marchands de sable ( " poussière d'étoiles " ) qui ont vendu le Big Bang pendant trente ans, les mondains se pavanent. dans les revues ou sur le petit écran.
Je ne sais pas combien de personnes me lisent, et quel est leur profil. J'espère que ces gens finissent pas être convaincus que leurs chaînes de télévision et leurs journaux, y compris " Le Monde ", jadis référence en matière d'information, ne sont plus que des caricatures d'organses d'information. De nous jours il faut aller soit-même aller à la pêche aux informations et ne surtout pas se contenter de celle qu'on vous livre à domicile. Plus que jamais, on est contraint de penser par soi-même, pour éviter que les autres ne le fassent pour vous. Heureusement des nouveaux médias prennent le relai, sur le net. Aux Etats-Unis le mouvement est lancé depuis longtemps. Sinon comment aurait-il été possible de diffuser des informations sur le dossier brûlant du 11 septembre 2001 ? Aujourd'hui des documents vidéos, vus par des dizaines de millions d'Américains ont commencé à provoquer un début de prise de conscience aux USA, à travers des sondages.
Avant de me replonger dans la mise en forme, en anglais, de mes travaux, à l'attention de Smolin et de Josephson je me sens obligé d'évoquer un nouveau dossier, vue la gravité des faits. Il s'agit du Tazer, dont j'avais été un des premiers, en 2004, à révéler l'existence et les méfaits.
La taser
C'est une arme qui expédie jusqu'à dix ou sept mètres de distance deux projectiles se présentant sous la forme de cylindres lestés, portant des dards d'un centimètre de long. Ces derniers peuvent percer les vêtements les plus épais. La face du cylindre, quand elle entre en contact avec sa " cible humaine "limite la pénétration dans le corps. Ces cylindres restent liés à l'arme par des fils qui expédient alors une décharge de 50.000 volts, invalidante et extrêmement douloureuse. Cette arme a été classé dans la catégorie des " non lethal weapons " des "armes non-mortelles ". Elle sont conçues pour neutraliser une seule personne à des distances relativement courtes.
Et maintenant la version sans fil ( vidéo)
Pour les contrôle des foules ( " crowd control " ) , face à des manifestants, les Américains sont déjà en mesure de déployer des armes à micro-ondes, capables d'infliger des brûlures insoutenables.
Une nouvelle arme : une souffrance intolérable avec peu de dégâts chez les êtres humains
Il existe déjà, aux Etats-Unis, des " versions civiles " de ce nouveau gadget, à installer derrière sa porte, pour électrocuter les importuns sans risques.
" fusil " à micro-ondes
En attendant des systèmes à micro-ondes, qui font déjà l'objet d'expérimentations, susceptibles d'agit sur des régions entières du globe. Voir le projet Haarp.
Je suis fatigué d'entendre des crétins me dire que je dramatise, que je fais du sensationalisme facile. Ma palette scientifique est simplement assez large pour me permettre de saisir rapidement les implications de nouvelles technologies ( comme les puces, les RFID ). Les fait démontrent que des extensions que j'avais prévues se sont opérées.
La généralisation de l'emploi du Tazer était prévisible dès 2004 et c'est ce qui est en train de se faire. Il existe des sites ( http://www.blog-police-recrutement.com , plus précisément l'article http://www.blog-police-recrutement.com/?p=239, pour lequel je n'arrive pas à établir de lien ) où des policiers rendent compte de leur usage de cette nouvelle arme de neutralisation, qu'il décrivent comme " à léthalité réduite " ( mais non nulle ). Dans l'article cité le policier, qui annonce que son unité est équipée du Tazer depuis 2004 dit :
- Avec quoi pourrais-je neutraliser un individu qui a à la main un tesson de bouteille ? Avec mon arme de service ?
Il ajoute que l'emploi du Tazer se justifie contre des individus :
- Surexcités ( définition ? ... )
- Dangereux
- Suicidaires
Il ne faut pas chercher bien loin pour trouver les premières bavures françaises en matière d'emploi du Tazer :
http://www.dailymotion.com/video/xt9t2_taser-et-bavures-de-la-police-de-sa
Ceci n'est que le prolongement d'incidents qui se sont produits aux Etats-Unis, et pour lesquels nous disposons de nombreuses vidéos. J'en ai cité plusieurs sur mon site et je ne sais quel lien y mène.
Dans une de ces vidéos américaines on voit deux policiers procéder à l'interpellation d'une jeune automobiliste noire. La scène est filmée par la caméra automatique présente sur le véhicule de police. La contrevenante se gare docilement sur le bord de la chaussée. Il n'y a pas eu de course-poursuite. Cette jeune femme ne semble présenter aucun danger pour nos deux Starsky et Huctch qui procèdent à son interpellation comme s'il s'agissait d'un dangereux repris de justice. Un des policiers ouvre la porte du véhicule et ordonne à la conductrice de sortir. Celle-ci répond : " Bon, je vais vous donnert mes papiers et vous allez me coller une contravention, mais je ne sors pas le la voiture ". Mais le policier insiste et reformule son ordre. La jeune fille, visiblement, prend peur. L'autre lui dit alors :
- Sors de cette voiture ou je te Taze ! ( " or I taze you " : le verbe " tazer " a immédiatement été créé outre-Atlantique )
Comme la jeune femme ne réagit pas à son ordre et est encore plus apeurée, il tire sur elle, puis l'extrait, hurlante de douleur, du véhicule. Il la jette au sol et commence à lui passer les menottes. Comme elle se débat faiblement il la menace d'une seconde décharge et je crois même qu'il la lui expédie à bout portant. Son collègue reste indifférent à la scène.
Là, le Tazer cesse d'être " fonctionnel " , comme il pourrait être par exemple vis à vis d'un invididu armé d'une barre de fer, d'un cocktail Molotov, d'une grenade ou d'un tesson de bouteille. Il devient " la prolongation de l'autorité du policier ". Dans les normes éthiques que ce policier s'est forgées, il est clair que désormais, dans sa tête, tout revient à :
- Les gens m'obéissent ou je les " taze ".
Et là c'est :
- Sors de la voiture ou je te taze
Il existe une vidéo, toujours en provenance des Etats-Unis, ou l'injonction devient :
- Tais-toi, ou je te taze !
Source : un des principaux site où " Karl Zéro " met en ligne nombre de vidéos récupérées ici et là par ses lecteurs :
http://leweb2zero.tv/video/kapsul_6346f14d94900b0 http://leweb2zero.tv/video/kapsul_6346f14d94900b0
La scène est hallucinante. Elle se produit dans un amphi d'université où le sénateur John Kerry est venu parler. On se souvient que Kerry fut l'adversaire de Bush lors des élections qui conduisirent ce dernier à la présidence dans un climat de suspicion de fraude électorale. Un étudiant de 21 ans ayant demandé la parole, on lui passe un micro. Le prise de parole se fait totalement dans les règles. On entend, avant l'intervention de l'étudiant Kerry dire, très distinctement :
- Sir... ( autrement dit, s'adressant à cet étudiant de 21 ans : "monsieur, c'est à vous" ).
L'étudiant posant ses questions à John Kerry
Il pose alors à Kerry une série de questions assez embarrassantes. La première se réfère à un livre qu'on le voit brandir, dont l'auteur a enquêté sur les conditions de l'élection de George Bush et conclut qu'il y avait eu fraude. Il demande à Kerry pourquoi celui-ci n'a pas porté plainte pour fraude.
Kerry ne répond pas.
La seconde question porte sur la position de celui-ci à propos des attentats du 11 septembre ( Kerry avait antérieument déclaré qu'il pensait que ceux-ci avaient été fomentés par les gens au pouvoir et non par des terroristes islamistes ). Evoquant ces déclarations antérieures l'étudiant lui demande pourquoi celui-ci ne s'est pas joint aux autres personnalités politiques cosignant la demande de mise en accusation de Bush et de Cheney, via la procédure "d'Impeachment".
Kerry, embarassé, ne répond pas non plus à cette nouvelle question de l'étudiant, qui insiste. Mais à aucun moment celui-ci ne se montre insultant, ou agressif, ou ne fait montre d'un quelconque déséquilibre. Ce n'est pas le meneur d'une manifestation. Il ne règne dans la salle aucun désordre. Les étudiants sont simplement assis sur les bancs de l'amphi et Kerry est sur l'estrade.
Le jeune homme commet simplement l'erreur d'insister. On notera que l'intervention intervient au bout de quelques minutes seulement . L'orateur ne monopolise pas la parole, ne s'accroche pas au micro. A aucun moment quelqu'un ne pourrait lui dire :
- Bon, le sénateur vous a répondu. Maintenant rendez-nous ce micro.
Simplement parce que le sénateur ... ne lui répond pas. Toute la scène a lieu sous les yeux de celui-ci, à quelques mètres. Des policiers sont présents dans la salle, dont plusieurs femmes. Dès que l'étudiant aborde la question de l'invalidation de Bush et de Cheney ( procédure d'impeachment ) ceux-ci décident d'intervenir et d'expulser le jeune homme. Ils se saisissent alors de lui et l'entraînent.
On peut voir dans les images suivantes que cette interpellation n'est pas menée initialement que par deux policiers, dont une femme, à gauche, d'un gabarit modeste vis à vis de celui du jeune homme. Mais ils sont très vite rejoints par des policiers plus musclés, dont un noir qui soulève le jeune homme de terre et le transporte comme un vulgaire paquet, en le ceinturant ( ci-dessous, image de gauche ).
A gauche un noir, véritable Hercule, qui s'est saisi de l'étudiant et l'entraîne en le soulevant de terre.
Vous pouvez apprécier sa taille en la comparant à celle des autres policiers.
Dès que le jeune homme est jeté à terre et maîtrisé, une femme policier sort son Tazer : image de droite.
La réaction de Kerry, ou plutôt sa totale absence de réaction est déjà choquante en soi. On entend le jeune homme, qui est à terre et a qui maintenant cinq policiers sur le dos, dont trois hommes qui sont en train de passer les menottes, qui crie " don't taze me ! " ( " ne me tazez pas ! " ), phrase que vous aurez sûrement l'occasion d'enrendre souvent dans un futur proche. Mais la femme appuie sur la détente et l'homme hurle aussitôt de douleur. Il est " puni ".
Kerry ne réagit pas.
Ce qui est inquétant, ce sont les critères évoqués par un membre de la police Nationale française dans le site mentionné plus haut, qui dit qu'il porte un Tazer depuis maintenant trois ans et que celui-ci sert en particulier à calmer les gens
surexcités
Qu'est-ce qu'une personne surexcitée ? ( Larousse ; suexcitation : animation passionnée ). L'étudiant montré sur la vidéo est-il, selon les critères de ce policier " surexcité " ? On aimerait bien avoir la réponse à cette question.
La scène, filmée en vidéo est commentée par Paul Craig Roberts, ancien sous-secrétaire d'Etat sous l'administration Reagan.
Source :
http://www.vdare.com/roberts/070918_kerry.htm
Voici ce texte, traduit
:
La signification de l'incident de Floride 18 Septembre 2007 Les Américains naïfs qui pensent vivre dans une société libre devraient regarder cette vidéo filmée par des étudiants lors du discours de John Kerry le 17 septembre, le Jour de la Constitution, à l'Université de Floride à Gainesville. À l'issue de son discours Kerry a donné la parole à Andrew Meyer, un étudiant en histoire du journalisme de 21 ans. Meyer a brandi un exemplaire du livre de Greg Palast, journaliste d'investigation à la BBC, Maison de fous armés, [voir le dernier article de Greg sur Alter Info, NDT] et a demandé à Kerry s'il était conscient du fait que les investigations de Palast avaient établi qu'il avait en fait gagné les élections. Meyer a demandé à Kerry, pourquoi a-t-il concédé sa défaite aux élections si rapidement alors qu'il y avait tant d'exemples de fraude manifestes sur les voix ? Pourquoi, a continué de demander Meyer, Kerry refusait-il de considérer la mise en accusation de Bush alors que ce dernier était sur le point de lancer un autre acte d'agression militaire, contre l'Iran cette fois ? À ce moment le dispositif policier de protection du public a décidé que Meyer en avait trop dit. Ils ont saisi Meyer et ont commencé à l'emmener de force. Meyer a dit à plusieurs reprises, « Je n'ai rien fait de mal, » ce qui était vrai en vertu de nos lois. Il n'avait menacé ni agressé personne.
Mais la police a décidé que Meyer, citoyen Américain, n'avait ni le droit de parler librement ni de bénéficier d'une protection constitutionnelle. Ils l'ont jeté sur plancher et lui ont donné un électrochoc au Taser devant le sénateur Kerry et le large auditoire d'étudiants, qui ont enregistré sur vidéo l'acte de brutalité incontestable de la police. Meyer a été expulsé et emprisonné sur la fausse accusation de « perturber une réunion publique. » La question que nous devrions tous poser est pourquoi un sénateur des États-Unis est juste resté là debout pendant que des gorilles de la Gestapo violaient les droits constitutionnels d'un étudiant qui participait à une rencontre publique, le brutalisaient à la vue de tous, et l'emmenaient ensuite en prison sur la base de fausses accusations ? L'absence de réactions de Kerry, non seulement face à la fraude électorale, non seulement face aux guerres de Bush qui sont des crimes sous la norme de Nuremberg, mais aussi face au comportement de gorilles de la police piétinant les droits constitutionnels des citoyens Américains, explique totalement son incapacité à être président, et il est incapable d'être sénateur. D'habitude quand la police viole les droits constitutionnels et commet des actes de brutalité policière, elle le fait quand elle pense que personne ne regarde, pas devant une grande assistance. Manifestement, la police est devenue plus arrogante dans sa façon de violer les droits des citoyens. Qu'est-ce qui explique ce nouveau courage de la police pour violer les droits et pour brutaliser les citoyens sans raison ?
Combien de temps s'écoulera-t-il avant que Kerry lui-même, ou qu'un autre sénateur ne soit traîné hors d'un podium et tasérisés ? Les R épublicains de Bush avec la complicité des D émocrates ont pour l'essentiel contribué à créer cette situation d'irresponsabilité du gouvernement aux USA vis à vis des citoyens. Le gouvernement des USA a établi une liste de 80.000 personnes, incluant des citoyens Américains ordinaires, sur « liste d'interdiction d'utiliser les transports aériens » Aucune personne figurant sur cette liste ne sait pourquoi elle s'y trouve, et ne sait comment elle peut cesser d'y figurer. L'adiministration Bush n'a fourni aucune explication quant cette mesure. . Les services de sécurité des aéroports harcèlent et maltraitent des gens qui ne correspondent à aucune définition connue du terroriste. Nalini Ghuman, un citoyenne née en Grande Bretagne, professeur de musique au Mills College de Californie a été accueillie à son retour d'un voyage en Angleterre par des gardes armés, à la porte de l'avion, qui l'ont aussitôt entraînée. Une escouade de gorilles de la Gestapo a déchiré son visa US, détérioré son passeport britannique, procédé sur elle à une fouille corporelle, et lui a dit qu'elle avait le choix entre repartir immédiatement pour l'Angleterre ou être envoyée dans un centre de détention. La professeur Ghuman, diplômée de l'Université d'Oxford, titulaire d'une thèse de doctorat de l'Université de Californie à Berkeley, dit qu'elle se sent comme le personnage du livre de Kafka, Le Procès. « Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, ce dont je suis accusée. Personne ne peut se défendre. On est juste totalement impuissant. » Plus d'un an après les faits, il n'y a toujours aucune réponse. (Une spécialiste musicienne est exclue des USA, mais personne ne lui dira pourquoi, par Nina Bernstein, New York Times, 17 septembre 2007) Au nom de la « sécurité, » les Républicains de Bush et leurs lèche-bottes D émocrates nous ont tous rendu impuissants. Pendant que le sénateur John Kerry et ses collègues Démocrates restent silencieux, l'administration Bush s'est emparée de notre pays et fait de nous ses sujets. Paul Craig Roberts fut Secrétaire Adjoint au Trésor dans l'administration Reagan. Il est l'auteur de Supply-Side Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington ; Alienation and the Soviet Economy et Meltdown: Inside the Soviet Economy, et est coauteur avec Lawrence M. Stratton de The Tyranny of Good Intentions : How Prosecutors and Bureaucrats Are Trampling the Constitution in the Name of Justice. Clic ici pour l'entrevue [en anglais] de Peter Brimelow de Forbes Magazine avec Roberts au sujet de la récente épidémie d'inconduite des procureurs.
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Paul Craig Roberts Archive Paul Craig Robert's appeal on behalf of VDARE.COM September 18, 2007 The Meaning Of That Kerry Fracas In FloridaNaïve Americans who think they live in a free society should watch this video filmed by students at a John Kerry speech September 17, Constitution Day, at the University of Florida in Gainesville. At the conclusion of Kerry’s speech, Andrew Meyer, a 21-year old journalism student was selected by Senator Kerry to ask a question. Meyer held up a copy of BBC investigative reporter Greg Palast’s book, Armed Madhouse, and asked if Kerry was aware that Palast’s investigations determined that Kerry had actually won the election. Why, Meyer asked, had Kerry conceded the election so quickly when there were so many obvious examples of vote fraud? Why, Meyer, went on to ask, was Kerry refusing to consider Bush’s impeachment when Bush was about to initiate another act of military aggression, this time against Iran? At this point the public’s protectors—the police—decided that Meyer had said too much. They grabbed Meyer and began dragging him off. Meyer said repeatedly, "I have done nothing wrong," which under our laws he had not. He threatened no one and assaulted no one. But the police decided that Meyer, an American citizen, had no right to free speech and no constitutional protection. They threw him to the floor and tasered him right in front of Senator Kerry and the large student audience, who captured on video the unquestionable act of police brutality. Meyer was carted off and jailed on a phony charge of “disrupting a public event." The question we should all ask is why did a United States Senator just stand there while Gestapo goons violated the constitutional rights of a student participating in a public event, brutalized him in full view of everyone, and then took him off to jail on phony charges? Kerry’s meekness not only in the face of electoral fraud, not only in the face of Bush’s wars that are crimes under the Nuremberg standard, but also in the face of police goons trampling the constitutional rights of American citizens makes it completely clear that he was not fit to be president, and he is not fit to be a US senator. Usually when police violate constitutional rights and commit acts of police brutality they do it when they believe no one is watching, not in front of a large audience. Clearly, the police have become more audacious in their abuse of rights and citizens. What explains the new fearlessness of police to violate rights and brutalize citizens without cause? The answer is that police, most of whom have authoritarian personalities, have seen that constitutional rights are no longer protected. President Bush does not protect our constitutional rights. Neither does Vice President Cheney, nor the Attorney General, nor the US Congress. Just as Kerry allowed Meyer’s rights to be tasered out of him, Congress has enabled Bush to strip people, including American citizens, of constitutional protection and incarcerate them without presenting evidence. How long before Kerry himself or some other senator will be dragged from his podium and tasered? The Bush Republicans with complicit Democrats have essentially brought government accountability to an end in the US. The US government has 80,000 people, including ordinary American citizens, on its "no-fly list." No one knows why they are on the list, and no one on the list can find out how to get off it. An unaccountable act by the Bush administration put them there. Airport Security harasses and abuses people who do not fit any known definition of terrorist. Nalini Ghuman, a British-born citizen and music professor at Mills College in California was met on her return from a trip to England by armed guards at the airplane door and escorted away. A Gestapo goon squad tore up her US visa, defaced her British passport, body searched her, and told her she could leave immediately for England or be sent to a detention center. Professor Ghuman, an Oxford University graduate with a Ph.D. from the University of California at Berkeley, says she feels like the character in Kafka’s book, The Trial. "I don’t know why it’s happened, what I’m accused of. There’s no opportunity to defend myself. One is just completely powerless." Over one year later there is still no answer. [Music Scholar Barred From U.S., but No One Will Tell Her Why, By Nina Bernstein, New York Times, September 17, 2007] The Bush Republicans and their Democratic toadies have, in the name of "security," made all of us powerless. While Senator John Kerry and his Democratic colleagues stand silently, the Bush administration has stolen our country from us and turned us into subjects. COPYRIGHT CREATORS SYNDICATE, INC. Paul Craig Roberts [email him] was Assistant Secretary of the Treasury in the Reagan Administration. He is the author of Supply-Side Revolution : An Insider's Account of Policymaking in Washington; Alienation and the Soviet Economy and Meltdown: Inside the Soviet Economy, and is the co-author with Lawrence M. Stratton of . Click here for Peter Brimelow’s Forbes Magazine interview with Roberts about the recent epidemic of prosecutorial misconduct. |
Y a-t-il une différence entre cette scène et l'incident de Lyon, qui a de plus été filmé en vidéo ? L'impression qui se dégage est que, dans l'esprit des ( jeunes ) policiers qui entreprennent, à trois, de neutraliser cette jeune fille ( ... ) l'emploi du Tazer semble une chose naturelle, comme si ce geste devait désormais faire partie de toute interpellation. Mais peut-être celle-ci était-elle " surexcitée" ?
Le nouveau Président Nicolas Sarkozy en a surpris plus d'un par le choix de ses collaborateurs. Il se mêle volontiers " aux petits gens ", se laisse photographier au milieu d'ados. On n'oublie cependant pas ses propos concernant le maintien de l'ordre et " l'usage du Karsher " dans les banlieues. S'agissait-il chez cet homme d'une manoeuvre pré-electorale destinée à récupérer, ce qu'il a fort bien négocié, l'électorat de Le Pen, ou s'agit-il chez lui d'une réelle conviction ou intention ?
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Les policiers doivent faire face à des situations nouvelles, en France. Les jeunes sont désormais organisées en bandes. En fait, l'évolution suit simplement celle des USA avec quelques décennies de retard. Je me suis rendu pour la première fois aux USA en 1961. Six ans plus tôt plutôt était sorti sur les écrans ( en noir et blanc ) un film de Glenn Ford " Graine de Violence ". Le titre anglais est " blackboard jungle " ( la jungle du tableau noir ). C'est l'histoire d'une professeur de collège qui est confronté à une classe d'adolescents très insultants et agressifs. Dans la scène finale du film, l'un d'eux sort un couteau et le professeur doit l'affronter à mains nues, en ayant juste enroulé sa veste autour de sa main. Il finit par venir à bout du jeune homme, qui est emmené par la police. Pendant toute la confrontation, pas un seul des adolescents, âgés d'une petite vingtaine d'années, n'intervient.
Quand nous avions vu ce film, à la fin des années cinquante, il représentait pour nous une scène complètement surréaliste, inimaginable. A cette époque les élèves d'un collège avaient encore peur du Proviseur, ou de l'exclusion. Or, dès ces années cinquante ce film était le reflet d'une réalité américaine. De la même manière la drogue était déjà implantée aux Etats Unis sur une large échelle, en particulier chez les jeunes, alors qu'elle restait en France un phénomène de société marginal. Cette flambée de criminalité aux Etats-Unis, après la seconde guerre mondiale a découlé d'accords, dont on n'a connu que bien plus tard l'existence, passés entre le gouvernement des Etats-Unis et la Maffia italienne. Celle-ci, acceptant de collaborer avec le gouvernement américain pour l'aider à contrôler une éventuelle infiltration d'espions ou de saboteurs sur les quais de New York, qu'elle contrôlait, et pour faciliter le débarquement américain en Italie, a pu bénéficier pas la suite de passe-droits. L'un des acteurs de cette intensification de l'extension de Cosa Notra aux Etats-Unis fut le sinistre Lucky Luciano.
Le dangereux gangster Lucky Luciano
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucky_Luciano
Luciano, exilé en Sicile, a dès lors organisé le crime à une vaste échelle aux USA et surtout développa l'exportation massive de la drogue vers le pays. Cette collaboration entre des services, l'armée et des gangsters n'est pas une spécialité américaine. Nous avons eu notre Luciano français en la personne d'Antoine Guérini, " gangster résistant ", notoirement lié à Gaston Deferre, maire de Marseille et homme politique ( tous deux sont aujourd'hui décédés ).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Gu%C3%A9rini
En France, l'époque de l'après-guerre coincide avec des trafics à faible plus-value, comme celui des cigarettes ( affaire du Combinatti ), des l'alcool, puis de l'exportation des armes à destination de l'Algérie. La drogue, génératrice de profits immensément plus importants, mais nécessitant une plus vaste organisation et financement, ne viendra que plus tard.
En 1955, au moment de la sortie du film de Glenn Ford le cinéaste Henri Decoin sort son excellent " Razzia sur la Schnouff ", avec Jean Gabin.
Ce dernier joue le rôle d'une policier qui infiltre tout un réseau de drogue finit par le démantèler complètement. A la fin du film on voit la longue file des drogués appréhendés, dans le couloir de la PJ. Cette image nous donne une idée très précise de la population touchée par la drogue à cette époque. On y trouve un dandy assez riche, des prostituées, jeunes ou vieilles, des malfrats, mais aucun jeune. Aucun drogué correspondant à la population actuelle.
Il est important de comprendre que les Etats-Unis représentent dans de nombreux plans ce que vous seront appelés à vivre dans les années futures.
Tout ce que ces films des années cinquante nous montraient a déferlé par la suite dans toute l'Europe. Avec cinq décennies de décalage nos actuels enseignants ont maintenant peur d'être ... poignardés dans la cour de leur lycée. Le film West Side Story, comédie musicale de Leonard Bernstein nous montre l'affrontement entre deux bandes de jeunes, des Américains de souche et des Portoricains. Ces affrontements et réglements de compte se jouent complètement en dehors de tout contrôle ou de toute intervention policière. Le Bronx des années soixante, ce sont nos banlieues d'aujourd'hui où certains quartiers ont été totalement investis par des bandes. J'ai suivi récemment la retransmission d'une émission où des policiers étaient interviewés sur un plateau de télévision. L'un d'eux disait :
- Maintenant, les interpellations, c'est entre six heures et six heures trente. Sinon vous avez tous les habitants du quartier sur le dos. Avant, on pouvait procéder avec des équipes réduites. Aujourd'hui il faut un car et vingt policiers et il y a des quartiers où mes collègues refusent tout simplement de s'aventurer.
Les choses ont changé, il faut entenir compte. Le métier de policier n'est pas non plus des plus faciles. Ou ces gens prennent leur métier par dessus la jambe, décident de gérer les affaires depuis leur bureau ou, pour les flics de terrain cela devient un véritable apostolat. Je cite une anecdote personnelle. Dans les années soixante-dix j'habitais une rue du centre ville d'Aix en Provence. Juste en face de mon appartement situé au premier étage se situait un restautant tenu par "un représentant consulaire d'un lointain pays". Le bruit produit étant absolument infernal jusqu'à point d'heure, chaque nuit. Après plusieurs plaintes le tenancier menaça physiquement ses voisins en frappant à leur porte. Il m'invita à péntrer dans son restaurant où il me séquestra pendant une heure en me mettant un revolver sous le nez et me disant :
- Pourquoi vous me taquez ?
- On ne dit pas " taquer" mais "attaquer".
- Comment ! ?
- Simple précision sur l'emploi de la langue française. Le verbe " taquer " n'existe pas dans le dictionnaire.
Est-ce que je peux téléphoner ?
- A qui tu veux téléphoner ?
- Eh bien à la police, en faisant le 17. On ne va pas passer l'après midi ici. Vous êtes très bien avec votre revolver mais franchement j'ai d'autres choses à faire.
Je me suis rendu au commissariat de quartier après cet incident et j'ai rapporté les faits. Voici la réaction :
- Est-ce qu'il vous a blessé ?
- Non
- Eh bien, vous reviendrez s'il vous blesse.
Je suppose que quand on est mort il faut envoyer quelqu'un ...
Quelques jours après mon arrivée à New York, en 1961, je vis un policier en tenue, avec insignes, casquette, arpentant une rue du centre ville, qui se mit soudain à inspecter tout tranquillement son pistolet à barillet 9 mm, après l'avoir extrait de son " holster ". En France, à cette époque, si nos flics avaient abandonné le vélo et la pélerine, il leur arrivait encore de régler occasionnelement la circulation avec leur bâton blanc. C'étaient bien souvent de flics de quartier qui portaient à la ceinture un pistolet Herstal 7,5 mm. Le port de cette arme semblait d'ailleurs plus symbolique qu'autre chose.
J'avais 24 ans. J'interrogeais le policier :
- Excusez-moi, monsieur. Je vous ai vu tout à l'heure sortir en pleine rue votre pistolet à barillet et procéder à son inspection. Pour moi, qui arrive de France, cette scène est passablement insolite. Il ne semble pas que vous soyez sur le point de procéder à l'arrestation d'un dangereux malfaiteur.
Le policier sourit et me répondit :
- Monsieur, je crois que chez vous, de l'autre côté de l'Atlantique, vous n'avez pas idée de ce que nous vivons ici, à New-York et dans de nombreuses villes des Etats-Unis, aujourd'hui. La semaine passée à Harlem, un de mes collègues en patrouille et tombé sur deux jeunes de 14 et 17 ans qui étaient, accroupis, en train de s'efforcer de pénétrer dans un magasin, la nuit, en crochetant la fermeture de s grille de protection. Il s'approcha et leur demanda de se relever. Sans répondre, le plus âgé braqua un revolver dans sa direction et lui logea une balle dans le ventre. Cela date de quelques jours et il est entre la vie et la mort.
En France, la situation sociale et au plan de la déliquance a changé. Le métier de policier est devenu très difficile. De l'aveu même de ceux qui figuraient sur le plateau de télévision où ils avaient été invités
- La grande majorité des affaires tourne aujourd'hui autour de la drogue
- Les saisie de drogue ne peuvent être effectuées que sur la base de dénonciations émanant d'indics.
Autre confidence d'un homme devenu réalisateur de film mais ayant été à la PJ pendant douze ans : ces indics sont eux-mêmes des toxicomanes qui percoivent au moment de la prise, de manière tacite et occulte, dix pour cent de ce qui a été saisi. Il sont ainsi assurés de voir leurs besoins personnels couverts et de réaliser des profits comme dealers. C'est le talon d'Achille de ces trafics. Les drogués sont capables de tout pour avoir "leur dose", y compris de balancer des trafiquants à la police en risquant leur vie. Un policier disait "une loi est à l'étude pour rétribuer les indics, et ne pas ainsi les payer en remettant ainsi en circulation une drogue mortelle". Mais c'est passer de Charybde à Scylla. En effet un indic n'acceptera de dénoncer un trafic que si l'opération est pour lui suffisamment rentable et peut facilement imaginer que les sommes à mobiliser dépasseraient alors largement de salaire moyen des policiers. Par ailleurs, que deviennent les familles des policiers abattus, ou devenus invalides ? Quel est le prix à payer pour rester intègre et consciencieux ?
Loin de nous l'idée de dénoncer " la flicaille " en bloc. Ce qu'on peut craindre, dans un pays où des tensions ethniques se font maintenant jour, où on voit apparaître les premières " bande de jeunes ", dont le seul mobile, comme dans West Side Story, est de s'attribuer un " territoire ", où les conditions économiques et de l'emploi se dégradent, où les prisons sont pleines à craquer, où les juges croulent sous les dossiers, où de nouvelles formes de criminalités, chez des mineurs ou, très dures, au sein de maffias issues des pays de l'Est, bénéficiant de points de replie très vastes, souvent constituées par d'ex-militaires ou membres de services secrets, se développent à vitesse grand V, ne s'instaure une sécurité et une justice à deux vitesses, où la priorité du maintien de l'ordre se fonde sur le projet de tenter de créer dans la population une " peur du gendarme " passant par le recours à des objets comme le Tazer.
Si notre nouveau président Nicolas Sarkozy veut figurer comme un réformateur vis à vis de la population et non comme l'émissaire d'une forme de néo-fascisme il doit se prononcer au plus vite sur des interventions comme celle de Lyon ne serait-ce que symboliquement.
Cliquez sur l'image pour accéder à un article paru le 24 septembre sur un de ces autres web-médias : Agoravox
S'il ne le fait pas. Si la presse ne reprend pas cette affaire, cela signifiera que la police ppourra désormais agir sans contrôle,
en étant automatiquement "couverte" comme cela semble être déjà le cas aux Etats-Unis, confers le commentaire de Paul Craig Roberts, ci-dessus.
Lors de l'émission télévisée évoquée, les policiers ont évoqué une rupture dans la collaboration police-justice il y a une dizaine d'années. Ils se sont plaints d'être eux-mêmes mis en accusation d'une façon qu'ils jugeaient abusive, par des jeunes magistrats, des "petits juges" peut-être souvent trop jeunes et manquant d'expérience. Mais de nos jours la profession de juge est très mal rétribuée, pour des charges de travail défiant l'imagination. Pour beaucoup, elle constitue plus un échappatoire à la crise de l'emploi qu'autre chose.
Reprenons le cas de cette jeune fille tazérisée à Lyon. Commençons par remarquer qu'il est extrêmement facile à des provocateurs de faire dégénérer la moindre manifestation, qu'elle soit ou non encadrée. Il suffit d'un parpaing lancé dans une vitrine, ou d'un combat et de blessures simulées. Le face à face avec des groupes est le travail qui demande les nerfs les plus solides. Les jeunes policiers que l'ont voit sur cette vidéo avaient-ils reçu une formation suffisante ? Que pouvait-on dire de leur stabilité émotionnelle ? Autant, comme le dit le policier, qui témoigne d'un port de Tazer depuis 2004 dans la "brigade 93", son recours semble logique face à une personne brandissant un tesson de bouteille, autant un policier doit pouvoir encaisser n'importe quelle insulte sans broncher, en particulier quand avec des collègues ils s'est rendu maître d'une adolescente de dix huit ans. Je ne pense pas que cela ait été le case lors de cette action de Lyon où cette jeune fille a été tazérisée.
On peut s'interroger aussi sur l'évolution future des techniques de maintien de l'ordre. L'usage des gaz lacrimogènes ne date pas d'hier mais, sauf rares bavures, ceux-ci ne laissent pas de séquelles irrésersibles. Même chose pour les jets d'eau sous pression, utilisés pour contenir des groupes importants de manifestants. A l'inverse signalons que le Tazer a déjà tué 170 personnes aux Etats-Unis. Le policier décrivait cette arme comme " à léthalité réduite ". Après avoir été des pionniers du Tazer on s'attend à ce que les Américains se décident à utiliser les grands émetteurs de micro-ondes, placés sur des véhicules, lors de manifestations publiques. La France fera-t-elle un jour de même ?
Je terminerai ce dossier en reformulant ma question au policier auteur d'un dossier sur internet : http://www.blog-police-recrutement.com/?p=239
Comment décrivez-vous l'état d 'une personne " surexcitée ", justifiant le recours au Tazer ?
Si j'obtiens de sa part une réponse, je le publierai ci-après.
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