Le powerpoint de ma conférence au colloque international de Corée

(conférence orale le 13 octobre 2010)

Accéder au powerpoint de la communication de Corée

 

Après la Corée, nous nous rendrons directement à Strasbourg pour participer au colloque "Astronomie-Espace-Dossier ovni".

 

HESSDALEN, dernière minute :

Nous avons pris contact avec l'équipe d'Hessdalen ( Dr Ervind Strand, Bjorn Hauge ) . Il aurait été opportun d'inviter ces gens. Nous l'avons fait, tardivement. Ils sont évidemment intéressés par notre instrument de poursuite d'ovni et de prise de spectre UFOcatch. Leur équipe a effectué un travail d'analyse sur un spectre pris là-bas, mais où hélas leur appareil a récupéré non seulement la lumière issue du phénomène, mais les lumières parasites issues de différents sources ( lampadaires ), ce qui pénalise d'autant le rapport signal/bruit.

Reçu à l'instant (7 octobre) un message de Bjorn Hauge, auteur de l'article. Si Strand ne peut venir, lui sera là.

UFOcatch est conçu, à la manière d'un batracien, pour se focaliser sur toute sources mobile ou d'intensité variable dans le temps (par exemple apparaissant brutalement dans le paysage ). Une surveillance sur 360° est assurée par un objectif fish eye. Quand une source se manifeste, un ordinateur calcule automatiquement ses coordonnées : site, azimut et pointe, plus rapidement que ne pourrait le faire un observateur humain, des systèmes optiques portés par une lyre motorisée. Puis Ufocatch, conçu et réalisé par Jean-Christophe Doré, zoome automatiquement sur le phénomène, éliminant le bruit associé aux lumières environnantes, enregistre le spectre de la source et l'analyse en temps réel.

 

ufocatch

La " lyre motorisée " d'UFOCATCH, réalisé avec l'aide des citoyens français

 

 

ufocatch schéma

UFOcatch : schéma

 

Dans un article un chercheur de l'équipe d'Erwind Strand dit avoir identifié la présence de scandium dans un spectre. On sait que le scandium vient de "Scandinavie", cette terre rare ayant été découverte précisément dans des minerais extraits en Norvège.

Après le colloque nous envisagerons comment mettre en oeuvre Ufocatch à Hessdalen, particulièrement adapté à ce type de recherche, de manière à tenter de tirer cette affaire au clair.

Ufocatch sera présenté à Strasbourg

Je constate que ce colloque ne bénéficie d'aucun appui médiatique, ce qui ne nous étonne guère. M. Padrines a invité M. Yvan Blanc, responsable du GEIPAN, par trois fois, en lui demandant de participer à ce colloque, et cela sans obtenir de réponse.

En tant que président de l'association UFO-science, partie prenante du colloque, et bien que je n'en sois pas l'organisateur, j'ai pris sur moi de relancer M. Yvan Blanc avec ce courrier, resté à ce jour sans réponse.

Si cette situation perdure, sans un quelconque effet d'annonce, le GEIPAN sera en mauvaise posture.

Que va-t-il se passer ? Les grand médias français ( principalement l'émission d'Yves Calvi "C dans l'air" ) voleront-ils au secours de cette officine bidon, totalement stérile depuis 33 ans ? Va-t-on nous annoncer "un passage à la vitesse supérieure" en évoquant la création d'une commission style "commission Condon à la française", composée "de scientifiques choisis parmi les les plus éminents". A moins qu'un reportage ne fasse état d'une collaboration franco-norvégienne à Hessdalen, qui s'est simplement traduite dans les mois précédents par la venue de personnels du CEA, conduits par l'ingénieur militaire retraité Christian Nazet, et la pose de capteurs acoustiques, le Geipan n'étant nullement impliqué dans cette affaire.

Dans le powerpoint auquel vous aurez accès à travers cette page, vous verrez décrit notre programme de recherche. Comment construire une soufflerie hypersonique en basse densité dans un ... garage ? En creusant une fosse en y logeant une capacité de vide de 10 mètres cubes, un vide (sommaire) y étant créé par une simple pompe à palette. Puis ce récipient sera connecté au divergent d'une tuyère par l'intermédiaire d'une électro-vanne à ouverture rapide, donnant une rafale dont la durée se chiffrera en secondes. Financement : la vente d'un livre que j'écrirai à l'issue du colloque de Strasbourg, qui sera imprimé par l'association et vendu à son profit. Il sera grand temps : la mission en Corée (5000 euros pour Doré et moi, avec l'hôtel le moins cher, mais voyage coûteux et 1300 euros de frais d'inscription pour chacun). et nos derniers frais d'équipements vont mettre le compte de l'association à zéro. Pour monter cette soufflerie il va nous falloir faire rentrer ... 30.000 euros.

Tout ce que nous faisons, nos travaux, nos missions dans les colloques, est directement financé par des ... citoyens français. Nous les remercions au passage et pensons que nous n'avons pas trahi la confiance qu'ils ont placé en nous.

Il existe en France un laboratoire du CNRS, intitulé ICARE, aux multiples facettes, situé à Orléans. Vous pouvez jeter un oeil à ces installations ur le site :


http://www.cnrs-orleans.fr/icare/Fr/installations.htm

C'est Goliath, comparé à David. Voici la soufflerie hypersonique de ce centre :

 

soufflerie hypersonique orleans

La soufflerie hypersonique du laboratoire du Cnrs d'Orléans

Elle fonctionne en continu (ci-dessus, son groupe de pompage ). Si vous regardez le pdf associé, le programme de recherche semble pour le moment assez embryonnaire. Ailleurs, dans le site, vous découvrirez la vision française de l'engin hypersonique aérobie de l'avenir :

 

Aurora francais

 

" L'Aurora français "

 

Là encore, un approche des plus ... embryonnaire. Tout cela est financé, directement ou indirectement par les militaires, qui ont suscité cet éventail de recherches après la publication de mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines " qui leur ont révélé l'ampleur des recherches menées aux Etats-Unis (et en Russie) dans le domaine de la MHD et de la " physique des plasmas froids" (c'est à dire non-thermonucléaires).

Dans note garage nous testerons une maquette d'engin hypersonique dont l'entrée d'air sera contrôlée par la MHD (ce que le journaliste aéronautique Bernard Thouanel avait, au moment de la sortie de mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines avait qualifié de "délire technologique"). L'ouvrage, édité par Albin Michel, est épuisé et n'est plus trouvable que sur le marché de l'occasion (détail amusant : sa cote monte !). Il est même possible qu'on y brûle un hydrocarbure gazeux. En quelques secondes, on peut en faire des choses. A la fin des années soixante j'avais damé le pion aux chercheurs du monde entier ( colloque de Varsovie, 1967), en réussissant à faire fonctionner le premier générateur MHD hors d'équilibre, bitempérature, dans des expérience, tout à fait probantes, qui duraient 50 microsecondes, en appliquant le principe :

Il n'est pas nécessaire de faire durer une expérience plus longtemps que nécessaire

Alors qu'y déboulait un gaz porté à 6000°, ma tuyère MHD était en plexiglasse et mes électrodes en cuivre rouge.

Nous allons maintenant entreprendre des expériences de MHD dans une soufflerie hypersonique fonctionnant pendant un temps relativement bref ( quelques secondes ), mais amplement suffisant pour que les phénomènes recherchés puissent être mis en évidence.

Tout cela est complètement surréaliste et fantastiquement absurde. C'est surtout d'une tristesse infinie. En effet, si on jette un oeil rétrospectif, que c'est-il passé dans le domaine de la MHD française depuis le début des années soixante-dix, alors que ce domaine avait été totalement abandonné à la fin des années soixante en France ? .

En 1975-1976 Viton et moi réalisons les premières expériences de MHD dans une cave du laboratoire d'Astronomie Spatiale de Marseille. La conséquence est la création, par l'ingénieur militaire, le général Yves Sillard, du GEPAN, du Groupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés, dont la direction est confiée à l'ingénieur Claude Poher, d'une compétence scientifique problématique (confers sa ridicule théorie des "universons").

 

poher universons

Claude Poher " père des universons "

En 77-78, après que Poher ait quitté le Cnes pour aller naviguer, et après un contact avec son successeur, le polytechnicien Alain Esterle, un projet de recherche est ébauché.

 

Esterle aujourdhui

Alain Esterle aujourd'hui. Remarquez la faute d'orthographe dans sa fiche professionnelle. Enginner au lieu de Engineer.

 

Esterle est secondé par l'ingénieur Bernard Zappoli ( actuellement encore en poste au Cnes ), totalement incompétent en matière de physique des plasmas.

 

Zappoli

L'ingénieur Bernard Zappoli, trente ans plus tard, toujours au Cnes, s'efforçant de vendre des études sous microgravité pour donner quelque intérêt à la station spatiale internationale (ISS), où les astronautes ne font plus que s'occuper de leur santé.

 

Celui-ci transmets le message suivant :

- L'Armée ne souhaite pas que vous soyez associés à ces recherches, qui seront menées à Toulouse, sans vous (précisément au CERT de Toulouse : Centre d'Etudes et de Recherches Techniques, sous sa direction).

Dont acte. Zappoli monte une coûteuse expérience de mhd, inspirée par un rapport que j'avais remis à Esterle "perspectives en magnétohydrodynamique". C'est une tentative de pillage scientifique sans équivoque, des plus grossières. Il accumule les erreurs et se plante. Averti, le polytechnicien René Pellat, dépêché sur place par le directeur du Cnes, Hubert Curien, constate la gabegie et provoque la disparition du GEPAN. Esterle et Zappoli sont mutés vers d'autres services. Leur succède un simple technicien, collaborateur d'Esterle : Jean-Jacques Vélasco, qui devient responsable du " SEPRA " (Service d'Expertise les Phénomènes Aérospatiaux). Averti, Yves Sillard, qui sera président du Cnes de 1976 à 1982, ne bougera pas le petit doigt.

 

sillard

L'ingénieur général Yves Sillard:

Etant le plus haut gradé dans toute cette histoire il porte sur ses épaules, au premier chef, la responsabilité de toute cette gabegie

 

Nouvelle tentative au début des années quatre vingt du côté cette fois du Cnrs, son directeur général, Pierre Papon, secondé par son adjoint Michel Combarnous, ayant décidé de donner suite, après avoir reçu d'excellents échos, me concernant, en provenance de Russie, patrie de la MHD par excellence (chef de file : Andréi Sakharov). Un projet de contrat est ébauché, le laboratoire d'accueil est cette fois le CORIA de Rouen. Claude Thénard, maître de conférence (qui cette fois n'y est pour rien), transmet un message identique au précédent :

- L'Armée ne veut pas que vous soyez associé à cette recherche.

Je baisse les bras, abandonne et me recycle en cosmologie ( voir la suite de cette démarche, vingt deux ans plus tard ). Privé de mon aide scientifique et technique le pauvre Thénard ne tarde pas à se planter. Ses tuyères explosent les unes après les autres, et c'est rapidement l'abandon.

Les années passent. En 2007 je crée UFO-science. Après des débuts difficiles, la minuscule équipe est présente

- Au colloque international de MHD de Vilnius, en Lithuanie, septembre 2008

- Au Colloque international de Brème, sur l'aérodynamique hypersonique, en octobre 2009 (où je me rendrai en fauteuil roulant).

- Et cette année au colloque international de MHD de Corée, avec des résultats expérimentaux originaux et astucieux, obtenus avec des moyens dérisoires ( voir le powerpoint )

Y a-t-il en France des recherches de MHD comparables ?

- Non. C'est une discipline où nous sommes seuls à être présents, à partir de ce ... garage !

Vis à vis des projets de recherche envisagés par les équipes françaises, dont le laboratoire d'Orléans, notre avance sur tous les plans, celui de la maîtrise théorique des phénomènes et celui des expérience reste considérable. Mais quelles seront les conséquences ? Pour obtenir la réponse, il suffit de suivre la logique développée pendant les 35 années précédentes.

1977 : au vu des résultats que Viton et moi avons obtenus, l'armée suscite la création du GEPAN, au sein du Cnes. C'est Yves Sillard, ingénieur militaire, alors président, qui signe l'acte de naissance de ce service. Son conseil scientifique comporte sept membres. J'en suis absent.

1980 : Sur la base du rapport que j'avais remis au Cnes l'Armée, toujours elle, par l'intermédiaire du Cnes, finance des recherches au CERT de Toulouse. Je suis, d'emblée, exclu de toute responsabilité et contrôle de cette recherche.

N'oublions pas que Sillard, qui est derrière toutes ces actions est un ingénieur militaire, ayant le grade de général.

Milieu des années 2000 : sur la base des informations que je ramène du colloque de Brighton (mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines), et qui montrent que, loin d'avoir abandonné la MHD les Américains ont au contraire continué pied au plancher, développant des torpilles hypervéloces (dont nous allons reconstituer le comportement en bassin de carène, à UFO-science, toujours dans un ... un garage, un autre) et en développant des engins hypersoniques (Aurora) l'Armée décide la création d'un groupe "plasmas froids" et finance ... quarante laboratoires.

L'armée et les quarante laboratoires ....

Résultats concrets : néant.

Le seul résultat expérimental notable, en matière de MHD, est celui que nous allons présenter en Corée (la communication orale a été acceptée séance tenante, quelques jours après l'obtention du résultat d'expérience sur le banc).

Que se passera-t-il si nous obtenons les résultats escomptés, dans notre soufflerie hypersonique impulsionnelle ?

L'Armée arrosera d'argent les laboratoires qui sont censés disposer de moyens d'essai adéquats. Il n'est pas impossible que, faute d'avoir réellement compris nos travaux, ces gens se plantent. Voir plus haut : ça ne serait pas la première fois.

Il faut continuer, dans ce, et bientôt ces deux garages, grâce à l'aide des citoyens français, sans s'arrêter à ces détails, même s'ils sont déplaisants. Nos buts sont différents. Tous nos efforts se concentrent pour montrer que les ovnis peuvent être des machines volantes, que les observations rapportées par des témoins sont non-absurdes, même si dans les faits les moyens mis en oeuvre dans ces machines pourraient s'avérer être totalement différents de la MHD. Peu importe. Si les Français nous appuient, nous continuons. Sur le plan de la MHD tout repose sur les compétences techniques d'un seul individu, Jean-Christophe Doré. Mathieu Ader nous prépare un bassin dees carènes, pour une MHD hydraulique.

Les militaires, en France comme ailleurs, ont d'autres visées. S'ils savent parfaitement à quoi s'en tenir sur le phénomène, leur seul but est de tenter de récupérer des bribes de science et de technique pour en faire ... des armes. C'est une logique qui nous échappe, mais c'est leur logique. Ils ne sont pas "câblés" pour penser autrement. Et dites-vous bien que ça n'est nullement un hasard si le créateur du Gepan ( qui s'efforce aujourd'hui de maintenir son piètre successeur, le Geipan, en réanimation ) est un ... ingénieur militaire : Yves Sillard.

 


 

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