Informer ? Pourquoi faire ?

20 mars 2007

Demain mercredi 21 mars vous pourrez regarder l'émission de Stéphane Bern sur France 2, à 22 heures trente. L'émission " Arène de France ". Le thème de l'émission sera :

Existe-t-il une vie extraterrestre ? Et sommes-nous visités par des représentant d'ethnies issue d'autres planètes ?

J'ai déjà publié un compte-rendu de cette émission, de mémoire, après son enregistrement. Ca ne déflorera pas le sujet, mais vous permettra de capter plus de détails au passage, de mieux "décoder". Le premier détail à ne pas manquer, c'est celui qu'on ne voit précisément pas. Sur le plateau, à part moi, aucun scientifique, pratiquement. Et ça fait 60 ans que ça dure. Depuis 1947, depuis la première vague d'ovnis sur Terre. C'est ... vertigineux.

Dans cette émission, écoutez Duboc parler. C'est un ancien commandant de bord. Il évoque son observation d'un objet, à distance. De mémoire, il parle de vingt à quarante kilomètres. Depuis un avion en vol le regard porte loin. Son observation a été corrélée par un suivi radar, au sol. Les opérateurs ont fourni la vitesse de l'objet avec précision : 250 km/h. Par ailleurs les pilotes, du fait que leur point d'observation se déplace, peuvent évaluer, d'autant plus qu'ils en ont l'habitude, l'envergure de l'objet perçu.

L'évaluation faite par Duboc :

Entre 200 et 500 mètres d'envergure

 

La psy de service, avec son air de Bécassine demandera " si ça n'aurait pas pu être une météorite". Bien sûr, tout le monde sait que les météorites se baladent à 250 m/h, paisiblement. L'actrice Anémone, très "intelloo de gauche", elle-même témoin d'ovni nous dira, avec un air entendu : " pour moi, ce sont les militaires ".

A une telle distance Duboc voyait cet objet "comme l'ongle du pouce à bout de bras". A l'issue de l'émission, la "foule" votera. Constitué d'ados, en général. Des intellectuels, visiblement. Nous avons eu droit à notre nième émission " magazine " consacré à la vie extraterrestre et aux ovnis et ça n'ira pas plus loin. Jusqu'à la prochaine fois.

De tels témoignages ne sont pas rares. Il y a une semaine j'ai fait la connaissance d'un directeur commercial. La cinquantaine. Pilote d'hélicoptère de longue date Nous avons parlé.

- Monsieur Petit, je suis heureux de vous rencontrer. Vous savez, j'ai lu tous vos livres. Je voudrais vous parler d'une chose qui m'est arrivée en 1974. A l'époque j'étais jeune pilote. J'ai fait ma carrière dans l'armé comme pilote d'hélicoptère. J'étais alors affecté à la base de Caen Carpiquet.
- Tiens, coincidence, c'est aussi là que j'avais démarré mon service militaire, comme sous-lieutenant.
- Un jour j'étais en vol, en instruction sur une Alouette, avec un sergent moniteur. On volait à mille pieds.
- Mille pieds, ça fait trois cent mètres.
- Oui, c'est ça. Une altitude très modeste. On était en milieu de journée. Le ciel était dégagé. Soudain on a été doublés par un objet ayant .... je ne sais pas ... la forme d'une grosse saucisse. Je me souviens très bien de la couleur, qui était uniforme. Je n'ai décelé aucun détail. C'était, je dirais, d'un gris sale, terne. Ca ne brillait pas, du tout. J'ai aperçu l'objet pendant très peu de temps. Il est apparu sur le côté droit de l'appareil. Comme il était à la hauteur de l'horizon cela nous a permis de voir qu'il évoluait à la même altitude que nous.
- Nous ? .....
- Nous, c'est à dire le sergent et moi. Lui aussi a été témoin. Je vous jure que si j'avais été seul je me serais demandé si, en tournant la tête je ne me serais pas coincé quelque vaisseau, ceci créant un phénomène hallucinatoire.
- La taille de l'engin ?
- Grand comme un transatlantique. Là, je suis absolument formel.

Il se lève, va vers son tableau et me fait un dessin :

 

 

objet_plus_helico

L'objet aperçu en 1974 par Daniel M. et son sergent copilote. En comparaison, leur hélicoptère Alouette

 

- Vous voyez, j'ai dessiné notre hélicoptère, à côté. Ca volait horizontalement, à une vitesse hallucinante. En un temps de l'ordre de quelques secondes l'objet n'était plus qu'un point minuscule, à l'horizon. Quand on s'est posés on est allé voir les gens des radar de la base. Ils avaient très bien vu le truc traverser leur scope. Ils avaient vu que c'était très gros. En se rappelant du temps que l'objet avait mis pour traverser le scope de part en part ils ont pu donner une fourchette de vitesse.
- Et alors ?
- Entre 8000 et 12.000 km/h. Ce qui m'a le plus interpellé c'est que nous n'avons ressenti aucune turbulence. Les communications n'ont pas non plus été perturbées. C'est passé .. comme ça.
- Vous avez témoigné ?
- Non. Le sergent m'a dit "vous êtes jeune pilote. Inutile de compromettre votre carrière, et la mienne. On passerait simplement pour des dingues. Autant garder ça pour nous". Et c'est ce qu'on a fait. On l'a bouclé. Je vous raconte cela à vous car je sais que vous ne prendrez pas immédiatement pour un affabulateur.
- Non. Des trucs comme ça, on en a des tas. Pendant la vague belge, celle des fameux triangles, au début des années quatre-ningt dix tous les employés d'une petite usine on vu passer, majestueusement, un bazar qui couvrait toute la cour. Ils ont dit que ça avait la forme et la taille "d'un porte-avion retourné". Aujourd'hui les militaires, et surtout les Américains, ont fait des avancées techniques qui font qu'ils pourraient mettre en l'air des engins pouvant être asimilés à des ovnis des années cinquante, des drones, entre autre. Mais je ne pense pas qu'on sache faire voler "des porte-avions retournés" et qu'en 1974 quelqu'un ait su faire filer à 300 mètres du sol et à 10.000 kilomètres à l'heure un truc grand comme un transatlantique. Si ce truc avant créé des ondes de choc, à une telle altitude celles-ci auraient effondré toutes les toitures sur sur le passage de l'engin. Vous savez que les vagues créées par un navire sont les équivalents, en hydraulique, des ondes de choc. C'est comme si vous avez dit "j'ai vu passer un transatlantique à proximité de la côte, que nous longions en voilier. Il est passé à mille kilomètres à l'heure, sans faire la moindre vague".

J'ai fait quelques dessins qui résument l'observation de Daniel M. et de son copilote. Je n'ai pas cité son nom, pour ne pas lui causer du tort. Pensez donc, il risquerait de perdre des clients. Qui envisagerait de se fier à un directeur commercial qui voir des vnis grands comme des transatlantiques passer à dix mille kilomètres à l'heure à trois cent mètres sol ?

observation1

 

observation2

 

observation3

C'est ce genre de témoignage que la psy classe au rayon des hallucinations et que l'actrice Anémone assimile à un élément d'un arsenal militaire. Inutile de dmander à Hubert Reeves ce qu'il en pense. Il sourira en plissant les yeux. Aucun scientifique n'a accepté de venir à cette émission, ni à aucune de ce genre. L'astronome André Brahic, qui brigue la succession de Reeves à "la Nuit des Ertoiles" hausse régulièrement les épaules en disant "qu'il y a des choses plus intéressantes à observer". Je suis le seul scientifique de valeur à afficher mon intérêt pour ce sujet. Il y a bien des années le Cnrs a essayé de me ramener "à une vision plus conforme des choses de ce monde". A l'époque, suite au succès de mes bandes dessinées j'avais été versé au "département IST" ( Information Scientifique et Technique). Le message fut tout de suite formulé dans toute sa clarté :

- Arrêtez de dire toutes ces choses. Quittez ce domaine ovni, ces foutaises, et alors tout ira bien pour vous. Vous êtes un excellent vulgarisateur. C'est précieux. Si vous souhaitez vous informer de l'état de la muséologie scientifique à travers le monde, vous n'aurez qu'à nous le dire. Vous aurez des ordres autant que vous en voudrez et le Cnrs prendra vos frais en charge.

L'invite était claire :

Abjurez, au nom du Dieu Raison, de grâce ! ....

 

On ne brûle plus, de nos jours. J'ai simplement été privé de tous crédits pendant trente ans. La véritable rationnalité a son prix.

Dans dix ans, si le ciel ne nous tombe pas sur la tête, ce sujet ovni continuera d'être abordé avec des sourires amusés dans des émissions de variété. On fera des films comme "La soupe au choux" ou " Indépendance day". Mais je ne l'entends pas de cette oreille. Nous avons, en février 2007, Gilles, Julien, Jean-Stéphane et moi créé une association

UFO-science, 83 avenue d'Italie. http://www.ufo-science.com

Des gens ont déjà adhéré, envoyé des cotisations, des dons.Avec l'argent collecté nous pouvons louer un local pour 200 euros par mois. Nous avons voulu qu'ils soit à Paris intra muros, pour qu'il demeure accessible. Clamart, c'est trop loin. Mais pour le moment personne ne nos a proposé quoi que ce soit. Pourtant il doit bien y avoir dans la capitale quelqu'un qui dispose d'un ancien entrepôt, en rez de chaussée, avec de l'électricité, de l'eau et un coin WC. On peut démarrer avec vingt mètres carrés. Actuellement on s'oriente vers la solution "Algeco au bord de la Seine". Benveniste, lui aussi, avait travaillé dix ans dans des Algeco, dans la cour de l'Inserm 200, après avoir été viré de ses locaux par son ami Lazar, directeur de l'INSERM ( le Cnrs-médecine ).

Simple retour en arrière : vous savez ce que j'aurais fait, moi, si j'avais été directeur du Cnrs à l'époque ? J'aurais créé un "instititut de l'eau" ou, pour être plus anglo-saxon, un "projet-eau". J'aurais réuni des biologistes, des physiciens expérimentateurs, des théoriciens des différents état de la matière. Je leur aurais dit " j'ai entendu dire qu'on ne savait pas très bien pourquoi l'eau était liquide à la température ordinaire. Tirez-moi ça au clair !"

A l'inverse, Kourislky, qui fut directeur général du Cnrs a déclaré, à propos de cette histoire d'eau :

- Je trouve qu'on aurait du gérer cette affaire avec plus de fermeté.

Source : "l'âme des molécules, une histoire de la mémoire de l'eau", de François Beauvais, aux éditions &&&

Vous verrez plus loin que cette eau n'a pas fini de faire parler d'elle. C'est une des substances les plus mystérieuses de tout l'univers, sinon la plus mystérieuse.

Nous allons nous aussi chercher un Algeco. Une école d'ingénieurs s'est manifestée. Ces gens accepteraient de nous héberger, dans leurs caves, en tant que laboratoire orienté vers des recherches expérimantales, à condition que nous soyons discrets, que nous supprimions le mot " UFO ".

Ben voyons.

Dans mon site j'ai lancé un appel pour qu'on me propose une salle, pour conférencer, gratuitement. A titre indicatif, quand j'ai fait mon exposé d'Egyptologie au Palais de la Découverte l'amphi offrait 180 places. Le Palais a refusé 1400 personnes.

Mais jusqu'ici personne ne s'est manifesté.Pourtant un amphi de fac ou de Grande Ecole ferait très bien l'affaire. Mais voilà, que dirait la direction ?

 

Cachez cet ovni que je ne saurais voir....

 

Je trouve qu'il faut mettre un terme à cette censure imbécile, discréditante, à cette véritable omertà. Je souhaite parler, à voix haute, quelque part. Si des scientifiques souhaitent venir m'apporter la contradiction, qu'ils le fassent. Je pense entre autre à ces deux lâche que son Alain Riazuelo et Thibaud Damour, le second étant membre de l'Académie des Sciences de Paris. Mais que la science se remettre à vivre, bon sang. Ca n'est pas une religion. Il doit y avoir des débats d'idées, publics.

Quelle école d'ingénieur, quelle fac aura le courage de me laisser prendre la parole dans un de ses amphis, avec accès libre ? Il y a quand même bien des salles, dans Paris, quelque part, non ? Tout le monde dort, ou quoi ?

Je suis scandalisé par la lâcheté des scientifiques, je le dis bien haut. On ne compte plus les sujets qu'on ne doit pas aborder. Le dossier ovni en est un, mais il n'est pas le seul. La géométrie de l'univers fait aussi partie des sujets tabous, le "cosmologiquement correct" étant gardé par des champions en tressage de supercordes, de lamentables théoriciens de " l'Avant Big Bang ", des experts en énergie noire.

C'est aussi scandaleux que pathétique. Quel académicien intègre, comme l'était Lichnérowicz, osera assumer les devoirs de sa charge ? Qui créera cette cour scientifique où on instruira, enfin, les sujets interdits ?

Georges Courtès est membre de cette docte Académie des Sciences et décoré, comme il se doit. Il y a 25 ans il m'a confié dans son bureau de Marseille qu'il avait vu, depuis le jardin de son père situé dans Marseille " un grand cylindre muni de hublots passer lentement au dessus de sa tête ". Courtès est un grand observateur. Il a été un des pionniers de l'astronomie spatiale, une véritable invention française. Quand il dirigeait le LAS ( Laboratoire d'Astronomie Spatiale de Marseille ) il a été de ceux qui ont construit pour la station américaine Skylab des télescope assez légers pour être embarqués et mis sur orbite. A l'époque les Français étaient complètement en pointe dans ce domaine. Il leur arrive de se comporter en visionnaires.

Courtès a vu un ovni. Son père était également témoin. Astronome ( comme mon ami astronome Maurice Viton ) son témoignage est de la plus grande précision. A ces gens on ne fait pas prendre un ballon sonde ou un vol de canards sauvages pour un cylindre muni de hublots. Figurez vous que le nom de Courtès figure dans le rapport Cometa en tant qu'astronome ayant observé un ovni., dans l'annexe 2, de même que celui de mon ami Mauraice Viton ( page 74 dans ce rapport, qui a également été diffusée sous la forme d'un ouvrage. Je suppose que cette mention y figure toujours &&& mais j'ignore à quelle page )

Quel "journaliste d'investigation" aura le courage, le toupet, l'impudence d'aller déranger cet académicien pour lui poser une question aussi déplacée, aussi scientifiquement incorrecte ? Et en cas de refus de répondre ou de dénégation, aura-t-il le courage de mentionner la réponse obtenue ? Je me souviens de Poivre d'Arvor, il y a vingt ans, qui m'avait dit, hors micro :

- Aucun scientifique n'a accepté de s'asseoir en face de vous.

Déjà ......

Courtès viendrait-il sur un plateau de télévision, ou dans une quelconque assemblée de scientifique pour témoigner ? Bien sûr que non. Je j'ai rencontré en 2001 à un colloque international d'astrophysique qui se tenait à Marseille. Quand j'ai évoqué cette histoire il a pâli et est devenu soudain amnésique. C'est que les collègues étaient tous proches. Ils auraient pu nous entendre.

Parle plus bas car on pourait nous entendre .....

Je préfère être à sa place qu'à la sienne. Qu'est-ce qu'une carrière de scientifique qui s'achève par une consécration, des honneurs et qui contient un mensonge par omission, en forme d'énorme cylindre muni de hublots ?

Je cherche une salle pour aborder toute une gamme de problèmes. Par exemple la question de la fusion a-neutronique, ou faiblement productrice de neutrons ( du fait de réaction secondaires, parasites). Dans la presse c'est le silence radio complet. Or en 2005 la Z-machine, aux laboratoires Sandia, Nouveau Mexique, a permis de comprimer un plasma de fer selon un cordon d'un millimètre et demi de diamètre dont la température, dûment mesurée par méthode d'élargissement de raies, a atteint 3,6 milliards de degrés. J'ai fait des tas de dossiers dans mon site à ce propos.

Par exemple ce commentaires du papier de Malcom Haines.

Avec "un ancien des bombes", fraîchement retraité, Christian, qu'on pourrait qualifier de "repenti" nous avons bataillé pour essayer d'intéresser des politiques à cette fantastique découverte. Un de ses amis, directeur du labo de fusion de l'Institut Kurtchatov de Moscou nous a même pondu un belle lettre appuyant notre démarche, mais nous ne savons pas à qui l'adresser. Les politiques et leur environnement de scientifiques n'y comprennent rien. Nous obtenons des réponses " de campagne électorale " :

- Croyez bien que si je suis élu(e) j'aurais à coeur de faire en sorte que les chercheurs disposent de moyens à la hauteur des buts qu'ils se sont assignés et que ... bla bla bla ...

Même bide du côté de notre télé-écologiste, Nicolas Hulot, qui n'est entouré que de "spécialistes de l'environnement". J'ai proposé de venir faire un exposé. Pas de réponse. Pourquoi ? Je porte la peste ? Je sens le Soufre tant que cela ?

J'ai proposé à Hulot de lui fournir, gratuitement et sans demander que mon nom ne figure au côté du sien tous les éléments pour qu'il compose un livre sur les nouvelles sources d'énergie possibles. Pas de réponse.

Nous avons, vous aussi, notre Z-machine, l'ECR du laboratoire militaire de Gramat, construite par l'ingénieur militaire Jean-François Léon, un polytechnicien et sur laquelle Bavay a fait sa thèse de doctorat.       

Thèse de Bavay .       Initiation à la MHD

Elle est inutilisé depuis son départ du centre, ne monte qu'à 4 millions d'ampères ( comme la Z-machine l'engin avait été conçu comme source de rayons X ). Les 3,5 milliards de degrés ont été obtenus avec les 18 millions d'ampères de la Z-machine américaine. Celle-ci a depuis été "gonflée" en devenant la machine ZR ( "Z Refurbished" ), qui commence là-bas à entrer en fonction. A pleine puissance elle montera à 28 millions d'ampères (je signale que, théoriquement, la température de crête devrait varier comme le carré de l'intensité électrique ). Léon avait un projet à 60 millions d'ampères. Personne ne l'a écouté. Il gravite en ce moment entre l'Asie et je ne sais où. Ah, ne cherchez pas à le contacter. On l'a fait. Astreint au devoir de réserve "il a été briefé".

Alors, encore un sujet dont on ne doit pas parler ? Décidément.....

On dit que la physique est en crise. Cherchez un sujet de thèse en mécanique des fluides, en physique des gaz ionisés et en MHD. Car la Z-machine c'est de la MHD et rien d'autre. En France, rien, sinon de groupes composés de gens aux compétences dérisoires au regard des besoins. Nous allons démarrer des recherches de MHD dans un gourbi, un Algéco. Je jouerai les Abbé Pierre de la MHD dans un Emmaüs-Science, jusqu'à ce que le ridicule de cette situation ne fasse tache d'huile. Ecrire, crier ne suffit pas. Il faudra montrer, que les gens voient, touchent.

Non, je ne suis pas un candidat au concours Lépine. Si un scientifique se moque de nos travaux, qu'il mesure bien ses propos. Schatzman doit se souvenir de l'épisode " du baron de Munchaüsen ", conté dans mon livre " Enquête sur les OVNI ", maintenant téléchargeable gratuitement sur le site UFO-science.

UFO... OVNI.... ces mots vous choquent, vous dérangent ? Il faut bien que quelqu'un de valeur se décide à les prononcer à voix haute, grand dieu ! On dirait qu'on parle du diable

Je finirai cette page par la cerise sur le gâteau. Je vous ai dit que cette machine MHD qu'est la Z est un fantastique outil de travail, dont nous devrions nous doter sans attendre. Son coût ? 50 millions d'euros, le deux centièmes d'ITER. Nous avons des compétences hexagonales ( Jean-François Léon et Bavay, un autre Français expatrié. Celui-là est aux USA, chez Yonas, autour de la Z ).Ca n'est rien d'autre que de la grosse électrotechnique de puissance. Il faut cracher des dizaines de millions d'ampères en 100 nanosecondes, c'est tout.

Je sais que de Genne est gravement malade. Il faudrait que je lui écrive, lui qui a voué une passion à la physique. Peut-être pourrait-il nous aider ? Les phénomènes constatés sur la Z en 2005 sont passionnants. Il y a là-dedans des dizaines de thèses de doctirat, et peut être beaucoup plus encore. De toute façon, au strict plan du fondamental c'est un train à prendre, à ne pas rater. Savez vous qu'on ne sait pas d'où vient l'énergie qui entraîne une telle montée en température ? On écrase un "liner à fils", une sorte de cage à serins faite de 240 fils d'acier, de 8 cm de diamètre, selon son axe. En fin d'implosion on a un cordon de plasma métallique d'un millimètre et demi de diamètre, hyper dense, hyper chaud. C'est le far west des millieu à très haute densité. Tout est neuf, là-dedans. Du jamais vu à tous les coins de rue. La température ionique est cent fois plus élevée que la température électronique, alors que dans un classique "plasma hors d'équilibre" c'est l'inverse.

Mais il y a plus beau : Quand ce filament de plasma, qui rayonne à tout va ( gamme de X ) commence à se détendre, les atomes rebondissant sur eux mêmes, il continue de ..; s'échauffer. Par quel mécanisme ? Mystère. Resterons-nous en dehors de ce coup-là ? Enfin, bouquet final : la revue Nature, dans son numéro du 11 mars dernier a a nnoncé Que Daniel Dolan, collaborateur de Deeney avait, sur la Z-machine fabriqué de la glace par comression sous 100.000 atmosphères.

Il y a onze espèces de glaces. La glace VII est plus lourde que l'eau liquide. Quand on comprime de l'eau, elle se forme. Mais ce qui suprend c'est la brièveté du phénomène : quelques nanosecondes, alors que les glaces mettent classiquement plusieurs secondes à se constituer.

Ice created in nanoseconds by Sandia’s Z machine

Not expected at your local 7-Eleven anytime soon

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Daniel Dolan has used Sandia’s Z machine to compress water into ice at extreme temperatures and pressures. (Photo by Bill Doty)
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ALBUQUERQUE, N.M. — Sandia’s huge Z machine, which generates temperatures hotter than the sun, has turned water to ice in nanoseconds.

However, don’t expect anything commercial just yet: the ice is hotter than the boiling point of water.

“The three phases of water as we know them — cold ice, room temperature liquid, and hot vapor — are actually only a small part of water’s repertory of states,” says Sandia researcher Daniel Dolan. “Compressing water customarily heats it. But under extreme compression, it is easier for dense water to enter its solid phase [ice] than maintain the more energetic liquid phase [water].”

Sandia is a National Nuclear Security Administration (NNSA) laboratory.

In the Z experiment, the volume of water shrank abruptly and discontinuously, consistent with the formation of almost every known form of ice except the ordinary kind, which expands. (One might wonder why this ice shrank instead of expanding, given the common experience of frozen water expanding to wreck garden hoses left out over winter. The answer is that only “ordinary” ice expands when water freezes. There are at least 11 other known forms of ice occurring at a variety of temperatures and pressures.)

“This work,” says Dolan, “is a basic science study that helps us understand materials at extreme conditions.”

But it has potential practical value. The work, which appears online March 11 in Nature Physics, was undertaken partly because phase diagrams that predict water’s state at different temperatures and pressures are not always correct — a fact worrisome to experimentalists working at extreme conditions, as well as those having to work at distances where direct measurement is impractical. For example, work reported some months ago at Z demonstrated that astronomers’ ideas about the state of water on the planet Neptune were probably incorrect.

Closer at hand, water in a glass could be cooled below freezing and remain water, in what is called a supercooled state.

Accurate knowledge of water’s behavior is potentially important for Z because the 20-million-ampere electrical pulses the accelerator sends through water compress that liquid. Ordinarily, the water acts as an insulator and as a switch. But because the machine is being refurbished with more modern and thus more powerful equipment, questions about water’s behavior at extreme conditions are of increasing interest to help avoid equipment failure for the machine or its more powerful successors, should those be built.

One unforeseen result of Dolan’s test was that the water froze so rapidly. The freezing process as it is customarily observed requires many seconds at the very least.

The answer, says Dolan, seems to be that very fast compression causes very fast freezing. At Z and also at Sandia’s nearby STAR (Shock Thermodynamic Applied Research) gas gun facility, thin water samples were compressed to pressures of 50,000-120,000 atmospheres in less than 100 nanoseconds. Under such pressures, water appears to transform to ice VII, a phase of water first discovered by Nobel laureate Percy Bridgman in the 1930s. The compressed water appeared to solidify into ice within a few nanoseconds.

Ice VII has nothing to do with ice-nine, an entirely fictional creation of author Kurt Vonnegut in his 1963 novel Cat’s Cradle. There, a few molecules of the invented substance acts as a precipitating seed to cause an extended chemical reaction that freezes almost all of Earth’s water. Ice VII, on the other hand, only stays frozen as long as it is under enormous pressure. The pressure relenting, the ice changes back to ordinary water.

Nucleating agents, of course, are often used to hasten sluggish chemical processes, such as when clouds are “seeded” with silver iodide to induce rain. Dolan already had demonstrated, as a graduate physics student at Washington State University, that water can freeze on nanosecond time scales in the presence of a nucleating agent.

However, the behavior of pure water under high pressure remained a mystery.

Sandia instruments observed the unnucleated water becoming rapidly opaque — a sign of ice formation in which water and ice coexist — as pressure increased. At the 70,000 atmosphere mark and thereafter, the water became clear, a sign that the container now held entirely ice.

“Apparently it’s virtually impossible to keep water from freezing at pressures beyond 70,000 atmospheres,” Dolan says.

For these tests, Z created the proper conditions by magnetic compression. Twenty million amperes of electricity passed through a small aluminum chamber, creating a magnetic field that isentropically compressed aluminum plates roughly 5.5 by 2 inches in cross section. This created a shockless but rapidly increasing compression across a 25-micron-deep packet of water.

The multipurpose Z machine, whose main use is to produce data to improve the safety and reliability of the US nuclear deterrent, has compressed spherical capsules of hydrogen isotopes to release neutrons — the prerequisite for controlled nuclear fusion and essentially unlimited energy for humanity.

This work is sponsored by the NNSA. Other authors on the paper are Chris Deeney (now at NNSA), and Sandians Mark Knudson and Clint Hall.

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Sandia is a multiprogram laboratory operated by Sandia Corporation, a Lockheed Martin company, for the U.S. Department of Energy’s National Nuclear Security Administration. Sandia has major R&D responsibilities in national security, energy and environmental technologies, and economic competitiveness.

Sandia news media contact: Neal Singer, nsinger@sandia.gov, (505) 845-7078

Communiqué du 15 mars 2007
Page originale : http://www.sandia.gov/news/resources/releases/2007/z-ice.html

Traduit par Julien Geffray

De la glace créé en quelques nanosecondes par la Z-machine de Sandia
Mais ne l’attendez pas dans votre épicerie de quartier

 

ALBUQUERQUE, N.M.
L'extraordinaire Z-machine de Sandia, qui génère des températures plus chaudes que le soleil, a transformé l’eau en glace en quelques nanosecondes.

N’en attendez cependant aucune application commerciale à court terme : cette glace est plus chaude que de l’eau bouillante.

« Les trois états de l’eau tels que nous les connaissons habituellement – glace froide, liquide à la température ambiante, et vapeur chaude – ne représentent en réalité qu’une petite partie des états possibles de l’eau » indique Daniel Dolan, chercheur aux laboratoires Sandia. « Compresser de l’eau la chauffe. Mais sous une compression extrême, il est plus facile pour l’eau très dense d’entrer dans sa phase solide [la glace] que de maintenir son état liquide plus énergétique [l’eau]. »

Sandia est un laboratoire de la National Nuclear Security Administration (NNSA).

Dans cette expérience de la Z-machine, le volume d’eau a brusquement été réduit de manière discontinue, de façon similaire à la formation de la plupart des formes de glace connues, excepté la plus commune qui entre en expansion. (on peut se demander pourquoi cette glace a diminué au lieu d’augmenter de volume, étant donné qu’on voit bien habituellement que l’eau gelée grossit jusqu’à fendre la tuyauterie oubliée l’hiver dans les maisons non chauffées. La réponse est que seule la « glace ordinaire » accroît son volume lorsque l’eau gèle. Il existe au moins 11 autres formes de glaces connues, se produisant à diverses conditions de températures et de pressions)

« Ce travail, confie Dolan, est une étude scientifique basique qui va nous aider à comprendre les matériaux soumis à des conditions extrêmes. »

Mais il y a potentiellement une application pratique. Ce travail, apparu en ligne le 11 mars dans Nature Physics, a été entrepris en partie parce que les diagrammes de changements de phase, qui prévoient l'état de l'eau aux diverses températures et pressions, ne sont pas toujours corrects - un fait préoccupant pour les expérimentateurs étudiant les conditions extrêmes, tout comme ceux devant travailler à de grandes distances où la mesure directe est impossible. Par exemple, les expériences effectuées il y a quelques mois sur Z-machine ont démontré que les idées des astronomes à propos de l’état de l’eau sur la planète Neptune étaient probablement incorrectes.

Plus proche de nous, l’eau dans un verre pourrait être refroidie sous son point de congélation et rester liquide, à « l’état surfondu ».

La connaissance précise du comportement de l'eau est potentiellement importante pour la Z-machine, parce que les impulsions électriques de 20 millions d’ampères que l’accélérateur envoie dans l’eau compresse ce liquide. D'habitude l'eau agit comme un isolant ou comme commutateur. Mais parce que la Z-machine a été modifiée, bénéficiant d’un matériel plus moderne et plus puissant, les interrogations au sujet du comportement de l'eau aux conditions extrêmes doivent être éclaircies, afin d’éviter de graves pannes du matériel pour l’appareil actuel ou ses successeurs plus puissants, si ceux-ci sont construits.

Un résultat imprévu de l'essai de Dolan tient en l’extrême rapidité à laquelle l’eau a gelé. Le processus de congélation observé d’habitude prend au minimum plusieurs secondes.

La réponse, indique Dolan, semble être qu’une compression très rapide cause également une congélation très rapide. Sur la Z-machine mais aussi au dispositif voisin chez Sandia, le canon à gaz STAR (Shock Thermodynamic Applied Research), de fins échantillons d’eau ont été comprimés, à des pressions de 50.000-120.000 atmosphères en moins de 100 nanosecondes. Sous de telles pressions, l'eau semble se transformer en glacer VII, une phase de l'eau découverte par le prix Nobel Percy Bridgman dans les années 30. L'eau compressée a semblé se solidifier glace en quelques nanosecondes.

La glace VII n’a rien à voir avec la « glace neuf » du roman de science-fiction « Le Berceau du Chat » écrit par Kurt Vonnegut en 1963. Dans cet ouvrage, quelques molécules de cette substance inventée congèle pratiquement toute l’eau de la Terre. La glace VII, à l’inverse, reste à l’état gelé aussi longtemps que règne une pression titanesque. Mais la pression diminuant rapidement, la glace redevient à nouveau de l’eau ordinaire.

Des « catalyseurs de nucléation » sont bien sûr souvent employés pour accélérer des processus chimiques lents, par exemple lorsqu’on ensemence les nuages avec de l'iodure d'argent pour générer de la pluie. Dolan avait déjà démontré, en tant qu'étudiant diplômé de physique à l’Université de l'État de Washington, que l’au peut geler sur un laps de temps de l’ordre de la nanoseconde en présence d’un agent de nucléation.

Cependant, le comportement de l’eau pure soumise à de hautes pressions demeurait un mystère.

Les instruments de Sandia ont observé l’eau sans nucléation devenir rapidement opaque – signe de transformation en glace dans laquelle l’eau et la glace coexistent – au fur et à mesure de l’augmentation de la pression. Au seuil de 70.000 atmosphères et au-delà, l’eau devint claire, signe que le récipient contenait alors uniquement de la glace.

« Apparemment, il est virtuellement impossible d’empêcher l’eau de geler sous des pressions supérieures à 70.000 atmosphères » explique Dolan.

Pour réaliser ces essais, la Z-machine a créé les conditions appropriées par une compression magnétique. Une décharge électrique de vingt millions d’ampères traverse une petite chambre d’aluminium, générant un champ magnétique qui comprime de manière isentropique des parois d’aluminium dont la section mesure approximativement 5,5 pouces par 2 (14 centimètres sur 5). La compression sans onde de choc mais de plus en plus rapide agit sur une couche d’eau de 25 microns d’épaisseur.

La Z-machine, dispositif poyvalent dont l'utilisation principale permet de produire des données pour améliorer la sûreté et la fiabilité de la force de dissuasion nucléaire des USA, a déjà comprimé des capsules sphériques contenant des isotopes de l’hydrogène afin de générer des neutrons de fusion - préalable à la fusion nucléaire contrôlée, représentant essentiellement une source d’énergie illimitée pour l'humanité.

Ce travail est financé par la NNSA. Les autres auteurs de l’article sont Chris Deeney (désormais employé de la NNSA) ainsi que Mark Knudson et Clint Hall de Sandia.

L'article paru dans Nature est payant. Merci à Jean-Christophe qui me l'a envoyé aussitôt. Je m'y mets.

"A metastable limit for compressed liquid water"
D. H. Dolan, M. D. Knudson, C. A. Hall, C. Deeney


http://www.nature.com/nphys/journal/vaop/ncurrent/abs/nphys562.html

Mais, vous voulez que je vous dise ? Tout cela, c'est l'oeuvre du diable. Comme comme les ovnis. Faire de la glace de cette façon, vous trouvez cela catholique ? Et cette énergie qui chauffe du fer à trois milliards et demi de degrés, qu'on sait pas d'où ça vient, vous trouvez cela normal.

 

Il vaut mieux prier Dieu que d'interroger l'univers

Saint Augustin                           

Qui nous offrira cette foutue salle, dans Paris, pour que je puisse parler ?

 


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