Gros Plans

3 septembre 2005

1 - Ma maison de Pertuis :

La Villa Jean-Christophe

2 - L'Aire 51

D'abord une vue générale. Elle est traversée par la plus longue liste d'envol du monde.

Aire 51. Vue générale. En claire " Groom lake " : un lac assèché.

Avez-vous déjà vu des pistes d'envol qui se terminent droit dans une colline ? Pas moi ( point d'interrogation ). Zommez sur ce coin.

Le bout de la piste nord, de plus de 8 kilomètres de long

Allons voir de plus près.

Le bout de la piste nord

Le long de cette piste interminable, large de 30 mètres on distingue nettement le marquage axial blanc. On sait que tous les essais secrets ( " Black Bird " SR-71, F - 117A "Nighthawk" ) ont été effectués de nuit par ceux qui se nommaient eux-mêmes les " Road Runners ", les "coureurs de piste". Nom aussi donné à un oiseau du désert qui court très vite sur le sol. Il était logique de poser un marquage axial tout le long de la piste, pour que les pilotes puissent se repérer, en roulant sur la piste. Mais, dans ces conditions, pourquoi ce marquage va-t-il "droit dans le mur ? Alors qu'il y a des emplacements de parking sur la droite. Je parierais que ce lien indique l'entrée de hangars creusés sous la colline. L'image correspondrait à une photo prise à mille mètres d'altitude. Je me suis amusé à essayer de reconstituer une vue oblique du site ( dont les grandes puissances disposent de longue date. Rappelons qu'aujourd'hui on peut, si le ciel est clair, reconnaître les traits d'un individu depuis l'espace ).

Des lecteurs me demandent pourquoi il semble qu'on puisse avoir accès si aisément aux images de cette mythique aire 51. De fait, son ampleur semble relativement modeste, si on excepte la longueur de la poste d'envol, plus de 8 kilomètres, difficilement camouflable. Mais ce qu'on voit n'est que la partie émergée de l'iceberg. Tout le reste est souterrain, à grande profondeur. Il y a plusieurs raisons à cela. Il y a, bien sûr, la discrétion. Mais, très vite, les Américains ont voulu protéger leurs installations "sensibles" de tirs nucléaires. D'où des implantations à des profondeurs ... inévaluables. Il n'est pas sûr, si on excepte ce qui est lié à cette fantastique piste d'envol, de trente mètres de diamètre, que les installations sensibles américaines, souterraines, soient restées ainsi concentrées en des "lieux phares". C'est ce qui est évoqué dans la série télévisée de Spielberg : " Taken " ( abductions ) quand un des responsables dit "nous allons filer ailleurs, tandis que les naïfs continueront à essayer de percer les secrets de cette aire 51, avec leurs jumelles.


8 septembre 2005 : Philippe Meobel suggère que le "tarmac" situé en bout de piste ( qui peut permettre aux avions de faire demi-tour, pour prendre la piste dans une meilleur direction par rapport au vent ) pourrait être ... une sortie d'ascenseur.

L'aire 51 en 1958 et 1968


6 septembre 2005 : Google Earth : du faux " 3d "

Quand vous utilisez Google Earth vous diposez de commandes en bas à droite, qui vous permettent de faire basculer l'image et d'obtenir ainsi une vision "en perspective". Vous vous êtes sans doute ainsi baladé dans des régions accidentées, comme dans un ravin ou entre des montagnes. Vous avez pu constater que logiciel, outre qu'il recharge les vues à des résolutions différentes, ajuste au fur et à mesure le rehaussement du décor. Ceci peut donner l'illusion que l'énorme fichier Google Earth pourrait correspondre à des données en 3d.

Il est exact que ces données peuvent exister, puisque les sattelites modernes ne font plus que prendre les vue à la verticale. En attaquant leur cible en oblique ils sont capable de saisir celles-ci en 3d, en jouant sur le défilement. Paraphrasant Brassens on pourrait dire qu'aujourd'hui les satellites jettent sur les passants "des regards obliques". Cela a donné de saisissantes images d'un survol de Mars, par exemple. Et il en est de même pour la Terre. Cette saisie 3d des reliefs est indispensable pour planifier les trajectoires ... des missiles de croisière, qui empruntent volontiers les vallées encaissées pour échapper au radars ennemis.

Google Earth est du faux 3d. Le vrai 3d a des intérêts stratégiques trop évidents pour qu'on ne diffuse par un tel document au premier venu. A partir d'une base de donnée en 2d des gens chez Google ont donc "bosselé" le décor avec plus ou moins de bonheur. Je sais très bien comment on procède, ayant créé il y a 30 ans un outil de ce genre dans mon logiciel Screen, de CAO, doté d'un modeleur "intelligent", qui tournait en 2 mégahertz sur un 64 K pour en 4 Mhz sur un 128 K (Apple II, logiciel Pangraphe, puis Amstrad : Superpangraphe et Scree ). Je suis même passé sur tf1 en présentant un film tournant sur Apple, montrant un village avec parties cachées éliminées. On faisait le tour de l'objet, en vue plongeante, en affichant des images monochromes sur un écran en 190 par 300 points. C'était aux tous débuts de la micro-informatique. A l'époque ce genre de "prouesse" était réservé aux "gros systèmes". Je précisé qu'à l'époque une unique image couleur un peu sophistiquée, avec un objet vu derrière un verre et quelques reflets demandait 10 h de calcul sur un gros système et coûtait 30.000 euros.

Les gens se sont demandés "comment j'arrivais à faire calculer un Apple, cadencé en 2 Mhz, aussi vite. En fait les images ( qui pesaient 8 K ! ) étaient pré-calculées et stockées en "mémoire virtuelle" ( 256 K, une première réalisée par Apple ). Le CD n'existait évidemment pas et, ce faisant, je présentais la préfiguration de la future imagerie numérique. J'ai vendu au début des années quatre vingt 1200 exemplairesde Superpangraphe, puis de Screen par correspondance. Le listing mesurait trentre mètres de long. Je ne suis donc pas complètement ignare dans ce domaine, même si j'ai décroché vis à vis des outils modernes de la programmation.

Google Earth, c'est un gros fichier avec du 2d. Les gens de la boite ont amélioré le bazar en donnant "quelques coups de marteau" sous certains reliefs un peu prononcés. Disons qu'à partir de données où z = 0 l'opération a donné une cote aux points, le coup de marteau unitaire correspondant à une "courbe en cloche" (valeur max, plus écart-type). Si nécessaire on donne "plusieurs coups de marteau" dans le même coin. Ca c'est pour les collines. Pour certains objets on fait une homothétie. Mais parfois le préposé n'avait qu'une idée très vague des objets sur lesquels il travaillait. Allez jeter un oeil sur les pyramides de Giseh et regardez les en vous plaçant "près du sol". Vous obtiendrez ceci :

Vous avez latitude et longitude pour repérer le coin. C'est pas exactement l'angle, non ? Là, les Google men ont été un peu vite.

Il existe au sud ouest de Marseille un chapelet d'îles, dont une splendide : Riou, qui culmine à plus de cent mètres de hauteur. J'y ai fait mes premières escalades en 1959 avec Jean Lecomte. Lui était dans cette "île déserte" avec sa femme Lulu, pour grimper et ... bon.

Jean Lecomte

Jean-Claude et moin, vingt ans tous les deux, étions venus pour opérer une reconnaissance sur un site d'amphores, près du récif des Imépériaux. On a sympathisé. Jean nous a emmené grimper une voie, face à la mer. On n'avait pas de chaussures, mais tellement de corne sous les pieds que ça a très bien marché.

Allons donc sur Google Earth et cherchez à observer l'île de Riou ( qui du temps de Phocée servait de phare pour le port antique. Le poste sculpté subsiste en haut de la plus haute des "dents" ). Voilà ce qu'on obtient. Prenons d'abord une vue générale :

Les Calanques de Marseille, vue générale

En voyant les ombres, on réalise que la côte et les îles ont des reliefs accusés. Maïre et Riou on des falaises impressionnantes. Seule l'île de Plane et, comme son nom l'indique, plate. Maintenant approchons Riou plus près de l'eau. Résultat :

L'île de Riou et l'île Maïre. "vue prise d'une altitude de 100 pieds".

Les "Google men" avait fait un petit effort pour la côte. Mais quel ne fut pas mon effroi en réalisant que les îles de Riou et de Maïre s'étaient tout simplement enfoncées dans les flots !

Transmise par Marie-Laure Michel, une photo ( récente ) de l'île Maïre :

L'île Maïre, non loin de Marseille

Contrairement à ce qui apparaît avec Google Earth, l'île n'a pas disparu dans les flots.

Dans la base de donnée de Google Earth il y a des lieux-vedette, comme le Grand Canyon du Colorado. Mais si vous vous balader dans un des canyons vous constaterez que l'eau du fond du canyon est aussi "courbée". Tout cela parce que ces données ont été retravaillée par interpolation et que cette technique, qui a l'avantage d'être rapide, s'accomode mal des cassures, des angles vifs ( voyez le cratère Sedan ).

Un petit nombre de bonshommes arrive "à donner du relief" à une base de donnée 2d en injectant des points dont les cartes géographiques donnent des cotes. La machine interpole alors le reste. Beaucoup de lieux du monde ont ainsui pu être traités. Le cas échéant ce traitement a pu être automatisé, sur de vastes territoires. Mais le système a ses limites. Les îles de Riou et de Maïre, et bien d'autres lieux "peu importants" on ainsi été "oubliés", par les hommes ou les machines qui les servent. Seul détail : certains oublis peuvent être ... volontaires.....:


Construction d'un psuedo-relief par lissage à partir de quelques données.


R
evenant à cette extrêmité de la piste de l'aire 51 voici l'image que m'avait envoyée un lecteur :

Une image impressionnante puisqu'on discerne, au delà de cette morne plaine des reliefs.


V
oici une autre vue :

Comme la piste mesure 30 mètres de large, le ressaut qui est au bout, signalé par l'ombrage, ne pourrait guère dépasser 3 mètres. Pas moyen d'un loger une porte de hangar. Pourtant le balisage de l'axe piste conduit à ce ressaut rocheux. Si cela se passait réellement comme ça, les avions qui se posent la nuit sur cette piste et qui suivraient avec leurs phrases le traçage en pointillé risqueraient d'aller se planter sur ce "muret".

En fait cette image est carrément FAUSSE.

Prenons la vue en plan de cette remontée de terrain, ombrée.

Projection plane de la remontée du terrain : un centième de mile : 18 mètres

Basculons l'image.

Mesure de longueur sur le ressaut ombré

Même valeur. Pourtant, par rapport à la largeur de la piste : 30 mètres, ce ressaut n'a pas l'air de mesurer 18 mètres. Je pense que les analystes d'images ont du grain à moudre et que, dans le cas de cette présentation de ce secteur de l'aire 51 on a simplement donné des vues en plan. Les Google men ne se sont pas donnés la peine de "bosseler" les images. Ainsi cette vue oblique ne me semble pas permettre de conclure qu'il n'y a pas, en bout de piste, de quoi loger une porte. Enfin, il me semble.

Par contre il existe nombre de sites, sur le territoire américain, qui permettent d'obtenir des "vues de profil" saisissantes. Certaines montrent des sortes de pistes qui mènent à des montagnes assez relevées. Sur une de ces piste un lecteur a même identifié un avion.

Le site du Civet Cat, signalé par Julien Demonrot ( la civette est un petit félin, de la taille d'un chat )

Quand on descend près du sol, le relief se dessine bien. Ici, de 2000 m d'altitude, simulée.

On s'approche. C'est pas "du plat"

Voilà carrément une vue de profil. On distingue la falaise. En bleu le canyon de la Civette

Identifié par le lecteur, un "avion", sortant d'un "bunker souterrain".

Ailleurs, des lecteurs signalent nombre de formations géométriques plus intrgantes les unes que les autres.

Ca triangle équilatéral contenant 5 cercles concentriques se situe non loin du canyon de la Civette.
Remarquez que les formes géométriques restent régulières quel que soit le point de vue. Or le terrain n'est pas plat.
La vérité est que cette forme n'est pas inscrite sur le "terrain", qui est une "image 2d d'un terrain creusé de canyons".
En conlusion, les Américains nous prennent pour des billes, tout simplement ...

Même avec ce site "de la Civette", où les Google men se sont donné beaucoup de mal, l'interpolation laisse des traces. Ainsi, quand on y regarde de près, pour gagner leurs abris souterrains les avions doivent mettre les gaz à fond pour monter une côte. En conlusion il n'est même pas sûr que ces pistes, ces abris, existent réellement. On pédale dans du virtuel de mauvause qualité.

On pourrait se demander à quel jeu on joue exactement. Certains régions sont "3d", et d'autres, non. Vous pourrez voir que pour le cratère Sedan les Google men semblent avoir fait des efforts. Mais quand on se déplace latéralement, on voit une immense tache, qui n'apparaîssait pas sur une photo ancienne, en noir et blanc.

Photo ancienne du site Sedan

On voit nettement sur cette image que le cratère présente des bord abruts, qu'on retrouvera plus loins sur une photo récente

Qu'est-ce que cette tache ( ces taches ) sur la photo suivante, plus récente semble-t-il ?

Le cratère Sedan, plus tard ( quand ? )

Les traces grises, dans le cratère : peut être l'imbre de nuages ( ? ...). Le même obtenu "en perspective" grâce à Google Earth :

Qu'est-ce que c'est ? Des traces d'eau d'infiltration ? ( dans le désert du Nevada ... )
Un lecteur suggère " une accumulation de poussières sombres ". Un autre, l'ombre de nuages Hmmm.....

Ci-après, une photo du cratère "aujourd'hui". Mais on ne voit pas tout. On voit tout de suite l'énorme différence entre les deux "objets". Sur l'image "en perspective" donnée par Google Earth, les bords du cratère sont arrondis, "smooth". Il n'y a aucun bord aigû. Il y a un bombement en périphérie de cratère qui n'existe pas. Il s'agit d'une fausse perspective, résultat du plaquage d'une texture, d'une surface 3d "fabriquée par interpolation".

Le cratère Sedan, aujourd'hui

On voit que l'outil Google Earth offre des aspects déconcertants. Certains se demandent comme il est possible que les Américains laissent le public avoir accès à toutes les régions du monde, même les plus sensibles, a priori, comme la fameuse Aire 51.

On a l'impression que l'effet de relief 3d ne correspond pas à une réalité. Si vous détaillez certaines régions du globe ( comme par exemple la côte marseillaise ) vous verrez que par endroits la mer n'est pas plane, carrément. Comme si les "bosseleurs de surfaces" de Google, en créant artificiellement un relief, un peu au petit bonheur la chance, avaient attrappé un bout d'océan au passage. Par ailleurs la côte marseillaise est dotée de relief, mais l'île Maïre, toute proche, et à 4 km l'ile de Riou semblent avoir été ... oubliées.

La conclusion semble être que tout ce qui sort de Google Earth demande à être pris avec précautions. Près du canyon de la Civette, que signifie cette formation triangulaire d'1,3 km de côté, avec ces cercles concentriques ? Existe-telle vraiment ? Est-ce que ces formations ne seraient pas là, comme bien d'autres, pour fixer l'attention. Comme par exemple ces sorties de bunkers débouchant sur des pistes d'envol ? Comment se fait-il que les images de l'aire 51 soient exemptes de tout relief, apparemment ?

La conclusion est que les images en perspective fournies par Google Earth ne sont en aucune manière fiables.
Elles ne signifient en fait pratiquement rien.

 

Transmis par Eric Dezoete, des images datant de 1982 montrant un tunelier de l'Air Force. Ce type d'engin donne une idée des réseaux souterrains qui doivent exister sous ces installations de surface.

Tunnelier de l'Air Force, 1982

Le même, vu de face


3 - Le polygône d'essais nucléaires souterrains du Nevada

Par rapport à l'aire 51 c'est vraiment "la porte à côté" :

A gauche : le site des essais nucléaires souterrains. En haut et à droite, l'Aire 51
Thierry apporte la réponse : 20 km.

Le site des essais nucléaires souterrains, vue générale.

Le polygône des essais nucléaires souterrains américains, dans le Nevada. En haut, le cratère " Sedan"


U
ne vue d'avion de cette " vérole nucléaire ":

Le désert du Nevada a la vérole

 

On peut zoomer sur ces cuvettes d'effondrement correspondant à des tirs mégatoniques. En tournant l'image j'ai obtenu un effet d'ombrage plus lisible.

Cuvettes d'effondrement après essais nucléaires souterrains

Gros plan sur des tunnels d'accès, creusés après l'essai pour aller inspecter la chambre contenant les débris radioactifs. Rappelons brièvement le schéma d'une explosion nucléaire souterraine. Elle est effectuée dans un sol meuble ( celui du side du Nevada est alluvionnaire ). La compressibilité du terrain absorbe l'énergie de l'onde de choc. Le sol se soulève, puis retombe. Au fond, les gaz extrêmement chauds restent prisonniers du terrain, dans une cavité sphérique. La haute température vitrifie le matériau solide. Puis les gaz se refroidissent. La pression dans la cavité tombe. Son plafond s'effondre et cet effondrement se répercute de proche en proche jusqu'à la surface du sol, donnant naissance à ces sortes de crétères.

Les profondeurs des tirs ci-dessus doivent se situer aux alentours de 1000-1500 mètres. Lors de l'essai raté d'In Ecker, au début des années soixante, au Sahara, les polytechniciens ingénieurs militaires, ayant vaguement dire que les Américains poursuivaient leurs essais en souterrain pensèrent qu'il fallait opérer dans une roche résistante. Ils se choisirent dont une montagne de bon granit, dans laquelle ils creusèrent une galerie d'accès en colimaçon. Ils se basèrent du de savants calculs, qui s'avérèrent erronés. La pression fit sauter le bouchon de béton armé. Le ministre des Armées, Pierre Messmer, fut irradié, de même que Gaston Palewski, qui mourut d'une leucémie. Les gaz sortirent en produisant un immense nuage de couleur rosée. Au poste de tir, où personne n'avait endossé de tenue étanche à case de la chaleur étouffante, ce fut la panique. Les officiels se ruèrent dans leurs voitures pour quitter les lieux aux plus vite. Hélas leurs chauffeurs, croyant bien faire, branchèrent ... l'air conditionné !


Vue oblique sur les crétères des expériences nucléaires souterraines du Nevada, prise d'avion :

Les cratères d'effondrement des expériences nucléaires souterraines du Nevada

Zoom sur le cratère " Sedan ". La puissance alléguée était de 100 kilotonnes ( 8 fois Hiroshima ). Les Américains prétendirent que cet essai , datant du début des années soixante avait été conçu pour démontrer l'efficacité de l'arme nucléaire en tant qu'outil de terrassement. Pour ce faire il fallait que la charge soit située suffisamment près de la surface pour que l'explosion débouche. Il existe un film particulièrement impressionnant qui montre le soulèvement du sol, juste après l'explosion. Après, il y eut d'importants rejets de débris radioactifs. On n'insista pas. Mais c'était prévisible. Qui aurait été assez fou pour utiliser des armes nucléaires pour creuser des canaux ? Dans mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines " je donne une autre interprétation de cet évènement.

Le cratère de l'essai nucléaire "Sedan", visible depuis l'espace.


U
n gros plan du cratère Sedan, prise d'avion, avant qu'on y installe sa tour centrale :

Voir aussi d'autres images de ce cratère, plus haut.


5 - Le cimetière d'avion près de Tucson, Arizona. Image transmises par David Meusnier :

 

Au-dessus : Vue générale du cimetière d'avions de Tucson, Arizona

Au-dessus : Gros porteurs militaires et hélicoptères de combat

Au-dessus : B-52 octo-réacteurs

Un lecteur me signale que les B-52 du centre ont eu leurs ailes brisées, et non pas démontées, dans le cadre d'accords de démantèlement passés avec les soviétiques ou ex-soviétiques.


15 octobre 2005 : Signalé par un lecteur, Vincent Vaillant : une bouche de sortie d'appareil dans l'aire 51.

Voici la plongée sur le site :

L'Aire 51, vue générale. L'emplacement où Vincent Vaillant a localisé la bouche de sortie d'engins, à proximité de la piste principale.

A droite la piste principale, d'une largeur de 30 mètres, donne l'échelle. Le Tarmac fait 90 m par 90 m

En bas et à gauche la bouche mettant permettant l'émergence d'engins de dix-quinze mètres d'envergure à partir d'installations souterraines.

 


Nombre de consultations entre le 3 septembre et le 15 septembre 2005 : 15395

Nombre de consultations depuis le 15 septembre 2005 :

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