Les space cow boys passent a l'action

Wikipedia : Vous vous rappelez qu'un internaute avait fait un message très poli et très diplomatique en direction de la présidente de Wikipedia-France ( 38 ans, mère au foyer, membre du conseil municipal d'un village de quelques centaines d'habitants).

La présidente de Wikipedia-France, Florence Devouard, 38 ans, alias " Anthere " ( le bas enlevé )

Certains croyaient que cette femme avait un pouvoir quelconque pour remettre de l'ordre dans cette structure, devenue de facto une véritable institution, complètement passée sous la coupe d'administrateurs qui ne se donnent même plus la peine d'indiquer quoi que ce soit les concernant, sur leur fiche perso. Ni âge, ni compétences, rien. C'est simplement une bande de types qui fonctionnent par cooptation et recrutent leurs pareils.

On ne sait pas ce que fait, finalement, cette présidente, qui semble ne rien présider du tout. De la com, peut être ?

Certains se sont moqués du fait que j'ignorais qu'on pouvait avoir accès librement à leur IRC (réseau de chat entre administrateurs). Des lecteurs nous ont fait découvrir avec effarement le niveau indigent des discussions entre administrateurs, toujours couverts par leur anonymat, discussion auxquelles la présidente a également participé en s'exprimant sur le même ton.

La conclusion est simple : cette idée fantastique, d'une utilité évidente est passée entre les mains de gens dont la majorité sont des êtres dont les lecteurs apprécieront le niveau de culture, d'élégance et de maturité. Que les lecteurs qui suivent ces " chats" passionnants" continuent de nous en envoyer des extraits, spécialement ceux où intervient la présidente sous le pseudonyme d' ANTHERE ".

Le pouvoir Wikipedia c'est celui de cette horde de personnages masqués; et la présidente a fourni comme réponse qu'elle ne pouvait elle-même rien faire et que la seule procédure pour un recours quelconque de s'adresser aux comités d'arbitrage, eux-même composés par des ... administrateurs.

Le statut de Wikipedia reste ainsi totalement flou. A qui appartient-il ? Est-ce démocratique, ou non-démocratique ? Qui contrôle cette usine à gaz ? Y a-t-il une structure capable de la contrôler ? Etant donnée l'ampleur de son développement ce site devient une sorte de référence pour les enseignants. Peuvent-ils en recommander les contenus aux jeunes dont ils ont la charge ? Ce site est-il un reflet objectif de l'évolution de la science et des connaissances contemporaines? Vous savez que sur ce plan les discussion vont bon train.

Je lance à ce propos un appel à témoignage de gens qui, ayant souhaité positionner sur Wikipedia des éléments d'intérêt public se seraient vu interdire cette édition par des administrateurs non-identifiés. Quels sont les scientifiques, les intellectuels qui seraient a priori dissuadés d'apporter leur pierre à l'édifice, de souhaitant pas croiser le fer avec des ados incultes couverts par leurs pseudonymes ?

Ce n'est absolument pas l'idée d'un règlement de compte Jean-Pierre Petit contre Wikipedia, suite à mon bannissement à vie en octobre 2006 par une poignée d'imbéciles dont je me fous comme de ma première règle à calcul. La bonne question est " cette structure peut-elle être assainie et même disons le mot sauvée ". Un internaute a en particulier demandé à la présidente que les administrateurs fassent au moins figurer sur leur page personnelle l'étendue de leurs connaissances et compétences. Refus immédiat. Elle a comparé ce groupe d'administrateurs au groupe des referees qui, dans les revues scientifiques, contrôlent le contenu des articles publiés. Dans la mesure où on sait par exemple qu'il y a parmi ces administrateurs. Et d'ajouter :

- Si un article que vous envoyez a été refusé, envisageriez vous d'exiger de connaître l'identité des gens qui l'ont refusé ?

Simple détail : les referees en question sont censés être des scientifiques. A Wikipedia l'expert c'est ... n'importe qui, choisi, coopté par d'autres " n'importe qui ".

Alors, comme dirait Raymond Devos, il est normal que ça devienne ... n'importe quoi.

A cela j'ajouterai que le systèmes des referees anonymes, qui s'est généralisé dans l'après guerre, est devenu une plaie, un frein au progrès scientifique. C'est l'opinion de valeurs incontestables comme le professeur Jean-Marie Souriau, un des plus grands mathématiciens vivants. Actuellement la physique s'enfonce dans une crise sans précédent (voir ma présentation du livre de Smolin, " Rien ne va plus en Physique ! " , 2007 ) . L'imposture des supercordes commence à faire tache d'huile, en, dépit du soutien des différents médias science et de sites comme Futura-science qui, après la " théorie M " , vantent les mérites d'une " théorie F " ( M comme " mother ", F comme " Father ").

Il existe des revues comme " Classical and Quantum Gravity " qui cherchent à s'imposer comme " des références en la matière ". On oublie que la gravité quantique, ça n'existe pas, puisque personne n'est à ce jour parvenu à quantifier la gravitation et le graviton. On devrait plutôt parler d'un " projet de revue ".Cela n'empêchera pas des referees de cette revue de rejeter des articles avec

Donc, chère madame, l'exemple sur lequel vous vous appuyez pour justifier le maintien de votre société secrète ne tient pas. Au sein de Wikipedia des administrateurs s'inquiètent de ce qu'ils perçoivent comme une attaque destinée à détruire ce projet, qui veulent " défendre" . Le détruire, non. L'assainir, oui. C'est à faire et dans l'urgence, car la dérive ne fait que s'accentuer un peu plus chaque jour.

Sachant qu'un scientifique Français était referee pour des revues cotées comme Nature ou Physical review j'ai vainement tenté de venir plancher devant ce type en séminaire. Quelle meilleure expertise peut-on espérer que celle qui émergerait d'une confrontation soit publique, soit même en tête à tête, dans son bureau ( ce que je lui ai proposé ).

En ce moment nous sommes fort occupés à monter les premières expériences de MHD en basse densité. Jacques Legalland, notre Mac Gyver électronicien a fini d'assembler l'alimentation haute tension ( 5 kV, 200 mA ) dont nous avions besoin. Charles s'occupe du banc d'essai. Les commandes de matériel spécialisé sont passées. J'ai descendu dans ma voiture, de Paris, la " cloche à vide " de 45 cm intérieur, en pyrex, et 45 cm de haut (taille exceptionnelle ), de fabrication anglaise, et la pompe Edwards, achetée en 2007. Le magnétomètre de fabrication américaine est arrivé. Prix : 200 euros ! L'intrumentation a chuté de prix de manière spectaculaire.On a également notre jaune à vide à thermistance.

Avant de partir j'ai enregistré 2 h 30 de vidéos en français et anglais, que Denis Roussel monte avec son talent habituel, en mêlant des images d'archives et celles extraites du " colloque de Pertuis ". Il vaut mieux le laisser faire pour avoir un montage de qualité professionnel, comme la première vidéo qui a été vue par 17.000 internautes. Roussel vient de ml'écrire qu'il aurait bientôt une vidéo n°2 à mettre en ligne.

Il faudra que j'en fasse une sur ITER pour expliquer aux contribuables comment on se paye leur tête.

On a reçu le congélateur pour échantillons végétaux qui seraient pris sur un site d'atterrissage présumé d'ovni, en mettant en oeuvre des techniques du niveau de celles mises en oeuvre par le professeur Michel Bounias en 1981 pour l'affaire de Trans en Provence.

J.P.Petit et Jérôme Frasson avec le congélateur de labo ( 1500 euros ), en place

Cela pendant que le Geipan continue de pantalonner avec des ufologues lors d'émissions sur les grandes chaînes de télévision. Savez-vous que le Gepan-Sepra-Geipan a coûté au contributable français plus de 6 millions d'euros en trente ans ( au plus fort de ses "activités " le Gepan comptaiot dix salariés, et actuellement le budget annuel du Geipan est de 170.000 euros par an, alors qu'il n'a mis en ligne que 40 % de la paperasse gendarmique ) pour un bilan qui se solde dans les quelques pages de l'analyse faite par Bounias du cas de Trans-en-Provence ( démarche que celui-ci paya d'abord de sa carrière, puis de sa vie ), auxquelles s'ajoutent 100.000 pages de rapports de gendarmerie, dénués du moindre intérêt, sans la moindre donnée scientifique et technique exploitable.

Frasson avec les gants spéciaux pour manipuler les échantillons à basse température

Nous sommes donc opérationnels au plan d'analyses biologiques sur trace. Mais impossible d'intervenir sur le crop circle qui s'est produit près de Metz, début juin 2008, faute d'avoir été prévenus à temps. Nous signalons au passage à des lecteurs qui pourraient se rendre sur un crop circle qu'ils pourraient se livrer à un test très simple.

- Se procurer d'abord des boites de Petri ( container transparents, en plastique, de 10 cm de diamètre et de 2 cm d'épaisseur ).

- Placer dans ces boites des échantillons de terre prélevés dans et en dehors de la trace ( de la terre sans espèces végétales visibles )

Si la faune microbienne a été affectée par le phénomène ( ce que ne sauraient faire des " farceurs " opérant de nuit avec des planchettes et de la ficelle ) et que ceci ait détruit la faune microbienne la tranche d'aubergine la tranche d'aubergine restera soit intacte, soit peu altérée. Par contre, en dehors de la trace, du crop circle le présence d'un abondante faune microbienne dans la terre entraînera une décomposition rapide de la tranche-témoin.

On peut alors penser à l'action de micro-ondes car vous obtiendriez aussi ce résultat en soumettant un échantillon de terre à celle de votre four. Résultat garanti et spectaculaire.

Un tel test nous paraît problématique dans une intervention opérée des semaines après l'évènement, étant donné la rapidité de la reconstritution de la faune microbienne. Mais pour ceux qui sont sur place l'expérience mériterait d'être tentée. Faites-le, on se sait jamais.

Un lecteur, Hervé Lamarre nous a envoyé des photos de tiges de blé, liées au crop apparu près de Metz début juin 2007 :

Photo de tiges de blé, affaire du Crop Circle apparu début juin 2008 près de Metz, dans et en dehors de la trace

L'ufologue Thierry Pinvidic (auteur de l'ouvrage " Ummo, les extraterrestres qui venaient du froid " ) , qu'on voit aux côtés de l'émission d'Arte de 2004 " le 11 septembre n'a pas eu lieu " oeuvre avec constance et richesse de moyens pour montrer, pour le compte du Geipan, que les Crop Circle sont de simples canulars faisables à la main. Je me demande comment il se débrouille pour obtenir ces pliures régulières des blés. Il doit avoir un truc qui m'échappe.

Tiges de graminées placées dans un four à micro-ondes par Frasson et lestées. Pliure au niveau du " noeud "
L'ensemble se rigidifie en séchant ( on n'avait pas de tiges de blé à portée de main )

Patenet est repassé dans les ( grands ) médias avec un ufologue dont la tête doit enfler à vue d'oeil. Toujours pas de mention de la technique des bonnettes à réseau alors que le maximum de personnes devraient avoir cet accessoire à portée de main, dans leur portefeuille ou dans la boite à gants de leur voiture .

Sur le site du Cnes Patenet a lancé un appel aux ufologues pour devenir des IPN ( Intervenant de Premier Niveau ). Questions :

- Etes vous majeur, avec-vous une boussole, un mètre à ruban, un magnétophone, un appareil photo ?

Mais monter une unité d'analyses biologique de traces pour 5000 euros, dans 9 mètres carrés, ça, nous l'avons fait. Hors de portée d'un type qui a 170.000 euros de budget hors salaires par an. Patenet " se déplace avec son matériel " : un théodolite. Quand je pense à ce que nous sommes en train de monter côté MHD ça laisse rêveur. Qui osera évoquer les 6 millions d'euros claqués par le Cnes en 31 ans pour rien, sinon la mise au point " d'une méthodologie extrêmement précise ". On a vraiment pris les gens pour des cons et ça n'est pas très de s'arrêter. Sillard trouvera-t-il à Patenet, très près de prendre sa retraite, un " collaborateur de haut niveau " et dans la mesure où ce recrutement serait automatiquement interne Cnes ça serait automatiquement :

- Un vieux cheval de retour près de la retraite, qui ne connaît rien au dossier ovni ( ce qui est le profil d'un Patenet )

Mais un type du Cnes réellement brillant y fusillerait sa carrière immédiatement. Ca n'empêchera pas les grands médias de continuer à leur servir consciencieusement la soupe. Ca ne fait jamais que 30 ans que ça dure.

Voir cette vidéo suir les acroglyphes en Australie. Dans la trace : sol plus compact, disparition de la faune microbienne et ... son ! Pour attaquer le problème des acroglyphes il faut des spécialistes des sols. Comme personne à l'INRA ( Institut National d'Agronomie ) ne bougera il faudra faire le job nous-mêmes dans le cadre ufo-science. Cette affaire ne date pas d'hier. Au Cnes personne n'a bougé en 30 ans. Manque total d'imagination, même avec 170.000 euros de budget hors salaire par an.

Effectué hier 21 juin un périple de 4 heures 30 et de 400 bornes en planeur avec Jacques Legalland, de Vinon au pic de Bures, en survolant au passage la crête allant de Séderon à Sisteron, itinéraire de nos cross en delta avec Michel Katzman, et la montagne de Chabre, près de Laragne, où j'ai aussi beaucoup tourné. Sur le pic de Bures on a spiralé avec un deltiste, un espèce en voie de disparition, au profit du parapente. Au passage un détail précisé par un moniteur de la spécialité. Dans le cadre du parapente des écoles offrent des stages de perfectionnement à la voltige. Une des figures consiste à enchaîner des virages serrés en encaissant des " g ". Encaisser des accélérations fait partie des évolutions en voltige. Mais la particularité du parapente, qu'ils s'agisse de virages serrés ou " d'infinite tumbling " (enchaînement le loopings avant ) est que ces accélérations sont maintenues pendant des temps suffisamment longs pour que l'organisme ne parvienne plus à contrarier la migration de la masse sanguine hors du cerveau. Le parapentiste, dont le cerveau devient insuffisamment irrigué, perd alors toute perception de sa situation et ... se tue. .

En vrac, début Juin la compagne d'un des membres de l'équipe s'est retrouvée au matin avec un stigmate bizarre, après un rêve tout aussi bizarre. stigmate dont j'avais écopé il y a vingt cinq ans, de même que Nakajima, mon traducteur japonais, des années plus tard. Non, ça n'est pas la trace d'un fermoir de soutien-gorge. Mais on n'a pas le temps de se consacrer à de tels détails. Laissons cela aux ufologues.

En vrac, reçu d'un lecteur :

GRANDE BRETAGNE : un hélicoptère de la police confronté à un "appareil volant inhabituel"

Source de l'info : http://actu.skynet.be/index.html?l1=actuality&l2=news&l3=entertainment&l4=detail&id=366405&new_lang=fr

(Belga) Un hélicoptère de la police galloise a été confronté début juin à un "appareil volant inhabituel" près de Cardiff (sud du Pays de Galles), rencontre qui a déclenché l'ouverture d'une enquête.

"La police du sud du Pays de Galles confirme que son unité aérienne de soutien a aperçu un appareil volant inhabituel. Cela a été signalé aux autorités compétentes pour leur enquête", a déclaré un porte-parole de la police en évitant d'employer le terme ovni, "objet volant non identifié". L'hélicoptère, qui comptait trois personnes à bord, se trouvait au moment de l'incident en attente pour atterrir à la base militaire de St Athan, dans les environs de Cardiff, a-t-elle poursuivi, précisant que la rencontre s'était produite à 12H40 (13H40 HB) le 8 juin. Le tabloïde The Sun a rapporté vendredi que la police avait donné la chasse à un objet volant non identifié (ovni) qui avait "attaqué" l'hélicoptère, le poursuivant sur plusieurs dizaines de kilomètres au-dessus du canal de Bristol qui sépare le sud du Pays de Galles du sud-ouest de l'Angleterre. "Le pilote a fait un virage brusque pour éviter d'être percuté, puis s'est lancé dans une poursuite à grande vitesse. Mais il a dû abandonner la chasse car le réservoir de l'hélicoptère était presque vide --et l'ovni s'est échappé", a écrit le journal. Selon le quotidien le plus lu du Royaume-Uni, l'équipage a décrit un objet ayant "la forme d'une +soucoupe volante+ avec des lumières clignotantes tout autour". Mais la police a démenti toute poursuite et indiqué que l'équipage de l'hélicoptère n'avait jamais été en danger. (CYA)

24 juin 2008 : Un ovni a été vu près de Toulouse. Photographie, toujours sans bonnettes ! Quand un grand média donnera-t-il écho aux efforts d'ufo-science pour populariser cette technique simple et bon marché ? Patenet a-t-il compris le bénéfice qu'on pourrait retirer d'un tel document ? Rien n'est moins sûr puis que sa position est " toutes les brigades de gendarmerie ont été équipées de ce dispositif et ça n'a rien donné. Donc ça ne donne rien (....) ".

ovni_toulouse_jui_08

L'ovni photographié à Toulouse en juin 2008

J'essaye de gérer l'arriéré de mails reçus. J'ai reçu l'avis d'acceptation de présentation d'une communication de 30 minutes au colloque du PIRT (Physical Interpretation of Relativity Theory ) qui se tiendra à Cambridge, UK, en septembre 2008. J'y présenterai mes travaux récents de cosmologie et d'astrophysique.

J'avais déjà fait un courrier à une hommee que j'avais rencontré au Ministère de la Recherche, à Paris, adjoint de Valérie Pécresse, en lui demandant si le ministère pouvait subventionner ma participation au colloque international de MHD de Vilnius, fin septembre, où j'ai trois communications acceptées, qui feront l'objet de publications, plus un speech de 30 minutes. L'ensemble des inscriptions à ces colloques et frais de publication dans les minutes ( en dehors des frais de voyage et de séjour que je payerai de ma poche ) représentent 1500 euros. Ce brave garçon m'avait répondu :

- Je transmets votre demande aux personnes concernées et espère qu'elle ne tarderont pas à prendre contact avec vous.

Il n'y a eu aucune suite. Le gars a fait de son mieux, mais le ministère de la recherche est une salle des pas perdus. Et Valérie Pécresse, c'est qui ? C'est quoi ? Encore une " politique " ? Je me souviens à l'instant que j'avais une lettre du directeur du département de la fusion de l'Institut Kurtchatov, de Moscou. On avait la lettre mais ... pas de destinataire !! Cette lettre disait simplement que développer des recherches sur les Z-pinches ( un des sujets phare du colloque de Vilnius ) était une chose importante. Envoyer ça à un type du CEA ? Impossible. Les Z-pinches sont des concurrents outsider des filières ITER et Mégajoule. J'ai dit à l'adjoint de Pécresse " si votre patronne est d'accord pour être destinataire de ce courrier, qu'elle nous le dise. Je transmets à mon académicien à Moscou, qui lui expédiera cette missive avec en-tête de son labo, titres ronflants, kyrielle de médailles.

Rien, pas d'écho. Pécresse n'a sans doute pas voulu froisser ces deux lobbies que sont les bandes d'ITER et de Mégajoule. Autre possibilité : elle n'a rien compris, ou les deux à la fois. Je laisse tomber.

Ca n'est pas de la physique, ça n'est plus de la science, c'est de la politique....

Je ne perdrai pas mon temps en formulant une seconde demande. Des amis viendront à ces deux colloques filmer mes interventions et on fera au retour des vidéos avec commentaire qui seront installées sur dailymotion ou youtube. Elles porteront la marque ufo-science, puisque c'est l'association qui prendra en charge les frais d'inscription et de publication. En règle général, et on verra plus loin la façon dont le projet se développe, nous n'attendons plus rien des " institutionnels ", avec qui nous perdrions notre temps plus qu'autre chose. Mais quand nous aurons des résultats dans des domaines varié, ayant accès à nos propres médias : dailymotion et youtube, maintenant en haute définition, nous dirons ... ce que nous avons à dire.

Des gars m'ont envoyé des photos de la manip de confinement pariétal qu'ils ont réalisé en " haute densité " ( tout est relatif, c'est à dire sous un dixième d'atmosphère avec une source de 14.000 volts. Donc régime de décharge sous forme d'arcs ). Pas pu retrouver les images dans mon avalanche de mails. Réenvoyer images avec précisions sur conditions expé. De mémoire une image montrait un confinement pariétal réussi avec des arcs courbés, plaqués à la paroi. Mais faut de pouvoir remettre la main là-dessus je ne peux que mentionner en demandant aux gars de me refaire l'envoi.

Sauf erreur c'est l'image de la décharge en l'absence de confinement, avec les spots montrant des départs d'arcs se muant en décharge diffuse.

Le même objet avec effet de confinement magnétique sur les arcs ( si j'en juge sur cette photo : plaqués contre la paroi concave )

Toujours en vrac, Geffray finit de corriger le bouquin qui sera bientôt chez l'imprimeur, tiré en 1000 exemplaires pour commencer. Voilà la couverture, une image de synthèse, due à Jean-Stéphane Beetschen, faite d'après une vieille photo d'expérience. Mais on n'a pas eu envie d'avoir des problèmes de droits, ni de citation " du gars qui a les droits ". Quand on aura de nouvelles photos de manip on en réinstallera une belle sur la couverture, avec ses " arcs HF ";

Les mille premiers acheteurs recevront avec le livre un réseau de diffraction et une fiche plastifiée mode d'emploi.

19 euros 50 libellés à ufo-science et adressés à UFO-science 83 rue d'Italie 75013 Paris. Le port est compris.
Rajouter le surcoût de l'expédition pour l'étranger, sauf pour la Belgique d'où on pourra expédier les ouvrages depuis Bruxelles.

C'est l'image noir et blanc. Pas pu remettre la main sur l'image couleur. Mais voilà le recto-verso de ce " flyer"

Avant de mettre un lien vers les actions et réactions de lecteurs vis à vis de cette lamentable affaire de Wikipedia, la nouvelle du jour :

Un des "space cow-boys " de la MHD, notre vieux copain Pierre Issartier, le Mac Gyver de l'électronique des tubes à choc des années soixante nous a quitté vendredi. Prévenu trop tard je n'ai pas pu être présent à son enterrement. J'ai repris contact avec les autres et l'équipe des space cow-boys s'enrichit. " Mond " a 75 ans mais apparemment n'a pas perdu un poil de son imagination d'ingénieur légendaire de " trouveur de solutions" . Il est même au fait de toutes les techniques de pointe. Il a construit tous les tubes à choc de l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille et une caméra ultra-rapide depuis le début des années soixante. Il est partant dans le projet. On va donc préparer chez moi une réunion des quelques survivants de cette aventure, qui se comptent sur les doigts d'une main mais tous sont " des tronches " et de véritables magiciens de la technologie. Avec Mond pour la partie mécanique et Legalland pour l'électronique et les mesures, on est super-équipés. On a les connaissances scientifiques de pointe, que personne d'autre ne possède en France. En tout cas pas la ronflante équipe des "plasmas froids " alimentés par la DGA, par l'armée ( la DGA et les quarante labos). On a les connaissance techniques Le matériel commence à arriver. Mond avait une seconde pompe à vide. On a de vastes locaux et même des capacités d'hébergement. On va viser simultanément les souffleries à rafale chaude et froide. Comme dit Mond :

Je suis d'accord avec lui. Ca sera trop tard pour les dinosaures de la science et de la technologie de France et de Navarre. Le Cnes, le Cnrs, l'Onera, etc...Trop tard pour les écoles d'ingénieurs. De toute façon Supaéro et les autres écoles d'ingénieurs de l'aéronautique sont bourrés d'enseignants qui sont soit des anciens de la DGA soit des types " mis en disponibilité de la DGA ". Or moi, l'armée, je ne veux simplement plus en en entendre parler. Ils ont fait assez de conneries comme ça en trente ans.

A Gramat les petits ingénieurs militaires rêvent de transformer une Z-machine en arme à micro-ondes. Or vous savez ce qu'on peut faire avec une telle arme : rendre irréversiblement aveugles des milliers de personne en une fraction de seconde. C'est le genre de gadget que les Américains ont testé lors de la prise de l'aéroport de Bagdad.

Je ne dispenserai pas mon savoir sous forme de cours, niveau DEA. On montera notre propre atelier d'usinage dans le vaste labo. Le ministère de la recherche ira se faire voir.

Tout d'un coup, j'explose. Ces gens, ces rats de ministères, sont vraiment des cons, des gâcheurs de fric. Les Cnrs est plein de petits esprits, de bandes maffieuses, ayant des esprits de petits fonctionnaires. Les ministères sont remplis de gens incompétents, de " politiques " , de " chargés de mission ". Dernière pantalonnade en date : l'IHEST, l'Institut des Hautes Etudes Scientifiques et Techniques, nouvelle foutaise sans nom où palabrent des " auditeurs " qui pondent des " audits ".

L'argent ? On le trouvera. Ca sera le bouquin, des bouquins, ou des dons, ou les deux, ou de cessions de matériel. Après l'édition en langue française je composerai une édition à vocation internationale qui sera d'abord traduite en anglais, immédiatement en gratuitement par un ami bilingue. Je compte sur un budget de 40.000 euros par an. Faisable avec une armée de retraités à la manoeuvre et en étant logés à l'oeil. L'essentiel, on l'a. Dans ces locaux " propriété privée " nous sommes inexpugnables. Il y a deux équipes :

Les moins de quarante ans et les plus de soixante-dix. Entre les deux un gap de trente ans. C'est comme ça

Aujourd'hui il n'est plus nécessaire d'attendre un problématique écho médiatique. Quel magnifique changement. Quand les journalistes ne font pas leur travail d'information, d'investigation, il faut le faire à leur place. C'est une question de temps disponible. La vidéo mise en ligne (vue par 17.000 personnes ) n'est qu'un tout petit aperçu de notre puissance de feu dans ce domaine. Nous avons les " pros du montage ", nous avons les magiciens des images de synthèse. Nous savons parler, écrire, expliquer. Il y a chez nous des tas de gens qui ont des tas de choses à dire, nous avons des scientifiques au top niveau. En face, Jacques Patenet le soporifique, Pierre Lagrange, sociologue à tout faire, l'homme de toutes les besognes, Jean-Claude Ribes, vendeur de stations spatiales cylindriques géantes, Claude Poher et ses universons.

Peut être un jour trouverons-nous le moyen d'accueillir des étudiants en thèse ( avec par exemple ... des bourses Cnes ). Mais chez les jeunes il y a aussi des individus qui ont déjà leurs pantoufles dans la tête. Des étudiants, un jour, oui, mais alors des Jérôme Frasson, des gars derrière qui ont doit courir, pas des marmots à traîner. Si un jour nous accueillons des jeunes, ce seront des trouveurs, pas des chercheurs. Des chercheurs, il y en a plein le Cnrs, plein les universités. Quelque fois je reçois des mails de jeunes qui écrivent " je m'intéresse à ceci, à cela ". Ca ne suffit pas.

Les trouveurs, les jeunes qui ont la passion de la recherche dans le sang sont des perles rares

Les idées les plus folles circulent. Après les souffleries supersoniques, pourquoi pas une manip focus, pour tenter la fusion Bore-hydrogène, a-neutronique, en fond de jardin, à quelques encâblures du site d'ITER, ça aurait de la gueule, non ? C'est du ... non-imposible. Il faut se méfier des plus de soixante-dix balais. Ils n'ont plus peur de rien, son inachetables et rien ne les arrête.

A part ça je finalise l'explication du ralentissement des sondes Pioneer, prochain papier.

Interviewé, Patenet dit que le bilan de l'action du Geipan ( créé fin 2005 ) est " très positif " et que la moitié des archives accumulées en 30 ans par le Gepan, Sepra est maintenant en ligne.

Des archives qui sont des rapports de gendarmerie, totalement vides de toute information exploitable sur un plan scienbtifique et technique, et qui ont coûté 60 millioins d'euros en trente ans au contribuable. Disposant d'un budget de 170.000 euros annuels, hors salaires, Patenet tient fermement le cap en continuant à axer ses " actions " sur le recueil des témoignages avec des questionnaires révisés.

Il n'a visiblement rien compris, ne connaît, selon son entourage, pratiquement rien ni au sujet ovni ni aux disciplines scientifiques afférentes. Je repense à ce qu'il m'avait dit au téléphone fin 2005 :

- Ca sera aux scientifiques de réagir. La recherche n'entre pas dans le cadre de notre mission.

Le Geipan de Poher et d'Esterle c'était la gabegie. Le Sepra de Vélasco : l'écran de fumée masquant l'insuffisance des compétences. Le Geipan, doité d'un budget conséquent évoque le délabrement d'un projet.

Des capture de spectres avec des filtres à réseau à 20 centimes d'euros : trop compliqué pour un Jacques Patenet. Alors que le Cnes aurait dix fois de quoi financer la production massive de bonnettes autocollantes pour téléphones portables munis d'un objectif photo. Coût à l'unité : dérisoire. Le Cnes pourrait même y mettre son logo. Mais cela plairait-il à la direction ???

Une suggestion pour le Cnes - Geipan, à la hauteur des connaissances scientifiques et techniques du service :

Bonnette autocollante à réseau assurant la publicité pour le Cnes à peu de frais

Le livre J.P.Petit, édité aux frais d'ufo-science et vendu par correspondance au profit de l'association à 100 % , entièrement composé par Julien Geffray est chez l'imprimeur