Communiqué de l'association UFO-science
7 Janvier 2009 - version révisée le 14 janvier 2009
Julien Geffray est venu chez moi passer quelques jours et nous avons ensemble composé un communiqué à l’attention des trois cent membres de l’association ufo-science et de neuf mille internautes inconnus. C’est le nombre de ceux qui ont pris connaissance du communiqué précédent en date du 30 octobre 2008.
Une info, d'abord.
Première question : Qui, à ufo-science, s'occupe du versant MHD ?
Réponse : deux personnes, Julien Geffray et moi. Nous allons descendre le 1° mars 2008 chez moi, à Pertuis, pour la semaine et nous reprendrons le projet " banc d'essai de MHD en basse densité " en rade depuis six mois, pour lequel 5000 euros d'achats de matériels avaient été dépensés. Je ferai les dessins qui manquent. Nous contacterons les entreprises de la région capables de nous faire les usinages d'une vanne et de quelques accessoires. Puis nous remonterons, lui vers Paris, et moi vers Bruxelles. Il faudra ensuite redescendre pour faire les manips, quand ça sera prêt. Celles-ci donneront des résultats scientifiques de qualité, publiables ( comme les trois papiers que j'ai présentés au colloque de Vilnius, Lithuanie, septembre 2008 et qui seront publiés dans Acta Polonica, la revue polonaise qui publiera les actes du colloque ). Après, ce banc d'essai remontera vers Paris et sera entreposé dans le garage de Philippe Leynaud, en bordure de la capitale, le seul local qui ait été mis à notre disposition en deux ans (...). Par la suite Julien Geffray continuera de monter des manips là-bas, dans ce gourbi de 15 mètres carrés, seul. Je l'aiderai à distance du mieux que je pourrai. Mais il est hors de question que j'installe un labo de MHD dans ma propriété de Pertuis, comme je l'avais envisagé. Je suis trop écoeuré, en particulier par l'absence de réaction de toutes les grandes écoles et écoles techniques de la capitale. Ne parlons pas des réactions des institutions. Plus bas vous verrez que la MHD ne figure pas " sur la feuille de route publiée par Valérie Pécresse ". Geffray veut continuer, seul. OK. Je l'aiderai. Mais sachez ce qu'est aujourd'hui " la MHD française " , c'est un type de 30 ans, informaticien de son état, 2 ans de licence de physique, accrocheur, passionné et imaginatifs, mais seul, sans moyens, sans environnement technique, essayant d'installer quelque chose dans un garage de 15 mètres carrés, le seul local que nous ayons trouvé en deux ans !
Moi, je dis aux Français, et plus spécialement aux Parisiens : " Bravo ! "
Quand on aura fait les comptes, maintenant que les mille exemplaires du livres sont partis, on aura ... 45.000 euros en caisse ( le livre, qui ne sera pas réédité, en aura rapporté 15.000 à lui seul en quatre mois ). On a déjà commencé à rembourser les plus gros donateurs qui préfèrent que leur don aille à Savoir sans Frontières ( qui en a bien besoin ). Pour ce qu'on envisage, 45.000 euros, c'est beaucoup trop, maintenant que nous avons du réduire nos ambitions. 15.000 suffiraient. Nous refusons maintenant les dons et les chèques " pour renouvellement d'adhésion ". Ou alors nous répondons " envoyez-nous un chèque d'un euro symbolique, on l'encaissera ". Des adhérents m'ont dit " si on se cotise, on pourrait vous assurer 2000 euros pas mois, pour que vous puissiez continuer la MHD ". Hélas, ces gens n'ont pas la moindre idée de ce qu'est un véritable laboratoire. Dans cette discipline, au colloque de Vilnius les plus pauvres avaient des budgets annuels de deux millions de dollars. Et non seulement les budgets, mais aussi les locaux, les supports techniques, les chercheurs, les enseignements. Qu'est-ce que vous voulez que je foute de 2000 euros par mois ? Pour me mettre à construire une Z-machine dans un garage? Non, la bataille de la MHD est perdue, définitivement perdue après 35 ans de lutte, tout simplement. Dans un petit nombre d'années les rares pionniers encore en vie seront six pieds sous terre, emportant leur savoir et leur savoir-faire avec eux. Nous étions quatre. Un est décédé il y a six mois. Certains me disent "pourquoi ne formez-vous pas des jeunes ?" Foutaise ! Par ailleurs, coup de barre final, qu'est-ce que j'ai ramené de Vilnius, comme nouvelle ? Le Américains tentent maladroitement de désinformer, pour la Z-machine. Pour cacher qu'ils se lancent maintenant dans la course aux bombes à fusion pure. Mais les articles que j'ai écrits, et que Julien Geffray a traduit et mis sur un site qu'il a créé : http://www.mhdprospects.com, ont porté quelques fruits. Sur le versant anglophone de Wikipedia ( vous savez que je suis " banni à vie " sur Wikipedia France ) des gens ont mis des articles sur la Z-machine, étayés par mes analyses. L'émergence des bombes à fusion pure est évoqués ( http://en.wikipedia.org/wiki/Pure_fusion_weapon ) , de même que la technique afférente (http://en.wikipedia.org/wiki/Explosively_pumped_flux_compression_generator), J'aurai au moins créé une fissure dans cette chape de secret.
Sujet que j'avais été le premier à décrire sur mon site en 2006 (http://www.jp-petit.org/science/Z-machine/machines_MHD/machines_MHD_bases.htm). C'est mieux que rien.
Déjà, en revenant de Brighton en 2001 j'en avais pris un coup. Là, ça a continué. Que croyez-vous qu'il se passerait si la France se dotait d'activités MHD, à quoi croyez-vous que ce savoir serait consacré ? Etes-vous naïfs à ce point.
Plus que jamais, les scientifiques sont bien Les Enfants du Diable.
Seconde question : Qui, à ufo-science, s'occupe de spéctroscopie, se stations automatiques de détection et du projet de bonnettes à réseaux ?
Réponse : un type seul, Jean-Christophe Doré, 35 ans, informaticien à Rochefort, sans moyens.
Là encore, je dis aux Français : " Bravo ! "
Troisième question : Qui, à ufo-science, s'occupe de la question de la collecte des données sur des traces d'atterrissage d'ovnis et de l'analyse des échantillons prélevés ?
Réponse : Un autre type, seul, sans le moindre environnement technique : Mathieu Ader
Là encore, je dis aux Français : " Bravo ! "
Mais, dirons certains, qu'en est-il des efforts qui avaient été faits dépuis le début 2008 ? Allez chercher la réponse au début de cette page, elle se passe de tout commentaire. Je crois que ça n'est pas inutile de dévoiler à qui s'adressait le second message, destiné à " scientific1 ". C'est ... Maurice Viton, la crème des hommes.
Quatrième question : Qui s'occupe de remettre sur pied la documentation du dossier Ummo lequel, je le répète, n'a pas fini de " parler " ( certes non ! ) et qui est pour le moment, et depuis dix ans entre les mains d'une bande de types emplis de vanité et qui sont surtout des imbéciles ? Regardez ce texte, présent sur leur site et surtout ses dernière lignes. Qui fera enlever celles-ci, qui sont une insulte à la mémoire d'Antonio Ribera ? Savez-vous que lors de la cérémonie ouverte mise en place au domicile de Farriols, lors de son décès en 2006 aucun de ces vautours ne se déplaça. L'actualité sur ce site ? Rien depuis avril 2007. Son forum, empli de méga-octets de blabla : mort. Les productions scientifiques : ridicules, dérisoires, pitoyables. Ne perdez pas votre temps avec les écrits du dénommé Denocla.
Réponse à cette quatrième question : un seul garçon de 24 ans, Xavier Lafont. Au passage, n'importe qui peut l'aider. Il y a des conversions de textes espagnols en forme texte. Cela ne peut se faire que visuellement, car les programmes OCR, appliqué à ces anciens caractères machine et à des document parfois peu lisible ne donnent pas de bons résultats. Il faut tout reprendre. Alors autant utiliser ... ses yeux. Vous pouvez le contacter à :
Contactez-le et aidez-le pour ces transcription sous forme texte. Il est seul pour remettre ce dossier sur des bases saines, faire en sorte qu'un jour, en composant " ummo " sur Google on ne tombe plus sur le site des ces imbéciles, de ces mauvais, opération initiée par André Jacques Holbecq, notre " ufo-Tartuffe national ", qui a déserté ce navire qu'il avait lui-même créé. Ah, il peut être fier de lui ! Je le revois encore dire à qui voulait l'entendre " que ces documents appartenaient au patrimoine de l'humanité ". Une tartufferie de plus. Et qui est donc ce Pollion, bouffi de vanité, abrité depuis dix ans derrière ce pseudonyme prétentieux, auquel il tient comme à une bouée de plage ? Pourquoi n'irais-je pas, moi aussi, signer mes écrits sous le pseudonyme de monsieur " Albert Hahn. Stein " ?
Quand ce site, que Lafont bâtit laborieusement, sera mis en ligne, avec de véritables commentaires scientifiques, des copies de publications qui soient autre chose que des blablas publiés dans des feuilles de chou ufologiques je publierai les lettres inédites que je détiens, et bien d'autres choses encore, d'autres documents dont vous ignorez l'existence.
Je vous le dis, s'il n'y avait pas ce quatre gamins, entre 24 et 35 ans, j'aurais tout laissé tomber. Mais, à dire vrai, il vous reste le Geipan, les dîners ufologiques, les forums ufologiques, les zététiciens, ou les Raéliens ( selon votre choix ). Au plan scientifique, il vous restera les mythomanes, comme Claude Poher avec ses universons, ou Jean-Claude Roeder. Question médias vous avez les radios poubelles comme Ici et Maintenant et les journaux poubelles comme Top Secret.
Je ne saurais cacher mon ressenti personnel, où la déception et le sentiment d’impuissance dominent.
Je suis déçu et peiné que le plus grand problème de tous les temps, les plus important de l’histoire des hommes, le phénomène ovni, reste toujours et à ce point marginalisé et délaissé par tous les penseurs de la Terre, toutes disciplines confondues. Ceux qui s’intitulent scientifiques, physiciens, biologistes, soi-disant spécialistes de la structure de l’univers persistent à le traiter avec dérision, à une époque d’une telle dangerosité que la véritable pensée humaine, libre, celle qu’on appelait jadis philosophie, devrait se remettre en marche dans l’urgence pour plancher sur le problème central : celui de la raison d’être de l’homme, de sa fonctionnalité dans le cosmos.
Au lieu de cela, des idéologie primitives, simplistes, rétrogrades, qui ne font que démontrer chaque jour un peu plus une inefficacité dommageable sur le plan de leur fonctionnalité, des courants religieux d’une rusticité effarante, qui situent le centre de l’univers, l’un à Jérusalem, l’autre à la Mecque, de troisième à Wall Street ou à Sandia, sont aux commandes de l’histoire, avec le lot de souffrances inouïes qu’accompagnent ces errements, dans toutes les communautés humaines.
A l’heure où l’astronomie est à deux doigts de mettre en évidence l’existence, dans notre simple galaxie, « la voie lactée », d’une planète porteuse de conditions propres à l’hébergement d’une vie intelligente aussi organisé que la nôtre, ainsi peut-être de traces d’une vie, passée, voire aujourd’hui présente à un stade primitif, sur Mars, ce qui impliquerait immédiatement que ces conditions devraient être multipliées des milliards de fois, de vastes groupes d’humains continuent de croire qu’ils se situent au centre de l’univers, que l’organisation du monde doive suivre des écrits dictés par un dieu, ou par ses prophètes, ou par des multiples dieux, ou par un système explicatif du monde qu’ils perçoivent comme universel.
D’autres entendent découvrir les lois qui régissent l’apparition de la vie sur les planètes, son évolution en recherchant la « théorie ultime », la TOE ( « theory of everything » ou «théorie de tout ») à l’aide d’outils conceptuels scientifiques aussi primitifs que pourraient l’être des pierres taillées comparées à des accélérateurs de particules.
D’autres, suprême dérision, s’accrochent encore à l’idée de pouvoir un jour construire «des robots pensants en conscients », en identifiant la conscience à une émergence des équations de la physique, les sentiments à des réactions enzymatiques et l’évolution, la régulation de la biosphère à des mécanismes inspirés de conceptions mécanistes rustiques.
Je vais donner deux exemples, qui suffisent à illustrer en quoi la biologie modernes est devenue un fantastique jeu d’apprenti sorcier ( mais on pourrait les multiplier à l’infini). Au plan de la génétique on sait que si telle séquence est présente dans le génome d’un être humain, celui-ci verra se développer chez lui une maladie nommée glaucome, qui le rendra aveugle. Mais, si cette séquence est présente deux fois, la maladie ne se développera pas. Ceci reste un mystère complet. Second exemple : il existe dans les biomolécules des énantiomères, deux familles de molécules « en miroir l’une vis-à-vis de l’autre ». Une analyse chimique conclura à des poids moléculaires, des effectifs atomiques et des nombres de liaisons strictement égaux. Mais, prenons l’exemple d’une molécule issue du monde de la pharmacopée : la thalidomide. Il en existe deux formes, énantiomères. Sans qu’on puisse expliquer pourquoi, l’une est un simple sédatif et l’autre un puissant agent tératogène, qui fut responsable de la naissance d’un très grand nombre d’enfants aux bras dépourvus de mains, voire absents, mis au monde par des mères qui avaient absorbé ce médicament pendant leur grossesse. Là encore on ne dispose d’aucun élément d’explication
La génétique, la thérapie génique, comme dénoncés depuis des lunes par le biologiste Testard, combinent l’inefficacité et la dangerosité, le fameux Telethon n’étant que l’expression du lobby des généticiens. Même surdité concernant les OGM (Vélot), l’agronomie (Bourguignon), le biodiversité (Philippe Desbrosses), pour ce citer que ceux-ci.
Concernant toutes ces facettes de la science, on est tenté d’évoquer le proverbe connu :
- Quand la main désigne le ciel, le sage regarde l’étoile et l’imbécile regarde le doigt.
Actuellement, quelle est la raison suffisant de l’explosion de la technologie entre les mains d’un mammifère terrestre : l’homme ? Même si Yves Coppens déclare aujourd’hui n’être plus aussi sûr de sa théorie que par le passé, quelque chose aurait fait que des primates arboricoles aurait soudain opté pour la bipédie. Alors, et là on peut se référer à l’idée proférée par feu Leroy Gourand « la station debout libère la main ». Le pouce opposable entre eu jeu. Dès lors l’homo erectus ( l’homme debout) se mue en homo faber (l’homme qui fabrique). L’intelligence se trouve stimulée, etc.
Il n’existe actuellement sur Terre aucun groupe de réflexion qui envisage une autre hypothèse, d’une autre nature que codée de manière religieuse ( le Toubal Caïn de la Bible ou le Prométhée des Grecs, etc.). D’abord sur mon site, puis dans le livre édité par UFO-science j’ai émis l’hypothèse (finaliste : en supposant que la vie soit « pilotée » par une entité que les biologiste nomment « la Nature » avec un N majuscule) que l’émergence de la technologie, aux mains d’une espèce vivant sur Terre corresponde à la poursuite d’une idée fixe, de la Vie avec un V majuscule ( simple constat phénoménologique) : étendre son champ relationnel.
Sur Terre « la boucle est bouclée » au sens où avec un simple téléphone portable on peut correspondre avec un autre être humain habitant aux antipodes. Pour aller plus loin il faudrait entrer en contact avec d’autres biotopes, ce que seule la technologie peut permettre. Aucune « biostructure », telle que nous pouvons les imaginer, ne pourra franchir les années lumières, àmoins que le voyage astral et la télépathie ne soient un jour enseignée dès les petites classes. J’ai donc émis l’idée que cette émergence de la technologie ( modulo la station debout, le pouce opposable, le développement de la performance encéphalique, etc ) fasse partie du « plan » et que sa véritable finalité puisse être de permettre un jour à l’homme de rendre visite à des voisins qui, eux, sont déjà à même de pratiquer des déplacement à des échelles interstellaires.
J’ai aussi émis l’idée que ce que nous percevons comme «une conscience morale » soit un attribut comportemental dont la fonction première serait de permettre à un être maniant cette technologie de s’interroger sur les conséquences (à court, moyen et long terme) de ses actes, afin d’éviter toute dérive hypertélique (dépassement de finalité).
La technologie est en effet riche de retombées collatérales, potentiellement dommageables, voir totalement destructrices de la biosphère : armements surdimensionnés, pollutions diverses, jeu dangereux avec le vivant.
Je suis étonné et déçu qu’aucun intellectuel, philosophe, scientifique, journaliste n’ait relevé cette idée. Au-delà je suis étonné de constater qu’aucun penseur terrestre (si on excepte certaines exceptions célèbres comme Theilard Deschardin) ne s’interroge sur le pourquoi de l’émergence explosive de la technologie, aux mains d’une espèce vivante de la Terre. Au-delà, en fait cette idée, lancée comme une bouteille à la mer, dans un site puis dans un livre, n’a reçu aucun écho de qui que ce soit, alors que ce questionnement me paraît aujourd’hui central.
C’était pour moi je message principal du livre que l’association avait édité et vendu à son profit.
Sur ce plan cela été un échec complet.
Dans le communiqué le lecteur trouvera un état des lieux. Comme on le verra va n’est guère brillant. Au moment où j’écris ces lignes, Geffray et Bordier finissent d'expédier les derniers livres du stock. Pour les autres, ils renverront les chèques. L'ouvrage ne sera pas réédité, vu que bon nombre de projets évoqués dans ces pages ne seront pas poursuivis ou même simplement abordés. Il restera ce que pourront faire ces quatre gamins.
Le plus consternant, je l'ai dit plus haut, est ce que j'ai pu découvrir au colloque international de Vilnius, en septembre. En janvier 2001, au colloque de Brigthon j'avais appris, à ma plus grande stupéfaction, que les Américains, loin d'avoir abandonné, comme le reste de Européens, la MHD, au tournant des années soixante-soixante dix, l'avaient au contraire activement développée, en secret, en désinformant de reste du monde. Si on excepte des Russes, fort experts en la matière, mais dotés de moyens plus modestes, ils ont acquis dans ce domaine ( comme dans d'autres ) une avance de trente ans sur le reste du monde, développant des torpilles hypervéloces et des engins hypersoniques avec entrée d'air " MHD controlled". Des armes, toujours des armes. Ceux qui en doutent n'ont qu'à voir de qui émerge année après année, comme ce X47B, un drone lourd, présenté à la presse le 12 décembre 2008, de la taille et du poids d'un chasseur bombardier, capable de décoller et d'atterrir depuis le pont d'un porte avion. Et j'en passe. La liste est interminable.
Au moment où des lecteurs me supplient de ne pas abandonner la MHD, de poursuivre nos misérables travaux, j'apprends, au colloque international de MHD de Vilnius, Lithuanie, où je suis allé en septembre 2008 à mes frais (pour y présenter trois communications), de la bouche même de Matzen etde Mc Kee, responsables de la machine ZR, successeur de la Z-machine, qu'outre Atlantique on tente de désinformer maladroitement. Voilà que ces gens nous disent que ce vieux Malcom Haines ( mon analyse - son article, dans Physical Review ) s'est trompé, que la température atteinte par la Z-machine en 2005 n'était pas de 3,7 milliards de degrés, mais " au moins d'un ordre de grandeur inférieure ". Désinformation, mensonges maladroits, que j'ai dénoncés d'abord en privé, puis en public, devant 300 congressistes. L'argument est simple. La valeur du champ magnétique était connue, le diamètre du cordon de plasma aussi (passant parne valeur minimale : 1,5 mm), si la température des ions n'avait été que de deux ou trois cent millions de degrés, ce plasma métallique aurait été écrasé par la fantastique pression magnétique ambiante. L'argument est imparable et ne nul ne se hasardera à le contredire.
Signification : les Américains, sous le couvert du secret défense et sous le voile de la désinformation, développent de nouvelles " à fusion pure ", miniaturisables, et sans doute les autres nations capables de les suivre dans cette voie en font autant. Et aussi c'est à cela qu'on songe, qu'on rêve, à la DGA, à Gramat où les petits polytechniciens, ingénieurs de l'armement, s'affairent autour de notre "mini-Z-machine", l'engin Sphinx. Toutes les démarches que j'avais tentées en 2006 - 2007 auront donc été vaines. J'ai planché vainement en 2007 devant Edouard de Pirey, adjoint Valérie Pércresse, Ministre de la recherche et de l'Indutrie, en lui demandant s'il serait possible que Smirnov, directeur du département fusion à l'Institut Kurtchatov de Moscou puisse adresser à sa patronne, dame Pécresse, la lettre ci-après.
Une lettre avec un auteur, et non des moindres, mais en quête de ... destinataire : Sauter directement vers sa traduction en français
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Vers le texte original, en anglais
Une lettre qui, n'ayant trouvé en France aucun responsable acceptant de ... la recevoir, finit sur Internet !
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La Rachida Dati de la recherche. Bling Bling s'entoure de pin up
Si cette lettre avait eu un impact ( je ne suis même pas sûr qu'elle ait été seulement lue par Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, à .. 41 ans, et si d'aventure elle l'avait lue, qu'est-ce qu'elle aurait pu y comprendre, la pauvre femme ? . Son CV ) voilà ce que je lui aurais dit :
- Ce qu'il faudrait faire ? Primo établir immédiatement une collaboration avec les Russes, seuls compétents en Europe en la matière. Les Anglais ne sont pas mauvais, mais totalement inféodés aux Américains. Si ceux-ci choisissent de développer des armes à fusion pure, ils les suivront dans leurs consignes de secret défense, et sans doute est-ce déjà le cas. L'Israélien Ytziak Maron, vios en cause par l'Américaine Mc Kee à Vilnius m'a répondu. Même Gerold Yonas, le puissant directeur scientifique de Sandia l'a fait, en octobre 2008. Seul l'Anglais Haines s'est tu. Il faut essayer de constituer une équipe de recherche poursuivant des buts civils, axés sur la production d'énergie, et non sur les armes. J'ai entendu de maintes sources, en 2006-2007 des gens dire " rien ne se fera sans l'aval de l'armée, de la DGA ". Confier un tel projet à la DGA serait une lourde erreur, et pas simplement parce que cela signifierait une nième détournement d'une découverte scientifique dans des buts guerriers. Ce serait une erreur aussi parce que ces gens sont incompétents dans ce domaine. Nous avons en France, à Gramat, une mini Z-machine, l'engin Sphinx, dessiné par l'ingénieur militaire Jean-François Léon. Cette machine ne peut être " développée " car elle repose sur une erreur de conception, à la base. Elle est trop lente. 800 nanosecondes, c'est trop lent, par rapport aux 100 requises. J'ai eu Léon au téléphone pendant plus d'une heure, en 2007. C'est un ... bon ingénieur, mais rien de plus, et le plus grave est qu'il ne s'en rend pas compte. Il manque à l'équipe actuellement en place un leader d'envergure du calibre d'un Smirnov. Ceux qui gravitent autour de la machine Sphinx ne sauraient être comparés à cette race d'homme. Je sais que ces braves garçon (qui restent des ingénieurs en mort violente), ont de l'estime pour moi. Cela m'indiffère. Voilà mon verdict. La compétence n'est pas au rendez-vous. Vous ne la trouverez pas non plus au CEA ou au Cnrs ou n'importe où en FranceIl s'est tenu en août 2007 une réunion à Gramat, regroupant " tous ces partenaires potentiels", dont il n'est strictement rien sorti. Personne n'avait ... d'idée. Ce qu'il faudrait faire c'est construire une Z-machine faisant jeu égal avec la machine ZR américaine. C'est l'affaire de 50 millions de dollars, le deux centième du coût estimé d'ITER. Il faudrait créer une structure comparable à l'ILL de Grenoble ( Institut Laue Langevin, bâti autour d'un réacteur nucléaire produisant des neutrons pour les analyses ). Une structure internationale, d'abord européenne, mais éventuellement plus ouverte encore. Où ? Peu importe que ça soit en France, en Hollande, en Allemagne ou ailleurs. Autour d'un tel projet vous verrez naître une nouvelle physique, celle des ultra-hautes densités. Il y a matière à étude d'une nouveau type de plasma " en état d'hors équilibre inverse ", où la température des ions excède d'un facteur cent celle des électrons. C'est une terre complètement vierge, pour les théoriciens et les expérimentateurs. Ce sont des problèmes sur lesquels doivent plancher les chercheurs les plus brillants, et non de simples ingénieurs. Il faut innover au plan de la théorie, profondément. Les enjeux sont fantastiques. Si l'aspect engineering est complexe ( hautes puissances pulsées ) l'objet d'étude lui même ( la cible ) est d'une plasticité extraordinaire, s'opposant à la rigidité d'une machine comme ITER, dont on ne saurait changer la géométrie, modifier le moindre boulon. C'est un domaine pour chercheurs imaginatifs, pour " trouveurs" et non " chercheurs". A l'heure où la physique connaît une profonde désaffection auprès des jeunes étudiants, vous auriez là un véritable far west de recherche. Au delà, bien sûr, c'est la recherche de la fusion par compression impulsionnelle, y compris d'une fusion aneutronique, véritable eldorado de l'énergie de demain. Il faut créer un tel centre, attirant des esprits brillants. A mon avis, seuls les Russes peuvent fournir l'encadrement de base et c'est à l'équipe de Smirnov qu'il faudrait confier la barre. La mise de fond est relativement modeste alors que le gain possible peut changer du tout au tout le destin de la planète.
Vox clamat in deserto
Ajoutez de démarches dérisoires pour tenter de remonter vers notre moulin à vent national : Nicolat Hulot, ou dans une parodie de rencontre entre Leo Slizard et Einstein, vers notre semeur de poussière d'étoiles, Hubert Reeves. Oui, nous sommes bien mal barrés, tous, à l'époque où on s'entretue, ou on s'extermine sous toutes les latitudes. Je terminerai en citant la phrase rituelle des commandants de navires, avant un abordage :
Et maintenant, recommandez vos âmes à Dieu !
Lien vers la communication mise en place sur le site d'UFO-science
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