Contamination d'une "'mauvaise
herbe"
par du colza transgénique
22 août 2005
Mise à jour du 23 octobre : l'Omertà gouvernementale concernant les tests sur des rats effectués avec des OGM
Sources :
http://www.agronome.com/article.php?sid=356
et
On sait qu'il peut y avoir des contamination géniques ( thème du "gène sauteur" ). C'est un phénomène qui existe déjà dans la nature. Ce qui est grave c'est quand on imagine que l'homme, à travers les organismes génétiquement modifiés qu'il crée, pourrait engendrer des transfert géniques incontrôlés. Il a créé un colza transgénique résistant aux herbicides. L'idée semble logique : doter une espèce végétale d'une capacité de résistance que n'auront pas les "mauvaises herbes" et ainsi accroître le rendement agricole.
Si on en croît les sources ci-dessus, la séquence dont du colza transgénique aurait été doté aurait été transmise à de la moutarde, une "mauvaise herbe", qui serait alors elle-même devenue résistante aux herbicides.
Je pense que l'homme ne se rend pas compte qu'en pratiquant les manipulations génétiques en général, il se livre à un jeu d'apprenti sorcier en touchant à quelque chose qu'il croît connaître. La Nature ne fonctionne pas comme un meccano. Les ADN des différentes espèce sont composés de séquences géniques, mais aussi de junk ADN", de suites qui ne sont pas des gènes et dont on ne sait simplement ni comment cela cela fonctionne, ni à quoi ça sert. Certains pensent que ce " junk ADN " ( junk en anglais veut dire "détritus" ! ) aurait une fonction régulatrice capitale. C'est par exemple ce junk ADN qui réglerait l'acceptation ou le rejet de séquences géniques, ou en tout cas qui contribuerait à ce contrôle des séquences géniques.
On pourrait se dire, par exemple, que si on a pu transférer une séquences génique en direction de l'ADN du colza, c'est que cette séquence était a priori relativement mobile, donc susceptible de contaminer une autre espèce végétale. On peut faire la même remarque à propos des armes bactériologiques, qui sont également fondées sur des modification du patrimoine génétique des bactéries. En créant de nouvelles espèces par "greffe génétique" on met en circulation ( quand on les expérimente ) des souches porteuses de séquences "mobiles", susceptibles d'aller à leur tour se greffer sur ... n'importe quoi. Ca ne paraît pas illogique.
De toute manière, le vivant ne fonctionne pas comme une boite noire, avec entrée -- sortie. Un exemple bien connu est la séquence génique associée au glaucome, une maladie d'origine génétique qui provoque la cécité chez l'enfant.
- Si cette séquence est présente dans son ADN
il contractera la maladie
- Si elle est présente ... deux fois, il ne la contractera pas.
Et on ne sait pas pourquoi il en est ainsi. Dans ces conditions le principe de précaution fait qu'on devrait s'abstenir de mettre les mains dans quelque chose d'important, qu'on connaît mal. Mais en fait, derrière ce développement des OGM il y a principalement des intérêts financiers, des mises sous dépendance vis à vis de fournitures de semences, masqués sous des prétentions humanitaires. Or des rapports récents ( dont je n'ai plus la référence ) montrent que l'implantation d'OGM en Inde non seulement n'aurait pas accru les rendements, mais les aurait au contraire ... réduits, accroissant la misère dans ces régions. N'en déplaise à notre ami Koutchner, grand défenseur de la techologie des OGM.
Dans les références citées ici, il s'agit d'un phénomène selon lequel des mauvaises herbes auraient pu récupérer la séquence génique les rendant résistantes aux herbicides, avec les conséquences que l'on peut imaginer pour l'industrie agronomique. Ceci émane de Grande Bretagne et voici le texte :
|
Un lecteur, Frédéric Thomain, va jusqu'à suggérer que les plantes puissent, face à une agression, pratiquer une sorte "d'entraide génétique" à travers les ressources de leur junk ADN. Ca n'est pas idiot.
23 octobre 2005. Un article paru le 12 octobre dans le Canard Enchaîné.
Omerta génétiquement modifiée Secret industriel ! C'est l'argument désormais avancé par l'Etat pour ne pas rendre publics les résultats d'études sur l'impact sanitaire des OGM. De quoi rassurer le consommateur... VOILA dix-huit mois, le CRII-GEN, le comité
qui réunit des experts indépendants sur le génie
génétique, autour de l'ancienne ministre de l'Environnement
Corinne Lepage, s'aperçoit que certains documents de la Commission
du génie biomoléculaire (CGB), organisme chargé
de donner le feu vert aux OGM, qui d'ordinaire étaient rendus
publics, sont désormais mis au secret : notamment, les résultats
de tests réalisés par Monsanto sur des rats en leur faisant
ingurgiter son maïs Bt-11 sont devenus introuvables. L'association
saisit illico la Commission d'accès aux documents administratifs,
la Cada pour les intimes, qui lui donne raison en avril dernier : «
Les études de toxicité établies dans le cadre de
l'évaluation des risques sanitaires doivent être communiquées.
» Qu'à cela ne tienne, le ministre de l'Agriculture,
Dominique Bussereau, refuse toujours de lâcher les résultats.
Est-ce parce qu'ils sont inquiétants ? Ça n'est pas impossible
: le CRII-GEN a en effet eu connaissance de l'existence de trois
tests réalisés sur des rats avec d'autres OGM, qui ont
montré des effets pour les moins désagréables :
une augmentation « significative » des globules blancs chez
les mâles, une baisse des globules rouges assortie d'une montée
du taux de sucre dans le sang chez les femelles. Une autre étude,
menée sur le MON 863 et que Monsanto a dû rendre publique
en juin dernier sous la pression de la justice allemande, est tout aussi
alarmante : on y découvre qu'en consommant pendant quatre-vingt-dix
jours ce maïs conçu pour résister à la chrysomèle,
un coléoptère ravageur, les rats ont modifié leur
formulation sanguine et vu augmenter le poids de leur foie et de leurs
reins, avec en prime des infections de ces deux organes. |
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