Prophétie de Jean de Jérusalem
un des fondateurs de l'ordre des templiers

13 novembre 2004

Voir commentaires en fin de page (19 nov 2004

Voilà un texte étrange, qu'on trouve sur le net.

Origine :    http://perso.wanadoo.fr/metasystems/Prophetie.html

http://www.de-la-vie.com/propheties-jerusalem/propheties-jerusalem.htm

http://perso.wanadoo.fr/joeliah.amie-des-anges/jean.htm

Dans ce dernier site, on lit :

Ce document a (?...) été retrouvé par le professeur Galvieski dans les archives du monastère de Zargorsk en Russie au monastère de la Sainte Trinité Saint Serge – près de Moscou. 1992/1993 ( en quelle langue ? ). Dans son introduction, ce manuscrit indiquait qu’après la conquête par les Turcs de Constantinople en 1453, sur l’île de Zagorsk, dans l’Empire de la foi resté préservé, sont venus se réfugier les hommes et leurs écrits et parmi eux Le "Protocole Secret" qui enseigne le destin des hommes quand commencera "l’An Mille qui vient après l’An Mille…"

Ce Protocole Secret dont parle le manuscrit de Zagorsk est l’œuvre (?..) de Jean de Vézelay, dit Jean de Mareuil ou Jean de Jérusalem. Recueilli par des religieux sur la route de Compostelle, devenu un moine chrétien, chevalier Croisé, l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple et l'un des premiers templiers, il participa à la libération de Jérusalem en 1099, conquise 20 ans plus tôt par les Turcs. C’est au cours de son séjour dans la Ville Sainte qu’il rédigea son recueil prophétique.

Egalement cités dans ce site :

Le Livre des Prophéties , Le troisième millénaire révélé , de Jean de
Jérusalem , traduit par M. Galvieski , qui a découvert le manuscrit du Livre
des prophéties , Ed. J.C. Lattès , 1994


Donc, que quelqu'un demande à Lattès de le mettre en contact avec ce M. Galvieski, découvreur de ce document.

"Les prophéties de Jean de Jérusalem". Editions Grancher

Des historiens pourront peut être nous en dire plus sur ce mystérieux Jean de Jérusalem qui aurait écrit cela en 1099. De deux choses l'une : ou ce texte est authentique et il est alors singulièrement prémonitoire. Ou c'est un faux et il n'a alors d'intérêt que littéraire. Un historien pourra nous dire si un templier de l'an mille pouvait être familier d'élément empruntés à l'antiquité (Ulysse, Cassandre).

Ce texte a donné naissance à de nombreuses remarques de la part de lecteurs. En fait d'un véritable débat. Il m'a semblé opportun de renvoyer ces échanges en fin de page.


Cette prophétie visionnaire décrit les temps présents avec une fascinante acuité...
Elle aurait été écrite en 1099 par Jean de Jerusalem, l'un des fondateurs des Templiers.

La première partie de la prophétie est une sombre prédiction pour la période de l'an 2000, "l'An Mille qui vient après l'An Mille". A l'inverse, la deuxième partie de la prophétie annonce une ère nouvelle et pleine d'espoir, "lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille"...


Le texte proprement dit :

Je vois et je sais.

Mes yeux découvrent dans le Ciel ce qui sera et je franchis le temps d'un seul pas.
Une main me guide vers ce que vous ne voyez ni ne savez.

Mille ans auront passé et Jérusalem ne sera plus la ville des Croisés du Christ.
Le sable aura enfoui sous ses grains les murailles de nos châteaux, nos armures et nos os.
Il aura étouffé nos voix et nos prières.

Les Chrétiens venus de loin en pèlerins là où étaient leur Droit et leur Foi, n'oseront s'approcher du Tombeau et des Reliques qu'escortés par des Chevaliers Juifs qui auront ici leur Royaume et leur Temple. 

Les Infidèles seront une foule innombrable qui se répandra partout
et leur foi résonnera comme le tambour d'un bout à l'autre de la Terre. 

Je vois la Terre immense.

Des continents qu'Hérodote ne nommait que dans ses rêves se seront ajoutés au-delà des grandes forêts dont parle Tacite, et loin au bout de mers illimitées qui commencent après les Colonnes d'Hercule. 
Mille ans auront passé depuis le temps que nous vivons et les fiefs se seront partout rassemblés en de grands royaumes et de vastes empires.

Des guerres aussi nombreuses que les mailles de la cotte que portent les Chevaliers de l'Ordre se seront entrecroisées, défaisant les royaumes et les empires, en tissant d'autres. 

Et les serfs, les manants, les pauvres sans feu se seront mille fois révoltés, brûlant les récoltes, les châteaux et les villes, jusqu'à ce qu'on les écorche vifs et qu'on force les survivants à rentrer dans leurs tanières.

Ils se seront crus Rois. 

Mille ans auront passé et l'homme aura gagné le fond des mers et des cieux et il sera comme une étoile au firmament.
Il aura acquis la puissance du soleil et il se sera pris pour Dieu, bâtissant sur l'immense terre mille tours de Babel. 
Il aura construit des murs sur les ruines de ceux qu'avaient élevés les Empereurs de Rome, et ils sépareront une nouvelle fois des Légions et des Tribus Barbares.
 
Au-delà des grandes forêts sera un Empire.
Quand les murs s'effondreront l'Empire ne sera plus qu'une eau boueuse.
Les peuples seront une nouvelle fois mêlés. 

Alors commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille.

Je vois et je sais ce qu'il sera.
Je suis le scribe.

Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille l'homme sera devant la bouche d'ombre d'un labyrinthe obscur.
Et je vois au fond de cette nuit dans laquelle il va s'enfoncer les yeux rouges du Minotaure.

Prends garde à sa fureur cruelle, toi qui vivras l'An Mille qui vient après l'An Mille.


Lorsque commencera l'An Mille qui vient après L'An Mille...

1
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'Or sera dans le Sang
Qui regardera les étoiles y comptera des deniers
Qui entrera dans le Temple y rencontrera les marchands
Les Souverains seront changeurs et usuriers
Le Glaive défendra le Serpent

Mais le feu couvera
Chaque ville sera Sodome et Gomorrhe
Et les enfants des enfants deviendront la nuée ardente
Ils lèveront les vieux étendard

2
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'Homme aura peuplé les Cieux et la Terre et les Mers de ses Créatures
Il ordonnera
Il voudra les pouvoirs de Dieu
Il ne connaîtra aucune limite

Mais chaque chose se retournera
Il titubera comme un roi ivre
Il galopera comme un chevalier aveugle
Et à coup d'éperon il poussera sa monture dans la forêt
Au bout du chemin sera l'abîme

3
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Se dresseront en tous points de la Terre des Tours de Babel
Ce sera Rome et ce sera Byzance
Les champs se videront
Il n'y aura de loi que de soi et de sa bande

Mais les Barbares seront dans la ville
Il n'y aura plus de pain pour tous
Et les jeux ne suffiront plus
Alors les gens sans avenir allumeront les grands incendies

4
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
La faim serrera le ventre de tant d'hommes
Et le froid bleuira tant de mains
Que ceux-là voudront voir un autre monde
Et des marchands d'illusions viendront qui proposeront le poison

Mais il détruira les corps et pourrira les âmes
Et ceux-là qui auront mêlé le poison à leur sang
Seront comme bête sauvage prise au piège
Et tueront et violeront et rançonneront et voleront
Et la vie deviendra une apocalypse de chaque jour

5
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Chacun cherchera à jouir tout ce qu'il peut
L'Homme répudiera son épouse autant de fois qu'il se mariera
Et la femme ira par les chemins perdus (creux) prenant celui qui lui plaira
Enfantant sans donner le nom du Père

Mais aucun Maître ne guidera l'Enfant
Et chacun parmi les autres sera seul
La tradition sera perdue
La loi sera oubliée
Comme si l'Annonce n'avait pas été faite et l'homme redeviendra sauvage

6
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Le père prendra son plaisir avec sa fille
L'homme avec l'homme la femme avec la femme
Le vieux avec l'enfant impubère
Et cela sera aux yeux de tous
Mais le sang deviendra impur.

Le mal se répandra de lit en lit
Le corps accueillera toutes les putréfactions de la terre
Les visages seront rongés les membres décharnés
L'amour sera haute menace pour ceux qui ne se connaissent que par la chair

7
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Celui qui parlera de Serment et de Loi ne sera pas entendu
Celui qui prêchera la Foi du Christ perdra sa voix dans le désert
Mais partout se répandra les eaux puissantes des religions infidèles

De faux messies rassembleront les hommes aveuglés
Et l'infidèle armé sera comme jamais il ne fut
Il parlera de justice et de droit et sa foi sera brûlante et tranchante
Il se vengera de la Croisade

8
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Le bruit de la mort donnée roulera comme l'orage sur la terre
Les barbares seront mêlés aux soldats des dernières légions
Les Infidèles vivront dans le cœur des Villes Saintes
Chacun sera tour à tour barbare, infidèle et sauvage
Il n'y aura plus d'ordre ni de règle.

La haine se répandra comme la flamme dans la forêt sèche
Les barbares massacreront les soldats
Les infidèles égorgeront les croyants
La sauvagerie sera de chacun et de tous et les villes périront

9
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes se jugeront entre eux selon leur sang et leur foi
Nul n'écoutera le cœur souffrant des enfants
On les dénichera comme des oisillons
Et personne ne saura les protéger de la main raidie par le gantelet.

La haine inondera les terres qui se croyaient pacifiées
Et nul ne sera épargné ni les vieux ni les blessés
Les maisons seront détruites ou volées
Les uns prendront la place des autres
Chacun fermera les yeux pour ne pas voir les femmes violées

10
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Chacun saura ce qui est en tous les lieux de la terre
On verra l'enfant dont les os percent la peau
Et celui dont les yeux sont couverts de mouches
Et celui qu'on pourchasse comme un rat.

Mais l'homme qui verra détournera la tête
Car il ne se souciera que de lui
Celui-là donnera une poignée de grains comme aumône
Alors qu'il dort sur des sacs pleins
Et ce qu'il donnera d'une main il le reprendra de l'autre

11
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme fera marchandise de tout
Chaque chose aura son prix
L'arbre, l'eau et l'animal
Plus rien ne sera vraiment donné et tout sera vendu
Mais l'homme alors ne sera plus que poids de chair

On troquera son corps comme un quartier de viande
On prendra son œil et son cœur
Rien ne sera sacré, ni sa vie ni son âme
On se disputera sa dépouille et son sang comme une charogne à dépecer

12
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme aura changé le visage de la terre
Il se voudra le Maître et le Souverain des forêts et des troupeaux
Il aura creusé le sol et le ciel
Et tracé son sillon dans les fleuves et les mers
Mais la terre sera nue et stérile.

L'Air deviendra brûlant et l'eau sera fétide
La vie se fanera car l'homme épuisera la richesse du monde
Et l'homme sera seul comme un loup
Dans la haine de lui

13
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'enfant sera lui aussi vendu
Certains se serviront de lui comme d'une quintaine (*)
Pour jouir de sa neuve peau
D'autres le traiteront comme un animal servile
On oubliera la faiblesse sacrée de l'enfant
Et son mystère.

Il sera comme un poulain qu'on dresse
Comme un agneau qu'on saigne qu'on abat
Et l'homme ne sera plus rien que barbarie

(*) Note de J.P.Petit : La quintaine était cette sorte de mannequin bourré de son dont les chevaliers se servaient pour s'entraîner à l'épée ou à la lance (Larousse).

14
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Le regard et l'esprit des hommes seront prisonniers
Ils seront ivres et l'ignoreront
Ils prendront les images et les reflets pour la vérité du monde
On fera d'eux ce que l'on fait d'un mouton.

Alors les carnassiers viendront
Les rapaces les mettront en troupeau pour mieux les guider vers l'abîme et les dresser les uns contre les autres
On les écorchera pour prendre leur laine et leur peau
Et l'homme s'il survit sera dépouillé de son âme

15
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Régnerons des Souverains sans croyance
Ils ordonneront aux foules humaines innocentes et passives
Ils cacheront leurs visages et garderont leurs noms secret
Et leurs châteaux forts seront perdus dans les forêts
Mais ils décideront du sort de tout et de tous.

Personne ne participera aux assemblées de leur ordre
Chacun sera vrai serf et se croira homme libre et chevalier.
Seuls se dresseront ceux des villes sauvages et des fois hérétiques
Mais ils seront d'abord vaincus et brûlés vifs

16
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes seront si nombreux sur les terres
Qu'ils ressembleront à une fourmilière dans laquelle on enfonce le bâton
Ils grouilleront et la mort les écrasera du talon
Comme des insectes affolés
De grands mouvements les pousseront d'une contrée à l'autre.

Les peaux brunes se mêleront aux peaux blanches
La Foi du Christ à celle de l'Infidèle
Certains prêcheront la paix jurée
Mais partout ce sera la guerre des tribus ennemies

17
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes voudront franchir toutes les enceintes
La mère aura les cheveux gris d'une vieille
Le chemin de la nature sera abandonné
Et les familles seront comme des grains séparés que rien ne peut unir.

Ce sera donc un autre monde
Chacun errera sans lien comme un cheval emballé
Allant en tout sens sans guide
Malheur au chevalier qui chevauchera cette monture
Il sera sans étrier et chutera dans le fossé

18
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes ne s'en remettront plus à la loi de Dieu
Mais voudront guider leur vie comme une monture
Ils voudront choisir leurs enfants dans le ventre de leurs femmes
Et tueront ceux qu'ils n'aimeront pas
Mais que sera l'homme qui se prendra ainsi pour Dieu ?

Les Puissants se saisiront des meilleures terres et des plus belles femmes
Les pauvres et les faibles seront du bétail
Chaque masure deviendra donjon
La peur sera en chaque cœur comme un poison

19
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Un ordre noir et secret aura surgi
Sa loi sera de haine et son arme le poison
Il voudra toujours plus d'or et étendra son règne sur toute la terre
Et ses servants seront liés entre eux par un baiser de sang
Les hommes justes et les faibles subiront sa règle.

Les Puissants se mettront à son service
La seule loi sera celle qu'il dictera dans l'ombre
Il vendra le poison jusque dans les églises
Et le monde marchera avec ce scorpion sous son talon 

20
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Bien des hommes resteront assis les bras croisés
Ou bien iront sans savoir où les yeux vides
Car ils n'auront plus de forge où battre le métal
Et plus de champ à cultiver.

Ils seront comme une graine qui ne peut prendre racine
Errants et démunis humiliés et désespérés
Les plus jeunes et les plus vieux souvent sans lieux
Ils n'auront que la guerre pour salut
Et ils se combattront d'abord eux-mêmes et ils haïront leur vie

21
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les maladies de l'eau du ciel et de la Terre
Frapperont l'homme et le menaceront
Il voudra faire renaître ce qu'il a détruit et protéger ce qui demeure
Il aura peur des jours qui viennent
Mais il sera bien tard.

Le désert rongera la terre et l'eau sera de plus en plus profonde
Elle ruissellera certains jours en emportant tout comme un déluge
Et elle manquera le lendemain à la terre
Et l'air rongera le corps des plus faibles

22
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
La terre tremblera en plusieurs lieux et les villes s'effondreront
Tout ce que l'on aura construit sans écouter les sages sera menacé et détruit
La boue submergera les villages et le sol s'ouvrira sous les Palais
L'homme s'obstinera car l'orgueil est sa folie
Il n'entendra pas l'avertissement répété de la terre.

Mais l'incendie détruira les nouvelles Rome
Et dans les décombres accumulés
Les pauvres et les barbares pilleront malgré les Légions les richesses abandonnées

23
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Le soleil brûlera la terre
L'Air ne sera plus le voile qui protège du feu
Il ne sera qu'un rideau troué
Et la lumière brûlante rongera les peaux et les yeux.

La mer s'élèvera comme une eau qui bout
Les villes et les rivages seront ensevelies
Et des continents entiers disparaîtront
Les hommes se réfugieront sur les hauteurs
Et ils reconstruiront oubliant déjà ce qui est survenu

24
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes sauront faire vivre des mirages
Les sens seront trompés et ils croiront toucher ce qui n'est pas
Ils suivront des chemins que seuls les yeux verront
Et le rêve pourra ainsi devenir vivant.

Mais l'homme ne saura plus séparer ce qui est de ce qui n'est pas
Il se perdra dans de faux labyrinthes
Ceux qui sauront faire naître des mirages
Se joueront de l'homme naïf en le trompant
Et beaucoup d'hommes deviendront des chiens rampants 

25
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les animaux que Noé avait embarqués sur son Arche
Ne seront plus entre les mains de l'Homme
Que bêtes transformées selon sa volonté
Et qui se souciera de leur souffrance vivante?
L'homme aura fait de chaque espèce ce qu'il aura voulu
Et il en aura détruit d'innombrables.

Que sera devenu l'homme qui aura changés les lois de la vie ?
Qui aura fait de l'animal vivant une motte de glaise ?
Sera-t-il l'égal de Dieu ou l'enfant du Diable ?

26
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Il faudra avoir peur pour l'enfant de l'homme
Le poison et le désespoir le guetteront
On ne l'aura désiré que pour soi et non pour lui ou pour le monde
Il sera traqué pour le plaisir et parfois on vendra son corps
Mais même celui qui sera protégé par les siens
Sera menacé d'avoir l'esprit mort.

Il vivra dans le jeu et le mirage
Qui le guidera puisqu'il n'y aura plus maître
Personne ne lui aura enseigné à espérer et à agir

27
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme se croira Dieu alors qu'il ne sera rien de plus qu'à sa naissance
Il frappera toujours vaincu par la colère et la jalousie
Mais son bras sera armé de la puissance dont il se sera emparé
Et Prométhée aveuglé il pourra tout détruire autour de lui.

Il restera un nain de l'âme et il aura la force d'un géant
Il avancera d'un pas immense mais il ignorera quel chemin prendre
Sa tête sera lourde de savoir
Mais il ne saura pas pourquoi il vit et il meurt
Il sera comme toujours le fou qui gesticule ou l'enfant qui geint

28
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Des contrées entières seront la proie de la guerre
Au-delà du limès (*) romain et même sur l'ancien territoire de l'Empire
Les hommes des mêmes cités s'égorgeront
Ici sera la guerre entre tribus et là entre croyants.

Les Juifs et les enfants d'Allah n'en finiront pas de s'opposer
Et la terre du Christ sera leur champ de bataille
Mais les infidèles voudront partout défendre la pureté de leur foi
Et il n'y aura en face d'eux que doute et puissance
Alors la mort s'avancera partout comme l'étendard des temps nouveaux

(*) Note de J.P.Petit : Le limès est un ensemble de fortifications plus ou moins continue qui marquait jadis les limites de l'empire romain (Larousse).

29
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
Des hommes en multitude seront exclus de la vie humaine
Ils n'auront ni droits ni toit ni pain
Ils seront nus et n'auront que leurs corps à vendre
On les rejettera loin des tours de Babel de l'opulence
Ils grouilleront comme un remords et une menace
Ils occuperont des contrées entières et prolifèreront.

Ils écouteront les prédications de la vengeance
Et ils se lanceront à l'assaut des tours orgueilleuses
Le temps sera revenu des invasions barbares

30
Lorsque commencera l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme sera entré dans le labyrinthe obscur
Il aura peur et il fermera les yeux car il ne saura plus voir
Il se défiera de tout et il craindra à chaque pas
Mais il sera poussé en avant car aucune halte ne sera permise
La voix de Cassandre sera pourtant haute et forte
Il ne l'entendra pas.

Car il voudra toujours plus posséder et sa tête sera perdue dans les mirages
Ceux qui seront ses Maîtres le tromperont
Et il n'y aura que des mauvais bergers


Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille

31
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes auront enfin ouvert les yeux
Ils ne seront plus enfermés dans leurs têtes et dans leurs cités
Ils se verront et s'entendront d'un point à l'autre de la terre
Ils sauront que ce qui frappe l'un blesse l'autre
Les hommes formeront comme un grand corps unique
Dont chacun d'eux sera une part infime.

Et ils constitueront ensemble le cœur
Et il y aura enfin une langue qui sera parlée par tous
Et il naîtra ainsi enfin le grand humain

Remarque de J.P.Petit : Un lien étrange avec le projet "langage du coeur" (qui suscite bien peu d'échos)

32
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme aura conquis le ciel
Il créera des étoiles dans la grande mer bleu sombre
Et il naviguera sur cette nef brillante
Nouvel Ulysse compagnon du Soleil pour l'Odyssée Céleste

33
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
Les hommes pourront s'enfoncer sous les eaux
Leur corps sera nouveau et ils seront poissons
Et certains voleront haut plus haut que les oiseaux
Comme si la pierre ne tombait pas
Ils communiqueront entre eux
Car leur esprit sera si grand ouvert qu'il recueillera tous les messages
Et les rêves seront partagés
Et ils vivront aussi longtemps que le plus vieux des hommes
Celui dont parle les Livres Saints

34
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme saura quel est l'esprit de toute chose
La pierre ou l'eau le corps de l'animal ou le regard de l'autre
Il aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient
Et il poussera porte après porte dans le labyrinthe de la vie nouvelle
Il créera avec la puissance et le jaillissement d'une source
Il enseignera le savoir à la multitude des hommes
Et les enfants connaîtront la terre et le ciel plus qu'aucun avant eux
Et le corps de l'homme sera agrandi et habile
Et son esprit aura enveloppé toutes choses et les aura possédées

35
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme ne sera plus le seul souverain car la femme viendra saisir le sceptre
Elle sera la grande maîtresse des temps futurs
Et ce qu'elle pensera elle l'imposera aux hommes
Elle sera la mère de cet An Mille qui vient après l'An Mille
Elle répandra la douceur tiède de la mère après les jours du Diable
Elles sera la beauté après la laideur des temps barbares
L'An Mille qui vient après l'An Mille se changera en temps léger
On aimera et on partagera
On rêvera et on enfantera les rêves

36
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme connaîtra une seconde naissance
L'Esprit saisira la foule des hommes
Qui communieront dans la fraternité
Alors s'annoncera la fin des temps barbares
Ce sera le temps d'une nouvelle vigueur de la Foi
Après les jours noirs du commencement de l'An Mille qui vient après l'An Mille
S'ouvriront des jours heureux
L'homme retrouvera le chemin des hommes
Et la terre sera ordonnée

37
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
Des voies iront d'un bout à l'autre de la terre et du ciel à l'autre bout
Les forêts seront à nouveau denses
Et les déserts auront été irrigués
Les eaux seront redevenues pures
La terre sera comme un jardin
L'Homme veillera sur tout ce qui vit
Il purifiera ce qu'il a souillé
Il sentira toute la terre comme sa demeure
Et il sera sage pensant aux lendemains

38
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
Chacun sera comme un pas réglé
On saura tout du monde et de son corps
On soignera la maladie avant qu'elle n'apparaisse
Chacun sera guérisseur de soi et des autres
On aura compris qu'il faut aider pour maintenir
Et l'homme après des temps de fermeture et d'avarice
Ouvrira son cœur et sa bourse aux plus démunis
Il se sentira chevalier de l'ordre humain
Et ainsi ce sera un temps nouveau qui commencera

39
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme aura appris à donner et à partager
Les jours amers de solitude seront enfouis
Il croira à nouveau à l'esprit
Et les barbares auront acquis droit de cité
Mais cela viendra après les guerres et les incendies
Cela surgira des décombres noircies des tours de Babel
Et il aura fallu la poigne ferrée
Pour que s'ordonne le désordre
Et que l'homme retrouve le bon chemin

40
Lorsque ce sera le plein de l'An Mille qui vient après l'An Mille
L'homme saura que tous les vivants sont porteurs de lumière
Et qu'ils sont créatures à respecter
Il aura construit les nouvelles cités
Dans le ciel sur la terre et sur la mer
Il aura la mémoire de ce qui fut
Et il saura lire ce qui sera
Il n'aura plus peur de sa propre mort
Car il aura dans sa vie vécu plusieurs vies
Et la Lumière il le saura ne sera jamais éteinte


Le commentaire d'un lecteur, Richard Touitou :

Les érudits juifs et arabes, vers le VI° siècle connaissaient parfaitement Platon, Aristote, Archimède qu'ils considéraient comme de grands maîtres. De grands auteurs arabes connus, comme Avicennes, Avéroes, Geber, vénéraient les philosophes grecs qu'ils considéraient comme des génies, à tel point que leur passion s'est transmise comme un virus aux alchimistes européens.
Toute la mythologie grecque étaient parfaitement connue bien avant cette époque et servait de code secret aux alchimistes du Moyen Âge pour véhiculer et voiler les "secrets" de la Pierre Philosophale.
Les Templiers ont ramené du Moyen Orient les techniques qui leur pemirent de construire les grandes cathédrales.
Mieux, ils ont incrusté dans la pierre et dans les vitraux les processus secrets alchimiques, véhiculés par les Juifs dans le bassin méditérranéen jusqu'au IV° - V° siècle, puis par les Arabes jusqu'au X° siècle. Dès cette période, les Européens ont pris très vite le relais. La démonstration magistrale a été faite par Fulcanelli dans un ouvrage paru en 1926 "Le mystère des cathédrales et l'interprétation des symboles hermétiques du Grand oeuvre" (il y a eut 3 autres réédition depuis chez Jean-Jacques Pauvert).

La suite de son commentaire (18 nov 2004) :

Pour reprendre le dialogue sur Jean-de-Jérusalem, j'ai passé en revue tous les ouvrages (de ma bibliothèque) traitant du Temple, des Francs-maçons, des Rose-Croix ainsi que des prophéties, des histoires secrètesŠ.
Il n'y rien concernant le manuscrit de Jean de Jérusalem. Les hermétistes, ésotéristes et autres historiens spécialisés n'auraient pas manqué de s'y interresser si la chose était avérée.
A la réflexion, je penche pour un faux.


18 novembre 2004 : Un autre commentaire d'un lecteur
(en attendant qu'il m'autorise à citer son nom).

- Pour répondre, maladroitement, à Richard Touitou : le livre, semble-t-il écrit et traduit par M. Galvieski , qui a découvert le manuscrit du Livre des prophéties (Ed. J.C. Lattès , 1994) suggère que le document aurait pu avoir été été caché puis redécouvert. Cette période obscure pourrait expliquer que toutes les références citées ignorent les prophéties de Jean de Jérusalem.

La langue d'écriture du texte originel me semble importante. Le texte présenté sur votre site est en français moderne, à peine teinté de tournures moyen âgeuse. Il faut relire Montaigne en vieux français, ou les Centuries de Nostradamus, pour comprendre l'écart existant entre ces deux langages. Un effort d'adaptation certain, avec un dictionnaire, est nécessaire. Les centuries de Nostradamus sont livrées dans leurs tournues originelles par les interprètes modernes. Qu'en est il des textes de Jean de Jérusalem ? Il faudrait lire le livre de Galvieski.

Par ailleurs sur un autre site, anglais, est signalé semble-t-il l'existence d'une copie au Vatican.

http://www.scaninvent.com/knights.templar/Prediction.htm


"Among the founders of the Order was the God-conscious and spiritually competent Benedictine-monk Johannes of Jerusalem who owned the gift of prophesy (1 Cor 14:1), proved by his "BOOK OF PROPHESY", of which one of seven handwritten originals was found in the newly opened, disreputable KGB prison and archive, Lubjanka in Moscow, by the researcher Professor Galvieski (*4). This one of seven originals was in turn confiscated by the communists from the Closter of Trinity in Sagorsk, outside Moscow when the communists closed the churches in Russia. It is claimed that this book, known of very few, (one confiscated copy, from the Order of Knights Templar property, is claimed to be stocked in the Vatican) become one of the reasons for the ban of the Knights Templar as Johannes of Jerusalem here, before Nostradamus, predict in prophecy about the centre of the world, to be opposite to the opinion of the Church at the time."

Parmi les fondateurs de l'Ordre du Temple se trouve le pieux moine bénédictin Jean de Jérusalem qui possédait de don de prophétiser ( 1 Cor 14:1 ), comme cela peut être prouvé en lisant le "Livre des prophéties" dont l'un des sept exemplaires originaux écrits à la main fut trouvé et récemment ouvert, dans les archives de la sinistre prison du KGB à Lubjanka par le professeur Gavielevwi. Cet exemplaire, l'un des sept, aurait été confisqué par les communistes dans le cloître de la Trinité, situé à Zagorsk, situé en dehors de Moscou, à l'époque où les communistes fermaient les églises en Russie. On prétend que cet ouvrage, connu d'un très petit nombre de personnes (une des copies confisquées, qui était la propriété de l'ordre des Templiers serait détenue par le Vatican) entraîna la dissolution de l'ordre des Chevaliers du Temple, comme Jean de Jérusalem, avant Nostradamus, l'annonce de manière prophétique dans le passage consacré au centre du monde, en disant que cette opinion est contraire à celle de l'Eglise de son temps.

Voilà le KGB et le Vatican qui rappliquent. On dirait un film de Spielberg. Mais, bon.... affaire à suivre.

Pour mémoire, le passage de l'Epitre (de Paul) aux Corinthiens (Nouveau Testament) évoqué :

Recherchez l'Amour, aspirez aux dons de l'Esprit , surtout à la prophétie. Car celui qui parle en langues de parle pas aux hommes, mais à Dieu. Personne ne le comprend : son esprit énonce des choses mystérieuses. Mais celui qui prophétise parle aux hommes : il édifie, il exhorte, il encourage. Celui qui parle en langues s'édifie lui-même, mais celui qui prophétise édifie l'assemblée. Je souhaite que vous parliez tous en langues, mais je préfère que vous prophétisiez.


18 nov 2004. De Jean-François Lescure :

Concernant Jean de Jerusalem si il a écrit celà en 1099 il ne pouvait pas être templier au même moment (création de l'ordre des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon en 1118). J'ai pensé aussi qu'il pouvait s'agir d'une erreur et que l'auteur pouvait ne pas s'appeller Jean de Jérusalem mais être Chevalier de l'ordre de St Jean de Jérusalem . Hélas je viens de vérifier, la création de cet ordre est en 1113... trop tard aussi. 1099 c'est l'année de la prise de Jérusalem par les croisés... un peu tôt à mon gout pour se faire appeller Jean de Jérusalem.
Les noms des premiers templiers connus d'après mes documents sont:
Hugues de Payns, Geoffroy Bisol, Payen de Montdidier, André de Montbard, Geoffroy de St Omer, Rosal, Archambaud de St Amand, Godemar, et Geoffroy...
Pas de Jean quelque chose... Je pense à 70% qu'il s'agit d'un canular.

Il y a encore un truc qui me chagrine. Dans le verset 34 il est dit "Il (L'homme) aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient". Celà me parait anormal. En effet c'est reconnaitre implicitement que les Dieux anciens existaient et possédaient des secrets... C'est une pensée très "hérétique" pour un chrétien de 1099. Par ailleurs la photographie supposée du document ne me semble pas compatible non plus avec un manuscrit de l'époque.

Les textes manuscrits anciens (XII) que j'ai pu voir n'étaient sur 2 colonnes par pages que quand c'étaient des copies réalisées par des moines copistes dont c'était la spécialité. Ici, en plus il y a une enluminure sur la page droite. Je ne crois pas qu'un chevalier puisse réaliser celà à Jérusalem en 1099.
Encore un truc... le nom du document "Le Protocole Secret" çà me fait penser au fameux "Protocole des Sages de Sion" faux document médiéval fabriqué à la fin du XIX par un russe...


19 novembre 2004 : De la part d'Hélène, de Forcalquier : (qui nous communique cette simple information, sans que ceci ne constitue une garantie sur la qualité de cet ouvrage )

Il serait intéressant que ce M. Mareuil nous parle de ses sources
Il s'agit des éditions Jacques Grancher

Ci-après, la couveture du livre, avant le 11 septembre

Edité en juin 1998. Diffusé sur Amazon. Mareuil est également l'auteur d'un livre sur les "nouvelles prophéties de Nostradamus".

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19 novembre 2004 : De Jean Touitou (suite)

Je voudrais simplement préciser que Nostradamus vivait au XIVe siècle (ilest né en 1503 je crois). Vouloir comparer le français de cette époque avec celui de fin du XIeme, début du XIIememe semble être un non sens. Pour en revenir à l'histoire des Templiers, je voudrais encore signaler que, fort heureusement, nous avons conservé dans nos musées et bibliohèques un fonds très important de documents d'époque et nous savons pratiquement tout sur les Templiers, depuis la formation de l'Ordre, la création des commanderies, les règles qui régissaient l'Ordre, jusqu'au procès et son instruction.
C'est étonnantqu'un document d'une importance telle que ces fameuses prophéties soit passé inaperçu.


19 novembre 2004 : Mes propres investigations

Quand on fait Jean de Jérusalem sur Google on voit apparaître une masse de pages, à explorer. En voici une au hasard :

http://www.toutelaverite.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=345

Cette photo est censée être (?) celle du manuscrit original trouvé à Zagorsk :

Dans cette page, on lit :

Texte proposé par Farouk

Le Livre des Prophéties a été écrit il y a neuf siècles par Jean de Jérusalem peu après son arrivé à la ville du même nom avec les Croisés. Son âge exceptionnel pour l'époque (il disparaît à l'âge de 77ans) devait lui conférer beaucoup de prestige au sein des chevaliers, des hommes beaucoup plus jeunes. Il semble qu'il ait senti que le royaume franc de Jérusalem ne survivrait pas longtemps, et il participe à la création de l'ordre des Templiers (?) pour tenter de dresser la force d'une armée de la foi contre les "infidèles".

Le manuscrit original a été découvert par hasard en 1942 lorsque des nazis mirent à sac une synagogue de Varsovie (?). Puis il disparaît de nouveau avant de réapparaître dans les archives du KGB ! C'est alors que le professeur Galvieski va présenter au monde ce surprenant ouvrage. Nous pouvons nous moquer de savoir comment cela a été possible dans la mesure où ce texte dresse un portrait étonnant de notre société, bouleversant pour ceux qui sont suffisamment informés sur l'état de l'homme et de sa planète actuellement .Ce portrait peut paraître parfois exagérément dramatique à nos yeux, mais pas pour ceux d'un homme du bas Moyen âge !


Prophéties de Jean de Jérusalem pour notre époque

Le monde est chaque jour un peu plus rempli de haine et de violences il court à sa perte un peu plus chaque jour pourtant depuis des siècles des hommes lancent des cris d’alarme Ainsi Jean de Jérusalem (1042-1119) chevaliers participant à la conquête de Jérusalem en 1099 fera cette sombre prédiction pour les années actuelles. Ce document à été retrouvé par le professeur Galvieski dans les archives du monastère de Zagorsk (Russie). En lisant ce texte ont ne peut que voir les tristes réalités de notre époque : guerre, pédophilie, sida, chômage, islamisme, vente d’organes... ceci pour nous démontrer que des hommes ont parfois des dons ou simplement des éclairs de génie


19 novembre 2004 : De Xavier Xhardé

J'ai moi aussi mené une recherche rapide. En ce qui concerne la réalité de ce Jean de Jérusalem, les conclusions sont les mêmes que celles de Jean-François Lescure: Aucun des 9 fondateurs de l'Ordre du Temple ne s'appelle Jean. J'ai également pensé à une confusion avec un autre ordre qui existait à la même époque, Les Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Bien que cet Ordre n'ait été reconnu par le Pape Pascal II qu'en 1113, les Hospitaliers existaient dès 1077 et l'Ordre en lui-même fut créé par Gérard Tenque juste après la conquête de Jérusalem par les Croisés en 1099. Il est donc possible que ce Jean de Jérusalem soit en fait un Hospitalier de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et il y a eu mélange des deux Ordres.

En ce qui concerne la prophétie elle-même, j'ai noté 2 anomalies (il y en a peut-être d'autres) qui me font pencher pour un faux (mais je ne suis pas linguiste. Un lecteur pourra peut-être confirmé ou infirmé):

"...Et la vie deviendra une apocalypse de chaque jour..." : à l'origine, apocalypse signifie révélation. L'Apocalypse, c'est "la révélation de Dieu", le retour du "Fils de l'Homme", la fin d'une ère de ténèbres et l'instauration du "Royaume de Dieu sur Terre". Quelque chose de positif donc, qui avait pour but de soutenir le moral de chrétiens persécutés. En ce sens, ce texte est lui-même une sorte d'Apocalypse. Ce n'est que plus tard (XXe siècle?) que le mot apocalypse à pris la signification de catastrophe, désastre. Il me semble donc douteux qu'un Templier du XIIe siècle utilise ce mot dans ce sens (Quelqu'un pourra peut-être dire quand ce glissement de sens s'est produit).

"...Il aura percé les secrets que les Dieux anciens possédaient...": hein? Les secrets des Dieux Anciens?? Ce gars est censé être un Croisé et un Templier. Pour rappel, un Templier était un Chevalier qui abandonnait tout ses biens et qui faisait voeu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance pour se consacrer entièrement au service de Dieu et protéger les pélerins chrétiens des Infidèles. Les dieux anciens étaient (et sont toujours d'ailleurs) une hérésie pour l'Eglise et étaient diabolisés. Il me semble impensable qu'un Templier parti faire la guerre Sainte aux Infidèles et qui vient de libérer le tombeau du Christ dise que les hommes acquièreront la sagesse grâce aux secrets des anciens dieux païens. Il aurait plutôt "truffé" sa prophétie d'allusions à Dieu et au Christ. Cette phrase dénote selon moi une influence New-Age.

Sur base de ces quelques éléments, je pense qu'il s'agit d'un canular écrit dans la 2e moitié du XXe siècle.


20 novembre 2004 : Un lecteur anonyme s'excite à propos des commentaires des uns et des autres. Mais, comme c'est la règle dans ces cas-là celui-là se contente de s'abriter derrière un pseudonyme.

Il utilise fréqmment des majuscules, pour nous rappeler certains faits,critique les critiques avec véhémence, m'accusant de désinformation, alors que je n'ai nullement pris parti.

Il précise qu'Avéroès vivait en Espagne (1126-1198) et non en Arabie. Mais, sauf erreur, l'Espagne existait-elle au XII° siècle ? Il écrit : " Nombre de ceux qu'on appelle improprement des Érudits Arabes furent des Grecs obligé d'émigrer parce que les autorités Greques n'admettaient plus certaines dogmes religieux. Nombre d'entre eux partirent pour Bagdad et Teheran" et " NON ! LE Début de construction du grand manteau de Grandes cathédrales EST antérieure à la création del'ordre des Templiers. Cela se vérifie ne ouvrant un livre de L HISTOIRE DU PEUPLE FRANCAIS et pas les references comme "tintin et les cigares du pharaon..... Romantisme et boules de gomme. Où sont vos faits ? .... Fulcanelli ! Effectivement que ceux qui parlent et comprennent le Fulcanelli lévent la main. Le symbole hermetique RESTE HERMETIQUE PAR NATURE, LE DISCOUR HERMETIQUE N EST PAS DESTINE A ÊTRE DIVULGUÉ. Ceci, même si on fait un discours et plusieurs livres sur la symbolique, le sens ne doit pas échapper. C'est cela l'hermetisme. Seuls ceux qui savent, sauront ou apprendront. Bien sur, il semble que Fulcanelli ait divulgué des clés sur les symboles, mais qui a jamais réussit à faire quoi que ce soit avec l'enseignement de Fulcanelli ? En plus c'est mal connaitre le maître hermetiste qu il fut ;o)

J'ai demandé à cet excité, intervenant sous le pseudonyme de "TRISTAN" de clarifier sa pensée, sans succès. Il a simplement protesté en disant "qu'il ne s'attendait pas à ce que je publie ses critiques". Là, c'est fait. Voici ses propres mots :

Je n'attendais pas vraiment à ce qu on publie ma réponse. Cela n'a pas que peu d'importance, au fond. Mais c'est dommage d'induire les gens en érreur avec des textes "Romantiques" avec des explications fumeuses. Les cathedrales sont donc des édifices qui doivent tout aux Érudits moyen orientaux. Merci les gars.

Peut-on qualifier ces lignes d'analyse ? C'est plus une gesticulation verbale qu'autre chose.


20 novembre 2004 : Je trouve qu'il n'est pas inintéressant de reproduire les messages de différents lecteurs, qui illustrent cette "vie du net". Celui de Vincent l'Hermite ( j'espère que c'est son vrai nom ! ) est plein de pertinence :

Quelques simples réflexions à propos de votre page sur Jean de Jerusalem. Je suis loin d'être historien, érudit du sujet "templiers", voire même connaisseur de vieux français. Je ne me permettrai donc pas de m'exprimer avec la moindre prétention.Cependant, j'avais quelques remarques qui valent ce qu'elles valent à faire.

* Déjà, je trouve étonnant que l'on débatte sur le français de ce texte. Il est facile de constater que tous les sites traitant de la question, se reprennent les uns les autres. Comme vous même le faite d'ailleurs vous même, avec au moins le mérite
d'indiquer vos sources. Du coup, ce texte français pourrait très bien être la traduction française d'un texte anglais ayant vulgarisé du vieux français. Ou bien la recopie exacte d'un des livres indiqués sur votre page, dont l'auteur aurait pu lui-même faire une "remodernisation".

* Le crédit apporté a la photo du livre me semble également de trop. Je n'ai pas cherché d'où pourrait venir la mini image du livre en question, mais ne pourrait-elle pas être là pour illustrer le sujet, apporté en premier lieu par un webmaster simplement désireux d'illustrer son propos avec une image d'archive quelconque? J'ai l'impression que toute recherche sur le net ne mène pas à grand chose, puisque tous les sites qui en traitent se recopient entre eux, et s'approprient mutuellement leur document, illustrations comprises...Au moins votre site, grâce à son interraction permettra il peut-être
d'attirer les premiers auteurs des pages ou des livres concernés. Je me demande pour ma part si l'une (la seule?) des origines de tous ces sites (francophones) sur le net ne pourraient pas être le site sur les anges de Joeliah, dont l'introduction est souvent recopiée, mais où surtout les sources sont clairement indiquées! Et ces sources nous ramène entre autres aux livres des éditions Lattes & Grancher.

Je cite les sources indiqués sur ce site:
Journal célébration. Lise de luca lidelu@rocler.qc.ca
"Livre des prophéties" : Editions JC Lattès
"Les prophéties de Jean de Jérusalem". Editions Grancher

* Enfin, le nom "de Jerusalem"... Car d'autres part, il est a noter que ce site donne une précision sur l'auteur, et les lecteurs décriant son identité se sont donc j'imagine directement focaliser sur le texte et non sur l'introductions du
webmaster... Certains sont parti chercher dans leur culture ce qui était sous leur yeux.

Je cite : " Ce Protocole Secret dont parle le manuscrit de Zagorsk est l'ouvre de Jean de Vézelay, dit Jean de Mareuil
ou Jean de Jérusalem. Recueilli par des religieux sur la route de Compostelle, devenu un moine chrétien, chevalier Croisé, l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple et l'un des premiers templiers, il participa à la libération de Jérusalem en 1099, conquise 20 ans plus tôt par les Turcs. C'est au cours de son séjour dans la Ville Sainte qu'il rédigea son recueil
prophétique."

Son identité serait donc Jean de Vézelay. Et Mareuil, il est contemporain alors ou pas ? Il est à noter également que le site de Bernard Werber http://www.bernardwerber.com/intro_fr.html, écrivain reconnu que j'apprécie par ailleurs, annonce en page d'accueil ce texte comme étant celui de Jean de Vezelay. Mais une fois avoir cliqué sur son lien, il annonce le texte comme étant celui de Jean de Jérusalem. Source d'erreurs pour "recopistes" peu scrupuleux ?
Comme je ne suis pas à une contradiction près, une recherche google (dont je viens de décrier le crédit à apporter aux résultats sur ce 'Jean de Vezelay' nous donne d'autres sites parlant de ce St Jean de Vezelay, tous se recopiant entre eux... et encore une fois recopiant l'introduction du "site sur les anges".
Ce lien là   http://www.milic.net/scripts/ubb/Forum11/HTML/000006.html est lui, un peu plus intéressant dans la mesure ou il donne quelques précisions. Je ne fais que citer sans vérifier(!), encore une fois : " Ce Protocole Secret dont parle le manuscrit de Zagorsk est l'ouvre d'un moine-chevalier franc, Jean de Vézelay (1042-1119), qui participa à la libération de Jérusalem en 1099, conquise 20 ans plus tôt (1078) par les Turcs (encore eux !!!). C'est au cours de son séjour dans la Ville Sainte qu'il rédigea son recueil prophétique. Quant à Jérusalem, elle sera reprise définitivement par les coalitions musulmanes (arabes et turcs) en 1244 sur les coalitions chrétiennes. et 1 siècle plus tard (1334), les armées turques et arabes prennent pied chez nous dans les Balkans !!! "
Un autre "posteur" sur un autre site annonce sa mort en 1120... Preuve sans doute que quand-même parfois, untel fait ses recherches et en "enrobe" le texte originaire des livres...

Ce nom de "Vezelay" dira peut-être quelque chose aux historiens qui ne l'auraient pas encore remarqué ???
Mais comme je le disais, il aurait surtout été intéressant que votre site attire "Joeliah", M. Werber, ou autre webmaster pour connaitre l'origine de la présence de ce texte sur leur site respectifs. Cela nous montre une fois de plus a quelle point la fréquence d'une idée ou d'un fait sur le net, n'est pas révélateur de sa véracité. Si Mareuil et Vezelay ne font qu'un (ou
zero ? ), le livre de Grancher à sans doute peu d'intérêt, car quel estalors le travail de vérification de l'éditeur ? Tout semble bien partir du livre de Galvieski, et dans ce cas, comme vous le demandez sur votre site, à moins de le contacter ou de contacter quelqu'un le connaissant ou l'ayant connu (?), de prendre connaissance du travail éventuel de vulgarisation qu'il a effectué, de cerner le personnage, il sera difficile de se forger une opinion. Maintenant, chez Lattès qui serait encore aujourd'hui capable de nous renseigner sur ce sujet? Vu la vitesse actuelle de rotation des cadres
dans les entreprises...

Je me range donc à votre recommandation : Apprenez à penser par vous-même. J'apporte de l'eau a votre propos sur le fait que le net n'est pas la panacée. Bien que je doive avouer que je suis un des premiers à me lancer sur google. Ce qui est bien visible dans ce message.
Mais maintenant, comme je ne sais justement pas encore que penser sur ce sujet, je me garderai bien de me positionner, j'attend du nouveau sur votre site.

J.P.Petit : Google ou la " butyrocinèse " (de butyros, le beurre et kinesi, le mouvement).


21 novembre 2004 : De gérard Joly.

Ce texte me paraît être à peu près à coup sûr un faux et à votre place je le retirerais de votre site.
- Il est en contradiction à peu près totale avec la vision du monde qui était universelle au Moyen-Age, celle d'une fin des temps très proche sinon imminente. Ce texte au contraire présente une vision du futur « ouverte » sur un avenir sans fin, une idée qui ne naîtra guère qu'au XVIII° siècle où les découvertes géologiques permettent de sortir de la chronologie biblique de 6000 ans, ouvrant - et lentement, voir les attaques contre Buffon pourtant bien timide sur ce point - l'abîme du passé et secondairement du futur (de même du reste un peu plus tôt que celui de l?infiniment petit et de l?infiniment grand, avec microscope et télescope). Je ne connais pas de contre-exemple.
- Il ne comprend pas non plus de références aux textes tels que Daniel ou l'Apocalypse, omniprésente chez tous les prophètes médiévaux comme Joachim de Flore, Hildegarde de Bingen, etc.
- Les anachronismes qu'il comporte sauteraient aux yeux, j'en suis sûr, de n?importe quel médiéviste. Ainsi je doute très fortement qu'un auteur de l'époque ait pu citer le nom d'Hérodote, et cela seul devrait suffire à pouvoir démontrer qu'il s'agit d'un faux. Les sources géographiques étaient alors tout autres : Orose, Solin, Macrobe, Isidore de Séville, etc. et je n'en ai trouvé mention dans aucun texte géographique médiéval, qui sont pourtant riches en références. Hérodote n'est probablement devenu accessible qu'à la Renaissance par les travaux des humanistes comme Alde Manuce ou Henri Estienne.
- Autre exemple, Allah était un nom inconnu au Moyen-Âge. Le Trésor de la Langue française ne connaît pas d'emploi antérieur à 1704, dans le dictionnaire de Trévoux. Mahomet (Mahom, qui apparaît en français dans la chanson de Roland) et Ismaël étaient je pense au Xème siècle les seuls noms pouvant désigner l'islam pour la Chrétienté.
- Les textes médiévaux ont un « ton » bien particulier, dû à des habitudes culturelles fortement ancrées (surtout pour un moine), fondées notamment sur la rhétorique et la topique (l'emploi des lieux dits aujourd'hui communs). Ce texte n'en a pas du tout la couleur.
- La référence à l?an mille est en soi suspecte, car elle est à peu près inexistante à l'époque. Le mythe des terreurs de l'an mil a été inventé par les historiens romantiques comme Michelet, et Georges Duby l'a démontré il y a déjà pas mal de temps.
- D'un point de vue plus technique, il y a des règles en codicologie ; lorsqu(on découvre un manuscrit on en publie le texte ou on en rend compte dans une revue sérieuse, on précise les données matérielles (à commencer par sa localisation actuelle !), etc. Ce texte paraît inconnu, sinon des amateurs d'ésotérisme. Or, si la découverte d'un manuscrit et d'un texte ancien inconnu n'est pas forcément rare (y compris dans les recoins de grandes bibliothèques), elle donne d'autant plus matière à publication dans une revue savante que ce texte est original, surprenant, etc., et qu'il date d'un millénaire. Inutile de dire que le « professeur Galvieski » n'apparaît pas dans les sites des organes de recherches, des bibliographies et des revues spécialisées que j'ai pu rapidement consulter. Et il en est de même pour l'auteur supposé.
- Pour ce qui est de sa langue, ce ne pourrait être que le latin, seule langue de transmission de l'époque. Les textes en « français » de l'époque se comptent pratiquement avec les doigts, et là la découverte d'un manuscrit français aussi ancien, et de cette nature, aurait forcément fait encore plus de bruit si elle était sérieuse.
- La lecture d'un manuscrit du Xème siècle, qu'il soit en latin médiéval ou en français, n'est pas vraiment aisée, sauf pour un paléographe, du fait du recours par les copistes à des graphies et à des abréviations souvent propres à chaque scriptorium, sinon à chaque copiste. Un tel texte est illisible directement. Là encore, un texte pareil, même découvert par un inconnu, aurait logiquement dû passer par le monde savant. Et la paléographie, discipline aride, technique et sans débouchés, n'est pas un hobby très courant.
Bref, je ne vois pas bien comment prendre cette histoire au sérieux. Ce texte est fait pour les gogos, à peu près comme selon vous les universons. Pour la physique je ne peux pas juger. Pour l'histoire, je ne voudrais même pas parler de ça aux médiévistes que je connais, je suis certain qu'ils me riraient au nez.
Cela dit, je suis preneur de toute précision propre à me faire changer d'avis, par exemple sur la localisation du manuscrit, sa description matérielle, les caractéristiques du texte et les publications sérieuses faites dessus.


25 novembre 2004 : de Jean-François Lescure

Toujours concernant la prophétie j'ai lu avec beaucoup d'intérêt les commentaires de Gérard Joly et de Vincent L'Hermite.

Mon avis n'a pas évolué sur la question de l'authenticité; Je pense à 70% ou 80% qu'il s'agit d'un faux.

Toutefois je voudrais apporter un contre argument à celui de Gérard Joly quand à la connaissance d'Hérodote au XI eme. Le texte signé Jean de Jérusalem ou Jean de Vèzelay dit "Des continents qu'Hérodote ne nommaient que dans ses rêves".

En la basilique de Vèzelay (tiens tiens Vèzelay encore ...) terminée en 1140 on trouve des représentations très fantaisistes des différents peuples du monde ( géants, pygmés, panotii, éthiopiens,...) . Fantaisistes certes... mais bien conformes à celles que donnait Hérodote. Cette conformité est d'ailleurs signalée par certain guides. Aussi je pense que les textes d'Hérodote étaient probablement connus dès cette époque... en tout cas à Vèzelay ;-).

Si la connaissance d'Hérodote au XI eme, au moins très confidentielle en France, se trouvait limitée aux érudits de la région de Vézelay, l'argument de Gérard Joly se retournerai alors en faveur de l'authenticité du manuscrit.


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