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Monsieur SASSI : Pour quelles raisons ne faites-vous pas travailler du monde à la galerie de la mer ?

Monsieur LAZAREWICZ : Il n'y a pas urgence.

Monsieur FILIPPI : Quel est le délai raisonnable pour permettre au personnel de travailler ? Vous nous menez en bateau depuis lundi. Dites-nous aujourd'hui après 4 jours ce que vous compter faire ? Cette situation va durer encore combien de temps ? Que devient le personnel affecté à l'entretien des terrils ? Le danger ne sera jamais levé alors que comptez-vous faire ?

Monsieur BAUDRY : Si aujourd'hui vous avez des craintes, que se passera-t-il lorsque les mineurs auront reçu des lettres ? Je me pose la question.

Monsieur LAZAREWICZ : La crainte est vis-à-vis du personnel au fond.

Monsieur BONNET : A chaque fois qu'il y a eu des accidents graves ou des catastrophes, la Direction a su nous informer pour aller faire aussitôt un constat des lieux. Nous sommes en arrêt d'exploitation et les seules personnes qui ont pu constater s'il y a eu des faits graves au fond sont la Direction.
La Direction s'est donnée tout pouvoir pour descendre au fond le samedi et le dimanche. Aussi je renouvelle la demande de connaître le nombre de cordées et le nom des personnes qui sont descendues au fond.

Monsieur FILIPPI : Vous n'avez pas pensé que ces personnes étaient en danger ? Vous avez exposé du personnel alors que vous interdisez l'accès au site depuis 4 jours.

Monsieur LAZAREWICZ : La décision a été prise durant le week-end.

Monsieur SASSI : On aurait pu également constater en même temps les mêmes faits que vous à partir du vendredi.

Monsieur BONNET : On aurait très bien pu faire un CE et un CHSCT extraordinaire samedi dernier.

Monsieur FILIPPI : Quelles sont les personnes qui sont descendues ?

Monsieur LAZAREWICZ : Il s'agissait des équipes qui étaient programmées pour le samedi.

Monsieur TRIOLO : Dites-nous exactement ce qui a été constaté au fond par ces équipes.

Monsieur LAZAREWICZ : Ils ont constaté une dégradation du parc engins (engins défoncés), des cuves d'huile complètement vides, le magasin saccagé, la disparition de l'outillage et des pièces de rechange. De tels événements ne se sont jamais produits par le passé. Aussi nous devons prendre quelques précautions


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