Pourquoi ont-ils peur ?
20 septembre 2007
Mise à jour du 25 septembre 2007 : Déploiement de l'armada US dans le golfe Persique.
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Vous ne trouverez mention du sondage reproduit un peu plus loin dans aucun organe de la grande presse, qu'il s'agisse de la presse écrite ou de la télévision. Plus que jamais, les nouvelles ne filtrent maintenant qu'à travers cette " web-presse ". Je ne peux pas oublier les propos déshonorants de Philippe Val, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, dans une émission d'avril 2004 intutulée " le 11 septembre n'a pas eu lieu " , sur ARTE. Qu'attend ce bonhomme pour pondre un éditorial dans son journal ? A-t-il toujours la même opinion ? Si oui, qu'il l'exprime. S'il a changé d'avis ou s'il a des doutes, qu'il le dise. Mais non, il se terre courageusement dans son bureau. Belle éthique de presse !
Je viens de traduire le texte encadré ci-dessous, laborieusement, qui se réfère au sondage évoqué. Je pense que tout ceci est important. A côté de cela je suis effaré par l'état de léthargie, la cécité, le peu de conscience intellectuelle de mes collègues chercheurs.
J'ai déjà dit quelque part qu'un type que je connais de longue date et qui me connaît de longue date, qui a récemment pondu un volumineux ouvrage d'épistémologie me disait :
- Impossible de t'inviter à parler dans une de nos assemblées tant que tu persisteras à présendre, par exemple, qu'aucun avion n'a frappé le Pentagone.
Ce faisant, cet homme se faisait l'écho, l'émissaire d'une communauté d'astrophysiciens et de cosmologistes. Des cerveaux sans doute " hautement spécialisés ".
J'ai du travail dans de multiples domaines. Je dois rédiger des textes scientifiques, m'occuper de Savoir sans Frontières ( où seul mon ami Gilles d'Agostini prend en charge la comptabilité et le paiement des traducteurs. Pour le reste je suis totalement seul à gérer de front 90 traducteurs ). Mais ce que mes lecteurs m'envoient m'oblige à réagir, sans cesse. Il faut que je répercute ces informations. La fatigue est la responsable d'un nombre parfois pénible de fautes de frappe.
Je crois que nous vivons des heures graves, les années de tous les dangers. J'ai entrevu tout à l'heure que le pourcentage des Américains qui étaient pour la destitution de Dick Cheney croissait de trois points chaque mois. Les chefs d'accusation n'ont rien à voir avec les pressions qui furent jadis exercées sur Richard Nixon et Bill Clinton. Le premier, la belle affaire, avait mis ses adversaires politiques sur écoute, le second avait un peu couru le jupon dans les couloirs de la Maison Blanche. Là, c'est beaucoup plus grave. Les gens mis en cause, si les faits sont confirmés, seraient les responsables, directs ou indirects de milliers d'assassinats, préparés, perpétrés de sang-froid, aux mêmes relents putride et sanglants que ceux de la barbarie nazie. Il se s'agirait pas de deux personnes, le président et le vice-président des Etats-Unis, mais d'une conspiration d'une ampleur et d'une monstruosité sans précédent, impliquant des centaines de personnes, du moins au premier degré, beaucoup d'autres ayant pu être adroitement manipulés. Ces gens vont se retrouver aux abois. Ils risquent beaucoup plus que la simple destitution. La gravité des faits allégués pour leur valoir de longues peines de prison, à l'issuz d'un procès à côté duquel celui de Nuremberg ressemblerait à une opérette d'Offenbach.
Certains lecteurs seraient tentés de dire :
- Quoi, finissons-en une bonne fois avec ces thèses conspirationnistes imbéciles ! Faisons toute la lumière et montrons qu'il ne s'agit que d'absurdités ! Effectuons par exemple une rapide reconstitution de l'attentat contre le Pentagone, d'un coût modéré, étant donné les enjeux. Montrons qu'un Boeing 727 peut parfaitement créer tout ce qui a été observé lors du crash. Il suffit de construire la copie sommaire d'une des ailes du bâtiment le plus protégé d'Amérique, dans un endroit désert, de planter du gazon devant ( et de bien l'arroser, comme le suggérait récemment un de mes lecteurs ), de positionner le même nombre de caméras vidéos que celles qui étaient en place autour des lieux ce jour là, d'amener un appareil contenant des cadavres, sinon d'humains, du moins d'animaux. Un appareil qui aurait dans ses soutes la même quantité de bagages, dans ses réservoirs la même quantité de kérosène. Puis on on ferait suivre à cet appareil la même trajectoire en le téléguidant à l'aide d'une balise haute fréquence. On réussirait, au terme d'une approche de descente en spirale et d'un dernier virage à 180° à finaliser une approche à 600 kilomètres à l'heure ( volets hypersustentateurs et train non sortis ) à 40 centmètres du sol, sans toucher la pelouse. Puis on constaterait, pour mettre fin à toutes ces rumeurs scandaleuses que le corps de l'appareil parvient bien à s'engouffrer par un trou de trois mètres sur trois, que les ailes se volatilisent, de même que les deux moteurs, en percutant la facade, sans laisser de traces notables, sans casser les vitres, que le kérosène qu'elles contiennent brûle sans endommager la pelouse, qu'on ne retrouve aucun corps dans le batîment, aucun objet permettant la moindre identification : débris de valise, chaussure, paire de lunettes, dentier. Blanchissons nos dirigeants de ces odieuses accusations !
Oui, si on parvenait à effectuer une telle reconstitution, qui coûterait moins cher qu'une seule journée de guerre en Irak, alors les conspirationnistes se verraient montrés du doigt.
- Si, comme disaient les Lacédémoniens .....
Mais si cette reconstitution s'avérait impossible, que son résultat contredise tout ce qui a été allégué dans la version officielle, que le bâtiment soit éventré, le gazon rôti, qu'on retrouve aux alentours et à l'intérieur du bâtiment des milliers de débris, matériels et humains, que ces effets ne pouvaient avoir été produit qu'à l'aide d'un missile de croisière, comme évoqué lors de l'interview de Rumsfeld, par l'intéressé lui-même. ....
Alors beaucoup de gens se mettraient à penser qu'on serait face à l'acte le plus monstrueux de toute l'histoire, aussi loin que puisse remonter la mémoire humaine. Face à un crime contre l'humanité, puisqu'il a entraîné, outre la mort de 3000 citoyens américains, celle de plus de mille G.I du corps expéditionnaire, de cent mille civils Irakiens. On a déjà tué des millions d'hommes et de femmes appartenant à une ou des ethnies sur lesquelles des dictateurs réussissaient à focaliser toutes les haines inexprimées. On a planifié leur mort avec cynisme. Mais jamais dans l'histoire humaine un groupe de responsables aux niveaux le plus élevé, n'auraient fomenté un atroce auto-attentat causant la mort de trois mille de leurs compatriotes, pour permettre de lancer le pays dans une politique répressive à une échelle planétaire dont le but aurait été d'étendre son emprise sur le monde entier et sur ses ressources pétrolières.
C'est la monstruosité de la question qui fait que rares sont ceux qui posent seulement l'envisager, depuis maintenant six ans.
Je me souviens d'un dossier qui était passé à la télévision, qui montrait des extraits d'une mise en accusation publique, télévisée des exactions de la CIA avec, sur la sellette son ancien directeur. Avant qu'un frein ne soit mis à son pouvoir, la CIA avait " la permission de tuer ", partout, et surtout à l'étranger ( rappelez-vous que c'est aussi le leit-motiv de l'agent double zéro sept, agent de sa Gracieuse Majesté, qui a aussi " permission de tuer " et qui, au cours de ses films rencontrait rituellement son petit copain de la CIA, dont j'ai oublié le nom, mais avec qui il collaborait étroitement. Dans un film orienté vers l'espace la CIA est représentée par une belle collègue, très sexy, mais très équipée, elle aussi, pour faire passer les gens de vie à trépas ).
A un moment le procureur questionne l'ex-directeur de la CIA, a propos d'assassinats perpétrés par l'agence, avec des groupes constitués par des sud-vietnamiens infiltrés et des conseillers Américains, au Viet-Nàm du nord, aux fins de provoquer le conflit :
- Ces assassinats ont porté sur combien d'hommes ?
- Environ dix mille...
Cette réponse m'a laissé coi. Pas vous ?
Revenons à la thèse conspirationniste du 11 septembre. Si cette lugubre hypothèse se trouvait confirmée, alors rappelez-vous que les gens qui auraient organisé tout cela seraient encore en place, à des postes décisionnels les plus élevés, au Etats-Unis.
Est-ce que lancement de la troisième Guerre Mondiale ne constituerait as pour eux l'échappatoire finale ? Il suffirait d'une attaque nucléaire contre l'Iran.
La question est sur toutes les lèvres. Non, l'Iran et derrière lui tout l'Islam ne capitulerait pas immédiatement, même si mille cibles "stratégiques" du pays étaient frappées en quelques jours par des vagues d'engins nucléaires portés par des missiles de croisières, emportés sous les ailes de B-52 ou tirés à partir de navires ou de sous-marins, assistés par des bombes thermobariques ( alias " vacuum bombs " ) , de "mini-nukes". Sur le simple plan local, l'Iran est autrement plus difficile à "tenir" que l'Irak. Au-delà, on n'écrase pas un milliards d'êtres humains, de plus disséminés à travers le monde entier, parce qu'on possède la technologie la plus sophistiquée de la planète.
A ce propos, pas mal de chose s'avèrent inquiétantes. La presse Américaine se livre par exemple en ce moment au même matraquage de l'opinion qu'elle l'avait fait avant l'attaque de l'Irak. Tout est fait, et ce document en témoigne, pour que le citoyen américain associe Iran et terrorisme. Un sondage a révélé que 67 % des américain suivant les émissions de la chaîne Foxnews en étaient convaincus.
C'est deux sur trois.
En 2008, des élections désigneront un autre président Américain. Si les Démocrates passent, quels sont les risques pour que l'affaire du 11 septembre éclate au grand jour et que les responsables actuellement au pouvoir ne passent en accusation pour le plus grand crime qu'on ait jamais commis ? Voir aussi d'autres raisons pour l'équipe dirigeante des Etats-Unis de précipiter le mays ( et le monde entier ) dans la guerre : l'état de délabrement monétaire américaine, un article publié dans une web-presse : Agoravox.
Autre sujet d'inquiétude, franco-française cette fois, qui évoque un dangereux rapprochement entre Sarkozy et Bush.
Voici les récentes ( 16 septembre 2007 )déclarations de Koushner, chargé des affaires de politique extérieure ( qui en aucun cas ne pourrait évoquer des mesures aussi graves sans l'aval de sa hiérarchie préisidentielle ).
Soutien implicite aux Etats-Unis
Le tiers - mondain Bernard Koushner
Source : http://www.lefigaro.fr/international/20070916.WWW000000070_kouchner_durcit_le_ton_face_a_liran.html article du 16 septembre 2007
Le chef de la diplomatie prône la négociation «jusqu’au bout», tout en se prononçant en faveur de sanctions européennes contre Téhéran.
«Il faut se préparer au pire», a déclaré Bernard Kouchner, au sujet de l’Iran, dimanche. Interrogé au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI pour savoir ce que cela signifiait, le chef de la diplomatie a répondu: «c'est la guerre». «On se prépare en essayant d'abord de mettre au point des plans qui sont l'apanage des états-majors, et ça ce n'est pas pour demain», a-t-il poursuivi. «Mais on se prépare en disant "nous n'accepterons pas que cette bombe (atomique iranienne) soit construite, suspendez l'enrichissement de l'uranium et on vous montre que nous sommes sérieux» en proposant «que des sanctions plus efficaces soient éventuellement mises au point». «Nous devons négocier jusqu'au bout», a dit le ministre. Mais la possession de l'arme atomique par Téhéran serait un «vrai danger pour l'ensemble du monde», a dit Bernard Kouchner, même si «aucun signe ne nous permet de penser en dehors des préparations militaires» qu'un bombardement de l'Iran soit proche. «Je ne crois pas que nous en soyons là mais il est normal qu'on fasse des plans», a-t-il dit, en ajoutant que l'armée n'était pas associée à quoi que ce soit ni à aucune manœuvre que ce soit.
Les grandes entreprises françaises mises à contribution
Le patron du Quai d’Orsay a également souhaité que l'Union européenne prépare des sanctions contre Téhéran. «Nous avons décidé, pendant que la négociation se poursuit -et elle doit s'amplifier- de nous préparer à des sanctions éventuelles en dehors des sanctions de l'ONU, qui seraient des sanctions européennes», a-t-il déclaré. «Nos amis allemands l'ont proposé», a-t-il ajouté, en précisant qu'il s'agirait de «sanctions économiques à propos des circuits financiers» visant notamment «les grandes fortunes, les banques» en Iran, pas la population ordinaire.
Bernard Kouchner a indiqué à ce propos que Paris avait mis à contribution des grandes entreprises françaises, citant en particulier Total et GDF. «Nous avons déjà demandé à un certain nombre de nos grandes entreprises de ne pas répondre aux appels d'offre» iraniens (…) je crois que cela a été entendu et nous ne sommes pas les seuls à avoir fait cela».
Le dossier des sanctions contre l'Iran, avec la perspective d'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité instituant de nouvelles mesures, sera au centre de visites de Bernard Kouchner à Moscou lundi et mardi puis à Washington en fin de semaine.
Téhéran ne reculera pas
Parallèlement, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a une nouvelle fois déclaré que l'Iran maîtrisait l'enrichissement d'uranium au niveau industriel et ne reculera pas face aux pressions de la communauté internationale, lors d'une interview à la télévision iranienne. «Bien sûr, nous ne reculerons pas», a déclaré le président Ahmadinejad en réponse à un téléspectateur qui lui demandait de ne pas céder sur le nucléaire. «Ils (les Occidentaux) parlent de nous imposer des sanctions. Mais ils ne peuvent pas le faire», a-t-il dit sans toutefois réagir aux déclarations du chef de Bernard Kouchner.
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Simple précision : le Pakistan, appartenant " au bloc Musulman " possède déjà l'arme nucléaire, et il en est vraisemblablement de même pour la Corée, autre pôle de " l'axe du Mal ".
Nous vivons sur une poudrière. Rappelons que la guerre du Vietnàm a été déclenchée par le président Johnson sur la base d'un " incident dans le golfe du Tonkin " où des unités de la flotte américaine auraient été attaquées par les Nord-Vietnamiens. Il fut démontré par la suite que ces allégations étaient des mensonges purs et simples. Mais à cette époque l'envahissement du Sud Vietnam par les communistes devait sans doute représenter " un danger pour la planète ". On connait aujourd'hui les plans qui avaient été concoctés par la CIA pour justifier une intervention américaine à Cuban du temps où Kennedy était président, qui passait par le bombardement au mortier de la base de Guantanamo ( base américain implantée dans le sud-est de l'île de Cuba ) par les ... agents de l'agence, qui auraient constitué une autre forme d'auto-attentat.
Aujourd'hui on sait, et l'information cette fois parfaitement tangible, que les Iraniens disposent du seul missile de croisière supersonique, le plus sophistiqué du monde, de fabrication russe, d'un poids de 5 tonnes, volant à Mach 2,5 à dix mètres d'altitude, en suivant les reliefs ou au ras de l'eau, et de torpilles hypervéloces, copies des Sqwal russes, que leur on livrées les Chinois ainsi que de sous-marins de type Kilo, achetés aux Russes. Par opposition aux Irakiens, les Iraniens sont tout à fait en position, non de l'emporter en cas de conflit ( surtout ... nucléaire ), mais de porter des coups dommageables à une unité de la flotte américaine qui s'aventurerait dans le le golfe arabo-persique :
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En effet un tel missile, réalisant, sauf pendant les toutes dernières minutes, son approche dans des vallées montagneuses ne pourrait être détecté à temps par, par exemple, un porte-avion américain.
Missile de croisière russe Sunburn, livré aux Iraniens par les Russe. Poids cinq tonnes Mach 2,5 à dix mètres du sol.POrtée : 200 km. Autoguidé en fin de vol.
Tir d'un Sunburn à partir d'un navire de surface
Les missiles de croisière sont des armes très puissantes et quasi-imparables. La perte d'un destroyer, détruit par un missile tiré à partir d'un navire Egyptien fut le seul dommage notable enregistré par les Israéliens lors de la Guerre des Six Jours.
Pour créer le prétexte les Américains pourraient réaliser une attaque d'un de leurs propres navires ( un fleuron de leur flotte, si possible, par exemple un porte-avion ) par un de leurs propres missiles de croisière Tomahawk tiré à partir d'une de leurs sous-marins. Le navire-cible serait sans défense vis à vis d'un tel tir, car ses unités anti-missiles ne sont pas programmées pour parer à des attaques émanant de ses propres armes. Rappelons que le destroyer Anglais Shiefflied fut coulé, pendant la guerre des Malouines, par un missile français Exocet tiré par un avion français Etendard IV Argentin, opérant à partir du continent. Là encore, la défense du navire anglais n'avait pas été prévue pour faire face à une attaque à l'aide d'un missile produit par une nation "amie" ( chaque missile possède sa propre signature radar, correspondant à son système d'autoguidage vers sa cible et le missile Sunburn, si sa croisière est programmée au moment du tir et auto-guidé sur sa cible lorsque celle-ci est "en vue". .
25 septembre 2007 : Ca commence à sentir sacrément mauvais.
Source : http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=6841
Les Américains se déploient dans le Golfe Arabo-Persique. Cela, plus quarante navires d'escorte
Déploiement d'une armada US dans le Golfe Persique : Trois porte-avions, dont un porte-avion nucléaire le Nimitz, ainsi que le Dwight Eisenhower et le John Stennis- soutenus par une quarantaine de bâtiments d’escorte, et près d’une centaine d’appareils de l’aviation embarquée, ont été affectés à cette zone où ils bénéficieront de l’appui de la gigantesque infrastructure militaire américaine en Irak, le nouveau champ d’expérimentation de la guerre moderne américaine dans le Tiers-monde, de la base navale de Manana (Bahrein), point d’ancrage de la cinquième flotte américaine dans cette région pétrolifère, d’Israël, le partenaire stratégique des Etats-Unis dans la zone, ainsi que des bases relais de Diego Garcia (Océan indien) et de Doha (Qatar), qui abrite le poste de commandement opérationnel du CentCom (le commandement central américain) et dont la compétence s’étend sur l’axe de crise qui va de l’Afghanistan au Maroc.
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Un autre "auto-attentat " contre le Nimitz ( 4000 hommes à bord ) et c'est le démarrage de la III° guerre mondiale. |
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25 septembre 2007. L'avis d'un journaliste d'un quotidien panarabe Al-Quds Al-Arabi
Source : http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=77366
Abd Al-Bari Atwan, directeur du quotidien nationaliste panarabe énumère neuf indices tendant à prouver qu’une guerre va avoir lieu au cours des six prochains mois.
Après l’été, les affaires sérieuses redémarrent. La diplomatie occidentale se remet en branle, et tout indique qu’elle se focalisera à nouveau sur le Moyen-Orient. Dans les mois à venir, le point de fixation sera l’Iran, prochaine cible des Américains. Nous devons nous attendre à une escalade politique, diplomatique, médiatique et militaire sans précédent contre ce pays et son programme nucléaire. Car le temps qui reste au président George Bush est désormais compté pour traiter ce dossier. Un certain nombre d’évolutions récentes donnent à penser que la guerre aura lieu dans les six prochains mois, à moins d’un miracle sous forme de capitulation, semblable à celle de la Libye ou, plus récemment de la Corée du Nord.
Premier indice
Pour parler du danger nucléaire iranien, George Bush a utilisé les termes d’“holocauste nucléaire”, avertissant ainsi clairement Téhéran de ne pas aller plus avant dans son programme d’enrichissement d’uranium, comme s’il voulait à la fois accentuer la menace contre l’Iran et préparer l’opinion publique américaine, voire internationale, à l’éventualité d’un usage d’armes nucléaires américaines contre ce pays.
Deuxième indice
Le nouveau président français, Nicolas Sarkozy, commence à occuper la place laissée vacante par Tony Blair, à savoir celle du meilleur allié de Washington. Il a donc abandonné la ligne chiraquienne au profit d’une américanisation de ses positions à propos du Moyen-Orient. A son retour de ses vacances d’été américaines, il a déclaré aux 188 ambassadeurs qui représentent la France à travers le monde que l’acquisition de l’arme nucléaire était la ligne rouge à ne pas franchir et que l’Iran s’exposerait fatalement à des bombardements s’il ne renonçait pas à ses ambitions.
Troisième indice
Le journaliste américain Seymour Hersh a affirmé devant un groupe de confrères français rencontrés il y a quelques semaines à Paris qu’il avait appris de la part de sources à la Maison-Blanche que la décision de frappes contre l’Iran avait déjà été prise, que le dernier mot dans ce dossier revenait désormais au camp proche du vice-président Dick Cheney [faucon], et que le ministre de la Défense Robert Gates présenterait prochainement sa démission en raison des conséquences catastrophiques auxquelles il s’attend en cas de guerre.
Quatrième indice
Un des vice-secrétaires d’Etat américains, Nicholas Burns, a expliqué à Roger Cohen, du New York Times, que la plupart des pays sunnites de la région considèrent l’Iran comme un trublion soutenant le terrorisme et comme une menace pour la stabilité régionale. Il a ajouté que ces pays, et notamment les pétromonarchies du Golfe, ont compris que l’Iran représentait une menace plus sérieuse qu’Israël.
Cinquième indice
Les Etats-Unis ont fait inscrire les gardiens de la révolution iraniens [les pasdarans] sur la liste internationale des organisations terroristes. Ils ont également durci le ton en accusant à nouveau Téhéran de soutenir la résistance irakienne, y compris Al-Qaida, avec des livraisons d’armes sophistiquées qui alourdissent le bilan humain des forces américaines.
Sixième indice
L’Arabie Saoudite a signé un contrat d’un montant estimé à quelque 5 milliards de dollars avec une société américaine pour entraîner et équiper quelque 35 000 hommes chargés de protéger ses installations pétrolières. Il faut savoir qu’il y a un an Al-Qaida avait préparé un attentat contre ces installations, mais n’avait pas réussi à pénétrer dans les zones de haute sécurité. L’Iran, en revanche, aurait les moyens de les attaquer avec un avion suicide ou avec ses missiles Shihab, ce qui pourrait provoquer l’effondrement des exportations de brut saoudien. C’est d’ailleurs pourquoi les Américains maintiennent leurs batteries de missiles antimissiles Patriot dans la région, notamment au Koweït et à proximité des côtes saoudiennes.
Septième indice
La précipitation avec laquelle Washington prépare une conférence internationale de paix, prévue pour l’automne, et presse Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert de se rencontrer pour annoncer un accord de principe. Un succès dans ce domaine faciliterait un recours à l’option militaire contre l’Iran, dans la mesure où cela satisferait les sunnites de la région, qui pourraient alors faire cause commune avec les Etats-Unis et Israël pour combattre les alliés de l’Iran que sont la Syrie, le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien.
Huitième indice
Le soudain revirement de George Bush au sujet du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki. Après avoir laissé entendre qu’il souhaitait sa démission, il lui a ensuite délivré un satisfecit. L’explication la plus plausible de ce changement est que les plans concernant l’Iran ont été accélérés et que l’administration américaine estime ne plus avoir assez de temps pour provoquer un changement gouvernemental en Irak.
Neuvième indice
Le tout récent retrait des troupes britanniques de Bassorah, qui signifie d’une part que la Grande-Bretagne est désormais convaincue que la victoire en Irak est impossible, d’autre part qu’elle souhaite soustraire ses troupes au risque de représailles iraniennes en cas de frappes aériennes américaines. Les soldats britanniques stationnés à Bassorah, à quelques encablures de la frontière iranienne, seraient en effet une cible idéale pour les Iraniens.
Face aux deux défaites en Irak et en Afghanistan, Bush estime que la seule possibilité qui lui reste pour sauver sa présidence et préserver les chances de son parti aux prochaines élections consiste à tenter le tout pour le tout, c’est-à-dire à attaquer l’Iran. Il accepte le risque d’une nouvelle défaite, sachant parfaitement que les missiles iraniens n’atteindront pas New York ou Washington, mais Tel-Aviv, Riyad ou Dubaï.
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MOSCOU, 24 septembre - RIA Novosti.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que l'Iran ne cherchait en aucun cas une guerre avec les Etats-Unis, a annoncé dimanche l'agence Reuters.
"L'opinion selon laquelle les Etats-Unis et l'Iran s'acheminent vers une guerre est erronée", a déclaré le président iranien en réponse à la question d'un correspondant de la chaîne américaine CBS évoquant la possibilité d'une guerre entre les deux pays.
Les informations faisant état de la possibilité d'une opération militaire américaine contre l'Iran sont de plus en plus souvent relayées par les médias mondiaux ces derniers temps. George W. Bush a à maintes reprises évoqué la menace nucléaire représentée par Téhéran et accusé l'Iran de soutenir les insurgés irakiens luttant contre les soldats américains.
Mahmoud Ahmadinejad a en outre souligné dans son interview à CBS que l'Iran n'avait pas besoin de l'arme nucléaire.
Le président de la République islamique s'est rendu à New York dimanche afin de participer à la 62e session de l'Assemblée générale des Nations unies qui s'est ouverte le 18 septembre. C'est la troisième fois qu'il participe aux travaux de l'Assemblée générale depuis l'été 2005, date de son élection à la présidence du pays.
Ahmadinejad devrait au cours de sa visite à New York rencontrer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon ainsi que plusieurs chefs d'Etat et prononcer un discours devant une assemblée de leaders religieux américains de confessions musulmane, chrétienne et juive.
Le président iranien assistera à sa traditionnelle rencontre avec les représentants de la diaspora iranienne aux Etats-Unis et prévoit de donner une conférence à l'université de Columbia, qui malgré la pression de l'opinion publique n'a pas été annulée jusqu'à présent.
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Il est un fait qu'un pays musulman possède déjà la bombe atomique : le Pakistan. Israël la possède aussi, à une centaine d'exemplaires, de même que des sous-marins lance-engins et vraisemblablement des sites de lancement terrestres, constituant une force de dissuasion vis à vis d'une attaque iranienne. Par ailleurs une centaine de têtes nucléaires en état de marche sont actuellement " en balade " de par le monde, pas mal ayant été " égarées" au moment de l'effondrement de l'Empire Soviétique. S'il s'agissait d'en acquérir quelques unes aux fins de perpétrer un acte terroriste, point ne serait besoin de l'Iran. Il y aurait aussi les "bombes sales" : produits radioactifs dispersés par une explosion conventionnelle. Ceci étant, il n'y a pas de nucléaire 100 % civil, tout le monde le sait. Toute activité de nucléaire civil est susceptible d'être détournée en développant des " réacteurs plutonigènes ". Le développement d'une industrie nucléaire en Iran fera qu'immanquablement ce pays possédera à terme, lui aussi, des armes nucléaires. La seule différence est que l'Iran continue de brandir la non-reconnaissance de l'état d'Israël et son désir de chasser les Juifs " hors de Palestine ". Il y a des précédents. Cet imbécile de Nasser, qui se ramassa une Guerre des Six jours sur le museau. Puis cet autre imbécile de Saddam Hussein, avec son invasion du Koweit. Plus couillon, tu meurs. L'éjection des Juifs hors de leur bout de terre promise est simplement un projet irréaliste. Ces gens préfereront mourir que de se laisser jeter à la mer. Et s'ils subissaient une attaque nucléaire irrémédiable, leurs sous-marins lance-engins raseraient de la carte du monde une bonne dizaine de villes arabes.
Question : peut-on se fier à l'intelligence de Mamoud Ahmadinejad et de ses copains à turbans ? Tout est là.
L'ami Mamoud compte rencontrer le secrétaire général de l'ONU et s'exprimer devant les leaders de communautés religieuses musulmane, chrétienne et juive. Très bien. Mais à cette occasion quelqu'un, ne serait-ce que ce secrétaire général lui-même pensera-t-il à lui poser une question-clé :
- Quand l'Iran se décidera-t-il a reconnaître la simple existence de l'état d'Israël ? Quand y aura-t-il établissement de liens diplomatiques, d'échanges d'ambassades entre les deux pays ?
Cela ne signifierait nullement une reconnaissance de l'Etat Israélien dans ses frontières actuelles, ce qui pourrait être précisé dans la déclaration. Cela n'exclut pas une contestation sur ces limites frontalières, ni n'implique de passer sous silence le problème des Palestiniens. Mais un premier pas serait, de la part des pays Arabes, de concéder une reconnaissance de principe, et non de formuler périodiquement des déclarations comme quoi " ces gens doivent retourner chez eux ". Une attitude qui réduirait les tensions dans cette poudrière du monde. Avant Mamoud Ahmadinejad il y a eu les rodomontads de Yasser Arafat, de la même eau, toutes aussi imbéciles.
Dire cela n'est pas " être sioniste " comme le clament certains de mes lecteurs dans les mails qu'ils m'envoient. Le premier but de la politique devrait d'être simplement humaine. Il y a chez les Juifs des gens de biens qui souhaitent que les Palestiniens puissent avoir une vie décente. Il y a chez les Arabes des gens de bien qui souhaitent que les Juifs puissent enfin connaître la paix. Mais il y a dans les deux camps d'autres gens, des extrêmistes qui font de leur mieux pour entretenir les tensions.
Si un dirigeant Arabe adoptait la position suggérée, bénéficierait-il de son actuel soutien ? Rappelez-vous : Anouar El Sadate n'a pas fait long feu. Il a été assassiné par ses propres soldats au cours d'une revue des troupes, ceux-ci jaillissant d'un camion pour arroser à l'arme automatique la tribune où il se trouvait. S'agissant de Mamoud Ahmadinejad , si tant est qu'il réalise que ça serait la chose à faire, dans l'Iran d'aujourd'hui il n'aurait pas une semaine à vivre, dans son propre pays.
La situation planétaire devient ubuesque. Ceci étant, la manoeuvre de Mahmoud Ahmadinejad reste fort adroite à l'instant t. Saddam Hussein aurait du avoir cette idée avant lui et venir en Irak expliquer que son pays ne voulait pas la guerre. En autorisant la libre circulation des experts à la recherche "d'armes de destruction massive" il s'en serait sorti aisément, puisqu'il n'en possédait pas. Au lieu de cela il a joué les matamores, la guerre a plongé son payé à feu et à sang et il a lui-même fini au bout d'une corde.
Les Français et notre tiers-mondain Koushner ont précisé que l'acquisition d'une industrie nucléaire était, pour l'Iran " la ligne rouge à ne pas dépasser ", sinon, la guerre.
La planète ressemble à un saloon rempli de cow-boys armés jusqu'aux dents. Si un seul défouraille, c'est la fusillade généralisée.
Quand on réfléchit, on voit que deux sous-ensembles de la planète ne peuvent se positionner dans la nouvelle forme de lutte, " non belliqueuse " vers laquelle s'orientent les grandes puissances, en particulier la Chine et l'Inde, en pleine ascension. Il s'agit de la guerre économique, qui est aussi impitoyable, et peut être à terme aussi dommageable que la guerre conventionnelle. Les deux laissés pour compte sont :
- Les groupes Arabo-musulmans
- Les Africains
Ceux-là n'ont comme " billes " que leur pétrole et, concernant les Africains, du pétrile et des ressources minières. Pour tout le teste ils sont hors-jeu, étant peu capable de développer des outils de production et des technologies compétitifs. La guerre économique est " un facteur stabilisant " vis à vis de conflits armés. Il n'y aura nulle guerre froide par exemple entre les Etats-Unis et la Chine. Les Chinois savent qu'il y a mieux à faire que des " rouler des mécaniques ". S'ils préparent quand même dans le plus de discrétion possible une force de frappe nucléaire avec des vecteurs d'une portée suffisante c'est sous le couvert d'une nouvelle conquête de la Lune. Rappelez-vous. Avant l'essor de la conquête spatiale les Américains développaient des fusées modestes de 5000 km de portée. C'était simplement la distance à couvrir pour frapper la Russie depuis le glacis de leurs bases, installées en périphérie. Les fussées Russe ? 8000 kilomètres. Normal. C'était la distance Russie-USA. Quand aux fusées Chinoises elles doivent pouvoir emporter des chargées à 12.000 km, distance Chine-USA.
Pas de guerre froide, mais pas non plus d'attaques sur le plan monétaire, bien que la Chine tienne déjà l'oncle Sam par sa barbichette à cause des avoirs qu'elle détient, qui lui donnent le pouvoir de mettre le dollar en difficulté à tout moment. Mais elle ne le fera pas. Elle ne va pas mettre en difficulté une clientèle, un partenaire provisoire. Continuons à .. jouer.
Aux échecs il existe deux types de parties :
- Les parties ouvertes
- Les parties fermées
Toutes les parties se terminent par un réglement de compte final avec un gagnant et un perdant ( à la différence que dans ce qui se trame actuellement sur la planète il risquerait de n'y avoir à terme que des perdants. Mais personne n'en a cure ). Dans les parties ouvertes, la boucherie démarre assez tôt, au centre de l'échiquier. Dans les parties fermées les deux adversaires bloquent le jeu, en positionnant face à face des lignes de pions imbriquées. Le mouvement devient alors délicat, derrière les lignes. Après cette fermeture le second travail consiste à bien positionner ses batteries, dans une phase du jeu où il ne semble pas se passer grand chose. Mais quand les lignes de barbelés sautent c'est celui qui a ses pièces à longue portée les mieux placées qui gagne. C'est si efficace que dans les championnats modernes les parties ouvertes ne sont plus de mise. Si un ouvre ouvre en attaquant au centre, l'autre lui laisse ce terrain, bloquant le jeu sans difficulté.
Le monde est le siège pour un certain nombre de joueurs d'une partie fermée. A ce jeu la Chine, à l'oeuvre aux quatre coins de la planète est un adversaire potentiel redoutable. Les Africains et Arabo-Musulmans sont des perdants potentiels à ce jeu. Il leur reste l'arme des commandos-suicide, tout à fait réelle. L'adversaire le plus redoutable est celui qui ne se soucie pas de mourir. Or dans la région Musulmane maniée par les intégristes on peut accéder au paradis d'Allah en devenant martyr. C'est simpliste, mais ça marche. Pire : si ce monde Arabo-Musulman est mis face à une impasse complète, le phénomène pourra se multiplier, contre lequel on ne peut pratiquement rien.
On n'offre nulle chance aux Africains de s'en sortir, si on excepte par la corruption, pour une frange infime de la population. On convoite leurs richesses, on traite leur pays comme une poubelle. Quels arguments opposer pour freiner l'extension de l'islamisation, déjà omniprésente en Indonésie, en Afrique ?
Ceux qui risquent de provoquer un conflit sont ceux qui ont le temps qui travaille contre eux ( les Faucons Américains ) et ceux qui surfent sur une idéologie du désespoir et qui n'ont aucune solution de rechange.
Quels sont les risques que s'opère ce geste qui entraînerait immanquablement l'embrasement général de la planète ?
Avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale l'immense majorité des Français ne pensait pas une seule seconde qu'un tel évènement puisse se produire, alors que le menu était sur la porte. Des gens disaient, ma mère me l'a dit cent fois quand j'étais enfant : " Les gens disaient : avec les armes qu'on a aujourd'hui, vous n'imaginez pas ce qui se produirait. Tout serait réglé en quelques semaines". Hitler avait pourtant clairement exposé, verbalement et dans ses écrits sa stratégie expansioniste, visant la conquête de " l'espace vital ". Beaucoup d'Allemands savaient que la guerre était inévitable et la souhaitaient en jugeant qu'il s'agissait d'un projet " réalisable ". L'Allemagne allait montrer sa puissance d'Etat fort, par rapport aux " Etats faibles ", les méprisables démocraties, qui plieraient, se soumettraient ou .. collaboreraient à l'établissement d'une " Nouvelle Europe, germanisée ". L'effondrement rapide de la France conforta cette thèse. Mais l'Angleterre résista à la stratégie de terreur du Blitz, aux bombardements sur Londres, visant la population civile, application méthodique des techniques testées pendant la Guerre d'Espagne sur le village de Guernica, pilonné par les bombardiers de la légion Allemande Condor..
Vous connaissez la suite.
L'antisémitisme chez Hergé
Au passage, simple remarque, je viens de lire l'épais ouvrage ( plus de sept cent pages ) de Pierre Assouline, aux éditions Folio, consacré à la vie de Hergé. C'est extrêmement documenté. Tout y passe : les débuts de sa carrière de dessinateur de bandes dessinées, sa vie privée. Oui, Hergé fut un fantastique précurseur. C'est " le Walt Disney de la bande dessinée ". Il fut le premier à concevoir la BD comme un film, comme un "story board", avec un scénario, un suspense, des gags. Il généralisa l'usage du phylactère, de la bulle, alors qu'avant lui les textes étaient en bas des dessins, comme dans " Le Sapeur Camembert" ou "Bécassine". En 2007 ses albums n'ont pas pris une ride. En tant que dessinateur, j'apprécie ses mises en scènes extrêmement documentées. Je viens de relire " Tintin au Tibet ". Cet homme a-t-il fait des la montagne ? Toujours est-il que tout y est : les éclairages, les techniques, les gestes. Et il en est de même pour tous les domaines qu'il a abordés, des fonds des mers à la conquête de la Lune. Comme beaucoup j'ai découvert que ses premières productions dataient de 1920 et que des ouvrages comme L'étoile mystérieuse ( Le Lotus Bleu, Le Secret de la Licorne, Le Trésor de Rakham de Rouge parurent en pleine guerre, entre 1941 et 1943. Ce qu'on découvre alors c'est une paisible situation de collaboration. J'apprends que certains Belges n'ont pas été plus brillants que nous, les Français sur ce plan-là. On découvre aussi la personnalité d'un homme qui resta superbement indifférent à tout ce qui pouvait se passer autour de lui, aveugle et sourd, n'étant préoccupé que par son art et sa réussite professionnelle. En pleine guerre mondiale, jamais le journal le Soir, qui publiait ses bandes par épisodes ni les éditions Caterman qui étaient ses albums ne manquèrent de papier, d'encre, avec des tirages qui grimpèrent rapidement à 100.000 exemplaires, pour l'édition francophone. C'est un peu normal au sens où les occupants ont très vite pensé qu'il était bon de distraire les gens pour leur permettre de s'évader, de penser à autre chose. Les albums de Tintin de l'époque sont intemporels. Comment donner un âge à l'Etoile Mystérieuse, au Secret de la Licorne, ou au Trésor de Rakham le Rouge, aux Sept Boules de Cristal ? Edité au Portugal, Hergé avait demandé à être payé en nature, en nourriture, fruits, produits frais. Pendant la période de la guerre il vendit 600.000 albums et ne manqua jamais de rien. Dans les années qui suivirent la capitulation allemande il déclara " qu'il avait mieux vécu l'occupation que la libération ". Bien sûr. Voici une chronologie de la sortie de ses principales productions :
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Quick et Flupke, 1930
- Tintin au pays des Soviets, 1930
- Tintin au Congo 1931
- Tintin en Amérique, 1931 ( en feuilleton dans " le petit vingtième " )
- Les Cigares du Pharaon, 1934
- Jo, Zette et Joko, 1935
- Le Lotus Bleu, 1936
- L'Oreille Cassée, 1937
- L'Ile Noire, 1938
- Le Sceptre d'Ottokar, 1939
- Tintin au Pays de l'Or Noir, 1939, interrompu, achevé en 1951
- Le Crabe aux Pinces d'Or, 1941
De 1940 à 1945, en feuilleton dans le journal belge Le Soir :
- L'Etoile Mystérieuse, 1942
- Le Secret de la Licorne, 1943
- Le Trésor de Rakham le Rouge, 1945
Puis :
- Les Sept Boules de Cristal, 1948
- Le Temple du Soleil, 1949
- Objectif Lune, 1953 (...)
- On a marché sur la Lune, 1954
- L'affaire Tournesol, 1956
- Coke en Stock, 1956
- Tintin au Tibet, 1960
- Les Bijoux de la Castafiore ( 1963)
- Vol 714 pour Sidney (1968)
- Tintin et les Picaros ( 1976)
Hergé est décédé à à Bruxelles en 1983, à l'âge de 76 ans. Il ne peut prétendre n'avoir rien vu de la phraséologie nazie étalée dans les pages du Soir de l'époque, que les Belges appellent " le Soir volé ". . Et le journal conclut
Notre antisémitisme est d'ordre racial
( ouvrage d'Assouline, " Hergé", éditions Gallimard, collection Folio 1996, page 279 )
Au moment où Hergé publie l'Etoile Mystérieuse, en 1942, la presse Belge rappelle que Guttenstein, ex-ministre des finances, est réfugié en Angleterre.
Hergé crée le personnage de Blumenstein, qui deviendra par la suite Bohlwinkel. Pensez que ces planche ont été publiées en 1942, au moment où les Allemands avaient imposé le port de l'étoile jaune aux Juifs belges en leur interdisant de quitter le territoire.
A l'arrière du canot, un marin américain
Le lecteur qui aurait accès aux planches originales découvrirait, paraît-il que le pavillon arboré par le navire concurrent de l'Aurore, le Kentucky Stard, dans la conquête de l'aérolithe était ... le pavillon américain, Hergé épinglant la coalition judo-américaine.
26 septembre 2007 : J'avais mis que j'étais preneur de planches de l'époque. Un lecteur m'a aussitôt répondu :
Mr. Fabrice Barreau me signale que des images peuvent être trouvées à l'adresse ci-après, correspondant à un forum de 2005 :
http://liensutiles.forumactif.com/Rue-du-Labrador-Herge-Tintin-f89/Finance-et-recherche-scientifique-L-Etoile-mysterieuse-t9590.htm
En voici des extraits.
Dans l'édition demi-format de 2007 (...) l'éditeur, n'a pas repéré les restes de ce drapeau américain, page 35 de l'album :
Après scannage de l'image de droite, en 600 dpi. Drapeau de " Sao Rico " n'a pas pris la place du drapeau précédent. :
Bohlwinkel, armateur du Kentucky Star est d'ailleurs propriétaire de la Golden Oil company. Dans l'album il converse, de loin en loin, avec son secrétaire Johnson en faisant de son mieux pour contrarier les projets de Tintin et de son équipe. Les images jointes sont extraites de la réédition 2007 de l'album. Après la guerre Hergé, qui s'était promis de retoucher le nez de son personnage ne le fera jamais.
26 septembre 2007 : Un autre extrait, provenant des images diffusées sur le forum mentionné ci-dessus :
Hergé passa une unique nuit sur la paille humide des prisons, dont il mit des années à se remettre, n'ayant pas compris pourquoi il avait atterri là. Après la libération il s'entoura de collaborateurs-dessinateurs qui étaient pratiquement tous des interdits de publication, qui avaient tous activement collaboré à des revues pro-Nazis.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Herg%C3%A9
- Récupération de Jamin, dessinateur de brochures rexistes et nazies, dans l'atelier de Hergé
- Sauvetage de Robert Poulet, éditorialiste pour des journaux nazis appellant au recrutement de volontaires belges pour les unités SS devant combattre l'Union Soviétique
- Embauche, à l'atelier de Hergé, de Ralph Soupault, dessinateur au tristement célèbre "Je suis partout", le journal francophone le plus engagé auprès des nazis
- Jacques Van Melkebeke, condamné pour sa participation active au « Soir volé », dans lequel il écrivit un compte-rendu révoltant à propos d’un procès de résistants, à Liège.
Hergé embauchera également, comme collaborateurs, dans son studio (référence:http://www.resistances.be/alix01.html) :
- Jacques Martin, dessinateur de la série "Alix", fervent partisan et animateur des chantiers de la jeunesse de Vichy ( toujours vivant )
- Bob De Moor, anversois, sympathisant flamingant notoire, proche des « légions anti-bolchéviques ».
- Baudouin van den Brande de Reeth, qui avait laissé « vagabonder » sa plume dans « Le Nouveau Journal »… entre 1940 et 1943 .
- Josette Baujot, veuve d’un collaborateur français qui, dès 1945, avait cru bon de fuir en Argentine, et sans doute pas seulement pour y jouir du bon air de la pampa, puisqu’il s’y fit assassiner par d’anciens résistants français.
Tintin est courageux et même téméraire, prend facilement la défense de l'opprimé, comme dans Le Temple du Soleil. Il fait le coup de feu, affrontant immédiatement tout ennemi, prend tous les risques, récolte des blessures par balle. Peut-être Hergé a-t-il vécu sa vie par personnage de bande dessinée interposé. Tintin ... c'était lui, tel qu'il se rêvait. Les aventures de Tintin et Milou étaient en fait le monde où il évoluait, son univers mental, schizophrénique. Il ne semble pas que ce bourgeois tranquille et raciste ait pris le moindre risque au long de son existence. Il penchait toujours, dans les faits, du côté du manche, avait des amis bien placés, où il fallait.. En dehors de son immense talent le reste de sa vie est totalement dénué d'intérêt, de couleur, de charme. Influençable il vit dans l'ombre de maîtres à penser de seconde zone, dont un prêtre très à droite. Ce livre de sept cent trente pages nous décrit par le menu des scénarios d'histoires qui trônent déjà sur nos étagères depuis des décennies. En dehors de cela la vie d'Hergé est vide, totalement dénuée d'intérêt. L'auteur a totalement dévoré son hôte humain. Il me fait penser à certains scientifiques dont l'horizon se limite à la périphérie de leur bureau, qui croient que "lorsqu'on part en retraite la pension est automatiquement égale au salaire du dernier mois" et que "tout le monde vit de cette façon". Leur myopie sociale et même carrément humaine dépasse l'imagination. Ce sont des gens qui n'appellent jamais personne, n'aident jamais qui que ce soit, ne prennent jamais de nouvelles de personne, attendant qu'on se soucie d'eux, qu'on chante leur louange, tel le naviteux du Petit Prince. Ce sont des scientifiques aux connaisances encyclopédiques, mais qui haussent les épaules devant des propos qu'ils jugent catastrophistes, consomment des milliers d'heures de feuilletons débiles, infantiles, en vivant complètement repliés sur eux-mêmes, perdus dans le dédale de leur pensée scientifique luxuriante et colorée.
En Belgique, Hergé est déifié. On s'apprête à fêter le centenaire de sa naissance. Ses (excellents) dessins ornent les murs des stations de métro. Il a son musée. Il paraît que son oeuvre a fait l'objet d'une liste interminable de thèses de doctorat en tous genres. N'exagérons pas. Ca n'est quand même pas Balzac. Il y en a aussi d'autres : Morris ( Luky Luke ), Franquin ( Spirou ), le tandem Charlier-Giraud ( Bluberry ), les étonnants scénarios de la série des Largo Winch, même si ses héroïnes ressemblent un peu aux poupées Barbie. Je crois que l'oeuvre en bande dessinée qui se hausse au niveau d'une oeuvre littéraire et historique ( incroyablement documentée sur tous les plans ) est pour moi la série des Passagers du vent, de Bourgeon. En dehors de cela, restons calme.
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Dans les années trente Maurice Chevalier, je crois, avait à son répertoire une chanson à succès :
Chacun se fout, se fout, se fout
Des p'tites misères
De son voisin d'en dessous |
Sur la planète les gens ont des vies très différentes. Ici on s'empiffre, on achète des yachts de 35 mètres ( fabriqués maintenant en série ), on étend son emprise, on donne de fêtes fastueuses. Les Chinois d'aujourd'hui soit survivent avec les miettes de l'expansion du pays, soit vivent Sans Foi ni Loi . Ailleurs on agonise dans l'indifférence. Sur ce plan, on ne sait plus où donner de la plume. Hier je suis tombé sur une vidéo expliquant que l'extension de la culture du soja transgénique en Argentine, remplaçant l'élevage des bovins, avaient entraîné de graves troubles de santé, une multitude de cancers et d'affections de toutes sortes pour toutes les personnes vivant au voisinage de ces cultures, abondemment aspergées d'insecticides, souvent prohibés, par des avions. Les plaintes restent sans réponse. Je repense à Koutchner, notre ministre, vantant les OGM en tant que réponse au problème de la faim dans le monde. Quel magnifique jugement ! Les OGM garantissent des profits accrus pour de grands propriétaires terriens, et plongent les petits paysans dans la misère, créent des désastres au plan de l'environnement et de la santé. Chez Koutchner, initiateur de Médecins du Monde, est-ce de la compromission, de la cécité ou de la ... bêtise ? Ou les trois à la fois, peut être.
Pourquoi le gouvernement Argentin favorise-t-il cette production de Soja, destinée à la nourriture des animaux, pour l'exportation ? Parce qu'il peut prélever 20 % de taxes au passage et lutter ainsi contre le fabuleux endettement du pays. La spirale ....
De quelque côté que l'on se tourne le mot qui vient à l'esprit est
Déséquilibre
Notre monde ne converge pas vers un état d'équilibre. Il fait tout le contraire, c'est la nef des fous et tout le monde se met de la partie. Nous savons maintenant, avec le recul, qu'au moment de la première Guerre du Golfe Saddam Hussein était bien loin de disposer des moyens techniques pour créer une bombe atomique. Mais pourquoi ce fanfaron imbécile avait-il brandi devant les caméras des éléments explosifs permettant la mise à feu d'une sphère creuse de plutonium ?
Remontant plus loin, pensez au rodomontades de cet imbécile de Nasser, le Raïs égyptien aux yeux de velours, se prenant pour le moderne Saladin, exhibant ses chars, ses avions, ses canons, pour finalement exercer un embargo sur le seul point d'accès d'Israël vers la mer. Nasser, provoqua délibérément la Guerre des Six Jours, où son armée fut défaite comme jamais aucune armée au monde ne le fut, ses soldats ayant même enlevé leurs chaussures pour mieux courir ....
Saddam avait fourni aux Américains et aux coalisés tous les prétextes possibles pour le déclenchement de cette première Guerre du Golfe. Pour la seconde, et avant celle-là pour déclencher une opération en Afghanistan il fallut un prétexte : les "attentats" du 11 septembre. La conquête de l'Irak fut rondement menée, Saddam capturé, plus tard pendu dans l'indifférence générale.
- We got him, disait Bush ( on l'a eu ! )
Et après ?
Après le conflit s'enlisa joyeusement. L'arsenal militaire irakiens ayant été disséminé à travers le pays et les militaires, les officiers de Saddam ayant été rejetés, fournirent un solide encadrement pour une guerilla très organisée. Quotidiennement les irakiens anti-américains font sauter des véhicules et des chars américains à l'aide de mines artisanales, enterrées sous l'asphalte des boulevards, la poussière des ruelles, les routes des campagnes, déclenchés à distance par de simples ... téléphones portables. Bien sûr, l'industrie de guerre américaine, support de l'économie du pays en fait, tourne à plein régime. Mais en dehors de cela ? Impossible de monter la production de pétrole en Irak : il est trop facile de faire sauter quotidiennement les pipe-lines et de perpétrer des attentats dans les raffineries. Donc impossible de contrôler comme souhaité le prix du pétrole, de pouvoir faire pression sur l'OPEP, sur les cours. Une majorité d'Américains savent que cette guerre n'est plus qu'un bourbier sanglant, comme jadis le Vietnàm. Alors, qu'est-ce que les dirigeants américains avaient en tête ? Un mélange corruption, de cupidité ( pensez aux profits réalisés par Dick Cheney, à travers la société Halliburton, grande pourvoyeuse de l'intendance yankee en Irak ), de mise au service des puissances d'argent , d'aveuglement et de bêtise insondable. Condolezza Rice, couverte de diplômes, ne sait pas qu'elle n'est qu'une complète idiote, complexée, avide de pouvoir.
Rumsfeld, trop compromis, a sauté, tel un fusible. On n'en entend plus parler.
Dick Powell a lui aussi disparu de la circulation après avoir montré devant les caméras les photos prises depuis un satellite prouvant que les Irakiens préparaient activement des armes de destruction massive. Raisons de santé, dit-on. Croyait-il en ses propres phrases à l'époque ? Se contenta-t-il de produire ce qu'on lui tendait, plus le texte qui allait avait ? Qui a tiré les ficelles de cette gigantesque escroquerie ?
Maintenant la planète retient son souffle. Que va-t-il se passer ?
Le président Iranien a multiplié les provocations à l'encontre d'Israël " destiné à être rayé de la carte" . Il ne cédera pas devant les pressions internationale souhaitant contrarier ses projets de "nucléaire civil", comme si ce mot avait un sens. Pour ceux qui l'ignorent, l'explosif des bombes A est essentiellement du plutonium 239, qui n'existe pas dans la nature. On le fabrique en bombardant de l'uranium 238, non fissile, avec des neutrons rapides. Alors 238 + 1 = 239 et le tour est joué.
Qu'est-ce qu'un réacteur "plutonigène" ? C'est un réacteur où on laisse la " température du gaz de neutrons " monter, comme on pousse la pression dans la chaudière. Téléchargez ( gratuitement ) " Enérgétriquement vôtre " à :
http://www.savoir-sans-frontieres.com/JPP/telechargeables/Francais/energetiquement_votre.htm
et allez voir aux pages 24, 25 et 29
Tout pays se dotant de réacteurs "civils " peut voir son activité électro-nucléaire se doter assez rapidement d'une branche militaire. Ca n'est un secret pour personne. L'entrée de l'Iran dans le club des Joyeux Artificiers est donc un facteur de déstabilisation de plus, d'autant qu'au lieu de calmer le jeu vis à vis de l'état d'Israël le nouveau président réanime les vieux démons, une haine plusieurs fois millénaire, gravée dans la Bible à longueur de page.
Amalek sera notre ennemi d'âge en âge.
Sa main sera contre tous et la main de tous sera contre lui
Il y a aussi toujours eu au sein des pays arabes le rêve de voir un guerrier, à la tête d'un des états, reprendre le flambeau d'un panarabisme. Ce fut le cas du temps de Nasser, et la haine du Juif joue alors un rôle (momentanément) fédérateur. Juste avant la guerre des six jours la Jordanie avait placé ses troupes sous le commandement unique de l'Egypte. Mais ce système n'eût pas le temps de faire ses preuves, Tsahal affirmant aussitôt sa supériorité stratégique et tactique sur tous les terrains. Dans les rodomontades du chef iranien ressurgit peut être ce vieux rêve naïf d'être un Nasser, ou un Saddam-bis. Malheureusement l'ennemi potentiel n'est pas Israël mais carrément les Etats-Unis. Là, il défie le monstre. Un jeu dangereux dont le but consiste à faire de l'Iran la figure emblématique du monde musulman, soudé contre l'ennemi héréditaire : Israël. Il y a des points d'histoire indéniable que beaucoup de lecteurs ignorent très probablement.
Allez donc consulter les archives de l'histoire
Faites le tri. Il ne s'agit de vous inciter à être pro-ceci et anti-cela, mais sachez qu'il existe des faits d'histoires indéniables, qu'on ne peut passer sous silence.
Un attentat contre une mosquée Chiite de Bagdad a dressé aussitôt les deux communautés musulmanes, Chiite et Sunite, l'une contre l'autre, dans un climat de guerre civile. On n'a jamais su exactement qui avait posé cette bombe. Certains murmurent que le Mossad pourrait ne pas être étranger à cet attentat.
Un lecteur m'écrit :
- La solution c'est de doter Israël d'un solide bouclier anti-missile.
Hum....peut-on garantir son efficacité ? La banalisation de l'équipement de l'Iran en nucléaire est difficilement possible. Tout cela est explosif à terme. Ce qu'on peut craindre c'est " un second 11 septembre " , par exemple avec des cibles européennes et des opérations soigneusement articulées pour faire croire à des attentats d'extrêmistes islamistes (ou en manipulant des extrêmistes, ce qui est aussi possible). Des attentats à " la bombe sale ", ou bactériologiques, par exemple. En espérant du même coup reformer une unité dans " le bloc Occidental ". Les bruits les plus divers circulent sur le net. Certains croient par moment disposer d'informations brûlantes et crédibles. Souvent cela tourne autour de l'imminence d'un raid israélien contre l'Iran, qui n'a pas lieu. Quelques mois plus tôt d'autres prédisaient un séisme monétaire après l'ouverture d'une bourse pétrolière à Téhéran. Ca ne s'est pas produit non plus, paraît parce que les Russes avaient ouvert quelque chose de semblable.
Restons dans le factuel. L'évènement important de ces dernières semaines c'est le colloque où 150 spécialistes des démolitions contrôlées se sont prononcés de manière formelle vis à vis de l'effondrement des tours jumelles et du bâtiment numéro 7. Le second fait énorme c'est cet "oubli" de la commission d'enquête officielle, dans ses investigations et dans son rapport.
- La bâtiment numéro 7 qui s'est écroulé sept ou huit heures après l'attentat ? Ah oui, mais vous savez, on avait un temps assez limité. Nous avons préféré ne pas nous disperser et nous concentrer sur l'attentat contre les Twin Towers.
Il y a un type grâtiné, c'est Larry Silverstein, le milliardaire qui avait acheté les tours avant les attentats pour 15 millions de dollars, sacrément prévoyant. Vous savez peut être qu'il avait pris une assurance tout à fait confortable en cas d'attaque terroriste, contre le WTC. Puis il a modifié le contrat pour ne pas toucher une envelope unique au cas où un attentat serait pérpétré contre les deux tours. Deux tours, donc deux attentats, vous comprenez ? Donc deux primes en cas d'attaque par des terroristes contre les deux tours.
Normal....
Quand ça s'est produit, il a touché par la suite 7 milliards de dollars. Ah... le bâtiment numéro sept lui appartenait aussi. Nom d'une pipe, si ce type n'était pas au courant de ce qui se tramaît, je mange mon chapeau.
Pourquoi les presses occidentales se taisent-elles vis à vis des évènements du 11 septembre ? Pourquoi ce consensus du silence ? Peut-être parce que la montée en puissance de l'Islam fait peur à beaucoup de pays. Si la vérité à propos de ces évènements du 11 septembre éclatait au grand jour, les Etats-Unis se trouveraient considérablement déstabilisés. Cette déstabilisation s'étendrait à tout le " bloc occidental ", sur tous les plans. Le pays pourrait-il se remettre d'un tel choc, qui ébranlerait totalement la confiance que les autres nations fondait en lui ? On n'en sait rien. Pour certains pays les USA restent " le flic du monde", celui "qui fait le sale boulot quand c'est nécessaire ". Quel boulot ? Les pays concernés le savent-ils ?
Dans le monde se jouent des rapports de force. L'Islam opère de facto une infiltration démographique. Le pétrole reste son arme de guerre favorite. L'intendance a du mal à suivre, car les Arabes n'ont jamais été de grands techniciens, sauf il y a une douzaine de siècles. Les pays arabes achètent leur technologie et leurs techniciens. La Chine, par contre, monte en puissance avec un sourire discret, se construit une fantastique autonomie, sur une terre ingrate. Elle avale les techno-sciences occidentales avec aisance, regorge d'ingénieurs et de techniciens bien formés, imaginatifs et surtout extraordinairement combattifs, nationalistes et revanchards. Elle est déjà en guerre contre le reste du monde, sur le plan économique. C'est une guerre sans morts, mais de ce fait très efficace. Les guerres sont économiques, de toute façon. L'empire soviétique a perdu une guerre économique, menée contre les Etats-Unis, tank contre tank, sous-marin nucléaire contre sous-marin nucléaire, missile contre missile. Cette surenchère a saigné l'Empire à blanc, entraîné une grave crise économique et provoqué son éclatement. La Chine, elle, se fait discrète, n'étale pas de grands discours de politique extérieure. En Afrique elle ne cherche pas à " implanter le maoïsme ". Les Chinois qui débarquent n'ont pas de vareuse kaki et de casquette Mao frappée de l'étoile rouge, ni de petit livre rouge à la main. Les Chinois ne se mêlent pas des politiques locales, traitent avec toute le monde avec un mépris soigneusement dissimulé. Les chefs d'Etats ou les fonctionnaires n'ont pas à user de périphrases pour fournir le numéro de leur compte en Suisse. Vis à vis des marchés, les Chinois cassent les prix jusqu'à ce qu'ils emportent le morceau. Ils en ont les moyens : leurs coûts de production, et salariaux, sont bas. C'est une force de frappe imparable. Le seul pays qui pourrait tenir tête à la Chine sur ce terrain serait ... une autre Chine. Actuellement les Chinois placent des hélicoptères qui sont des clones de la Gazelle et du Dauphin d'Eurocopter à l'Amérique du Sud. Elle a les moyens d'envahir la Terre entière et les capacité d'attaquer sur tous les marchés, sur tous les terrains.
Etrange géopolitique, avec ses montées en puissance, ses fragilités monéaires, ses chantages et peut être aussi un lot non négligeable d'absurdités. On cherche à perte de vue un sens à l'histoire, mais il est possible qu'on est tout faux, que l'histoire fasse ... n'importe quoi, comme dans ma bande dessinée Joyeuse Apocalypse. C'est d'ailleurs cela qui est inquiétant. La guerre de 14-18 était inutile, sauf ... pour les fabriquants d'armes où elle a été une source de profits fantastiques. En dehors de cela les pertes en hommes, les destructions de bâtiments, de moyens de production ont été immenses. Quel bénéfice, en dehors des progrès des technologies guerrières, en aéronautique, en technologie des sous-marins ?
Les guerres, fantastiques relances des " économies de guerre " ressemblent aussi à d'immenses psychodrames, à des jeux rituels. On finit par se demander si elles ne sont pas, sous une forme cachée, le prolongement des sacrifices humains de la préhistoire. La guerre ressemble à un exutoire, faute de pouvoir résoudre des tensions autrement. Avant la guerre de 14-18 les observateurs disaient " les deux camps brûlent d'en découdre ". Des deux côtés des cavaliers moustachus paradaient devant les dames. On saoulait les hommes de champs patriotiques. Du temps des guerres de religion c'étaient des fois qui s'affrontaient. Des fois en des dieux différents ou des fois différentes, tournées vers le même dieu, comble de l'absurdité.
De nos jours les Islamistes purs et durs rêvent de s'emparer du monde par la terreur, parce qu'ils pensent très sincèrement que la Charria résoudrait tous les problèmes de l'humanités, enfoncée dans ses vices. On coupera les mains des voleurs, on lapidera les femmes adultères, on pendra les homosexuels et tout sera pour le mieux dans la meilleure des planètes possibles. Les émirs, par la fenêtre de leurs Rolls pourront faire l'aumone en lâchant de temps en temps des billets d'un dollar et claquer les pétrodollards à Monaco. Ceci étant, je voudrais bien qu'on m'explique comment l'ancien président l'Atalollah Rafsandjani, disciple de Khomeiny, ancien président iranien s'est débrouillé pour être, au moment où un petit gardien de la révolution a pris sa place, une des plus grosses fortunes d'Iran, après avoir dirigé le pays pendant huit ans.. Je crois qu'entre lui et l'abé Pierre, il y avait un certain ... fossé.
Rafsandjani, ex-président iranien. Une fortune qui se chiffre en milliards de dollars.
Toutes les explications dans : http://fr.wikipedia.org/wiki/Hachemi_Rafsandjani
Les Etats-Unis sont ivres de technologies. Leurs avions furtifs sillonnent la planète. Dans les laboratoires de Sandia des ingénieurs en mort violente testent des gadgets qui ressemblent à ce que " Pew " montrait rituellement à James Bond au début de chaque film. Chaussure explosive, montre à retardement, stylomine empoisonné. Et il y a tout ce qu'on cache. Les avions hypersoniques, qu'on nous décrit comme des projets à long terme ( le X-43A ), les sous-marins hypervéloces, les armes à rayons, électromagnétiques, paralysantes, cancérigènes, thermobariques, les armes météorologiques. Les Russes ne sont pas en reste, pionniers dans le domaine des armes sismiques depuis le début des années quatre-vingts.
Est-ce que ça n'est pas tentant d'essayer tout cela, pour de vrai ? On se croirait dans une cour d'école, quand des sales gosses s'affrontent pour savoir qui sera le plus fort. En même temps les hommes salopent leur planète, qui commence à avoir marre de ce parasite encombrant et provisoire, qui se croît le maître de toutes choses.
Une véritable prise de conscience : quand ? Comment ?
J'ai toujours pensé que le pire comme le meilleur pourrait venir des Etats-Unis, pays de tous les extrêmes. Là-bas, des hommes et des femmes luttent courageusement pour la Vérité avec un Grand V.
Résultat du sondage américain réalisé par l'agence Zogby, publié le 6 septembre 2007
- 51% de Américains veulent que le tandem Bush/Cheney soit mis en examen devant le Congrès à propos des évènements du 11 septembre 2001.
- 30 % sont pour la mise en œuvre immédiate de la procédure d’Impeachment ( des destitution )
- 67% pensent que la commission d’enquête a manqué à son devoir en n’étudiant pas l’éffondrement anormal du bâtiment numéro 7 du World Trade Center.
Au moment où l'Amérique s'approche du sixième anniversaire des événements du 11 septembre de 2001, au retentisssement mondial, un nouveau sondage effectué par l’agence Zogby International montre qu’une majorité d’Américains souhaitent que le Président Bush et le Vice Président Cheney fassent l’objet d’une enquête concernant leurs activités avant, pendant et après l’attaque du 11 septembre. Plus de 30 % pensent que la Chambre des Représentants devraient mettre en œuvre une procédure de destitution ( Impeachment) les concernant.
Le sondage, sponsorisé par le groupe 911truth.org a aussi mis en évidence que deux tiers des Américains estimaient que la Commission aurait du mener une enquête sur l’effondrement du bâtiment numéro 7 du World Trade Center.
Le bâtiment numéro 7 du World Trade Center hébergeait le bunker du maire de New-York, des bureaux du SEC , de l’IRS ( Internal Revenue Service : service des Impôts ), de la CIA ainsi que des Services Secrets. Il ne fut pas atteint par les avions et cependant s’effondra sur lui-même près de huit heures après l’attaque perpétrée contre les Tours Jumelles. La FEMA (NdT: équivalent américain des services de la protection civile) n’a donné aucune explication quant à cet effondrement. Quant à la Commission d’Enquête elle a simple ignoré ce fait dans son analyse et ses conclusions. Une étude officielle, censée être faite par le National Institute of Standards and Technology (NIST) est attendue depuis deux ans.
Janice Mattthews, directrice du comité exécutif du groupe 911truth.org déclare :
- A propos de cette affaire du bâtiment numéro 7 l’enquête met en évidence un bond des sondages de 38 points d’opinions favorables à l’ouverture d’une enquête, par rapport au résultat d'un sondage effectué l’année précédente. On peut attribuer ce bond dans les sondages au fait que le public a récemment pu voir sur les clips vidéos diffusés sur Youtube d’une part les images de l’effondrement de l’immeuble, d’autre part la demande impérieuse d’une ouverture d’une enquête, formulée par par plus de 150 architectes et professionnels du bâtiment, et par l’ancien chef de la disvision des sciences du feu, le NISR, le Dr James Quintiere. Un autre facteur contribuant à l’accroissement dans ces sondages relève des réponses des Hispaniques, des noirs et des Asiatiques, souvent deux fois plus réactifs que les Blancs.
L'analyste W. David Kubiak ajoute :
- Alors que seulement 32 % des gens interrogés se prononcent en faveur d'une destitutioin immédiate de Bush et de Cheney, sur la base de ce qu'ils croient connaître d'eux, la grande majorité des citoyens souhaite ardemment que les faits soient enfin connus.
On constate un soutien du public envers des législateurs comme le Républicain Dennis Kucinich qui se sont engagés en demandant une réouverture du dossier du 11 septembre, sans obtenir de réponse de la part de la Commission concernée.
Nous espérons que le résultat de notre enquête représentera un stimulant suffisant pour qu'une réponse soit apportée aux attentes du public, concernant la prise en compte doûteuse des faits qui a été effectuée jusqu'ici.
O'Conner et Donna, membres de familles de victimes et conseillers au sein de l'organisation 911truth.org notent :
- Nous ne sommes pas du tout étonnés par le résultat de ce scrutin. Plus de la moitié des gens interrogés souhaitent que les membres du Congrès, qui sont censés les représenter, réagissent plus qu'ils ne l'ont fait jusqu'ici. Un quart du pays pense en savoir suffisamment sur le tandem Bush - Cheney pour exiger leur destitution immédiate. Est-ce que cela ne signifie pas que les gens sont à la recherche de gens compétents qui puissent se prononcer sur la crédibilité de points-clés ? Les avocats du groupe 911truth.org doivent se montrer rigoureux quand ils s’adressent au Congrès, dans les collèges des campus, dans des congrégations religieuses en veillant à ne rien invoquer qui ne puisse être prouvé. Nous devons toucher le plus de gens possible, y compris ceux qui sont allergiques aux techniques de sondage, aux statsitiques et aux dépouillements par ordinateur. Tout cela doit être présenté sans passion, dit sans exercer de pression, de manière à ce que ces faits pénètrent dans l'esprit des gens. Il faut qu'ils sachent que le groupe 911tuth.org a passé commande de ce sondage à l'institut Zogby et que les frais afférents ont été pris en charge par des dons individuels. Des groupes comme Visibility911.com et 911truth.org sont des centres qui regroupent les informations, les vérifient pour que soit faite toute la lumière aux Etats-Unis sur les évènements du 11 septembre. Ces gens se sont donné pour tâche de mener des enquêtes et d'éclairer le public sur la façon dont notre gouvernement a distillé la peur, suscité des actions répressives et plongé le pays dans une guerre qui n'aura pas de fin.
Notre méthodologie :
Tout se fonde sur une enquête menée par l'institut Zogby International entre le 23 et le 27 août 2007. L'enquête a porté sur mille personnes, auxquelles 71 questions ont été posées. Les personnes interrogées ont été choisies aléatoirement à partir du fichier national des abonnés au téléphone.
Les enquêtes internationales de Zogby utilisent les stratégies d'échantillonnage dans lesquelles les probabilités de choix sont proportionnelles à la taille de population dans des indicatifs régionaux et des échanges. Les méthodes d'échantillonnage de Zogby sont conçues de manière a fournir un tableau représentatif de la population américaine, compte tenu des densités de population dans les différentes régions. Pour tenter de joindre toute personne sélectionnée dans la liste, pas moins de six tentatives de contact téléphonique furent effectuées à chaque fois.
Les taux de coopération sont calculés en utilisant les normes métholologiques AAPOR et sont en tout point semblables à ce qui se pratique dans d’autres types de sondages effectués par des professionnels de la spécialité, au sein du public.
Dans les cas de non-réponse on tient compte de la région, de l’appartenance politique, de la couleur, de la religion ainsi que du sexe de la personne interrogée. La marge d’erreur de plus ou moins 3 points. Il s’agit de la marge d’erreur globale. Les marges sont plus élevées dans des sous-échantillons de personnes sondées.
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Des liens :
http://perso.orange.fr/do/ag/1008.htm
Le Docteur Paul Craig Roberts est l'ancien sous-secrétaire d'Etat au Trésor, du temps de l'Administration Reagan. Il est économiste et éditorialiste au Wall Street Journal et à Business News. Il écrit aussi des articles qui, ne pouvant pas passer dans la presse américaine atterrissent dans le dernier espace d'expression libre : le net. Six ans après le 11 septembre il pose la question " à qui profite le crime ?". Il fait le point sur défaillances de l’enquête officielle et sur les qualifications des contestataires
Le 11 septembre, six ans après - par Paul Craig Roberts
Dans un article intitulé 9-11, Six Years Later publié le 10 septembre 2007 sur internet, le Dr Paul Craig Roberts, sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan, économiste et ancien éditorialiste au Wall Street Journal et à Business News, dénonce le blocage médiatique qui entoure la contestation de la version officielle du 11 septembre.
Les grands médias, comme à leur habitude depuis six ans, évitent soigneusement de mentionner le mouvement citoyen pour la vérité sur le 11 septembre qui dénonce les absurdités de la version officielle. Parmi les personnalités de ce mouvement, le Dr Paul Craig Roberts, qui a publié de nombreux articles sur internet sur le sujet, articles jamais repris par les grands médias, aussi bien anglophones que francophones.
La censure médiatique semble avoir atteint le comble de l’absurde le 11 septembre 2007, jour où le quotidien français Le Monde a publié un article citant le Dr Paul Craig Roberts pour ses propos sur... l’économie, sans un mot sur ceux concernant le 11 septembre 2001 !
Dans la traduction suivante, réalisée par mes soins, de l’article du Dr Roberts, des hyperliens ont été rajoutés pour faciliter la compréhension des lecteurs non américains. Cette traduction peut être reprise sur d’autres sites.
Bonne lecture.
LE 11 SEPTEMBRE, SIX ANS APRÈS
par Paul Craig Roberts
Le 7 septembre 2007, National Public Radio (NPR) [une radio nationale à financement semi-public écoutée par 26 millions d’Américains, ndt] annonçait que les musulmans du Moyen-Orient commençaient à croire que les attaques du 11 septembre 2001 sur le World Trade Center (WTC) et le Pentagone étaient en fait des opérations false flag commises par certaines parties du gouvernement américain et/ou israélien.
Que de telles croyances puissent avoir un fond de vérité dépassait l’entendement du journaliste et du producteur de la NPR. Ces croyances furent imputées à l’influence de livres d’auteurs américains et européens en vente dans les librairies égyptiennes.
La NPR s’inquiétait de ce que ces livres remettant en question l’origine des attentats du 11 septembre aient pour résultat néfaste de déculpabiliser les musulmans.
La journaliste de la NPR, Ursula Lindsey, déclara que « ici au États-Unis, la plupart des gens n’ont guère de doute quant à ce qui s’est passé lors des attentats de 2001. »
La NPR, en supposant que la version officielle du 11 septembre était le mot de la fin, était bien mal informée. Des sondages indiquent en effet que 36 % des Américains, et plus de 50 % des New-Yorkais, ne font pas confiance au rapport de la commission officielle sur le 11 septembre. De même, de nombreuses familles de victimes du 11 septembre jugent la version officielle insatisfaisante.
Pourquoi les médias américains ne sont-ils pas troublés par le fait qu’il n’y ait pas eu d’enquête indépendante sur le 11 septembre ?
Pourquoi les médias sont-ils si peu préoccupés par le fait que les règles gouvernant la préservation des preuves matérielles sur la scène d’un crime n’aient pas été respectées par les autorités fédérales ?
Pourquoi les médias qualifient-ils systématiquement ceux qui doutent de la version officielle de « théoriciens du complot » ou de « farfelus » ?
Qu’y a-t-il de mal à débattre et à entendre les arguments pour et contre sur un événement d’une telle importance pour notre époque ? Si la ligne officielle est si correcte et si défendable, qu’a-t-elle donc à craindre des sceptiques ?
À l’évidence, beaucoup quand on voit le rideau de fer érigé pour protéger cette ligne officielle d’un examen indépendant.
Certains pensent peut-être que le rapport de la commission sur le 11 septembre était une enquête indépendante, et d’autres protesteront que nous avons l’analyse du National Institute of Standards and Technonology [NIST dans la suite de l’article, ndt] qui explique l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center par l’effet combiné de l’impact des avions et du feu qui s’ensuivit.
La commission sur le 11 septembre était une commission politique dirigée par Philip Zelikow, un proche de l’administration Bush. Le NIST est une agence du département du commerce des États-Unis à la tête duquel siège un membre du cabinet présidentiel de Bush.
Zelikow fut membre du comité conseillant le président Bush en matière de renseignement étranger, un fief des néoconservateurs. En février 2005, Zelikow fut nommé conseiller du département d’État des États-Unis. À l’évidence, il n’y avait aucune chance pour que la commission sur le 11 septembre tienne une partie de l’administration Bush pour responsable des nombreuses défaillances des agences gouvernementales le jour du 11 septembre, et encore moins pour que la commission envisage une complicité.
Si l’on compare les diplômes et compétences des sceptiques à ceux des tenants de la version officielle, il est impossible d’écarter les premiers d’un revers de manche en les qualifiant de « farfelus ». Il y a certes beaucoup de gens avec une imagination débridée sur internet, mais les sceptiques sérieux s’en tiennent aux faits établis, aux violations avérées des procédures standards et aux lois de la physique. La vaste majorité des personnes qui traitent les sceptiques de « farfelus » sont eux-mêmes ignorants de la physique et ont peu de compréhension de l’improbabilité qu’une telle attaque ait pu réussir sans la complicité ou la défaillance totale des agences gouvernementales.
Au cours des six dernières années, de nombreuses personnalités respectées sont venues gonfler les rangs des sceptiques contestant le scénario officiel du 11 septembre. Ces rangs incluent d’éminents scientifiques, des ingénieurs et des architectes, des agents du renseignement, des contrôleurs aériens, des généraux et des officiers militaires de haut rang dont le général [major general Albert Stubblebine, ndt] anciennement à tête du "United States Army Intelligence and Security Command", d’anciens hauts responsables et membres de la Maison-Blanche sous divers gouvernements républicains, des pilotes militaires et des pilotes de ligne chevronnés qui affirment qu’eux-mêmes auraient été incapables de réaliser les manoeuvres aériennes attribuées aux pirates de l’air le 11 septembre, et enfin des dignitaires étrangers.
Le Dr Andreas von Bülow, ancien ministre allemand de la Recherche et de la Technologie et ancien secrétaire d’État à la Défense, a déclaré : « La planification des attaques était un chef-d’oeuvre de technique et d’organisation. Détourner quatre avions de ligne en quelques minutes et les conduire en moins d’une heure jusque dans leur cible après avoir exécuté des manoeuvres aériennes compliquées ! C’est impensable sans le soutien pendant plusieurs années de l’appareil secret de l’État et de l’industrie. »
Le général Leonid Ivashov, chef d’état-major des armées russes [au moment des attentats du 11 septembre, ndt] a quant à lui déclaré : « Seuls les services secrets et leurs chefs actuels ou retraités - mais ayant conservé de l’influence à l’intérieur des structures étatiques - sont capables de planifier, organiser et gérer une opération d’une telle ampleur. ...Oussama ben Laden et « al Qaïda » ne peuvent être ni les organisateurs ni les exécutants des attentats du 11 septembre. Ils ne possèdent ni l’organisation requise pour cela ni les ressources intellectuelles ni les cadres nécessaires. »
Les Américains pourraient reconnaître qu’il est inhabituel que les contrôles de sécurité des aéroports américains aient été défaillants quatre fois en quelques minutes, que la défense aérienne des États-Unis ait totalement échoué à intercepter les avions détournés et que des pirates de l’air qui étaient de piètres pilotes aient réussi des manoeuvres aériennes exotiques que même des pilotes de chasse chevronnés se déclarent incapables d’accomplir. Certes, il reste la possibilité, aussi improbable soit-elle, qu’Allah ait doté les pirates de l’air d’une chance inouïe.
En revanche, pour l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center, la version officielle n’a aucune chance d’être vraie. Les architectes, ingénieurs et physiciens savent que les bâtiments soutenus par une puissante charpente en acier ne s’effondrent pas soudainement à la vitesse de la chute libre, ou de la quasi-chute libre, simplement parce qu’un avion les a heurtés et qu’ils ont été soumis à des feux limités de courte durée et de faible intensité.
Les physiciens savent également qu’il n’y avait pas suffisamment d’énergie gravitationnelle pour pulvériser les énormes quantités de béton en fines poussières, pour cisailler les colonnes d’acier en sections justes de la bonne longueur pour être chargées et évacuées sur des camions, et pour éjecter à l’horizontal de la poussière et des poutres en acier à des centaines de mètres. Les physiciens savent également que s’il y avait vraiment d’intenses feux partout dans les tours au point d’affaiblir l’acier et de provoquer leur effondrement soudain, ces feux n’auraient pas laissé les centaines de milliers de morceaux de papier non brûlés, pas même noircis, qui flottaient partout au-dessus de Manhattan.
Des physiciens ont demandé pourquoi l’explication officielle négligeait les lois établies de la physique, mais ils n’ont toujours pas reçu de réponse. Récemment, le Dr Crockett Grabbe, chercheur en physique appliquée à l’université de l’Iowa et diplômé de Caltech, a fait les observations suivantes : « En appliquant deux principes de base, la conservation de l’énergie et la conservation de la quantité de mouvement, l’explication du gouvernement se délite rapidement. Le NIST a visiblement ignoré ces principes dans ses rapports. Le NIST a également ignoré la torsion observée des 34 étages supérieurs de la Tour Sud avant qu’elle ne s’écroule. Cette torsion viole clairement à la fois la conservation de la quantité de mouvement et la conservation du moment angulaire, sauf si cette torsion a été causée par une violente force extérieure. D’où provenaient donc les énormes quantités d’énergie nécessaires pour provoquer l’effondrement total des parties inférieures encore intactes de chacune des tours ? Les volumineuses études du NIST ne répondent pas à cette question. »
Les rapports du NIST sont même contestés par ses propres scientifiques. Le Dr James Quintiere, ancien chef de la division science du feu au National Institute of Standards and Technology, a déclaré récemment que « la conclusion officielle à laquelle le NIST est arrivée est douteuse », et il a demandé l’ouverture d’un réexamen indépendant de l’enquête du NIST sur les effondrements des tours du World Trade Center.
Le Dr Quintiere a attiré l’attention sur de nombreux problèmes de l’enquête du NIST et de ses rapports : l’absence de chronologie détaillée des événements, l’incapacité à expliquer l’effondrement du WTC7 [le bâtiment 7 du World Trade Center, un immeuble de 47 étages qui s’est écroulé sur lui-même à la vitesse de la quasi-chute libre sept heures après les tours jumelles, ndt], la destruction des preuves matérielles sur la scène du crime, l’utilisation de modèles informatiques douteux, l’absence de la moindre preuve de l’existence des températures qui selon le NIST étaient nécessaires pour causer une défaillance de l’acier, et enfin la structure juridique du Département du commerce qui, au lieu de contribuer à rechercher les faits, « fit le contraire et bloqua tout. »
Le 27 août 2007, un éminent membre de l’Académie nationale des sciences des États-Unis, décoré de la National Medal of Science, le Dr Lynn Margulis, a rejeté la version officielle du 11 septembre, la qualifiant de “fraude” et a appelé à une nouvelle enquête complète et impartiale.
Le 5 septembre 2007, l’as de l’aéronavale américaine et pilote de ligne chevronné, Ralph Kolstad, a déclaré que les manoeuvres aériennes attribuées aux pirates de l’air dépassaient ses propres capacités de pilotage.« Quelque chose pue jusqu’aux sphères supérieures du paradis », a déclaré Kolstad.
Face à des événements inhabituels, les Romains posaient la question “Cui bono ?” À qui profite le crime ? Cette question a été la grande absente de l’enquête officielle.
Qui sont donc les bénéficiaires du 11 septembre ? Réponse : le complexe militaro-industriel, qui a accumulé des dizaines de milliards de dollars de bénéfices ; les compagnies pétrolières, qui espèrent mettre la main sur le pétrole irakien, et peut-être iranien ; le Parti républicain, qui a sauvé un président, George W. Bush, fraîchement élu et vulnérable, considéré par beaucoup comme illégalement élu par une voix de majorité à la Cour suprême, en en faisant un “président de temps de guerre” drapé dans la bannière étoilée ; la Republican Federalist Society, qui s’est servi du 11 septembre pour atteindre son objectif de concentration du pouvoir au sein de l’exécutif ; le vice-président Dick Cheney et les néoconservateurs, qui ont utilisé le “nouveau Pearl Harbour” pour mettre en oeuvre leur “Projet pour un Nouveau Siècle Américain” et pour étendre l’hégémonie américaine sur le Moyen-Orient ; et enfin les sionistes israéliens de droite, qui ont utilisé avec succès le sang et l’argent des Américains pour éliminer des obstacles à une expansion territoriale israélienne.
Au-delà des victimes parmi les troupes américaines et parmi les populations civiles irakiennes et afghanes, la « guerre contre le terrorisme » des néoconservateurs a fait une autre victime : les libertés civiles qui protègent les Américains de la tyrannie. Le président Bush et son Département de la Justice (sic) corrompu ont déclaré que nos protections constitutionnelles sont nulles et non avenues selon le bon vouloir de l’exécutif.
Les plus grands bénéficiaires du 11 septembre sont les personnalités autoritaires qui, selon John Dean [qui fut le premier membre de l’administration républicaine à témoigner contre Nixon dans le scandale du Watergate, ndt], ont pris le contrôle du Parti républicain
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L'article publié par le journal le Monde, précisément le 11 septembre 2007, sous la plume d'Eric Leser, concentré sur la phrase suivante de Paul Craig Roberts. Un article, " journalistiquement correct" qui aurait pu être intitulé :
Le 11 septembre 2001 il ne s'est strictement rien passé.
" Si cela continue, l'économie américaine sera celle d'une nation du tiers- monde, fournissant des matières premières et important des produits manufacturés." La réflexion est de l'économiste Paul Craig Roberts, un ancien de l'administration Reagan.
Le pronostic est sans doute exagéré, mais il s'appuie sur une réalité décrite par Yvonne Smith, la responsable de la communication du port de Long Beach, en Californie : "Nous exportons du coton vers la Chine et importons du textile, nous leur envoyons des peaux et recevons des chaussures, nous expédions des déchets de métal et achetons des machines, et nous exportons des vieux journaux qui nous reviennent sous forme d'emballages pour d'autres produits."
Parlementaires, syndicalistes, dirigeants de groupes industriels s'en émeuvent aux Etats-Unis. Ils accusent Pékin, pêle-mêle, d'entretenir artificiellement la faiblesse de sa monnaie pour doper sa compétitivité ; de ne pas respecter les normes de qualité et de sécurité pour ses produits ; de se moquer de la propriété intellectuelle et, plus généralement, des règles du commerce international.
Le déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine ne cesse de grandir. Il a atteint en 2006 le niveau record de 233 milliards de dollars. L'écart est tel que, selon la banque J. P. Morgan, les exportations américaines vers la Chine doivent augmenter au moins deux fois plus vite que les importations pour permettre au déficit de rester constant !
Les seules ventes américaines vers la Chine qui explosent sont celles... des déchets. Au point de représenter en 2006, avec 6,7 milliards de dollars, le deuxième secteur le plus excédentaire du commerce avec celle-ci. Seul l'aéronautique a fait mieux. Les exportations de papier usagé américain vers la Chine sont passées de 348 000 tonnes en 1994 à 9,1 millions de tonnes en 2006, et celles de déchets de fer et d'acier, issus notamment des épaves automobiles, de 166 000 tonnes en 1998 à 2 millions de tonnes. La progression est encore plus spectaculaire pour les déchets plastiques et ceux issus des produits électroniques et informatiques.
Il s'agit tout à la fois d'un symptôme inquiétant du déclin de l'industrie américaine et d'une bonne nouvelle macroéconomique. Une partie des conteneurs qui arrivent dans les ports américains ne repartent plus vides, et cela limite d'autant l'ampleur du déficit commercial. Le recyclage est une activité relativement nouvelle aux Etats-Unis, qui a déjà créé 50 000 emplois. Elle contribue enfin à mieux protéger l'environnement. La quantité de papier recyclé est passée aux Etats-Unis de 32 % en 1990 à 53,4 % en 2006. Les entreprises du secteur en viennent maintenant à récupérer des matériaux dans des décharges abandonnées depuis des décennies.
Eric Leser
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Quelque fois, dans les discours, ce qui est le plus important ce sont les silences. Vous ne trouvez pas ?
1° Octobre 2007. Pour la première fois, la presse officielle ( le journal Les Echos ) publie un article qui exprime le doute de certains journalistes, se faisant l'écho de travaux d'économistes, à propos des évènements du 11 septembre 2001.
On sait que la commission des opérations boursières a enrgistrée quelques jours avant " l'attentat " une mise sur le marché exceptionnelle d'actions de la compagnie aérienne American Airlines ( à laquelle les avions rendus responsables des crashes étaient censés appartenir ), ce qui représente une spéculation à la baisse. Les détenteurs de ces actions, s'ils savaient que l'évènement qui allait se produire dans les jours suivants devait entraîner un effondrement de l'action avaient tout intérêt à s'en débarrasser au plus vite, quitte à racheter ces mêmes actions après les évênements, quand leur cours aurait chuté. Sur le schéma ci-après le caractère tout à fait singulier de ce flux boursier.
Les actions de la compagnie American Airlines ont chûté de 40 %
immédiatement après les évènements du 11 septembre 2001
L'article de Marina Alcaraz se fait l'écho des conclusions troublantes d'une récente étude de Marc Chesney et Loriano Mancini, professeurs à l'université de Zurich. Pour ceux-ci, le délit d'initiés est extrêmement probable. Mais la Commission des Opérations Boursières Américaine a simplement conclu " que ces gens avaient bénéficié de conseils d'analystes ".
Marc Chesney, ex-professeur à HEC, auteur de « Blanchiment et financement du terrorisme » (éditions Ellipses) indique par exemple que 1.535 contrats d'options de vente à échéance octobre 2001, à 30 dollars, ont été échangés sur American Airlines le 10 septembre, la veille de " l'attentat "contre une moyenne quotidienne d'environ 24 contrats sur les trois semaines précédentes. » Le fait que le marché soit à la baisse à l'époque « n'explique pas assez ces volumes surprenants ».
L'article des Echos
http://www.lesechos.fr/info/marches/4620847.htm
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