Il brise la loi du silence
11 septembre 2007
Fidel Castro
Le jour anniversaire de l'évènement il est le premier chef d'état qui ait le courage de briser la loi du silence qui, dans le monde entier, impose aux responsables politiques un mutisme complet à propos des évènements du 11 septembre. Il a quatre vingt un ans. Faut-il être ainsi au portes de l'au-delà pour avoir le courage de parler, quand tous les autres se taisent ? Voici les propos récents tenu par Fidel Castro, à Cuba.
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Espérons que ça ne sera pas le dernier. Au Etats-Unis des hommes et des femmes se regroupent pour dénoncer le plus grand mensonge de tous les temps. Il ne s'agit pas pour le moment, comme ce fut le cas pour la guerre du Vietnàm, de militants qui soient d'anciens soldats ayant servi là-bas, ou d'hommes ayant refusé leur incorporation, voire de quelques officiers, perdu dans une vaste troupe, bruyante mais pour les Américains assimilables à des gauchistes, des marginaux, des hippies ou des sortes de soixante-huitards version outre-atlantiques. Il s'agit de militaires de haut rang, de sénateurs, de membres du Congrès, d'ingénieurs, spécialistes en démolitions contrôlées
Tout cela au moment où les américains s'interrogent sur les veritables circuits du pouvoir dans leur pays. Qui détient le pouvoir aux USA ? Quand George Bush a été nommé président, il s'est empressé de conférer à Dick Cheney, son vice président, des pouvoirs incroyablement étendus. Rappelez vous cette affiche, au temps qui a précédé la destitution de Nixon, après l'affaire du Watergate :
Iriez-vous acheter une voiture d'occasion à un homme comme celui-là ?
Iriez vous acheter une voiture d'occasion à un type qui ait la tête de Dick Cheney ?
Le public est intrigué par cette récente affaire qui aurait révélé qu'un B-52 aurait traversé le territoire des états unis, emportant sous ses ailes des missiles de croisière porteurs de charges nucléaires de 150 kilotonnes. Pourquoi l'affaire est-elle si importante ?
Pour plusieurs raisons. Des ogives nucléaires, il s'en transporte chaque mois à travers les Etats Unis par route, par chemin de fer ou par air. Mais à chaque fois ce ogives, contenant un produit hautement toxique : le plutonium, sont conditionnées de telle façon qu'en cas d'accident ce produit ne puisse pas se répandre. Par voie aérienne elles sont transportées par des avions spécialement conçus, pas par des B-52. On ne craint pas l'explosion nucléaire elle-même. Celle-ci serait pratiquement impossible à déclencher. En cas de crash de l'avion porteur, ou d'un tir intempestivement déclenché, une ogive non-armée n'est qu'une charge inerte, le plutonium ayant simplement une densité comparable à celle du plomb. Le danger viendrait de la dispersion du produit hautement toxique. Un milligramme de plutonium suffit à tuer un homme.
Ce transport est en soi une bavure grave, certes. Mais ce qui suit l'est encore plus. Ce que des militaires tentent de reconstituer actuellement c'est la chaîne de commandement qui a planifié ce vol, en direction d'une base où on toujours été regroupés les appareils destinés à intervenir au Moyen Orient, en Irak, par exemple. On ne met pas en vol un B-52 portant des missiles de croisière équipés de charges nucléaires ayant chacune dix fois la puissance de l'engin d'Hiroshima à la suite d'une simple erreur. A la source de cette chaîne de commandement, un mur opaque qui mène à ... Dick Chenney. Voilà l'homme qui a la haute main sur l'usage de l'arme nucléaire aux USA. Ca n'est pas George Bush, dont tout le monde sait qu'il n'est qu'un pantin.
Ce vol signalerait-il des préparatifs d'une attaque surprise contre l'Iran, suffisamment destructrice pour faire basculer les Etats-Unis dans un nouveau conflit de manière irréversible ? On a l'impression de revivre le film " Docteur Folamour ". Je me souviens très bien d'une scène. Rappelez vous le thème du film. Un général commandant une base du Stratégic Air Command ( la force nucléaire Américaine, à l'époque, dépendait essentiellement des vecteurs qui étaient des bombardiers B-52 ), devenu fou, a lancé une attaque nucléaire contre la Russie. Des bombardiers convergent vers leurs cibles. Au centre de contrôle opérationnel on découvre l'étendue de ce drame avec effroi et stupéfaction. Dans la grande salle où s'inscrivent sur un panneau mural les trajectoires des bombardiers, avec lesquels on n'arrive pas à entrer en contact, un général présent donne son opinion :
- Bon, ces bombardiers sont partis, et on n'arrive pas à établir le contact pour les stopper. Alors, essayons de voir les choses lucidement. Cela nous donne un avantage, non ? Est-ce que nous ne pourrions pas obtenir un avantage décisif au prix de, disons, cent à deux cent millions de morts ?
Est-ce que la Maison Blanche, avec des gens comme Cheney, "Candy" Rice, Wolfowitz, nous ne sommes pas face à des malades dangereux et irresponsables ?
Avant qu'Adolf Hitler ne se lance à la conquête du monde, quelqu'un aurait pu lui dire :
- Ecoutez, Adolf, vous êtes un type imaginatif, brillant, un fin manoeuvrier et stratège, un grand spécialiste de la communication , c'est un fait. Mais atterrissez un peu. Vous allez lancer des guerres contre le Belgique, la Hollande, la France, l'Angleterre, la Pologne, et j'en passe. Sous peu les Russes vont vous tomber dessus. Puis ce seront les Américains. Est-ce que vous imaginez que l'Allemagne Nazie pourra assumer une guerre contre le reste du monde, contre des dizaines de nations ? Soyez un peu réaliste.
- Je le voudrais bien. Mais j'ai réorienté toute l'économie du pays vers une économie de guerre. Les usines tournent à plein. Il n'y a pas de chômage. J'ai créé un courant idéologique qui fait que tout le peuple est derrière moi. J'ai désigné des ennemis : les Juifs entre autre. J'ai saoûlé les gens de l'idée qu'ils sont une race supérieure et ils le croient dur comme fer. Vous me voyez leur disant " excusez-moi les amis, je me suis trompé. Nous allons abandonner nos projets expansionnistes, notre recherche de terre promise et cultiver des tomates, produire des biens de consommation, ça sera plus raisonnable". Non, mon vieux, cette guerre, je suis obligé de la faire. Arrivera ce qui arrivera...
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