Uranium appauvri
dans les projectiles américains en Irak

Danger !

Sept ans plus tard, la Libye

 

9 août 2004

Mise à jour du 21 avril 2005

Comme signale le 22 mai 2005 par M. Frank Nadaud il existe un site américain très documenté sur ce sujet. Il semble que les pacifistes américains soient plus actifs que nous pourrions le penser. Mais tout est peut être une question d'échelle. Il reste que sur ce plan les Français restent très passifs.

http://traprockpeace.org/depleted_uranium.html

On trouve dans le projet de constitution européenne un texte qui à lui seul suffirait pour rejeter l'ensemble du document. Il se réfère à la peine de mort en précisant que l'ensemble des pays adhérant à cette constitution la rejette sauf dans le cas où il conviendrait de réprimer une "insurrection". Mais qu'est-ce qu'une "insurrection", sinon un vaste manifestation manipulée par des provocateurs ? Il suffit d'une bombe enterrée, télécommandée fasse des morts parmi les "forces de l'ordre" pour que se déclenche un tir nourri et un véritable massacre chez les manifestants. Cohn Bendit, ancien leader des vastes manifestations estudiantines de mai 1968, reconverti dans "les Verts" puis député au parlement européen milite activement pour le "OUI". Recemment il reconnaissait que si un tel passage avait fait partie de la constitution en 1968 il aurait pu être tué. Mais sans doute n'avait-il ni lu le texte en entier, ni réfléchi sur ses implications. Comme beaucoup de politiciens, sans doute n'a-t-il jamais fait dans sa vie autre chose que de la ... politique, comme Jacques Chirac ou tant d'autres. La course au pouvoir est si tendue qu'il faut s'y prendre très tôt, très jeune. Ce qui est hallucinant c'est que la politique française est le plus souvent "gérée" par des gens qui ignorent tout du monde du travail ou de la société qui les entoure.


5 avril 2011 : En Irak, Falluja "punie par les Américains ".

http://www.radio-canada.ca/emissions/telejournal/2010-2011/Reportage.asp?idDoc=143926&autoPlay


Le texte sur les obus à uranium enrichi, mis à jour le 21 avril 2005 :


La santé mondiale au niveau pulmonaire va aller en s’affaiblissant : telle est l’opinion de plusieurs scientifiques dénonçant la présence de tonnes d’uranium dans les obus, missiles et bombes américaines qui vont exploser, et bientôt pénétrer sous forme de fines poussières radioactives insolubles, dans l’atmosphère mondiale.

On sait que la croûte terrestre contient de l’uranium et que cet uranium qui est radioactif est tenu éloigné des humains par la distance des gisements et aussi par les écrans des sols situés entre les gisements et les humains. Ces dernières décennies de nombreuses industries se sont mises à extraire l’uranium du sous-sol pour différentes raisons, et tant que l’uranium était tenu à distance des hommes, ou stocké derrière des écrans, silos en bétons notamment, ou fûts solides, cette composante radioactive du sol restait inoffensive.

Brusquement les ingénieurs militaires américains ont pensé à exploiter la forte densité de l’uranium quand il est obtenu sous forme métallique, (plus de 2 fois plus lourd que l’acier), pour l’utiliser comme perforateur de bunkers et de chars, dans les projectiles. Et effectivement les dards en uranium mis dans les projectiles, perforaient les chars et les roches, avec une facilité étonnante, dotant ainsi les Américains d’armes redoutables. Il semble cependant que l’armée américaine a, volontairement ou pas, occulté des données qui se sont avérées très nocives pour leurs propres troupes et les populations « à conquérir ».

Effectivement, en passant aux essais grandeur nature, on s’est aperçu que l’uranium contenu dans les projectiles, avait une propriété à laquelle personne ne semblait avoir songé : l’uranium métallique a la propriété de prendre spontanément feu quand il est divisé en très petites particules, et cette particularité se nomme « métal pyrophore ». A première vue, les premiers experts constatèrent le fait, mais n’y prirent pas garde. Ceci ne semblait pas contrarier les projets initiaux.

Mais dans la nature, les choses changèrent. En effet les chocs des impacts divisaient l’uranium des projectiles, et on constata la présence de milliards de particules d’uranium flottant (aérosols) dans l’atmosphère près des explosions et impacts. Les particules brûlées examinées montraient qu’elles étaient malheureusement insolubles à près de 90% du total. Comme elles flottaient aisément dans l’air, il suffisait d’un vent contraire pour que ces particules reviennent vers les canons ‘alliés’ et empoisonnent les tireurs par invasion pulmonaire.

En fait on constata que 90% de la masse d’uranium mise dans les projectiles utilisés se transformait lors des explosions en milliards de milliards de particules radioactives flottantes. Par après on constata que plus les particules flottantes étaient petites, plus elles flottaient longtemps, et qu’en dessous de la taille du micromètre ou millième de mm de diamètre, elles restaient pratiquement en suspension permanente pendant des mois, ce qui les entraînaient à des milliers de km de l’endroit où elles avaient pris naissance.


Par ailleurs, il fut constaté que des militaires engagés dans les opérations deviennent malades après leur retour à domicile, parfois après des années. Ceci alarma plusieurs chercheurs, dont le Professeur américain Durakovitch parmi les médecins militaires qui constatèrent une surcharge d’uranium dans le corps des victimes, et même la présence de métaux radioactifs qui n’étaient pas destinés à être mis dans les projectiles. L’Amérique s’opposa dès lors à Durakovitch.

Le système pulmonaire des victimes montre un affaiblissement comparable à ceux provenant de l’effondrement des défenses immunitaires. Les particules flottantes d’uranium « céramisé » par les explosions ont approché ces victimes et se sont introduites directement dans leurs poumons, les irradiant de l’intérieur par les émissions ALPHA de l’uranium : c’est l’effet interne de proximité avec irradiation directe à très courte distance des cellules pulmonaires. Suite à l’adoption des projectiles américains, il se fait que de l’uranium métallique divisé en très petits fragments sous forme de poussières, est dorénavant apte à approcher les hommes directement par voie interne, au gré des courants aériens de l’hémisphère Nord, et ainsi de nous contaminer tous progressivement, à des moments inattendus, moments pendant lesquels ces poussières uranifères flottantes strictement invisibles à l’œil pénètrent l’organisme via la respiration.

Les globules blancs, et spécialement les lymphocytes B et T, jouent un rôle essentiel dans la défense immunitaire et sont soumis aux radiations lors de leur passage dans la lymphe et les poumons. Ces leucocytes sont extrêmement sensibles aux radiations ionisantes ; des doses de 0,1 gray (10 rad) peuvent déjà bloquer la phagocytose et induire la prolifération de bactéries infectieuses. D’une façon générale, suite à une irradiation, on observe une diminution importante du nombre des globules blancs (leucopénie) et particulièrement des lymphocytes T auxiliaires.

Dès que les explosions des armes américaines à UA (uranium appauvri) parleront, la charge aérienne des poussières radioactives augmentera et il est probable que l’immunité générale du genre humain diminuera encore, laissant la place à de nouvelles maladies pulmonaires. Dans ce communiqué spécial, nous évoquons les déclarations de l’OMS qui nous apprend que nous respirons maintenant tous de l’uranium en provenance de l’air, notamment de l’uranium appauvri dans l’air.

Sur le plan civil l'uranium appauvri, du fait de sa très grande densité, fut largement utilisé pour fabriquer des masselotes d'équilibrage de gouvernes, dans les avions de ligne. Sur un avion, les ailerons sont montés en "porte-à-faux". Ils sont soumis aux effeorts aérodynamiques, mais aussi à la pesanteur et aux accélérations (par exemple àç la force centrifuge, en virage serré). On doit donc les doter d'une masselote d'équilibrage pour qu'ils soient "au neutre" en reposant sur leur axe. Initialement ces masselotes étaient en plomb. Mais on trouva un ré-emploi de l'uranium appauvri, l'U 238 en dotant les appareils de masselotes faites de ce métal. La masse totale impliquée, dans un avion de ligne (en incluant d'autres dispositifs comme les gyroscopes) peut aller de 800 kilos à une tonne et demie. L'uranium est pyrophore (c'est à dire qu'il brûle !). Les poussières produites sont extrêmement ténues, de dix Angström à un micron. Elles peuvent donc être emportée en altitude par la moindre ascendance et parcourir des milliers de kilomètres. Les médias, totalement inconscients, ou complices, n'apportent pas à ce problème l'attention qui lui serait due, car il en va de la santé de ... toute la planète.

A la suite de plusieurs crashes d'avions civils on constata des troubles de santé, un excès de cancers du poumon chez des pompiers qui étaient intervenus sur un site juste après l'impact d'un appareil. Il a été prouvé que ces affections étaient consécutives à l'innhalation d'uranium pulvérulent, venant se fixer dans les poumons. Il se passe exactement la même chose dans un impact d'avion ou d'obus. l'air se peuple de particules d'uranium de la taille d'un micron, extrêmement dommageables pour la santé. Actuellement il n'est plus question de doter des appareils nouvellement construits de masselottes en U 238, mais il subsiste le problème de toutes celles qui équipent les appareils en service dont il faut négocier le remplacement. Il faudrait impérativement effectuer le remplacement de toutes ces masselotes qui sont de véritables "bombes volantes" au plan santé.

Dans ce secteur civil comme dans le secteur militaire on agit d'abord, on réfléchit ensuite.

Depuis son apparition sur terre, l’homme était uniquement confronté aux rayons gamma en provenance de l’uranium de la croûte terrestre, et aux rayons cosmiques. Mais que depuis une décennie environ, il se trouve brusquement confronté en plus, aux rayons alpha de l’uranium du fait des contacts directs de l’uranium métallique avec nos poumons, ceci via les aérosols d’uranium métallique brûlés par les explosions des projectiles à uranium appauvri (UA) sur les champs de bataille, aérosols très petits et invisibles à l’œil, qui sont maintenant en suspension permanente dans notre atmosphère dans tout l’hémisphère nord. Nous avons déjà démontré que l’UA brûlé donne des particules radioactives flottantes qui délivrent des doses importantes et ponctuelles à l’intérieur des poumons, et nous avons calculé et publié les doses infligées aux humains qui respirent des aérosols d’UA brûlé. Comme l’OMS déclare que nous respirons maintenant tous de l’uranium y compris de l’UA, il faut trouver dans cet état de fait imposé par les USA, la source principale de la diminution de notre résistance naturelle aux maladies, via la perturbation permanente qu’infligent ces irradiations supplémentaires internes à l’ADN de nos cellules.

L’homme n’avait jamais rencontré auparavant de telles irradiations internes. Nous pensons que cette radioactivité supplémentaire interne, infligée à bout portant à nos cellules, induira l’apparition de nouvelles maladies, y compris de maladies franchissant la barrière des espèces. À notre avis, seul l’abandon immédiat de l’utilisation des armes à uranium (UA), pourrait stabiliser la situation actuelle, car il est impossible de retirer de l’atmosphère terrestre les particules radioactives flottantes qui y ont été introduites en masse. Les armes à UA sont en réalité monstrueuses, car elles frappent l’avenir génétique de toute l’humanité.

Voir aussi, si vous avez le coeur bien accroché la vidéo de 950 K :

La solution

15 août 2004

Ici et là, des voix s'élèvent pour dénoncer un plan prémédité de génocide en Irak. Je ne suis pas sûr que les militaires aient envisagé la chose sous cet angle. Au départ c'est un problème technique. Un métal comme le plomb est lourd, mais il est mou, ne possède aucun pouvoir de pénétration. L'uranium 238 est quinze fois plus lourd (le numéro atomique du plomb est 207) mais il est dur, il peut donner des objets perforants. Quelqu'un s'est donc dit aux USA : nous avons 700.000 tonnes "d'uranium appauvri" dans nos stocks, dont nous ne savons que faire, sinon du lest et des messelotes d'équilibrage pour gouvernes d'avions (voir plus haut). On peut en faire des quille pour les bateaux de régate (Tabarly l'avait fait). Pourquoi ne pas concevoir des obus antichars qui, au lieu d'être équipés avec une charge creuse, soient équipés d'un pénétrateur de faible diamètre.

Dans les chars Abrams ces obus à uranium "appauvri" sont équipés d'une tige de 2 cm de diamètre et de 40 cm de long. Ce qui frappe alors la cible ça n'est pas une ogibe d'obus de 88 mm de diamètre mais une sorte de fléchette qui emporte toute l'énergie cinétique mais la concentre sur une très faible surface.

Des essais furent effectués, qui donnèrent des résultats très enourageants. Les militaires se dirent alors : formidable, nous disposons d'une nouvelle arme antichar, et anti-n'importe quoi, toujours à cause de son fort pouvoir de perforation.

L'uranium "appauvri" est a priori non dangereux. Le minerai naturel contient 0,7 % de l'isotope 235 qui est, lui, instable, naturellement radioactif. Pour faire des bombes on opère par raffinage et on parvient à extraire à peu près la moitié de l'uranium 235 contenu dans l'uranium naturel. Mais il reste du 235. Le composition de l'uranium appauvri est donc :

- 99,7 % d'uranium 238, non dangereux

- 0,3 % d'uranium 235 résiduel, radioactif.

Un tel alliage est "non-dangereux". Vous pourriez en stocker cent kilos dans votre jardin sans problème. Un compteur Geiger permettrait de constater que l'endroit où vous avez opéré votre stockage est simplement un peu plus radioactif que le reste du jardin. Un peu comme le sol breton est plus radioactiof que le reste du territoire français. Ce reliquat de séparation isotopique n'est pas un "déchêt" radioactif au sens où le phénomène de désintégration reste très modéré. Point n'est besoin d'entourer ces barres de métal d'enveloppes de protection. Il suffit de tenir tout ce qui craint (les êtres vivants au premier chef) à distance suffisante. Rappelez-vous que le rayonnement varie selon l'inverse du carré de la distance.

Ce matériau serait dangereux s'il était en contact étroit avec les cellules d'un être vivant sur de longues durées. Or malheureusement c'est ce qui se passe avec cette histoire d'obus et de masselotes d'équilibrage pour gouvernes d'avion, et le résultat est catastrophique sur plus d'un plan. A l'impact des poussières d'oxyde d'uranium, microscopiques, volatilisées, se trouvent dispersées dans l'atmosphère. Il est fort possible que les militaires (comme les avionneurs) n'aient tout simplement pas prévu cet "effet collatéral". Ces particules polluent non seulement le voisinage immédiat mais peuvent être emportées absolument n'importe où par la première ascendance venue et se retrouver aux antipodes. Des poussières d'un micron de diamètre mettent plus d'un an à retomber sur le sol, à cause du simple frottement de l'air. Cela crée une dispersions planétaire de cette pollution. Elles contiennent 0,3 % du dangereux isotope U 235, qui émet du rayonnement. L'effet n'est pas pas immédiat, mais si un être vivant de balade avec des particules de ce genre dans ses poumons, il contractera un cancer au bout de plusieurs années où il cumulera ces nombreuses désintégrations. Pire : ces maudites particules peuvent se disperser absolument n'importe où, y compris dans la nourriture, dans les gamètes, créer des désordres génétiques (voir le film). C'est une pollution majeure qu'il faudrait stopper immédiatement.

La première mesure, évidente, serait de stopper séances tenante la fabrication des munutions à uranitm appauvri.

C'est là qu'on tombe sur l'irresponsabilité des êtres humains dès qu'il y a des histoires de gros sous. Cela rappelle l'affaire du sang contaminé. On a préféré "écouler les stocks", sans rien dire. Tant qu'un mouvement d'opinion important ne se fera pas jour à l'échelle planétaire les Américains continueront à produire ce genre d'horreur tout tranquillement.

La seconde idée consisterait à mettre les militaires américains hors d'état d'utiliser ce stock de 700.000 tonnes de mélange U 238 - U 235 (à 0,3 % ). Solution : la dispersion de ce stock. Mais pas n'importe comment. Il suffit de rendre à la Terre ce qu'on lui a pris, en faisant en sorte que ces rejets se présentent sous une forme qui ne soit pas assimilable par des êtres vivants où sur des aires si vastes que ces êtres vivants soient dans l'incapacité de pouvoir concentrer ces rejets. Quant au lieu, on a que l'embarras du choix. On peut très bien imaginer des avions réalisant des épandages sur des déserts, de telle façon que les quantités dispersées correspondent à un gramme par hectare, par exemple. Sous forme de granules, trop lourds pour ne pas pourvoir être emportés par le vent, trop gros pour pouvoir être ingérés et trop dispersés pour pouvoir être récupérés par des hommes et de nouveau réutilisés. On peut en faire des ... galets. On peut aussi opérer un pré-traitement et créer un alliage avec un autre métal. Il y a une multitude de solution envisageables, l'idée étant de mettre ce fichu métal hors de portée de ces imbéciles de militaires, qui, comme les généticiens, agissent d'abord et réfléchissent ensuite.

Pour ceux qui douteraient encore de l'incroyable cynisme des politiques et des militaires américains, jetez un oeil à ces quelques photos. Il s'agit d'une explosion nucléaire de 21 kilotonnes (deux fois Hiroshima) réalisée à Yucca Flat, dans le désert du Nevada. Le but était de tester l'effet des radiations sur l'organisme humain. La bombe est larguée depuis un bombardier B50 à 12 km et les hommes, des soldats du 1° bataillon du 188° régiment de parachutistes, qui ont reçu l'ordre de se coucher au moment de l'explosion pour ne pas être projetés au sol par le souffle, puis de se relever et de regarder le nuage.

Nul ne sait ce qu'ils sont devenus aujourd'hui et aucun bulletin de santé n'a jamais été publié.

photos : LIFE Magazine, 12 novembre 1951.

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21 avril 2005 : De très nombreux soldats américains victimes de leurs propres obus à uranium.

Source : Journal du Réseau Voltaire, 21 avril 2005.


A propos de la dispersion d'uranium dans le territoire français lire l'article reproduit dans le site des "Verts" :

http://lesvertsaulnay.free.fr/page37.html


2 avril 2011

OBUS EN URANIUM EN LIBYE.

Avec ça, les Américains vont encore se faire aimer ....

 

Les Romains ont donné des noms aux vents de la Méditerranée. Le Sirocco [1] est celui du SE qui vient de la Libye. Quand en Europe on découvre sa voiture, sa terrasse ou des vêtements couverts d’une poussière rouge/ocre, le coupable est le Sirocco et il sera aussi responsable de déposer en Europe les particules d’uranium appauvri avec lequel la Libye est bombardée aujourd’hui. Pour protéger les civils et sauver des vies humaines en Libye, dit-on. Et d’oublier les dommages collatéraux en Europe, dommage !

Journal espagnol El Correo
 

Les missiles qui portent des pointes dotées d’uranium appauvri correspondent à la perfection à la description d’une bombe sale … Je dirai que c’est l’arme parfaite pour assassiner un paquet de gens. » Marion Falk, experte en physique-chimique à la retraite, du Laboratoire Lawrence Livermore, Californie, Etats-Unis.

Les premières vingt-quatre heures de l’attaque contre la Libye, les B-2 des Etats-Unis ont jeté 45 bombes de 2.000 livres chacune [un peu moins de 1.000 kilos]. Ces énormes bombes avec les missiles Cruise lancés depuis des avions et des bateaux britanniques et français, contenaient des ogives d’uranium appauvri.
 
L’uranium appauvri est le produit de déchet du processus d’enrichissement de l’uranium. Il est utilisé dans les armes et les réacteurs nucléaires. Parce que c’est une substance très lourde, 1,7 fois plus dense que le plomb, elle est très appréciée par l’armée pour sa capacité à transpercer des véhicules blindés et des édifices. Quand une arme qui porte une pointe d’uranium appauvri frappe un objet solide, comme la paroi d’un char, elle pénètre à travers lui et après explose en formant un nuage incandescent de vapeur. La vapeur se dépose comme poussière, une poussière qui est pas seulement vénéneuse, aussi radioactive.
 
Un missile avec de l’uranium appauvri au moment de l’impact brûle à 10.000ºC. Quand il atteint un objectif, 30 % sont fragmentés en mitraille. Les 70 % restant s’évaporent en trois oxydes hautement toxiques, dont l’oxyde d’uranium. Cette poussière noire reste suspendue dans l’air, et selon le vent et la climatologie, peut voyager sur de grandes distances. Si vous pensez que l’Irak et la Libye sont très loin, rappelez-vous que la radiation de Chernobyl est arrivée jusqu’au pays de Galles.
 
C’est très facile d’inhaler des particules de moins de 5 microns de diamètre qui peuvent rester dans les poumons ou dans d’autres organes pendant des années. Cet uranium appauvri inhalé peut causer des dommages rénaux, des cancers du poumon et des os, des problèmes de peau, des troubles neurocognitifs, des anomalies chromosomiques, des syndromes d’immunodéficience et d’étranges maladies rénales et intestinales. Les femmes enceintes qui se trouvent exposées à l’uranium appauvri peuvent mettre au monde des bébés ayant des malformations. Dès que la poussière se vaporise, on ne peut pas espérer que le problème puisse disparaître de si tôt. Comme émetteur de particules alpha, l’Uranium Appauvri a une vie moyenne de 4.500 millions d’années.
 
Sous la doctrine militaire US « Shock and awe » (« Choc et effroi ») appliquée dans l’attaque contre l’Irak, seulement 1.500 bombes et missiles ont jetés sur Bagdad. Seymour Hersh a affirmé que la seule la « US Third Marine Aircraft Wing » (Troisième division aéroportée de la Marine des Etats-Unis) a jeté plus de « cinq cent mille tonnes de munition ». Et tout cela portait des pointes d’uranium appauvri.
 
Al Jazeera a informé que les forces d’invasion étasuniennes ont lancé 200 tonnes de matériel radioactif contre des édifices, des maisons, des rues et des jardins de Bagdad. Un journaliste du Christian Science Monitor a emmené avec lui un compteur Geiger jusqu’aux zones de la ville qui avaient subi une sérieuse pluie d’artillerie des troupes étasuniennes. Et il a trouvé des niveaux de radiation de 1.000 à 1.900 fois supérieur à la normale dans ces zones résidentielles. Avec une population de 26 millions d’habitants, cela signifie que les Etats-Unis ont jeté une bombe d’une tonne pour 52 citoyens irakiens, c’est-à-dire environ 20 kilos d’explosif par personne.
 
William Hague [ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni] a dit que nous allions en Libye « pour protéger des civils et des zones habitées par des civils ». Vous n’avez pas à regarder très loin pour voir qui et quoi se « protège ».
Dans les premières 24 heures, « les Forces Alliées ont dépensé » 100 millions de livres sterling en munitions dotées de pointe à uranium appauvri. Un rapport sur le contrôle de l’armement réalisé par l’Union Européenne affirmait que ses états membres ont signé un accord en 2009 pour l’autorisation de la vente d’armes et de systèmes d’armement à la Libye pour une valeur de 333.657 millions d’euros. La Grande-Bretagne a accordé des autorisations aux entreprises d’armement pour la vente d’armes à la Libye pour montant de 24.700 millions d’euros et le Colonel Kadhafi a aussi payé pour qu’on envoie les SAS [Service Spécial Aérien] pour entraîner en anglais sa 32e Brigade.
 
Je parie que dans les prochaines 4.500 millions d’années, William Hague ne va pas partir en vacances en Afrique du Nord.
David Wilson Stop the War Coalitijava-script the War Coalition, 24 mars 2011.
http://stopwar.org.uk/content/view/2321/27/
 
 
Traduit de l’espagnol pour El Correo par  : Estelle et Carlos Debiasi

http://www.elcorreo.eu.org/?Avec-le-Sirocco-l-uranium-appauvri-protege-t-il-les-civils

 

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