Assises des associations jumelles GESTO & UFO SCIENCE
Rapport sur la réunion du 26 mai 2007
10 juillet 2007
Pourquoi des " associations jumelles " ? Parce que le GESTO existait depuis des années, avec son propre compte, alors que les statuts de UFO-science viennent tout juste de paraître au Journal Officiel. Le GESTO a un compte bancaire, UFO-science n'en a pas encore. Les deux associations sont domiciliées au 83 avenue d'Italie, Paris 75013
Un mot pour les adhérents, anciens ou de fraîche date. Nous avons décidé de diffuser le rapport GESTO aux membres des deux associations, sans distinction, pour le moment. En effet les membres d'UFO-science ont réclamé le rapport GESTO que nous diffusons en ce moment. Nous réglerons ce problème plus tard. Par ailleurs le déménagement de l'association GESTO à Paris a créé pas mal de perturbation. Des chèques sont restés en souffrance pendant des mois. Des adhérents se sont plaints avec juste raison de ne pas avoir reçu leur rapport. Tout cela est en train de s'arranger. Julien Geffray, secrétaire, s'en occupe sur Paris. Le contacter à :
Nous sommes en train de nous ... redéployer et pas mal de choses se profilent à l'horizon, positive.
Ce qui est négatif c'est l'évolution au sein des structures institutionnelles, je veux parler de ce nouveau service du Cnes, le Geipan, créé à l'initiative d'Yves Sillard, aujourd'hui en retraite, ex-président du Cnes, et placé sous la direction de l'informaticien Jacques Patenet. On pourrait résumer en disant " rien de nouveau sous le soleil ". Le successeur de Jean-Jacques Vélasco, Jacques Patenet, informaticien, ne semble pas posséder plus de compétences que son prédécesseur. D'ailleurs le Geipan c'est son " directeur " plus une secrétaire et quelques menus frais. Son premier travail a été de mettre en ligne les archives du Gepan-Sepra, sur le site du Cnes, " dans un sousci de transparence ". Patenet a donc installé les notes antérieurement publiées par le Gepan. Celles-ci représentent une fantastique démonstration d'incompétence et de mauvaise gestion, d'inintelligence pendant ... trente ans, aux frais du contribuable.
Les lecteurs un peu au courant du sujet ovni connaissent le célèbre cas de Trans-en-Provence ( 1981 ) à l'occasion duquel le professeur Michel Bounais ( décédé en 2005 ), alors directeur de recherche à l'Institut National d'Agronomie d'Avignon réalisa une étude des traces biologiques qui fit date ( 1983, note technique Gepan numéro 16 ).
Un an après le Sepra était sollicité pour une autre affaire du même genre. C'est le cas dit de l'Amarante ( 1983, note technique Gepan n° 17 ). Quand on lit cette note dans le détail on découvre comment les gendarmes procédèrent pour prélever des échantillons végétaux : en coupant les tiges des amarantes avec des ciseaux, pour prélever les fleurs, désèchées, qui furent ensuite placées "dans des sacs de plastique scellés". Ces braves gendarmes ne firent que transposer les méthodes avec lesquelles ils "sécurisent " des pièces à conviction, comme des douilles.
Transposé à des échantillons végétaux, cela donne ceci :
Un résultat complètement catastrophique. Page 68 du livre " les phénomènes spatiaux non identifiés, un défi à la science ", éditions du Cherche Midi, publié sous la direction d'Yves Sillard, Patenet écrit à propos de ce cas :
- Les gendarmes prélevèrent les fleurs désèchées, qu'ils conserveront au réfrigérateur jusqu'à l'arrivée du Sepra.
et, page 69 :
- Le Sepra n'a malheureusement pas pu relever par lui-même de traces sur la végétation car, comme on l'a dit M.H ( le témoin ) ainsi que son épouse d'ailleurs, sont des jardiniers maniaques, et entre le jour de sa déposition et celui de l'enquête du Sepra ils ont non seulement coupé les parties désèchées des plans d'amarante mais aussi tondu le gazon Les enquêteurs du Cnes ( Vélasco ) se sont donc contentés des fleurs prélevéespar les gendarmes sans connaître le protocole précis de prélèvement, ce qui diminue fort la valeur de ces échantillons, qui ne sont mis en corrélation avec le phénomène observé que par M.H. par comparaison avec les différents plants. Ce point montre la difficulté de préservation des sites lorsque des traces sur l'environnement sont détectées.
Cela montre ... beaucoup d'autres choses. Primo, suite à l'affaire de Trans en Provence le service du Cnes n'avait donné aucune consigne suffisamment précise aux gendarmes ( je ne pense pas d'ailleurs que cette situation ait changé depuis )
Secundo Vélasco ignorait qu'on pouvait faire des analyse très précises et très complètes à partir d'un bout de feuille de 5 mm ( dixit Bounias lui-même ). Or, à moins de tondre le gazon avec un buldozer il reste quelque chose d'analysable ( et pourquoi la perturbation biologique se serait-elle limitée aux feuilles ? ). De plus Bounias avait montré que cette perturbation biologique perdurait des semaines. L'information était donc là, aux pieds même de Vélasco, incapable de la voir.
Le troisième point est que ce qu'ignorait Vélasco, Patenet l'ignore aussi. Donc tout est en place pour que de tels ratages se reproduisent indéfiniment, à cause de l'incompétence des gens en place.L'incompétence de Patenet prend le relais de l'incompétence de Vélasco.
Fermez le ban.
Une remarque en passant : pourquoi n'avoir pas branché immédiatement Bounias sur cette affaire ? Dépèché sur place il aurait immédiatement fait le nécessaire. Lui n'aurait pas lamentablement raté cette affaire. L'explication est simple, simplette on pourrait même dire. Vélasco s'est tourné vers un labo d'analyse de Toulouse .. parce que c'était plus près du Cnes, tout simplement.
D'après ce que nous savons, des cas d'ovnis avec atterrissage, il y en a, beaucoup plus qu'on ne le pense, particulièrement en milieu rural. Mais désormais le gens se taisent, ne vont plus témoigner auprès des gendarmes. Par simple lassitude. Pourquoi faire ? Les gens ne sont pas idiots. Ils ont parfaitement pris la mesure de l'incompétence du service du Cnes. Pendant vingt huit ans Vélasco a dit aux témoins " des analyses sont en cours. Quand nous aurons des résultats, nous vous préviendrons ". Et il n'y a jamais eu le moindre retour pour quoi que ce soit, pour qui que ce soit. Alors, pourquoi témoigner ?
Si nous voulons réussir à capter cette information il faudra aller la chercher nous-mêmes. Ce ne sont pas les gendarmes qui pourront faire ce travail. Il n'en ont pas la compétence. Ca n'est pas leur rôle. On leur demande d'effectuer des tâches pour lesquelles ils n'ont pas été formés ( on verra plus loin ). Or, le menu est sur la porte. Patenet écrit, page 35 :
- Les témoignages sont " la matière première " du Geipan.
Non, on n'a jamais retiré quoi que ce soit en trente ans de simples témoignages. Il faut beaucoup plus, ce que le Cnes/Geipan s'avérera incapable d'aller chercher, dans tous les domaines. Vis à vis de ces analyses biologiques nous n'avons qu'une seule solution :
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Si nous trouvons ce biologiste il nous faudra monter un réseau de gens susceptibles d'intervenir sur le terrain et de mener des enquêtes. Notre confiance dans les compétences du Geipan est nulle. Ces gens ne savent rien faire d'autres que de répéter, face à des journalistes qui leur servent la soupe " que leur service met en oeuvre des méthodes d'analyse scientifiques les plus rigoureuses " . Nous serons donc prêts à collaborer avec tout groupe qui se manifestera, appartenant ou non à une association ufologique. Le but est de constituer un réseau d'alerte à l'échelle de l'hexagone et même au delà. Des membres de ce réseau ( ufo-science jouant un rôle de simple plaque tournante ) devront être en mesure d'intervenir rapidement et d'évaluer la situation. Si des prélèvements de végétaux paraissent opportuns, des groupes régionaux seront alertés. Déjà équipés de containers à azote liquide et prêts à intervenir, ils seront alors en mesure de "faire le plein", d'effectuer les prélèvement dans de bonnes conditions et de les acheminer immédiatement vers le labo d'analyse, où ils seront lyophyllisés, puis analysés, conformément à la procédure parfaitement définie par Michel Bounias en 1981, il y a ... 25 ans.
Si des résultats sont obtenus, ils seront donnés immédiatement dans le site UFO-science.
Par ailleurs si nous mettons la main sur ce phyto-biologiste nous pourrons tout de suite tenter des simulations en lui faisant analyser des luzernes-témoins ( et de blés ) soumises à des micro-ondes pulsées. Il suffira de désosser un four à micro-ondes et de pulser l'émission en basse fréquence. Lors des assises de Paris des participants ont précisé les mesures de sécurité qui devraient être prises pour ce genre de manipulation.Elles sont assez simples. Il existe des appareils de mesure permettant d'évaluer des fuites de HF. Par ailleurs la solution consiste à placer l'ensemble source de micro-ondes + modulateur mécanique + échantillon dans une cage de Faraday. Cette même cage de Faraday que vous apercevez lorsque vous regardez la porte vitrée de votre four.
Au cours de la réunion nous n'avons pu que constater que nous n'avions pas pu trouver un local où implanter des expériences. Pourtant, dans le but de reconstituer des expériences en basse densité nous avions acheté, avec l'argent envoyé par les adhérents une pompe à vide Edwards ( 1300 euros ). Nous arrêtons ces investissement tant que la solution-local n'aura pas été trouvée. Il faudra que les adhérents s'organisent pour mener cette recherche. Depuis janvier nous avons eu une demi-douzaine d'appels, du genre :
- Je vais peut être pouvoir vous trouver quelque chose...
Mais au résultat, rien de sérieux.
Au cours de la réunion des adhérents ont demandé s'il leur serait donné la possibilité de dialoguer les uns avec les autres. La réponse est évidemment oui. Mais cela devra se faire par cooptation. La sélection régionale n'est pas suffisante. Il y a des années des membres m'avaient dit " y a-t-il dans ma région des membres du GESTO ". J'avais donné la liste. Certains s'étaient alors plaints de se trouver assaillis par des bavards inintéressants, ou des personnes avec qui ils n'avaient simplement pas d'atomes crochus.
Dans le GESTO il y a de tout, y compris de temps en temps, rarement, de terribles emmerdeurs qui, s'étant procuré mon numéro de téléphone personnel m'appellent sans cesse jusqu'à ce que je sois obligé de les envoyer paître sans ménagements. Mais en général les adhérents sont des gens épatants, discrets, qui m'ont énormément aidé et qui ont parfaitement conscience de la difficulté du combat que nous menons depuis tant d'années.
Il existe au sein de toutes les associations de terribles " chronophages ". Nous avons donc réfléchi à la création d'un indispensable forum intégré au site http://www.ufo-science.com. Julien Geffray, webmaster, y travaille. C'est évidemment une question épineuse. Ceux qu'on appelle " les trolls " sont la plaie des forums, ufologiques ou autres.
- Première mesure de filtrage : limiter le forum aux adhérents, à jour vis à vis de leur cotisation.
- Seconde mesure, sauf exceptions après justifications fournies : pas de pseudonymes.
L'usage des émoticons m'énerve au plus haut point, de même que les entorses faites à la langue de rabelais et de Montaigne. Mais si des gens veulent dialoguer de cette façon, libre à eux.
Enfin il faut que les gens qui veulent dialoguer puissent se coopter. On a donc imaginé une sorte de " hall d'accueil " ( virtuel, évidemment ) où les gens pourront mettre leur nom, prénom, signaler leur background, leurs centres d'intérêt et surtout buts poursuivis. Libre alors à des gens de s'interpeller, comme s'ils voulaient aller discuter dans un salon voisin. Si des discussions s'engagent il pourra très bien se faire que l'un des participants se comporte comme un frein dans les discussions, pour de multiples raisons. Insuffisance des compétences, rien de vraiment intéressant à apporter, à dire, voire délire complet. Dans ces cas là, pour éviter la procédure d'exclusion, rien n'empêchera des membres de ce groupe de filer discrètement, à l'anglaise, pour reconstituer un groupe de discussion "dans une autre salle". Ainsi tout " troll ", perturbateur ou hors sujet prendra simplement le risque de se retrouver dans une " pièce vide ".
Dans les forums les gens peuvent s'adresser des messages en "interne". Si un groupe de gens a envie de se débarrasser d'un chronophage, ou d'un troll, en douceur, il pourra demander au webmaster que les messages de ceux-ci ne leur soient plus communiqués. L'autre n'en saura rien. Mais peut être, en voyant que les "présents" ne lui répondent plus comprendra-t-il qu'il est en fait devant des "chaises vides". Ce système incitera peut être les emmerdeurs à se montrer prudents et en tout cas ... intéressants. Il n'y aura pas d'excommunications, d'interdictions de parole. Tout adhérent sera toujours libre de mettre à l'affichage ce qu'il voudra, fut-ce une théorie sur les universons ou n'importe quoi d'autre. Les adhérents seront libres de consulter ou de ne pas consulter le document affiché, d'inviter ou de ne pas inviter cette personne à participer à un débat. Les participants créeront ainsi leurs propres règles.
Il y a déjà des sujets très ciblés : la spectroscopie ( voir plus loin ), la recherche d'un local, d'une salle de conférence. Les gens seront libres de discuter de ce que bon leur semblera. On peut imaginer aussi des annonces passées par un groupe, du genre :
- Recherchons membre ayant des compétences en ...
J'avais pensé ajouter à ce rapport un commentaire de l'émission " Pièces à Conviction " qui a été diffusée sur FR3 le 29 juin 2007. Je me suis aperçu que ce document méritait une étude en soi. Je demande à mes téléspectateurs de télécharger cette émission d'une heure cinquante et de la consigner dans leurs archives.
http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/31766990-fr.php
Elle ne restera pas éternellement accessible. Dès que possible je mettrai en ligne sur mon site une analyse en règle de ce document, plan après plan, en montrant toutes les ficelles journalistiques qui y sont à l'oeuvre. Je développerai, avec cette analyse à l'appui, ma thèse personnelle. Je ne crois pas que cette émission ait été instrumentée. Elle n'est que l'expression de journalistes incultes, dénués de conscience professionnelle, qui se sont dits "on va se payer tous ces gogos qui croient aux ovnis": Tout a donc été conçu dans ce sens. Ils ont préparé des dossier propres à confondre certains de leurs invités. Elise Lucet, en pleine jubilation, a joué avec certains comme une chatte joue avec une souris. Ils ont manipulé d'autres interviews, de manière à les faire coincider avec leurs vues et visées. Un dossier était prêt " pour se payer Jean-Pierre Petit, ce fort en gueule ". Ils l'auraient passé, puis Elise Lucet, avec un sourire qui lui aurait fait trois fois le tour de la figure, aurait dit :
- Alors, monsieur Petit, comment réagissez vous à tout ceci ?
On pouvait tout envisager. C'était le contenu de mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines " qu'ils auraient visé. " C'est ce qui avait retenu leur attention ", m'avaient-ils dit. On aurait eu des interviews de spécialistes militaires qui auraient commenté mes thèses sur Aurora avec des haussements d'épaules. Un astrophysicien aurait fait de même pour le chapitre SL9. Un physicien théoricien aurait dit des choses semblables à propos des armes à antimatière. Mes propos sur la récupération d'une épave, lors de l'affaire Roswell auraient été démentis avec dérision.
J'aurais réagi. Je n'ai pas la langue dans ma poche. Mais il leur aurait été alors facile de censurer mes propos.
Quand j'ai été sollicité je leur ai dit :
- Mes propos ont été censurés à 90 % lors de l'émission chez Stéphane Bern. Je vous demande donc de pouvoir enregistrer, sur le plateau l'ensemble de mon interview, avec un micro-cravate et un magnétophone portable. Comme cela, si mes propos sont coupés je pourrai faire en sorte que l'intégralité de cette interview soit connue du public.
Ils ont refusé.
Les journalistes ne me font pas peur, mais en direct, ou en enregistrant moi-même l'échange. Ca sera désormais la condition si ne qua non.
La chasse au spectres est lancée.
par Jérôme Frasson
En 1977, lors de sa prise de fonction l'ingénieur Claude Poher avait eu une idée excellente. Il avait fait étudier par la société d'optique Jobin et Yvon des bonnettes, adaptables sur des appareils photographiques, portant des "réseaux". Ce sont de" simples films en matière plastique qui sont porteur de rayures extrêmement serrées. Lorsque la lumière traverse un tel filtre il se produit des intérférences.
Vous savez que la lumière peut être décomposée, à l'aide d'un prisme. Vous avez tous vu une image comme celle-ci :
Décomposition de la lumière blanche à l'aide d'un prisme
Pourquoi un tel phénomène ? Parce que la lumière n'est pas monochromatique, elle n'est pas, sauf exception, émise selon une unique longueur d'onde, une unique fréquence. En matière de lumière, couleur est synonyme de fréquence, de longueur d'onde. Le pinceau de lumière ( blanche ) incidente que nous voyons ci-dessus, pénétrant dans le prisme par la gauche est un mélange de différentes longueurs d'onde. Mais d'où vient ce mélange ? Ce que nous appelons " lumière blanche " est " la lumière du soleil ". Mais qu'est-ce qui produit cette lumière ?
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Envoyé dans un dispositif réfringeant, ces rayons lumineux vont subir un phénomène de réfraction. Mais des milieux comme le verre n'ont pas le même indice de réfraction selon la longueur d'onde, synonyme de couleur, de la lumière qui traverse ce verre.
La lumière est une onde :
Un prisme décompose la lumière blanche, qui est une juxtaposition de toutes les lumières, de toutes les longueurs d'ondes possibles.La lumière est une onde électromagnétique. Il y a une continuité entre toutes sortes d'ondes électromagnétiques, allant des rayons gamma aux infrarouge et aux ondes radio :
Pour décomposer la lumière on peut utiliser un prisme et la lumière issue d'une fente, comme ceci :
Voilà ce qui apparaîtra sur l'écran. L'image d'une fente émettant de la lumière blanche, décomposée par le prisme :
Spectre : image d'une fente émettant de la lumière blanche.
Le spectre continue de s'étendre de part et d'autre, à droite vers l'infrarouge, au gauche vers l'ultraviolet. Mais vous ne pouvez pas voir ces nuances. On a représente des bandes discontinues. En fait le spectre est continu :
Si la source est moins étendue en hauteur, il en sera de même pour le spectre :
Et voilà l'image correspondante sur l'écran ( ou la pellicule photographique ) :
Si la source est ponctuelle, si la lumière blanche est émise par un simple trou, voilà ce qu'on obtiendra comme image spectrale :
Image spectrale d'une source ponctuelle de lumière blanche
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Un réseau est un film plastique porteur d'une grande quantité de fine rayures parallèles. Il se comporte comme une sorte de " multi-prisme ". Imaginons que nous envoyons de la lumière blanche issue d'une fente d'une certaine largeur. Voici l'image qu'on obtiendrait en envoyant ce pinceau de lumière sur un réseau :
Fonctionnement d'un réseau ( schématique )
Ce dessin n'est que schématique. Si le réseau transforme le pinceau de lumière en irisations colorées c'est parce que cette lumière passe dans tout un ensemble de fentes et que ces lumières interfèrent les unes avec les autres. Mais nous n'allons pas développer ici un cours d'optique ainsi que la théorie des interférences lumineuses. Ce qu'on doit retenir c'est que dans l'axe du pinceau lumineux on trouvera une tache où la lumière ne subit pas de dispersion. Si le pinceau incident était composé de lumière blanche on aurait une petit tache blanche. On appelle cette l'image " l'image spectrale à l'ordre zéro " (les spécialistes d'optique lui donnent le nom qui leur chante ). On a ensuite un premier spectre, de part et d'autre, qui constituent l'image spectrale à l'ordre 1. Puis, très atténuée, les deux spectres constituant l'image spectrale à l'ordre deux, etc.
On voit donc qu'avec une bonnette à réseau on peut analyser la lumière émise par une source puis qu'on peut produire une spectre. C'était l'idée initiale de Claude Poher. Mais quelles informations un spectre est-il capable de fournir ?
Ce que nous avons montré plus haut est censé représenter le spectre d'une lumière blanche. L'émission de lumière correspond à une désexcitation radiative des atomes. Ceux-ci peuvent être excités de différents manière et "sur différents modes". Prenons le mode le plus simple à comprendre : une excitation électronique. Un atome est composé d'un noyau autour duquel gravitent des électrons, sur des orbites bien définies.
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En 1977, donc, Claude Poher, premier chef du Gepan, a l'idée de faire fabriquer des bonnettes à réseaux par la société française Jobin et Yvon, afin que celles-ci s'intègre à la dotation des gendarmes de France et de Navarre. Les plaquettes d'information Cnes-Gepan 1978 (page 6) et 1983 (page 21) ainsi que le Rapport Louange (1983, pages 4 et 5) précisent que la plupart des gendarmeries en sont dotées. Mais le Cnes n'envoie qu'un kit par Gendarmerie. Le résultat est qu'en trente ans le Gepan, devenu Sepra n'a pas pu récupérer un seul cliché exploitable. Les bonnettes sont restées dans les tiroirs des gedarmeries. Renseignement pris, personne ne sait ce qu'elles sont devenues, de même que les manuels d'utilisation.
Bravo Vélasco, belle gestion du dossier !
Il nous semble totalement inutile de chercher à collecter n témoignages supplémentaires, associés à n PV de gendarmerie supplémentaires. Inutile aussi de se concentrer sur l'expertise de clichés, dont on n'a jamais rien tiré.
Le seul document contenant une réelle information, c'est un spectre, pris avec un appareil numérique,
ou l'appareil intégré à un téléphone portable, devant l'objectif duquel on aura placé un réseau.
Image vidéo prise de l'ovni de la célèbre vague belge
Une observation récente, en Angleterre, qui aurait pu faire l'objet d'une prise de spectre
On remarquera que le Cnes/Geipan reste totalement muet sur cette affaire des bonnettes distribuées dans toutes les gendarmeries de France et que les journalistes ne se hasardent pas à soulever cette question, jugée sans doute inconvenante. La seule solution est de nous mettre nous-même en quête d'un spectre de ce genre.
Il y a quelques mois a circulé une vidéo japonaise montrant un véhicule lenticulaire se déplaçant au ras des toits. Puis, soudain, celui ci semble se dématérialiser en émettant une lueur très vive.
&&& extraire l'image
Il est évidemment possible que cette vidéo soit un faux. Mais, supposons que le document soit authentique. Si un témoin avait disposé non pas d'un appareil de photo numérique mais d'une caméra vidéo, équipé d'une bonnette à réseau, et ait pu filmer la scène, nous aurions pu par exemple savoir si l'engin émet un gaz au moment de sa dématérialisation. Je crois que c'est le cas et que les noyaux des atomes de ce gaz possèdent des niveaux d'excitation nucléaires métastables ( à longue durée de vie ). On a dit plus haut que les atomes pouvaient être excités. Par exemple on peut exciter des étomes d'hélium et provoquer des transition ( des saut d'électrons vers des orbites plus distantes du noyau ) d'une durée de vie de 10-8 seconde. Mais l'hélium possède un état métastable au tour de 22 eV, si mes souvenirs sont bons. Sa durée de vie est alors de 10-3 seconde, soit cent mille fois plus long.
Les noyaux des atomes peuvent être également excités et parmi ces différents états d'excitation il en est de métastables. On peut exciter des noyaux d'atome en les insolant avec des rayons gamma délivrés par un laser à rayons gamma, un " graser ". Si une nef s'entoure d'une ambiance gazeuse constitué par un gaz dont les atomes possèdent un état d'excitation nucléaire métastable et si, immédiatement après cette émission sa paroi émet une forte bouffée de rayons gamma, alors la concentration d'énergie par unité de volume dans une espace entourant une surface fermée peut atteindre un seuil tel que s'opère une " chirurgie " entre nos espace temps et son jumeau. La nef serait alors transférée dans le jumeau, pendant que le volume équivalent serait transféré dans notre propre univers. Pour la nef, la masse de la Terre deviendrait alors répulsive et elle cesserait d'être perceptible visuellement. Elle semblerait " se dématérialiser instantanément ". J'ajoute qu'en pratiquant un séjour alterné dans notre espace temps et dans son jumeau, une masse quelconque, subissant de la part de la Terre une attraction et une répulsion, en alternance, de telle manière que les deux se compensent se trouverait ainsi en état de " non gravité ". Les images suivantes sont extraites de mon livre " Le Mystère des Ummites ", Albin Michel 1995, pages 130 et 131.
Ainsi de simples quidams, avec un équipement de la plus grande modestie pourraient apporter une information cruciale, concernant les ovnis. Partons à la chasse à de tels éléments, pendant que le Geipan, secondé par les gendarmes continuera à enfiler des perles.
Nous avions pensé, dans un premier temps à prendre contact avec des fabricants d'appareils de photo numériques, de téléphones portables ou de caméras vidéo en leur suggérant d'équiper leurs futurs produits d'un tel système, d'une sorte de bonnette rabattable. Mais c'est alors qu'un lecteur a eu une sacrée idée.
Jérôme Frasson :
On peut se procurer des réseaux en s'adressant à la société
Jeulin SA, rue Jacques Monod, ZI N°1, NETREUVILLE BP 1900 27019 Evreux Cedex
Prix 10,60 euros, frais de port compris.
Voici ces réseaux, qui se présentent sous la forme d'une diapositive :
Réseau fabriqué part la société Jeulin
Ne jamais mettre les doigts sur un réseau. Le conserver à l'abri de la poussière, dans un lieu propre et sec
Positionnement du reseau
Le réseau doit être positionné devant l'objectif d'un appareil photographique numérique de type compact, ou réflex; à défaut l'appareil intégré à un téléphone portable. Il faut au minimum 2 mégapixels. Le réseau doit être parallèle à la lentille de l'objectif ( perpendiculaire à l'axe de visée ).
Immédiatement, quelques essais. Ici nous photographions un " tube au néon " qui est en fait un "tube à vapeur de mercure. Ce n'est pas la vapeur qui est contenue dans le tube qui, excité par une décharge électrique et transformée en plasma dont nous percevons la lumière. Celle-ci émet du rayonnement ultra-violet, qui excite à son tour un enduit fluorescent. Voici, ci-après, l'image obtenue à l'aide d'un simple appareil de 1,3 mégapixels, intégré à un téléphone portable :
Spectre d'un simple tube fluorescent, obtenu à l'aide de l'appareil photographique intégré à un téléphone portable (J.Frasson)
Qu'est-ce que la propriété du " de fluorescence " ? C'est celle que possèdent des substance de capter de l'énergie dans une fréquence donnée et de la réemmettre dans une autre. Le mot fluorescence vient du fluor, dont les composés possèdent cette propriété ( la fluorescéine ). Dans ce cas la substance absorbe de l'énergie dans une certaine gamme de fréquence et a la propriété par exemple de réemettre selon une longueur d'onde particulière. C'est le cas de la fluorescéine, qui réemet dans une couleur verte et donne l'impression d'émettre de la lumière, alors quelle ne fait que restituer l'énergie qu'elle capte, mais en la concentrant dans unelongueur d'onde correspondant à cette couleur.
Il existe de nombreux minéraux naturellement fluorescents. Exemple, le fluorine :
Le nylon des chemises possède une faculté de fluorescence en étant capable de capter du rayonnement UV ( " la lumière noire des boites de nuit " ) en réemettant dans une couleur bleue.
On a fait du mieux possible pour créer un enduit contitué par un mélange de susbtances fluorescentes qui, absorbant l'ultra-violet émis par le gaz du tube, réemet en reconstituant une lumière la plus proche possible de la lumière blanche, du soleil. Mais cette reconstitution n'est pas parfaite. Ainsi vous découvrez tout de suite quelque chose : Si on vous donne deux spectres en vous disant : l'un correspond à la lumière du soleil et l'autre à celle émise par un tube au néon, vous pourrez deviner quel est l'un et quel est l'autre, d'une seul coupe d'oeil.
Le soleil. Spectre pris à l'aide d'un réseau. Attention ! toute visée solaire nécessite de grandes précautions.
Vouloir par exemple contempler le soleil à l'aide de jumelles entraîne une cécité immédiate et définitive !
Image spectrale de la lumière émise par un tube fluorescent, prise avec un réseau.
On distingue nettement des raies d'émission qui ne se détachent pas dans le spectre solaire :
Spectre d'un tube fluorescent.
On ne saurait, pour prendre un spectre du Soleil braquer un système optique dans sa direction. On utilise un diffuseur en carbonate de magnésium, une fente fine ( 1/4 mm )
Ce système permet de mettre en évidence des raies d'absorption ( J.Frasson ).
Pas mal , pour un montage fait avec un réseau à 12 euros, un bout de PVC et un appareil numérique
Le soleil émet du rayonnement depuis sa photosphère, à 6000°. A une certaine distance du Soleil se trouve la couronne solaire, dont la température avoisine le million de degrés .( pourquoi cette région est aussi chaude ) . Entre les deux, une couche de 200 km d'épaisseur appelée chromosphère, dont la température, assez basse ( 4000°) permet la présence de molécule comme CO, H2O, etc... Ces molécules possèdent des transitions caractéristiques. Mais, pour un corps donné, ces fréquences caractéristiques d'émission fonctionnent aussi en absorption. Joseph von Fraunhofer était le onzième enfant d'un miérable vitrier allemand. Orphelin à 11 ans il fut placé comme apprenti chez un tailleur de verre, fabriquant de miroir. Un jour le toit de ce qui tenait lieu de gîte et d'atlier s'effondra, tuant son employeur et huit autres personnes constituant sa famille et ses employés. Le hasard fit qu'un prince bavarois, mis au courant de ce drame, offrit à l'enfant de quoi faire des études ainsi qu'une machine à travailler le verre. En 1814 il étudia, dans une entreprise qui l'avait embauché, un rai de soleil prénétrant par une fente d'un volet, décomposé à l'aide d'un prisme. C'est le fait d'avoir " inventé le spectromètre à fente " qui fit que Franhofer découvrit, le long du spectre du Soleil des raies sombres que tous les étudiants de physique connaissent maintenant sous le nom de " raies de Fraunhofer, des raies d'absoption ". Avec une fente plus large il ne les aurait pas vues.
Joseph von Fraunhofer
J'ai été rechercher ça dans un livre paru aux éditions Time-Life, intitulé " Les Etoiles ". C'est moi qui l'ai traduit de l'Anglais en 1989. Un ami avait dit à la société américaine que j'étais astronome et bilingue. Je n'étais ni l'un ni l'autre, mais vue la somme proposée à l'époque j'étais prêt à le devenir aussitôt. Si vous trouvez cet ouvrage dans une bibliothèque vous y trouverez mon nom en tous petits caractères, en dernière page. C'est un ouvrage d'apparence austère, à l'iconographie de mauvais goût, mais le texte est un pur délice, plein d'humour, ce qui manque bien souvent à nos marchands de sable locaux, grands dispensateurs de poussière d'étoiles.
Un autre spectre, obtenu en photographaiant la lune :
On retrouve toutes les couleurs du spectre solaire, ou presque. C'est normal : la Lune n'émet pas de lumière mais se contente de réfléchir cette qu'elle reçoit du soleil. Si nous ne le savion pas déjà cette expérience permettrai de le démontre...
Voici ( Jérôme Frasson ) le spectre obtenu en photographiant un lampadaire d'éclairage public ( au sodium ) avec un appareil numérique dont la cellule atteint 7 mégapixels.
Spectre d'un lampadaire d'éclairage public. Noter la puissance raie dans l'orange.
Faire son porte-filtre :
Une bonnette adaptable faite " maison "
Matériel nécessaire :
- Un petit bloc de mousse,
- Un raccord de plomberie en pvc, adapté à la taille del'objectif
- Du ruban adhésif, de la colle
- Du Velcro
Disposer le réseau le plus près possible de l'objectif.
La société Cokin vend également des porte-filtres :
Porte-filtre Cokin
Le filtre peut être adpaté sur le porte filtre en le fixant à l'aide d'un ruban adhésif sur une plaque de carton-plume
Le revendeur français :
http://www.digit-photo.com/filtres_cokin.php
Lorsque vous prendrez vos premières photographies de spectres, vous aurez tout votre temps pour bien caler votre appareil. et surtout pour que les rayure de votre réseau soient bien positionnées à l'aide de votre porte-filtre, comme ci-dessus ou fait maison. Mais si vous devez saisir une lueur à la volée, en plaçant votre bonnette hâtivement devant l'objectif vous obtiendrez vraisemblablement ceci :
Au centre , l'image " à l'ordre zéro "
La même image, jpeg, redressée avec Photoshop.
Il existe des logiciels gratuits, téléchargeables, qui vous permettront d'analyser vos spectres, comme SPECTRACE ( qui fonctionne avec des fichiers jpeg ). Téléchargeable à :
http://perso.orange.fr/philippe.boeuf/robert/logiciels.htm
( cette fois-ci le lien marche ! )
Voici ce donne une analyse spectrale ( J. Frasson )
Analyse de l'image par comptage des pixels
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Tout à l'heure nous avons parlé de l'enregistrement de spectres, non plus à l'aide d'appareils de photographie numériques, mais à l'aide d'une caméra vidéo. Ces enregistrements permettraient, comme dit plus haut, d'avoir des informations particulières sur le comportement d'un ovni. On sait par exemple que ceux-ci, quand ils accélèrent, changent de couleur, passent du rouge sombre au bleu-blanc.
On peut se faire une idée de spectres variant dans le temps en réalisant un expérience simple : filmer le brûleur d'une gazinière quand on jette dessus une poignée de sel
Voir cette vidéo réalisée par Jérôme Frasson
A titre de conclusion :
Une équipe spectroscopie s'est constituée au sein des associations jumelles GESTO - UFO-science, constituée par Jérôme Frasson et deux chercheurs, docteurs ès-science, dont l'un possède une grande expérience dans le domaine. Pour des raisons que tout le monde comprendra, les noms des deux derniers devront être tenus secrets. Ce dossier ne représente que le tout début de ces études, dont on perçoit d'ores et déjà le but : lancer une traque au spectre d'ovni à échelle internationale.
Il y a eu , pendant des années, l'opération MEGACETI. N'importe qui pouvait télécharger un segment d'enregistrement fait par le télescope d'Arecibo et l'analyser, grâce à un programme téléchargeable. Personne n'a jamais rien trouvé, pour plusieurs raisons.
- Des gens qui franchissent des années lumière n'en sont plus à communiquerf à l'aide d'ondes électromagnétiques, qui cheminent à 300.000 km/s. Rechercher de tels signaux équivaut à essayer d'apercevoir des signaux de fumée en dehors de réserves indiennes.
- Un télescope comme celui d'Arecibo est encore trop petit pour pouvoir capter des activités s'accompagnant d'émissions d'ondes électromagnétiques à échelle humaine. Un planète n'émet pas comme une radio-galaxie. Arecibo, pour capter les chats extraterrestres, c'est comme se mettre à) l'extrémité ouest de la Bretagne, avec des micros et des magnétophones en espérant capter les conversations des new-yorkais. Les gens qui ont participé à l'opération MEGACETI ont analysé ... le bruit des vagues de la mer, ou du vent du large.
Les Américains le savaient fort bien. Mais cette capture de spectre d'ovni n'est pas irréaliste. Il ne se passe pas de jour, ou même d'heure, dans le monde, sans que quelqu'un soit témoin. Dans un premier temps si de nombreuses personnes ont un réseau dans leur portefeuille, bien protégé dans un étui plastique, les chances de faire ce scoop augmentent. L'idéal serait qu'un fabriquant de téléphones portables ou (/et) d'appareils de photo numériques et de camescopes ajoute ce genre de gadget, peu compliqué et peu coûteux dans ses appareils. Le marché est vaste, mais saturable. Les fabriquants convoitent des parts du marché les plus larges possibles. Si les acheteurs sont tentés par ces appareils numériques dotés de la bonnette qui permettrait le scoop, ceci pourrait être un argument commercial puissant. Nouys laisserons les lecteurs et les membres d'UFO-science s'occuper de tenter de promouvoir cette démarche, à échelle internationale.
Pour commencer il faut que le maximum de gens se familiarisent avec les techniques de la spectroscopie ce que l'existence de bonnettes achetables à bas prix, des systèmes de prise d'image numérique, et de logiciels d'aqnalyse gratuitement téléchargeables rend possible. Jérôme Frasson, dans la mesure de ses disponibilités peut animer des séances de sensibilisation et de formation ( il habite Avignon ). Il est également disponibles pour donnert des conférences, si ses frais de voyage et d'hébergement sont pris en charge.
18 juillet 2007 : Un porte réseau avec fente
Une chose est évidente. On n'aura jamais un spectre précis sans doter le système optique d'une fente. L'imprécision sera d'autant plus importante que la source sera large. On devra utiliser une fente pour photographier une flamme, y compris celle d'une bougie. Il y a une expérience intéressante, qui consiste à filmer le spectre produit par une flamme de gaz, pris à l'aide d'une fente, puis de jeter une poignée de sel sur cette flamme. Initialement la flamme du gaz est bleue. Mais le sodium du sel, excité, produit une coloration jaune, visible à l'oeil nu et évidemment sur la photo spectrale. Cela donne une idée de ce que pourrait être un film vidéo d'ovni, présentant un changement de comportement, y compris, comme cela a déjà été filmé plusieurs fois, une dématérialisation. Des tas de gens, sur Terre, continuent de prendre des photos ou des films d'ovnis. Mais ces documents ne présentent pas d'intérêt au plan scientifique. Par contre un spectre sera&it, lui, porteur d'informations précieuses.
Le premier spectre d'ovni sera un scoop
Mais je ne sais pas si les journalistes en auront conscience. Je me rappelle du neveu de la journaliste Marie-Thérèse de Brosse, face au document vidéo que nous montrant de Brower, sur l'affaire des F-16. Heureusement, j'avais amené mon propre appareil et ce sont ces clichés qui parurent dans Match. En dépit de mes coups de coude sans équivoque ce grand imbécile, bardé d'appareils, resta inerte pendant toute la présentation, se contentant de répondre " ça ne donnera rien ". Il avait même un magnétophone avec lequel on aurait pu capturer les dialogues des deux pilotes, parfaitement audible.
S'agissant de photographier un ovni, personne ne peut dire à quoi ressemblera cette source, de prime abord. cela peut être un objet "semblable à une grosse étoile ", donc "quasi ponctuel. Mais l'observateur peut aussi se trouver confronté à un objet vu sous un diamètre apparent important. Il sera donc important de pouvoir disposer, le moment venu, d'un "objectif à fente incorporée". Cette fente devra être orientée parallèllement aux rayures deu réseau. Voici un disposif construit par Jérôme Frasson :
Voici l'appareil numérique de jérôme Frasson, équipé d'une fente montée sur un simple tube en carton
L'adaptateur sur l'appareil
C'est un poil plus encombrant, mais, réalisé avec un tube de pvc c'est logeable dans un étui, qu'on peut transporter
Les deux images spectrales à l'ordre 1, de part et d'autre de l'image d'une fente large
Image avec fente plus étroite
19 juillet 2007 : ( J.Frasson )
Un lampadaire "boule" à vapeur de Mercure, de type lampe à économie d'énergie pris avec le système en question, sphère de 40cm de diamètre à 2m de distance
Le lampadaire à boule en question ( source de lumière étendue )
Pour contacter Jérôme Frasson :
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