Assises des associations jumelles GESTO & UFO SCIENCE

Rapport sur la réunion du 26 mai 2007

10 juillet 2007

 

Pourquoi des " associations jumelles " ? Parce que le GESTO existait depuis des années, avec son propre compte, alors que les statuts de UFO-science viennent tout juste de paraître au Journal Officiel. Le GESTO a un compte bancaire, UFO-science n'en a pas encore. Les deux associations sont domiciliées au 83 avenue d'Italie, Paris 75013

Un mot pour les adhérents, anciens ou de fraîche date. Nous avons décidé de diffuser le rapport GESTO aux membres des deux associations, sans distinction, pour le moment. En effet les membres d'UFO-science ont réclamé le rapport GESTO que nous diffusons en ce moment. Nous réglerons ce problème plus tard. Par ailleurs le déménagement de l'association GESTO à Paris a créé pas mal de perturbation. Des chèques sont restés en souffrance pendant des mois. Des adhérents se sont plaints avec juste raison de ne pas avoir reçu leur rapport. Tout cela est en train de s'arranger. Julien Geffray, secrétaire, s'en occupe sur Paris. Le contacter à :

contact_ufo_science

Nous sommes en train de nous ... redéployer et pas mal de choses se profilent à l'horizon, positive.

Ce qui est négatif c'est l'évolution au sein des structures institutionnelles, je veux parler de ce nouveau service du Cnes, le Geipan, créé à l'initiative d'Yves Sillard, aujourd'hui en retraite, ex-président du Cnes, et placé sous la direction de l'informaticien Jacques Patenet. On pourrait résumer en disant " rien de nouveau sous le soleil ". Le successeur de Jean-Jacques Vélasco, Jacques Patenet, informaticien, ne semble pas posséder plus de compétences que son prédécesseur. D'ailleurs le Geipan c'est son " directeur " plus une secrétaire et quelques menus frais. Son premier travail a été de mettre en ligne les archives du Gepan-Sepra, sur le site du Cnes, " dans un sousci de transparence ". Patenet a donc installé les notes antérieurement publiées par le Gepan. Celles-ci représentent une fantastique démonstration d'incompétence et de mauvaise gestion, d'inintelligence pendant ... trente ans, aux frais du contribuable.

Les lecteurs un peu au courant du sujet ovni connaissent le célèbre cas de Trans-en-Provence ( 1981 ) à l'occasion duquel le professeur Michel Bounais ( décédé en 2005 ), alors directeur de recherche à l'Institut National d'Agronomie d'Avignon réalisa une étude des traces biologiques qui fit date ( 1983, note technique Gepan numéro 16 ).

Un an après le Sepra était sollicité pour une autre affaire du même genre. C'est le cas dit de l'Amarante ( 1983, note technique Gepan n° 17 ). Quand on lit cette note dans le détail on découvre comment les gendarmes procédèrent pour prélever des échantillons végétaux : en coupant les tiges des amarantes avec des ciseaux, pour prélever les fleurs, désèchées, qui furent ensuite placées "dans des sacs de plastique scellés". Ces braves gendarmes ne firent que transposer les méthodes avec lesquelles ils "sécurisent " des pièces à conviction, comme des douilles.

 

gendfarmes_pieces_conviction

Transposé à des échantillons végétaux, cela donne ceci :

gendarmes_amarante

gendarme_amarante2

Un résultat complètement catastrophique. Page 68 du livre " les phénomènes spatiaux non identifiés, un défi à la science ", éditions du Cherche Midi, publié sous la direction d'Yves Sillard, Patenet écrit à propos de ce cas :

- Les gendarmes prélevèrent les fleurs désèchées, qu'ils conserveront au réfrigérateur jusqu'à l'arrivée du Sepra.

et, page 69 :

- Le Sepra n'a malheureusement pas pu relever par lui-même de traces sur la végétation car, comme on l'a dit M.H ( le témoin ) ainsi que son épouse d'ailleurs, sont des jardiniers maniaques, et entre le jour de sa déposition et celui de l'enquête du Sepra ils ont non seulement coupé les parties désèchées des plans d'amarante mais aussi tondu le gazon Les enquêteurs du Cnes ( Vélasco ) se sont donc contentés des fleurs prélevéespar les gendarmes sans connaître le protocole précis de prélèvement, ce qui diminue fort la valeur de ces échantillons, qui ne sont mis en corrélation avec le phénomène observé que par M.H. par comparaison avec les différents plants. Ce point montre la difficulté de préservation des sites lorsque des traces sur l'environnement sont détectées.

Cela montre ... beaucoup d'autres choses. Primo, suite à l'affaire de Trans en Provence le service du Cnes n'avait donné aucune consigne suffisamment précise aux gendarmes ( je ne pense pas d'ailleurs que cette situation ait changé depuis )

 

bonnettes_gendarmes

Secundo Vélasco ignorait qu'on pouvait faire des analyse très précises et très complètes à partir d'un bout de feuille de 5 mm ( dixit Bounias lui-même ). Or, à moins de tondre le gazon avec un buldozer il reste quelque chose d'analysable ( et pourquoi la perturbation biologique se serait-elle limitée aux feuilles ? ). De plus Bounias avait montré que cette perturbation biologique perdurait des semaines. L'information était donc là, aux pieds même de Vélasco, incapable de la voir.

Le troisième point est que ce qu'ignorait Vélasco, Patenet l'ignore aussi. Donc tout est en place pour que de tels ratages se reproduisent indéfiniment, à cause de l'incompétence des gens en place.L'incompétence de Patenet prend le relais de l'incompétence de Vélasco.

Fermez le ban.

Une remarque en passant : pourquoi n'avoir pas branché immédiatement Bounias sur cette affaire ? Dépèché sur place il aurait immédiatement fait le nécessaire. Lui n'aurait pas lamentablement raté cette affaire. L'explication est simple, simplette on pourrait même dire. Vélasco s'est tourné vers un labo d'analyse de Toulouse .. parce que c'était plus près du Cnes, tout simplement.

D'après ce que nous savons, des cas d'ovnis avec atterrissage, il y en a, beaucoup plus qu'on ne le pense, particulièrement en milieu rural. Mais désormais le gens se taisent, ne vont plus témoigner auprès des gendarmes. Par simple lassitude. Pourquoi faire ? Les gens ne sont pas idiots. Ils ont parfaitement pris la mesure de l'incompétence du service du Cnes. Pendant vingt huit ans Vélasco a dit aux témoins " des analyses sont en cours. Quand nous aurons des résultats, nous vous préviendrons ". Et il n'y a jamais eu le moindre retour pour quoi que ce soit, pour qui que ce soit. Alors, pourquoi témoigner ?

Si nous voulons réussir à capter cette information il faudra aller la chercher nous-mêmes. Ce ne sont pas les gendarmes qui pourront faire ce travail. Il n'en ont pas la compétence. Ca n'est pas leur rôle. On leur demande d'effectuer des tâches pour lesquelles ils n'ont pas été formés ( on verra plus loin ). Or, le menu est sur la porte. Patenet écrit, page 35 :

- Les témoignages sont " la matière première " du Geipan.

Non, on n'a jamais retiré quoi que ce soit en trente ans de simples témoignages. Il faut beaucoup plus, ce que le Cnes/Geipan s'avérera incapable d'aller chercher, dans tous les domaines. Vis à vis de ces analyses biologiques nous n'avons qu'une seule solution :

 

 

Nous lançons ici un appel à un phyto-biologiste, compétent pour mener des analyse analogues à celles réalisées par Michel Bounias en 1981. Nous lui garantissons un anonymat absolu et durable. L'association sera en mesure de le rétribuer personnellement pour son travail. Contacter :

contact_ufo_science

 

 

Si nous trouvons ce biologiste il nous faudra monter un réseau de gens susceptibles d'intervenir sur le terrain et de mener des enquêtes. Notre confiance dans les compétences du Geipan est nulle. Ces gens ne savent rien faire d'autres que de répéter, face à des journalistes qui leur servent la soupe " que leur service met en oeuvre des méthodes d'analyse scientifiques les plus rigoureuses " . Nous serons donc prêts à collaborer avec tout groupe qui se manifestera, appartenant ou non à une association ufologique. Le but est de constituer un réseau d'alerte à l'échelle de l'hexagone et même au delà. Des membres de ce réseau ( ufo-science jouant un rôle de simple plaque tournante ) devront être en mesure d'intervenir rapidement et d'évaluer la situation. Si des prélèvements de végétaux paraissent opportuns, des groupes régionaux seront alertés. Déjà équipés de containers à azote liquide et prêts à intervenir, ils seront alors en mesure de "faire le plein", d'effectuer les prélèvement dans de bonnes conditions et de les acheminer immédiatement vers le labo d'analyse, où ils seront lyophyllisés, puis analysés, conformément à la procédure parfaitement définie par Michel Bounias en 1981, il y a ... 25 ans.

Si des résultats sont obtenus, ils seront donnés immédiatement dans le site UFO-science.

Par ailleurs si nous mettons la main sur ce phyto-biologiste nous pourrons tout de suite tenter des simulations en lui faisant analyser des luzernes-témoins ( et de blés ) soumises à des micro-ondes pulsées. Il suffira de désosser un four à micro-ondes et de pulser l'émission en basse fréquence. Lors des assises de Paris des participants ont précisé les mesures de sécurité qui devraient être prises pour ce genre de manipulation.Elles sont assez simples. Il existe des appareils de mesure permettant d'évaluer des fuites de HF. Par ailleurs la solution consiste à placer l'ensemble source de micro-ondes + modulateur mécanique + échantillon dans une cage de Faraday. Cette même cage de Faraday que vous apercevez lorsque vous regardez la porte vitrée de votre four.

Au cours de la réunion nous n'avons pu que constater que nous n'avions pas pu trouver un local où implanter des expériences. Pourtant, dans le but de reconstituer des expériences en basse densité nous avions acheté, avec l'argent envoyé par les adhérents une pompe à vide Edwards ( 1300 euros ). Nous arrêtons ces investissement tant que la solution-local n'aura pas été trouvée. Il faudra que les adhérents s'organisent pour mener cette recherche. Depuis janvier nous avons eu une demi-douzaine d'appels, du genre :

- Je vais peut être pouvoir vous trouver quelque chose...

Mais au résultat, rien de sérieux.

Au cours de la réunion des adhérents ont demandé s'il leur serait donné la possibilité de dialoguer les uns avec les autres. La réponse est évidemment oui. Mais cela devra se faire par cooptation. La sélection régionale n'est pas suffisante. Il y a des années des membres m'avaient dit " y a-t-il dans ma région des membres du GESTO ". J'avais donné la liste. Certains s'étaient alors plaints de se trouver assaillis par des bavards inintéressants, ou des personnes avec qui ils n'avaient simplement pas d'atomes crochus.

Dans le GESTO il y a de tout, y compris de temps en temps, rarement, de terribles emmerdeurs qui, s'étant procuré mon numéro de téléphone personnel m'appellent sans cesse jusqu'à ce que je sois obligé de les envoyer paître sans ménagements. Mais en général les adhérents sont des gens épatants, discrets, qui m'ont énormément aidé et qui ont parfaitement conscience de la difficulté du combat que nous menons depuis tant d'années.

Il existe au sein de toutes les associations de terribles " chronophages ". Nous avons donc réfléchi à la création d'un indispensable forum intégré au site http://www.ufo-science.com. Julien Geffray, webmaster, y travaille. C'est évidemment une question épineuse. Ceux qu'on appelle " les trolls " sont la plaie des forums, ufologiques ou autres.

- Première mesure de filtrage : limiter le forum aux adhérents, à jour vis à vis de leur cotisation.

- Seconde mesure, sauf exceptions après justifications fournies : pas de pseudonymes.

L'usage des émoticons m'énerve au plus haut point, de même que les entorses faites à la langue de rabelais et de Montaigne. Mais si des gens veulent dialoguer de cette façon, libre à eux.

Enfin il faut que les gens qui veulent dialoguer puissent se coopter. On a donc imaginé une sorte de " hall d'accueil " ( virtuel, évidemment ) où les gens pourront mettre leur nom, prénom, signaler leur background, leurs centres d'intérêt et surtout buts poursuivis. Libre alors à des gens de s'interpeller, comme s'ils voulaient aller discuter dans un salon voisin. Si des discussions s'engagent il pourra très bien se faire que l'un des participants se comporte comme un frein dans les discussions, pour de multiples raisons. Insuffisance des compétences, rien de vraiment intéressant à apporter, à dire, voire délire complet. Dans ces cas là, pour éviter la procédure d'exclusion, rien n'empêchera des membres de ce groupe de filer discrètement, à l'anglaise, pour reconstituer un groupe de discussion "dans une autre salle". Ainsi tout " troll ", perturbateur ou hors sujet prendra simplement le risque de se retrouver dans une " pièce vide ".

Dans les forums les gens peuvent s'adresser des messages en "interne". Si un groupe de gens a envie de se débarrasser d'un chronophage, ou d'un troll, en douceur, il pourra demander au webmaster que les messages de ceux-ci ne leur soient plus communiqués. L'autre n'en saura rien. Mais peut être, en voyant que les "présents" ne lui répondent plus comprendra-t-il qu'il est en fait devant des "chaises vides". Ce système incitera peut être les emmerdeurs à se montrer prudents et en tout cas ... intéressants. Il n'y aura pas d'excommunications, d'interdictions de parole. Tout adhérent sera toujours libre de mettre à l'affichage ce qu'il voudra, fut-ce une théorie sur les universons ou n'importe quoi d'autre. Les adhérents seront libres de consulter ou de ne pas consulter le document affiché, d'inviter ou de ne pas inviter cette personne à participer à un débat. Les participants créeront ainsi leurs propres règles.

Il y a déjà des sujets très ciblés : la spectroscopie ( voir plus loin ), la recherche d'un local, d'une salle de conférence. Les gens seront libres de discuter de ce que bon leur semblera. On peut imaginer aussi des annonces passées par un groupe, du genre :

- Recherchons membre ayant des compétences en ...

J'avais pensé ajouter à ce rapport un commentaire de l'émission " Pièces à Conviction " qui a été diffusée sur FR3 le 29 juin 2007. Je me suis aperçu que ce document méritait une étude en soi. Je demande à mes téléspectateurs de télécharger cette émission d'une heure cinquante et de la consigner dans leurs archives.

http://programmes.france3.fr/pieces-a-conviction/31766990-fr.php

Elle ne restera pas éternellement accessible. Dès que possible je mettrai en ligne sur mon site une analyse en règle de ce document, plan après plan, en montrant toutes les ficelles journalistiques qui y sont à l'oeuvre. Je développerai, avec cette analyse à l'appui, ma thèse personnelle. Je ne crois pas que cette émission ait été instrumentée. Elle n'est que l'expression de journalistes incultes, dénués de conscience professionnelle, qui se sont dits "on va se payer tous ces gogos qui croient aux ovnis": Tout a donc été conçu dans ce sens. Ils ont préparé des dossier propres à confondre certains de leurs invités. Elise Lucet, en pleine jubilation, a joué avec certains comme une chatte joue avec une souris. Ils ont manipulé d'autres interviews, de manière à les faire coincider avec leurs vues et visées. Un dossier était prêt " pour se payer Jean-Pierre Petit, ce fort en gueule ". Ils l'auraient passé, puis Elise Lucet, avec un sourire qui lui aurait fait trois fois le tour de la figure, aurait dit :

- Alors, monsieur Petit, comment réagissez vous à tout ceci ?

On pouvait tout envisager. C'était le contenu de mon livre " OVNIS et armes secrètes américaines " qu'ils auraient visé. " C'est ce qui avait retenu leur attention ", m'avaient-ils dit. On aurait eu des interviews de spécialistes militaires qui auraient commenté mes thèses sur Aurora avec des haussements d'épaules. Un astrophysicien aurait fait de même pour le chapitre SL9. Un physicien théoricien aurait dit des choses semblables à propos des armes à antimatière. Mes propos sur la récupération d'une épave, lors de l'affaire Roswell auraient été démentis avec dérision.

J'aurais réagi. Je n'ai pas la langue dans ma poche. Mais il leur aurait été alors facile de censurer mes propos.

Quand j'ai été sollicité je leur ai dit :

- Mes propos ont été censurés à 90 % lors de l'émission chez Stéphane Bern. Je vous demande donc de pouvoir enregistrer, sur le plateau l'ensemble de mon interview, avec un micro-cravate et un magnétophone portable. Comme cela, si mes propos sont coupés je pourrai faire en sorte que l'intégralité de cette interview soit connue du public.

Ils ont refusé.

Les journalistes ne me font pas peur, mais en direct, ou en enregistrant moi-même l'échange. Ca sera désormais la condition si ne qua non.

 


 

La chasse au spectres est lancée.

par Jérôme Frasson

En 1977, lors de sa prise de fonction l'ingénieur Claude Poher avait eu une idée excellente. Il avait fait étudier par la société d'optique Jobin et Yvon des bonnettes, adaptables sur des appareils photographiques, portant des "réseaux". Ce sont de" simples films en matière plastique qui sont porteur de rayures extrêmement serrées. Lorsque la lumière traverse un tel filtre il se produit des intérférences.

Vous savez que la lumière peut être décomposée, à l'aide d'un prisme. Vous avez tous vu une image comme celle-ci :

 

prisme

Décomposition de la lumière blanche à l'aide d'un prisme

 

Pourquoi un tel phénomène ? Parce que la lumière n'est pas monochromatique, elle n'est pas, sauf exception, émise selon une unique longueur d'onde, une unique fréquence. En matière de lumière, couleur est synonyme de fréquence, de longueur d'onde. Le pinceau de lumière ( blanche ) incidente que nous voyons ci-dessus, pénétrant dans le prisme par la gauche est un mélange de différentes longueurs d'onde. Mais d'où vient ce mélange ? Ce que nous appelons " lumière blanche " est " la lumière du soleil ". Mais qu'est-ce qui produit cette lumière ?

 

Digression ( J.P.Petit )

D'abord, Qu'est-ce qui produit cette énergie à l'intérieur du soleil, et en général des étoiles ? Réponse : la fusion, qui se produit dans un coeur de l'étoile solaire dont le rayon équivant à 20 % de celui de l'astre. La température dans ce noyau est de 15 à 20 millions de degrés. Comme les réactions de fusion correspondent à une température plus élevée, de l'ordre de 100 millions de degrés, ce noyau équivaut à une braise. Et c'est logique. Si la température à coeur atteignait cent millions de degrés le Soleil exploserait comme une ... bombe à hydrogène.

Pourquoi une telle température et pas une autre ? Quand le soleil se forme c'est d'abord une proto-étoile, beaucoup plus grande. Une grosse sphère composée d'hydrogène et de 20 % d'hélium. La dimension de la proto-étoile est alors, si je ne me trompe, de l'ordre de la distance Terre-Soleil. Sa température superficielle est de quelques 2000°. Elle émet alors dans le rouge et dans l'infra-rouge. La température à coeur est inférieure à la température critique de démarrage des réactions de fusion dans les étoiles, qui est autour de 700.000°. La proto-étoile n'est alors qu'une boule de gaz ionisé, chaude, où la force de gravité est équilibrée par la force de pression Cette pression est

p = n k T

où k est la constante de Boltzmann, n le nombre de particules par unité de volume et T la température ( absolue ). Le coeur de la proto-étoile n'est ni assez chaud, ni assez dense pour que les réactions de fusion puissent démarrer. Une pression se mesure en newtons par mètre carré. Mais cela peut aussi se chiffrer en joules par mètres cube.

p = F / S = M L T -2 / L2 = M L-2 T -2 = F L / V = Energie sur volume

Il faut donc que l'étoile voit ses forces de pression diminuer, pour qu'elle puisse se contracter. Il faut donc qu'elle évacue de l'énergie, de l'énergie thermique. D'où vient cette énergie ? De la condensation d'un grumeau de gaz en proto-étoile. La vitesse acquise par les atomes, en tombant sur "leur centre d'accrétion", sur le barycentre du grumeau a été convertie en agitation thermique. L'énergie primaire est donc de nature gravitationnelle. Une masse M de gaz, très peu dense, susceptible de se condenser pour donner une étoile contient donc une énergie gravitationnelle potentielle. Celle-ci, dans un premier temps se transforme en chaleur, en pression ( qui est, comme on l'a vu une mesure de la densité d'énergie d'agitatioin thermique par unité de volume ). Une proto-étoile est donc une machine à transformer de l'énergie gravitationnelle en énergie thermique.

Si les proto-étoiles ne rayonnaient pas, elles resteraient en l'état, n'évolueraient pas. J'ai conçu une théorie, celle des univers jumeaux, où se formeraient dans le jumeau d'immenses proto-étoiles, faites d'hydrogène et d'hélium "gémellaires", conglomérats qui ... ne s'allumeront jamais. Elles ne seront jamais le siège de réactions nucléaires. En effet, ce mécanisme de contraction, d'accrétion par instabilité gravitationnelle, à l'oeuvre dans le jumeau comme dans notre univers, a créé ces immenses proto-étoiles ( qui sont pour notre propre matière répulsives, puisque, situées en fait dans cet "envers de notre univers qu'est le "jumeau" ). Elles rayonnent comme les proto-étoiles "de chez nous" dans le rouge et l'infra-rouge. Leur température superficielle avoisine également les 2000°. Mais la quantité d'énergie contenue dans une proto-étoile varie comme le cube de son rayon. Le flux d'énergie émise par rayonnement varie comme la surface du " radiateur ", comme le carré du rayon. Donc le temps mis par la proto-étoile à évacuer son énergie (thermique) par rayonnement sera proportionnel au rapport "masse de la proto-étoile", c'est à dire quantité d'énergie à dissiper, c'est à dire cube du rayon sur flux émis ( qui varie comme la surface de l'astre ). On appelle cela le cooling time, le temps de refroidissement. Il varie donc comme le rayon de la proto-étoile.

Ce temps d'allumage varie donc comme la racine cubique de la masse de l'étoile. Les étoiles très massives représentent 20 masses solaires. Elle finiront en supernovae. La racine cubique de 20 c'est 2,687. On voit que le temps d'allumage d'une étoile supermassive reste du même ordre que le temps d'allumage d'une étoile moyenne, comme notre soleil. Quand les étoiles naissent, c'est par grappes entières, dans un amas composé de centaines d'étoiles de masses variées. En dessous de 0,2 masses solaires ces étoiles ne s'allumeront pas. Jupiter, dont la masse est le millième de la masse du Soleil a toujours été considéré comme "une étoile ratée". Si on situe le spectre des masses entre 0.2 et 20 masses solaires, on voit que le temps d'allumage oscille entre la moitié du cooling time solaire et 2,8 fois ce temps.

Comme le volume varie comme le cube du rayon nous voyons que cette région active du Soleil représente 1 % de son volume. La réaction nucléaire est productrice de rayonnement et c'est sous cette forme que l'énergie va, lentement, gagner la surface. Autour du noyau se trouve une écorce, en 0,2 et 0,7 rayons solaire où le plasma solaire n'est pas convectif ".

Mais pourquoi ces proto-étoiles ne se refroidissent-elles pas plus rapidement ? Elles "font de leur mieux" pour dégager le plus d'énergie possible, durant leur prime enfance ( phase T-tauri ). Elles sont alors "éruptives", elles " vagissent " . Mais en fin du compte elles se muent en "soufflés au fromage". Des soufflés qui ne pourraient perdre leur énergie qu'en surface et qui s'affaisseraient lentement. Mais au terme de cette dissipation d'énergie, synonyme de contraction, la proto-étoile va se trouver configurée de telle manière que les conditons propres au démarrage de la fusion ( vitesse d'agitation des nucléons, densité ) seront réunies à coeur. Son existence va changer. De la masse va être convertie en énergie. Chaque seconde le coeur du Soleil dégage l'énergie qui serait produite par l'explosion de cent milliards de bombes d'une mégatonne. Celle-ci se propagera dans la " couche radiative " ( entre 0,2 et 0,7 rayons solaires ) par rayonnement. Cette couche est optiquement épaisse. Cela signifie que les photons ne peuvent s'y déplacer librement ( dans la situation inverse le milieu serait "transparent"). Là, les photons, sitôt émis, sont aussitôt réabsorbés à peu de distance, par un atome voisin. L'énergie transite donc jusqu'à une couche distance de 0,7 fois le rayon du soleil par un jeu ininterrompu des réémissions-réabsoptions. Ce n'est donc pas le photon qui a été émis par la réacuon nucléaire qui atteindra la surface du soleil mais ses ... lointains descendants. Je viens de vérifier auprès d'un copain astrophysicien le temps caractéristique que met l'énergie à cheminer de proche en proche, au rythme d'émissions - réabsorptions :

300.000 ans !

Le soleil n'est pas une chaudière mais une cocote-minute.

Dans la couche radiative l'énergie se propage donc, péniblement, laborieusement, par rayonnement. C'est la façon qu'a ce plasma solaire de conduire l'énergie et on peut assimiler ce phénomène à une certaine forme de conduction thermique. La chaleur se propage dans un solide, où les atomes sont fixes, par conduction. Mais à partir de 0,7 fois le rayon solaire des courants de convection pout pouvoir se former. Cette couche, entre 0,7 et 1 fois le raon solaire est assimilable à un liquide, dans une casserole, parcouru par des courants ascendants et descendants. La couche, à 0,7 masse solaires du centre est équivalente au fond de la casserole, chaud. Dans une casserole où vous faites bouillir de l'eau, des tourbillons convectifs (cellules de Bénard) se forment, qui amènent l'eau chaude en surface et plus généralement homogénéisent la température de l'eau dans la casserole. In fine l'eau s'évapore en surface. Dans le cas de l'étoile il y a effectivement "évaporation en surface". Les étoiles perdent de la matière. C'est ce qu'on appelle le phénomène du vent solaire. Mais le phénomène essentiel est la perte d'énergie par rayonnement.

 

 

Sous-digression sur les casseroles ( J.P.Petit )

Il existe des casseroles, de fabrication allemande,de marque Cromargan que je trouve extraordinaires. Pour une fois c'est pas de fabrication chinoise, mais ça saurait tarder. Ce sont des casseroles qui sont tout en métal. Pourtant, quand on saisit le manche, on ne se brûle pas, même si elles contiennent de l'eau en ébullition.

casserole

Le corps de la casserole est embouti. On lui joint un fond épais, qui homogénéise la température au fond. Le manche est une lame de même métal ( inox ) pliée et soudée selon des points. Ces points de soudure représentent la seule surface de contact entre le corps et le manche. La chaleur passe donc modérément par ces "ponts thertmiques" de faible section. Ainsi, même quand cette casserole contient de l'eau en ébullition on peut tenir le manche à la main. Le manche collecte peu de chaleur à cause de l'étranglement représentés par les points de soudure. De plus le fer plat du manche évacue bien toute chaleur collectée.

Au passage, que se passerait-il si on empêchait les courants de convection de se former ? On pourrait faire cela en immergeant une structure comparable aux nids d'abeille, ou faite de fins tubes, joints. Mais il faudrait que ceci soit constitué d'un matériau qui conduise mal la chaleur, pour que l'eau au fond de chaque tube monte en température, jusqu'à ébullition, jusqu'à ce qu'une bulle de valeur apparaîsse et monte le long de ce celui-ci, vers la surface, pour aller crever en émettant un petit jet de vapeur. Chaque tube se comporterait comme un mini-geyser ( c'est comme ça que ça marche ). Une telle manip serait pas mal, dans un musée des sciences.

fin de la sous-digression  

   

 

Revenons à l'émission de rayonnement en provenance du Soleil. L'énergie, en provenance du coeur de l'astre a laborieusement gagné la surface. Au delà de la couche où le transfert d'énergie se fait par rayonnement, la chaleur est apportée en surface par des courants de convection. Deux millions de degrés à la base, 6000° en surface. La photosphère est la partie visible et émissive du soleil. A plus grande distance se trouve la couronne solaire. Si vous allez dans Wikipedia vous lirez qu'on s'explique mal pourquoi cette couronne solaire est à plus forte température, de l'ordre du million de degré. En 2001 j'avais trouvé l'explication. Mais je ne me hasarderai pas à l'évoquer sur Wikipedia (d'où j'ai d'ailleurs été banni à vie en 2006 pour avoir révélé des identités de gens s'exprimant sous pseudonymes ) sous peine d'être accusé de vouloir glisser quelque idée originale dans ces colonnes par des gens qui ne sont point en risque de le faire.

Tous les corps émettent du rayonnement. Pour qu'un corps n'en émette aucun il faudrait qu'il soit à la température du zéro absolu. Prenons le cas d'un gaz, plus simple. A une température donnée ses composants sont le siège de mouvements erratiques, d'une agitation thermique. Les vitesses d'agitation sont distribuées autour d'une valeur moyennne. Il y a des élément dotés d'une vitesse plus faible que cette vitesse moyenne. Pour d'autres c'est l'inverse. Des collisions se produisent, qui excitent ces éléments. Dans un gaz constitué par des molécules cette excitation peut être de nature vibratoire. Elle peut être aussi ne nature électronique. Les électrons, récupérant l'énergie de la collision, réagissent en changeant d'orbite, en se logeant sur des orbites plus distances du noyau autour duquel ils gravitent. Puis il y a désescitation radiative. Ces même électrons redescendent sur leur orbite de départ en émettant un photon. Le temps qui s'écoule entre les deux sauts, le durée de vie de ces états excités est très brève : 10 -8 seconde. Dans la couche gazeuse entourant le soleil se produisent sans cesse des masses d'excitations et de désexcitations radiatives Ces émissions de photons constituent une spectre continu. La lumière blanche est la somme de "toutes ces lumières" de fréquences différentes.

 

Retournons à l'optique ( Jérôme Frasson )

Envoyé dans un dispositif réfringeant, ces rayons lumineux vont subir un phénomène de réfraction. Mais des milieux comme le verre n'ont pas le même indice de réfraction selon la longueur d'onde, synonyme de couleur, de la lumière qui traverse ce verre.

La lumière est une onde :

lumiere_onde

 

Un prisme décompose la lumière blanche, qui est une juxtaposition de toutes les lumières, de toutes les longueurs d'ondes possibles.La lumière est une onde électromagnétique. Il y a une continuité entre toutes sortes d'ondes électromagnétiques, allant des rayons gamma aux infrarouge et aux ondes radio :

 

spectre_ondes_electrom

 

Pour décomposer la lumière on peut utiliser un prisme et la lumière issue d'une fente, comme ceci :

 

prisme_2d

 

Voilà ce qui apparaîtra sur l'écran. L'image d'une fente émettant de la lumière blanche, décomposée par le prisme :

spectre1

Spectre : image d'une fente émettant de la lumière blanche.

 

Le spectre continue de s'étendre de part et d'autre, à droite vers l'infrarouge, au gauche vers l'ultraviolet. Mais vous ne pouvez pas voir ces nuances. On a représente des bandes discontinues. En fait le spectre est continu :

 

spectre3

 

Si la source est moins étendue en hauteur, il en sera de même pour le spectre :

 

prisme_faisceau_etroit

Et voilà l'image correspondante sur l'écran ( ou la pellicule photographique ) :

 

spectre_source_ponctuelle

 

Si la source est ponctuelle, si la lumière blanche est émise par un simple trou, voilà ce qu'on obtiendra comme image spectrale :

 

spectre_source_tres_ponctuelle

 

Image spectrale d'une source ponctuelle de lumière blanche

 

J.P.Petit : Des spectres naturels : les arcs en ciel.

Quand j'ai été assister un jour, il y a dix ans, à une éclipse totale, une qui avait traversé le Nord de la France, j'avais conclu :

- Dieu, décidément, pour les effets spéciaux, il ne craint personne.

Effectivement c'était bluffant. Nous étions sur une éminence, dominant une vallée. Cela nous a permis de voir l'ombre de la Lune arrive, à 2000 km/h. Puis la Lune a drapé de noir le Soleil. C'est alors que j'ai vu, très distinctement la couronne solaire. Je ne savais pas qu'on pouvait la voir à l'oeil nu. Normalement les astronomes la photographient en utilisant un coronographe, simple masque en forme de disque. Mon ami Guy Monnet, astronome " très bien placé " (il a été je crois directeur de l'ESA) m'avait juré que les anciens ne pouvaient pas avoir observé cette couronne à l'oeil nu. Elle ne produisait, m'avait-il dit, qu'une lumière très faible qui nécessitait une pellicule photographique. Mais cette observation démontrait le contraire, preuve que les astronomes peuvent se tromper de temps en temps. On ne peut pas tout savoir.

La éclipses totales du soleil correspondent au " cycle du Saros ". Elles sont plus ou moins intenses, parce que la Lune ne décrit pas une trajectoire circulaire autour de la Terre, mais elliptique. L'éclipse totale sera d'autant plus marquée que la Lune sera plus proche de la Terre. Elle masque toujours le disque solaire, mais seulement partiellement la couronne solaire. L'éclipse totale à laquelle j'ai assisté ne correspondait pas à un maximum d'occultation. Nous restions éclairés par la lumière émanant de la couronne, ce qui était d'un plus bel effet. On sait par exemple que deux troupes de soldats grecs, qui s'apprétaient à en venir au main, se débandèrent, chacun détalant de son côté, lorsque Appolon se manifesta ainsi à leurs yeux.

La première éclipse totale où je me suis trouvé soudain immergé était dans les années cinquante, sur Paris. Là, la lumière baissa de manière spectaculaire. J'ai eu presque l'impression de voir la nuit tomber. Comme j'étais gamin et que je déambulais avenue de Ternes, dans le 17°, j'ai été réellement surpris par ce phénomène. La vulgarisation scientifique n'existait pas encore à cette époque.

J'ai assisté des années plus tard à une variation étonnante de luminosité, toujours à Paris. J'étais taupin au Lycée Condorcet. Il était entre sept et huit heures. Arrivé, croyais-je, fort tôt au lycée je m'occupais à faire quelques exercices au tableau noir. Soudain je vis la lumière baisser progressivement.

- Encore une éclipse, me dis-je, mais singulièrement lente, cette fois. Cette fois, la Lune doit s'être carrément arrêtée.

J'ouvris la fenêtre pour essayer d'apercevoir le ciel et vis le concierge du Lycée, dans la cour, le regard levé vers moi.

- Qu'est-ce que vous faites ici ?

Effectivement il était non pas pas huit heures du matin, mais vingt heures. Je m'étais endormi chez mes parents. Le réveil avait sonné à 7 heures. Je m'étais levé automatiquement, j'avais avalé quelque chose et je m'étais engouffré dans le métro et je m'étais dirigé machinalement vers mon lycée.

Revenons aux arcs en ciel, qui furent dans l'antiquité interprété comme " un signe du ciel ". Chez les Hébreux c'est un " pont entre le ciel et la Terre ". Cet arc en ciel apparaît après le déluge, signe que Hahwey renoue son alliance avec les hommes, après avoir ravagé la vie sur Terre ( sauf les poissons, qui s'en tirèrent sans dommage. Noë n'eut pas à s'encombrer d'aquariums ).

Comment fonctionnent ces arces en ciel ?

 

arc_en_ciel0

L 'observateur a le soleil juste dans le dos

 

Ils se produisent quand apparaît une masse de brouillard fortement éclairé par le soleil. Alors les goutelettes sphértiques subissent un double phénomène de réfraction et de réflexion totale, interne :

 

arc_en_ciel1

 

Le rayon ( lumière blanche ) appive par en haut, se réfracte en pénétrant dans la goutte, subit une réflexion totale au fond, et une nouvelle réfraction en sortie. Comme les différentes composantes de la lumière ( la lumière blanche est la résultant de toutes les couleurs possibles. C'est ainsi que nous percevons cette superposition des fréquences : comme un " bruit blanc " ) son réfractées de manière différente ( l'indice de réfraction n dépend de la longueur d'onde ) cette lumière s'épanouit selon un spectre.

Pourquoi l'observateur perçoit-il un arc ? L'image ci-après évoque cela :

 

arc_en_ciel2

 

Cette illustration est empruntée à Wikipedia. Ce qui se passe, en partie de l'image précédente, c'est que l'image apparaîtra dans la direction opposée à celle où se trouve le soleil. Quand vous observez un arc en ciel, évaluez la direction où se situe le centre de l'arc : elle est opposée à celle du soleil.

Si on veut être complet, dans un nuage de brouillard seule une sous-population de goutelettes est disposée de manière à créer une image qui soit perceptible par un observateur. Cette sous-population est localisé dans un volume affectant la forme d'un tore. Ainsi l'image complète devrait-elle est soius forme d'anneaux concentriques irisés.

 

arce_en_ciel3

Quand l'observateur est situé sur Terre il ne peut avoir accès à la totalité de l'image, parce que les goutelettes qui leur fourniraient le complément devraient alors être ... sous la Terre.

 

arc_en_ciel4

 

Par contre, et c'est ce qui arrive, un observateur situé en avion peut percevoir la totalité de l'image, créée par une nappe de brouillard éclairée par le soleil, qui se trouve donc dans la direction diamétralement opposée à celle qui point cers le centre géométrique de l'image.

 

arc_en_ciel5

 

Je pourrais faire des images plus précises et les inclure dans les pages de Wikipedia. Mais un imbécile se précipiterait sans doute pour frapper mon apport d'une "bannière " avertissant " attention, il s'agit peut être d'une manoeuvre pour glisser de manière indue des travaux inédits !".

De toute façon la question ne se pose pas puisque j'ai été banni à vie de ce cercle d'encyclopédistes, cercle de penseurs disparates. Un lecteur pourra toujours le faire à ma place. Le seul documents qui soit resté, de ma main, est un portrait au crayon de Sakharov, ainsi qu'une présentation de la " Constante d'Einstein "plus une remarque personnelle qui a aussitôt inquiété un des contributeurs du portail " cosmologie ", concernant la constance ansolue de G et de c. Ca n'a pas été enlevé parce que c'est ... vrai.

Dans ce " portail Cosmologie ", que de petites esprits, confortablement cooptés, dont aucun ne laissera l'ombre d'un souvenir. J'auautre chose à faire que de croiser le fer avec cette cosmo-valetaille.

 

 

Un réseau est un film plastique porteur d'une grande quantité de fine rayures parallèles. Il se comporte comme une sorte de " multi-prisme ". Imaginons que nous envoyons de la lumière blanche issue d'une fente d'une certaine largeur. Voici l'image qu'on obtiendrait en envoyant ce pinceau de lumière sur un réseau :

 

fonctionnement_reseau

Fonctionnement d'un réseau ( schématique )

 

Ce dessin n'est que schématique. Si le réseau transforme le pinceau de lumière en irisations colorées c'est parce que cette lumière passe dans tout un ensemble de fentes et que ces lumières interfèrent les unes avec les autres. Mais nous n'allons pas développer ici un cours d'optique ainsi que la théorie des interférences lumineuses. Ce qu'on doit retenir c'est que dans l'axe du pinceau lumineux on trouvera une tache où la lumière ne subit pas de dispersion. Si le pinceau incident était composé de lumière blanche on aurait une petit tache blanche. On appelle cette l'image " l'image spectrale à l'ordre zéro " (les spécialistes d'optique lui donnent le nom qui leur chante ). On a ensuite un premier spectre, de part et d'autre, qui constituent l'image spectrale à l'ordre 1. Puis, très atténuée, les deux spectres constituant l'image spectrale à l'ordre deux, etc.

On voit donc qu'avec une bonnette à réseau on peut analyser la lumière émise par une source puis qu'on peut produire une spectre. C'était l'idée initiale de Claude Poher. Mais quelles informations un spectre est-il capable de fournir ?

Ce que nous avons montré plus haut est censé représenter le spectre d'une lumière blanche. L'émission de lumière correspond à une désexcitation radiative des atomes. Ceux-ci peuvent être excités de différents manière et "sur différents modes". Prenons le mode le plus simple à comprendre : une excitation électronique. Un atome est composé d'un noyau autour duquel gravitent des électrons, sur des orbites bien définies.

 

Pourquoi des orbites définies et non n'importe quelle orbite ? ( J.P.petit )

Depuis Louis de Broglie on sait que les particules sont à la fois des objets matériels et des ondes. Pour lui, quand une particule chemine à une vitesse V il faut lui associer la longueur d'onde :

longueur_de_broglie

Passons à un électron gravitant autour d'un proton. Si on le considère comme une particule, alors la force électrique, coulombienne, qui le lie au noyau, constitué d'une unique proton et doté d'une charge e doit équilibrer la force centrifuge. La force électrique est :

 

force_electrique

La force centrifuge est :

force_centrifuge

 

Les deux s'équilibrent :

equilibre_forces

 

Mais si cet électron est aussi une onde, celle-ci doit se boucler sur elle-même. Prenons une sinusoïde tracée sur une bande de papier et refermons cette bande sur elle-même. On obtient le schéma ci après.

 

refermer_onde

 

En combinant les deux formules on trouvera le rayon de l'orbite sur laquelle circule l'unique électron de l'atome d'hydrogène, dans son état fondamental. C'est le rayon de Bohr.

rayon_bohr

Au passage on pourra calculer la vitesse de l'électron sur cette orbite et on trouvera, en introduisant les valeurs numériques adéquates :

 

constante_structure_fine

a étant ce qu'on appelle la constante de structure fine.

En se limitant à ce modèle simpliste on peut chercher les orbites, circulaires, le long desquelles la fonction d'onde se boucle sur 2 l ,3 l , ... n l. On trouve . :

rayson_orbites

Les rayons des orbites croissent comme le carré du numéro de l'orbite. L'électron ne peut pas se trouver sur des orbites de rayon quelconque. Le rayon de Bohr correspond à l'état fondamental. C'est là que l'électron a l'énergie la plus basse. Quand un apport d'énergie ( par exemple une collision entre deux atomes ou une photo-excitation liée à l'arrivée d'un photon fait passer l'électron sur une orbite de plus faible rayon, l'énergie est restituée sous forme de rayonnement, un photon étant émis, lié à une fréquence n, tels que h n = D E , le second membre représentant l'récart d'énergie entre les deux orbites. Cette émission d'énergie selon des fréquences très particulières donne un spectre de raies.

Tous les corps ont un état fondamental et de multiples façon d'être excités. La désexcitation ne s'effectue pas nécessairement vers le niveau fondamental. On parle alors de transitions . A chacune de ces transition est associée une probabilité. Quand une substance est excité, par exemple par chauffage ou, dans le gaz d'un tube fluorescent par le bombardement correspondant à une circulation d'électrons dans un gaz raréfié, l'énergie est émise selon des raies et celles-ci sont d'autant plus importantes que la probabilité d'excitation est élevée ( ces transitions se produisent alors en plus grand nombre ). Schématique on aurait alors ceci :

 

spectre_de_raies

 

Voici par exemple un spectre on on détecte plusieurs raies, dont une assez marquée, dans le jaune. Tous les corps ont un spectre d'émission qui constitue leur "signature". La spectroscopie a été développée au XIX° siècle. Il a été ainsi possible d'identifier des corps présents dans les étoiles en comparant les spectres stellaire à des signatures de spectres d'éléments connus. Inversement, on a découvert une substance inconnue par son spectre, qui semblait se trouver en abondance dans le Soleil. Hélios signifiant soleil en grec, on baptisa cette substance l'hélium. Ca n'est que plus tard qu'on découvrit que ce corps existait également sur la Terre.

 

Que peut-on tirer d'un spectre ?

On peut d'abord identifier la composition chimique de la source, grâce à sa signature spectrale.

On peut ensuite effectuer une mesure de la température de cette source, si celle-ci est gazeuse. La température de cette source est synonyme de mouvement d'agitation thermique, aléatoire. Parmi tous ces atomes qui émettent il s'en trouvera donc certains qui se rapprochent et d'autres qui s'éloignent, par rapport à un observateur donné. Cela s'accompagnera d'un effet Doppler. Les atomes "qui fuient l'observateur" émettront une lumière qui sera décalée vers le rouge ( reshift ). Ceux qui se rapprochent de l'observateur émettrons une lumière décalée vers le beu ( blue shift ). Au total on aura un phénomène d'élargissement des raies. C'est en mesurant l'élargissement des raies d'émission du fer que les américains du laboratoire Sandia, au Nouveau Mexique, ont pu mettre en évidence une fabuleuse température de 2,7 milliards de degrés, obtenue en 2005 dans des expériences effectuées à l'aide d'un compresseur MHD, la Z-machine. Comme cette température est extrêmement élevée. A une telle température le fer est .. gazeux. C'est un plasma constitué par des atomes de fer.

Pour voir un spectre, se reporter à mon analyse du papier de Malcom Haines dont nous extrayons deux choses :

 

spectre_milieu_froid

Spectre d'émission de l'acier inoxydable "relativement froid ", porté à une température de 100.000° K
On identifie les raies du chrome ( les premières, à gauche) puis celles du manganèse, dur fer et du nickel.
Dans cet acier inox le carbone représent 0,15 % du mélange et ses raies ne sont pas visibles.

 

Voici maintenant le spectre qui a permis de mettre en évidence la très forte température :

 

spectre_milieu_chaud

Spectre de ce même matériau, porté à des milliards de degrés. L'effet Doppler a entraîné un élargissement des raies

On retrouve les raies du "milieu relativement froid", qui apparaîssent très élargies. Mais un tel élargissement des raies est tout à fait exceptionnel. On n'a même jamais fait une telle mesure. 2,7 milliards de degrés c'est 150 fois la température qui règne au coeur du soleil. C'est cinq fois celle qui règne au centre de la boule de feu d'une bombe thermonucléaire quand celle-ci vient d'exploser et c'est vingt sept fois la températire atteinte dans les Tokamak.

Dans des milieux moins " infernaux " la mesure de température par élargissement des raies fait recours à la photographie et à un fort grossissement optique.

A partir d'un spectre on peut aussi obtenir une mesure de champ magnétique, l'effet ( Zeeman ) donnant un dédoublement des raies. Chaque raie est flanquée de deux raies supplémentaires. Mais pour que ce phénomène soir détectable à partir d'un cliché d'amateur, pris dans la nature, et non dans un laboratoire il faudrait des champs magnétiques très élevés, de l'ordre de la centaine de teslas. Ceci étant, comme on ignore la valeur du champ magnétique que peuvent générer des ovnis ça ne constitue pas une mesure a priori impossible.

 

 

 

 

En 1977, donc, Claude Poher, premier chef du Gepan, a l'idée de faire fabriquer des bonnettes à réseaux par la société française Jobin et Yvon, afin que celles-ci s'intègre à la dotation des gendarmes de France et de Navarre. Les plaquettes d'information Cnes-Gepan 1978 (page 6) et 1983 (page 21) ainsi que le Rapport Louange (1983, pages 4 et 5) précisent que la plupart des gendarmeries en sont dotées. Mais le Cnes n'envoie qu'un kit par Gendarmerie. Le résultat est qu'en trente ans le Gepan, devenu Sepra n'a pas pu récupérer un seul cliché exploitable. Les bonnettes sont restées dans les tiroirs des gedarmeries. Renseignement pris, personne ne sait ce qu'elles sont devenues, de même que les manuels d'utilisation.

Bravo Vélasco, belle gestion du dossier !

Il nous semble totalement inutile de chercher à collecter n témoignages supplémentaires, associés à n PV de gendarmerie supplémentaires. Inutile aussi de se concentrer sur l'expertise de clichés, dont on n'a jamais rien tiré.

Le seul document contenant une réelle information, c'est un spectre, pris avec un appareil numérique,
ou l'appareil intégré à un téléphone portable, devant l'objectif duquel on aura placé un réseau.

 

ovni-belge

Image vidéo prise de l'ovni de la célèbre vague belge

 

Une observation récente, en Angleterre, qui aurait pu faire l'objet d'une prise de spectre

 

On remarquera que le Cnes/Geipan reste totalement muet sur cette affaire des bonnettes distribuées dans toutes les gendarmeries de France et que les journalistes ne se hasardent pas à soulever cette question, jugée sans doute inconvenante. La seule solution est de nous mettre nous-même en quête d'un spectre de ce genre.

Il y a quelques mois a circulé une vidéo japonaise montrant un véhicule lenticulaire se déplaçant au ras des toits. Puis, soudain, celui ci semble se dématérialiser en émettant une lueur très vive.

&&& extraire l'image

Il est évidemment possible que cette vidéo soit un faux. Mais, supposons que le document soit authentique. Si un témoin avait disposé non pas d'un appareil de photo numérique mais d'une caméra vidéo, équipé d'une bonnette à réseau, et ait pu filmer la scène, nous aurions pu par exemple savoir si l'engin émet un gaz au moment de sa dématérialisation. Je crois que c'est le cas et que les noyaux des atomes de ce gaz possèdent des niveaux d'excitation nucléaires métastables ( à longue durée de vie ). On a dit plus haut que les atomes pouvaient être excités. Par exemple on peut exciter des étomes d'hélium et provoquer des transition ( des saut d'électrons vers des orbites plus distantes du noyau ) d'une durée de vie de 10-8 seconde. Mais l'hélium possède un état métastable au tour de 22 eV, si mes souvenirs sont bons. Sa durée de vie est alors de 10-3 seconde, soit cent mille fois plus long.

Les noyaux des atomes peuvent être également excités et parmi ces différents états d'excitation il en est de métastables. On peut exciter des noyaux d'atome en les insolant avec des rayons gamma délivrés par un laser à rayons gamma, un " graser ". Si une nef s'entoure d'une ambiance gazeuse constitué par un gaz dont les atomes possèdent un état d'excitation nucléaire métastable et si, immédiatement après cette émission sa paroi émet une forte bouffée de rayons gamma, alors la concentration d'énergie par unité de volume dans une espace entourant une surface fermée peut atteindre un seuil tel que s'opère une " chirurgie " entre nos espace temps et son jumeau. La nef serait alors transférée dans le jumeau, pendant que le volume équivalent serait transféré dans notre propre univers. Pour la nef, la masse de la Terre deviendrait alors répulsive et elle cesserait d'être perceptible visuellement. Elle semblerait " se dématérialiser instantanément ". J'ajoute qu'en pratiquant un séjour alterné dans notre espace temps et dans son jumeau, une masse quelconque, subissant de la part de la Terre une attraction et une répulsion, en alternance, de telle manière que les deux se compensent se trouverait ainsi en état de " non gravité ". Les images suivantes sont extraites de mon livre " Le Mystère des Ummites ", Albin Michel 1995, pages 130 et 131.

nef_attiree

nef_repoussee

dematerialisation_nef

Ainsi de simples quidams, avec un équipement de la plus grande modestie pourraient apporter une information cruciale, concernant les ovnis. Partons à la chasse à de tels éléments, pendant que le Geipan, secondé par les gendarmes continuera à enfiler des perles.

Nous avions pensé, dans un premier temps à prendre contact avec des fabricants d'appareils de photo numériques, de téléphones portables ou de caméras vidéo en leur suggérant d'équiper leurs futurs produits d'un tel système, d'une sorte de bonnette rabattable. Mais c'est alors qu'un lecteur a eu une sacrée idée.

 

Jérôme Frasson :

On peut se procurer des réseaux en s'adressant à la société

 

Jeulin SA, rue Jacques Monod, ZI N°1, NETREUVILLE BP 1900 27019 Evreux Cedex

 

Prix 10,60 euros, frais de port compris.

http://www.jeulin.fr

Voici ces réseaux, qui se présentent sous la forme d'une diapositive :

 

reseau_jeulin

Réseau fabriqué part la société Jeulin

 

manipulation_reseau

Ne jamais mettre les doigts sur un réseau. Le conserver à l'abri de la poussière, dans un lieu propre et sec

 

positionnement_reseau

Positionnement du reseau

 

Le réseau doit être positionné devant l'objectif d'un appareil photographique numérique de type compact, ou réflex; à défaut l'appareil intégré à un téléphone portable. Il faut au minimum 2 mégapixels. Le réseau doit être parallèle à la lentille de l'objectif ( perpendiculaire à l'axe de visée ).

Immédiatement, quelques essais. Ici nous photographions un " tube au néon " qui est en fait un "tube à vapeur de mercure. Ce n'est pas la vapeur qui est contenue dans le tube qui, excité par une décharge électrique et transformée en plasma dont nous percevons la lumière. Celle-ci émet du rayonnement ultra-violet, qui excite à son tour un enduit fluorescent. Voici, ci-après, l'image obtenue à l'aide d'un simple appareil de 1,3 mégapixels, intégré à un téléphone portable :

 

spectre_portable_neon

Spectre d'un simple tube fluorescent, obtenu à l'aide de l'appareil photographique intégré à un téléphone portable (J.Frasson)

Qu'est-ce que la propriété du " de fluorescence " ? C'est celle que possèdent des substance de capter de l'énergie dans une fréquence donnée et de la réemmettre dans une autre. Le mot fluorescence vient du fluor, dont les composés possèdent cette propriété ( la fluorescéine ). Dans ce cas la substance absorbe de l'énergie dans une certaine gamme de fréquence et a la propriété par exemple de réemettre selon une longueur d'onde particulière. C'est le cas de la fluorescéine, qui réemet dans une couleur verte et donne l'impression d'émettre de la lumière, alors quelle ne fait que restituer l'énergie qu'elle capte, mais en la concentrant dans unelongueur d'onde correspondant à cette couleur.

Il existe de nombreux minéraux naturellement fluorescents. Exemple, le fluorine :

 

fluorine

 

Le nylon des chemises possède une faculté de fluorescence en étant capable de capter du rayonnement UV ( " la lumière noire des boites de nuit " ) en réemettant dans une couleur bleue.

On a fait du mieux possible pour créer un enduit contitué par un mélange de susbtances fluorescentes qui, absorbant l'ultra-violet émis par le gaz du tube, réemet en reconstituant une lumière la plus proche possible de la lumière blanche, du soleil. Mais cette reconstitution n'est pas parfaite. Ainsi vous découvrez tout de suite quelque chose : Si on vous donne deux spectres en vous disant : l'un correspond à la lumière du soleil et l'autre à celle émise par un tube au néon, vous pourrez deviner quel est l'un et quel est l'autre, d'une seul coupe d'oeil.

 

spectre_soleil

Le soleil. Spectre pris à l'aide d'un réseau. Attention ! toute visée solaire nécessite de grandes précautions.
Vouloir par exemple contempler le soleil à l'aide de jumelles entraîne une cécité immédiate et définitive !

 

spectre_neon

Image spectrale de la lumière émise par un tube fluorescent, prise avec un réseau.

 

On distingue nettement des raies d'émission qui ne se détachent pas dans le spectre solaire :

 

raies_tube_fluo

Spectre d'un tube fluorescent.

 

On ne saurait, pour prendre un spectre du Soleil braquer un système optique dans sa direction. On utilise un diffuseur en carbonate de magnésium, une fente fine ( 1/4 mm )

 

prise_spectre_soleil

 

Ce système permet de mettre en évidence des raies d'absorption ( J.Frasson ).

 

raies_absorption_soleil

Pas mal , pour un montage fait avec un réseau à 12 euros, un bout de PVC et un appareil numérique

 

Le soleil émet du rayonnement depuis sa photosphère, à 6000°. A une certaine distance du Soleil se trouve la couronne solaire, dont la température avoisine le million de degrés .( pourquoi cette région est aussi chaude ) . Entre les deux, une couche de 200 km d'épaisseur appelée chromosphère, dont la température, assez basse ( 4000°) permet la présence de molécule comme CO, H2O, etc... Ces molécules possèdent des transitions caractéristiques. Mais, pour un corps donné, ces fréquences caractéristiques d'émission fonctionnent aussi en absorption. Joseph von Fraunhofer était le onzième enfant d'un miérable vitrier allemand. Orphelin à 11 ans il fut placé comme apprenti chez un tailleur de verre, fabriquant de miroir. Un jour le toit de ce qui tenait lieu de gîte et d'atlier s'effondra, tuant son employeur et huit autres personnes constituant sa famille et ses employés. Le hasard fit qu'un prince bavarois, mis au courant de ce drame, offrit à l'enfant de quoi faire des études ainsi qu'une machine à travailler le verre. En 1814 il étudia, dans une entreprise qui l'avait embauché, un rai de soleil prénétrant par une fente d'un volet, décomposé à l'aide d'un prisme. C'est le fait d'avoir " inventé le spectromètre à fente " qui fit que Franhofer découvrit, le long du spectre du Soleil des raies sombres que tous les étudiants de physique connaissent maintenant sous le nom de " raies de Fraunhofer, des raies d'absoption ". Avec une fente plus large il ne les aurait pas vues.

 

fraunhofer

Joseph von Fraunhofer

J'ai été rechercher ça dans un livre paru aux éditions Time-Life, intitulé " Les Etoiles ". C'est moi qui l'ai traduit de l'Anglais en 1989. Un ami avait dit à la société américaine que j'étais astronome et bilingue. Je n'étais ni l'un ni l'autre, mais vue la somme proposée à l'époque j'étais prêt à le devenir aussitôt. Si vous trouvez cet ouvrage dans une bibliothèque vous y trouverez mon nom en tous petits caractères, en dernière page. C'est un ouvrage d'apparence austère, à l'iconographie de mauvais goût, mais le texte est un pur délice, plein d'humour, ce qui manque bien souvent à nos marchands de sable locaux, grands dispensateurs de poussière d'étoiles.

 

Un autre spectre, obtenu en photographaiant la lune :

 

spectre_lune

 

On retrouve toutes les couleurs du spectre solaire, ou presque. C'est normal : la Lune n'émet pas de lumière mais se contente de réfléchir cette qu'elle reçoit du soleil. Si nous ne le savion pas déjà cette expérience permettrai de le démontre...

 

Voici ( Jérôme Frasson ) le spectre obtenu en photographiant un lampadaire d'éclairage public ( au sodium ) avec un appareil numérique dont la cellule atteint 7 mégapixels.

 

spectre_sodium

Spectre d'un lampadaire d'éclairage public. Noter la puissance raie dans l'orange.

 

Faire son porte-filtre :

 

bonnette_faite_maison

Une bonnette adaptable faite " maison "

 

Matériel nécessaire :

- Un petit bloc de mousse,
- Un raccord de plomberie en pvc, adapté à la taille del'objectif
- Du ruban adhésif, de la colle
- Du Velcro

Disposer le réseau le plus près possible de l'objectif.

La société Cokin vend également des porte-filtres :

 

porte_filtre

Porte-filtre Cokin

Le filtre peut être adpaté sur le porte filtre en le fixant à l'aide d'un ruban adhésif sur une plaque de carton-plume

 

Le revendeur français :

http://www.digit-photo.com/filtres_cokin.php

 

Lorsque vous prendrez vos premières photographies de spectres, vous aurez tout votre temps pour bien caler votre appareil. et surtout pour que les rayure de votre réseau soient bien positionnées à l'aide de votre porte-filtre, comme ci-dessus ou fait maison. Mais si vous devez saisir une lueur à la volée, en plaçant votre bonnette hâtivement devant l'objectif vous obtiendrez vraisemblablement ceci :

 

spectre_oblique

 

Au centre , l'image " à l'ordre zéro "

 

spectre_horizontal

La même image, jpeg, redressée avec Photoshop.

 

Il existe des logiciels gratuits, téléchargeables, qui vous permettront d'analyser vos spectres, comme SPECTRACE ( qui fonctionne avec des fichiers jpeg ). Téléchargeable à :

 

http://perso.orange.fr/philippe.boeuf/robert/logiciels.htm

( cette fois-ci le lien marche ! )

Voici ce donne une analyse spectrale ( J. Frasson )

 

extraction_spectre_sodium

Analyse de l'image par comptage des pixels

 

 

Le phénomène de polarisation de la lumière. ( J.P.Petit )

La lumière est une onde qui se déploie dans un plan de polarisation. La lumière qui nous est envoyée par le soleil comporte des photons, assimilables à des trains d'ondes électromagnétiques, dont les plans de polarisation sont orientés dans tous les sens. L'image du plan de polarisation est celle d'une corde que l'on secoue et qui se trouve parcourue par un train d'ondes.

 

secousse-plan-vertical

secoussePlan_horizontal

 

Il existe des matériaux qui se comporte comme des filtres, vis à vis de la polarisation, en ne laissant passer que les ondes dans un plan donné. A l'état naturel le feldspath d'Islande possède cette propriété :

feldspath

L'image du filtre polarisation est le grill à viande, au travers duquel on fait passer la corde. L'oscillation de franchira cet obstacle que si l'oscillation est dirigée dans le sens des barres :

corde_grille

On a utilisé jadis des lunettes de soleil à " verres Polaroïd ". En effet la réflexion de la lumière sur une surface liquide, sufisamment plane, polarise partiellement la lumière. C'est ce qui se passe lorsque la lumière du soleil se reflète sur la surface de la mer. Le port de lunettes à verres polarisants permettait de ne pas être éblouï par cette lumière réfléchi, qui était stoppée par les verres.

verres_polaroid

Quand on effectue une prise de spectre en faisant en sorte que la lumière émise par la source se réfléchisse dans un plan d'eau, comme un lac, on peut améliorer la prise de spectre en éliminant la lumière polarisée. Voilà le rtésultat obtenu ( J. Frasson )

 

spectre_reflexion

 

 

 

 

 

Si vous voyez un ovni, la nuit et que vous disposiez du matériel :

 

Lors de l'observation :

- Equipez l'appareil avec le réseau
- Prenez plusieurs clichés

Immédiatement après :

- Avec le réseau toujours en place, prenez plusieurs clichés du fond du ciel, dans la direction de l'observatioon.
- Même sensibilité, même durée d'exposition
- Si l'observation se'est effectuée sur une large portion du ciel, faire des clichés dans toutes ces directions pour pouvoir faire des corrections de brillance
- Notez immédiatement l'heure exacte. Prenez des repères précis concernant le lieu de votre observation et votre direction de visée

Au domicile :

- Téléphoner à l'horloge parlante. Notez l'heure indiquée et comparez là à celle indiaquée par votre montre.
- Faites un cliché d'un "tube au néon" en prenant soin que la tache blanche représentant " l'ordre zéro " et le spectre figurent sur le cliché, pour étalonnage
- Prenez tous ces clichés avec le même appareil et les mêmes réglages.
- Toujours avec votre appareil, mais après avoir ôté la bonnette, prenez en photographie, bien de face, une longueur de mètre à ruban à une distance telle que les graduations millimétriques représentent 1 à 2 pixels.
- Ne retouchez pas les photos, ne les réduisez pas.

- N'expédiez pas ces clichés par mail. La compression risque de dégrader l'information. Stocker sur clé USB et envoyez clé.
- Gardez un exemplaire de vos clichés

- Envoyez la clé USB en recommandé à :

UFO science
83 Avenue d'Italie
75013 Paris


 

 

 

Tout à l'heure nous avons parlé de l'enregistrement de spectres, non plus à l'aide d'appareils de photographie numériques, mais à l'aide d'une caméra vidéo. Ces enregistrements permettraient, comme dit plus haut, d'avoir des informations particulières sur le comportement d'un ovni. On sait par exemple que ceux-ci, quand ils accélèrent, changent de couleur, passent du rouge sombre au bleu-blanc.

On peut se faire une idée de spectres variant dans le temps en réalisant un expérience simple : filmer le brûleur d'une gazinière quand on jette dessus une poignée de sel

 

Voir cette vidéo réalisée par Jérôme Frasson

 


 

A titre de conclusion :

Une équipe spectroscopie s'est constituée au sein des associations jumelles GESTO - UFO-science, constituée par Jérôme Frasson et deux chercheurs, docteurs ès-science, dont l'un possède une grande expérience dans le domaine. Pour des raisons que tout le monde comprendra, les noms des deux derniers devront être tenus secrets. Ce dossier ne représente que le tout début de ces études, dont on perçoit d'ores et déjà le but : lancer une traque au spectre d'ovni à échelle internationale.

Il y a eu , pendant des années, l'opération MEGACETI. N'importe qui pouvait télécharger un segment d'enregistrement fait par le télescope d'Arecibo et l'analyser, grâce à un programme téléchargeable. Personne n'a jamais rien trouvé, pour plusieurs raisons.

- Des gens qui franchissent des années lumière n'en sont plus à communiquerf à l'aide d'ondes électromagnétiques, qui cheminent à 300.000 km/s. Rechercher de tels signaux équivaut à essayer d'apercevoir des signaux de fumée en dehors de réserves indiennes.

- Un télescope comme celui d'Arecibo est encore trop petit pour pouvoir capter des activités s'accompagnant d'émissions d'ondes électromagnétiques à échelle humaine. Un planète n'émet pas comme une radio-galaxie. Arecibo, pour capter les chats extraterrestres, c'est comme se mettre à) l'extrémité ouest de la Bretagne, avec des micros et des magnétophones en espérant capter les conversations des new-yorkais. Les gens qui ont participé à l'opération MEGACETI ont analysé ... le bruit des vagues de la mer, ou du vent du large.

Les Américains le savaient fort bien. Mais cette capture de spectre d'ovni n'est pas irréaliste. Il ne se passe pas de jour, ou même d'heure, dans le monde, sans que quelqu'un soit témoin. Dans un premier temps si de nombreuses personnes ont un réseau dans leur portefeuille, bien protégé dans un étui plastique, les chances de faire ce scoop augmentent. L'idéal serait qu'un fabriquant de téléphones portables ou (/et) d'appareils de photo numériques et de camescopes ajoute ce genre de gadget, peu compliqué et peu coûteux dans ses appareils. Le marché est vaste, mais saturable. Les fabriquants convoitent des parts du marché les plus larges possibles. Si les acheteurs sont tentés par ces appareils numériques dotés de la bonnette qui permettrait le scoop, ceci pourrait être un argument commercial puissant. Nouys laisserons les lecteurs et les membres d'UFO-science s'occuper de tenter de promouvoir cette démarche, à échelle internationale.

Pour commencer il faut que le maximum de gens se familiarisent avec les techniques de la spectroscopie ce que l'existence de bonnettes achetables à bas prix, des systèmes de prise d'image numérique, et de logiciels d'aqnalyse gratuitement téléchargeables rend possible. Jérôme Frasson, dans la mesure de ses disponibilités peut animer des séances de sensibilisation et de formation ( il habite Avignon ). Il est également disponibles pour donnert des conférences, si ses frais de voyage et d'hébergement sont pris en charge.


18 juillet 2007 : Un porte réseau avec fente

Une chose est évidente. On n'aura jamais un spectre précis sans doter le système optique d'une fente. L'imprécision sera d'autant plus importante que la source sera large. On devra utiliser une fente pour photographier une flamme, y compris celle d'une bougie. Il y a une expérience intéressante, qui consiste à filmer le spectre produit par une flamme de gaz, pris à l'aide d'une fente, puis de jeter une poignée de sel sur cette flamme. Initialement la flamme du gaz est bleue. Mais le sodium du sel, excité, produit une coloration jaune, visible à l'oeil nu et évidemment sur la photo spectrale. Cela donne une idée de ce que pourrait être un film vidéo d'ovni, présentant un changement de comportement, y compris, comme cela a déjà été filmé plusieurs fois, une dématérialisation. Des tas de gens, sur Terre, continuent de prendre des photos ou des films d'ovnis. Mais ces documents ne présentent pas d'intérêt au plan scientifique. Par contre un spectre sera&it, lui, porteur d'informations précieuses.

Le premier spectre d'ovni sera un scoop

Mais je ne sais pas si les journalistes en auront conscience. Je me rappelle du neveu de la journaliste Marie-Thérèse de Brosse, face au document vidéo que nous montrant de Brower, sur l'affaire des F-16. Heureusement, j'avais amené mon propre appareil et ce sont ces clichés qui parurent dans Match. En dépit de mes coups de coude sans équivoque ce grand imbécile, bardé d'appareils, resta inerte pendant toute la présentation, se contentant de répondre " ça ne donnera rien ". Il avait même un magnétophone avec lequel on aurait pu capturer les dialogues des deux pilotes, parfaitement audible.

S'agissant de photographier un ovni, personne ne peut dire à quoi ressemblera cette source, de prime abord. cela peut être un objet "semblable à une grosse étoile ", donc "quasi ponctuel. Mais l'observateur peut aussi se trouver confronté à un objet vu sous un diamètre apparent important. Il sera donc important de pouvoir disposer, le moment venu, d'un "objectif à fente incorporée". Cette fente devra être orientée parallèllement aux rayures deu réseau. Voici un disposif construit par Jérôme Frasson :

 

adaptateur_a_fente

Voici l'appareil numérique de jérôme Frasson, équipé d'une fente montée sur un simple tube en carton

 

adaptateur_frasson_2

L'adaptateur sur l'appareil

 

appareil_plus_adaptateur

C'est un poil plus encombrant, mais, réalisé avec un tube de pvc c'est logeable dans un étui, qu'on peut transporter

 

spectre_adaptateur_fente_large

Les deux images spectrales à l'ordre 1, de part et d'autre de l'image d'une fente large

 

spectre_adaptateur_fente_etroite

Image avec fente plus étroite

 

19 juillet 2007 : ( J.Frasson )

spectre_vap_hg_fente

Un lampadaire "boule" à vapeur de Mercure, de type lampe à économie d'énergie pris avec le système en question, sphère de 40cm de diamètre à 2m de distance

 

lampadaire_a_boule

Le lampadaire à boule en question ( source de lumière étendue )

 

 


 

Pour contacter Jérôme Frasson :

email_frasson

 

 


Appel pour la réalisation d'un logiciel de spectroscopie

Le groupe spectroscopie d'UFO-Science a mis au point une méthode permettant l'extraction du spectre d'une source lumineuse à partir d'une photo obtenue en plaçant un réseau devant l'optique de l'appareil photo (les fameuses bonnettes). Cette méthode doit maintenant être mise à la disposition de tous. Pour cela, un logiciel grand public est nécessaire.

Jusqu'à présent, l'équipe spectroscopie utilise des scripts Python. Il lui manque des compétences informatiques pour réaliser un logiciel avec une interface graphique. Le logiciel final devra être disponible pour tout système (Linux, Mac, windows). De plus, il devra inclure une procédure d'affinement de fonction mathématique à partir de données expérimentales (un « fit » dans le jargon scientifique). Le langage de programmation doit être choisi en fonction de ces 2 critères.

Nous faisons appel à tout informaticien expérimenté pour nous aider à réaliser ce logiciel. Prendre contact avec l'association pour de plus amples renseignements:

contact_ufoscience


signé: le groupe spectroscopie d'UFO-Science

 

 


 

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