5 novembre 2018 :
- Je suis la personne qui tape ces courriers à votre intention. J'espère être bientôt autorisé à entrer en contact avec vous.
Cela n'a jamais été suivi d'effet. Cet envoi avait été posté de Caen. Il devait donc y avoir un "réseau Ummo français", quelque part, celui-là bien discipliné.
S'agissant du réseau espagnol c'était Antonio Ribera qui avait réagi avec humeur face à ces consignes de "ces messieurs de Ummo", comme il avait coutume de les appeler. Il avait été dès lors privé de lettres. Il disait à cette époque : "ils sont froids comme des serpents".
Je ne vois pas les choses sous cet angle, mais je ne diras pas non plus "nos amis les Ummites" ou "nos amis les extraterrestres". Pour ces "gens" nous ne sommes que des hamsters, rien de plus. Tout au plus suis-je un hamster un peu plus intelligent que la moyenne.
Mais, méritons-nous plus, globalement? Nos peuples terriens passent leur temps à s'entre-tuer et à promouvoir des idéologies délirantes, à accentuer sans cesse les inégalités sociales. Il n'y a aucun progrès, nulle part. Si on choisit un exploité et que le hasard fasse de lui un nanti, celui-ci rejoindra vite le clan des exploiteurs.
Que dire de cet éventuel "groupe français" qui devait, ou doit, s'il existe encore, être analogue au groupe espagnol. Je l'imagine composé de :
- Un employé des postes, un notaire, un médecin, deux ou trois aristocrates, fins de race désoeuvrés, une infirmière en retraite ....
Des gens qui se réunissent, ou se réunissaient, pour commenter "la dernière lettre", comme le firent les Espagnols pendant des décennies. Examen en règle, ritualisé, du papier, du cachet dactylé, des caractères de la machine à écrire, plus quelques palabres, c'est tout.
On a connu deux archivistes en Espagne : Darnaude et Farriols.
Rafael Farriols, dans les années soixante-dix, quatre vingt
Ils sont tous les deux décédés. Farriols est mort en 2006 il y a douze ans. Je me souviens qu'en 2005 j'avais déjà envisagé de recréer une structure Ummo quelque part. J'avais ainsi souhaité récupérer des copies des lettres. Mais quand je pris contact avec Hiltrud Franz celle-ci m'apprit que Rafael était atteint d'un cancer en phase terminale. Ca n'était donc pas le moment de me livrer auprès de lui à cette pêche aux documents.
Une petite précision en passant :
Il y a huit ans j'avais demandé à Xavier Lafont de collecter le matériel nécessaire à la constitution d'un site concurrençant en quelque sorte le site ummo-science. Il s'est acquité de ce travail et cela a donné le site http://www.ummofiles.net . A l'époque je n'avais pas encore envisagé de m'engager comme je le fais aujourd'hui vis-à-vis de ce dossier Ummo, à visage découvert. Aussi, pour brouiller les piste le nom de domaine avait-il été pris par un comparse, extérieur à ufo-science, toute en étant lié à l'association. Une annonce avait été installée, évoquant un soi-disant "groupe Sirius", qui s'y trouve toujours, d'ailleurs. Mais maintenant tout cela n'a plus de raison d'être, aussi il y a quelques semaines avais-je demandé à Lafont, qui a pris ma suite début 2018 en tant que nouveau président d'Ufo-science, de me donner les codes de ce site et de passer le nom de domaine à mon nom. Il refusa, voulant rester le gestionnaire de ce site "qui lui avait demandé beaucoup de travail".
- Vous n'avez qu'à m'envoyer vos textes et je les installerai.
Non, trop lourd et surtout trop peu fiable. J'ai donc opté pour cette solution, simple, consistant à créer ce dossier "Ummo" sur mon propre site internet. Lafont alimentera son site ummofiles avec ce que bon lui semblera.
Revenons à l'année 2005. Quand j'ai sollicité Hiltrud, ainsi que d'autres, du "groupe de Barcelone", ceux-ci m'avouèrent ne pas détenir de copies de ces lettres en rapports. Dans la mesure où Farriols gérait tout cela, ceux-ci n'avaient pas senti l'intérêt de constituer leurs propres archives. Ainsi on découvre le fonctionnement de ce "groupe de Barcelone", entièrement centré autour de Farriols. Après avoir revendu sa société Critesa (usine de métacrylate) à un groupe allemand il se consacrait à cette affaire Ummo à plein temps. Mais il n'y eut aucun travail de quoi que ce soit. Seulement une participation passive à ces ouvertures de lettres, véritable rituel. On peut penser qu'il en a été de même dans les autres groupes, dans le monde entier. En France, si on excepte le travail de "Pollion" sur le langage, et le mien, quoi ? Pratiquement rien.
L'épouse de Farriols, Carmela, était plus intéressée par son élevage de chevaux que par cette affaire. Après le décès de son mari elle se désaissit sans problème de l'ensemble de ces archives au profit du fondateur d'ummo-ciencias, clone d'ummo-sciences.
L'expression qui vient à l'idée est "Autant en emporte le vent". Il n'y aurait pas Internet toute cette affaire finirait dans les combles de "l'ufologie", munie d'une étiquette de "hoax", fondée sur "les aveux de Pena".
Quand survint le décès de Farriols je résidais à Bruxelles. Je voulus me rendre à ses obsèques, mais une bronchite sévère me cloua au lit. Lou me dit au téléphone :
- Reste tranquille. On a déjà un mort. Inutile de prendre le risque, à ton âge, d'en avoir un second.
J'ai donc demandé à Gilles d'Agostini de se rendre à la cérémonie organisée au domicile de la famille, ce qu'il fit, remarquant que ni Holbecq, ni "Pollion", ni De Plaige ou d'autres n'avaient fait le déplacement.
Tout cela appelle à avoir un certain regard sur l'impact de cette affaire sur les différents contactés. C'est pratiquement inexistant. Autour des sites français et espagnol gravitent des "contributeurs anonymes".
J'ai apporté mon propre témoignage, dans différents livres. Mais je vais avoir 82 ans. Quand j'aurai passé l'arme à gauche, que restera-t-il de tout cela ? Peut-être tout simplement ... rien. Qui se soucie de toute cette affaire, sinon les services secrets de nombreux pays, qui gardent un oeil dessus, de loin, espérant pouvoir un jour mettre la main sur l'un des auteurs.
On pense à ce constat, fait par les Ummites, qui avaient quitté précipitemment l'Espagne après les révélations du père Guerrero, lequel avait déclaré à des journalistes que des extraterrestres vivaient dans un refuge souterrain, près de Madrid (dans la sierra de Gredos). Ils avaient constaté à leur grande surprise que l'affaire était vite retombée, se perdant dans le bruit de fond ambiant du monde de l'information.
Il en est de même pour tout ce qui touche au sujet ovni, qui connait l'effet d'un "auto-discrédit", y compris ... au sein du milieu ufologique.
Avec mon dernier livre ( novembre 2018 "Contacts Cosmiques", éditions Tredaniel) j'ai choisi de confirmer, clair et fort, que les informations Ummo (ou autres...) ont piloté mes travaux scientifiques pendant un demi-siècle, et que c'est toujours le cas. J'ai choisi de confirmer que j'ai été également contacté. On peut conjecturer que ceci "achèvera de me discréditer" dans le milieu scientifique, ce dont je me fous éperdument. La presse étant maintenant soigneusement contrôlée, le buzz est peu probable. Peu importe, j'aurai dit ce que j'avais à dire, une bonne fois.
Dans ces deux livres j'ai expliqué, en long et en largeur, le but de ma démarche : amener les Terriens à prendre conscience qu'ils ne sont pas le centre de l'univers et que leur technologie n'était qu'un phénomène émergent qui s'inscrivait dans la démarhe générale du vivant "étendre son champ relationnel en se complexifiant".
Impact du premier livre : faible. Le second : ça sera sans doute pareil.
J'entreprends donc en ce moment de mettre en forme les développements scientifiques des tuyaux qui m'ont été communiqués en octobre 2016, sur une structure d'univers comportant quatre types de masses ( +m , -m , + im , - im ). Il se trouve que j'ai réussi " subrepticement", à publier tout cela dans une revue d'un bon niveau. Progress in Physics , Volume 4, issue 1.
L'assise mathématique est donc déjà en place. C'est une chose importante puisque ça débouche sur une ... métaphysique théorique, qui va bien au delà des discours "religieux" sur le "BB".
A titre de ballon d'essai j'ai mis un article en anglais sur le site de présentation de preprints Researchgate, intitulé "Theoretical metaphysics". Impact : zéro. Je me demande comment je vais régler cette affaire-là. Ce qui apparaît c'est l'absence de réactivité du milieu scientifique international. Je pense que je vais donc diffuser cela au sein des "niveau math sup" en créant une série "Super-Janus". Une série qui comportera une initiation au calcul matriciel et à la technique du calcul de l'action coadjointe d'un groupe sur son algèbre de Lie (...)
Je reviens à ces courriers de 1993.Il y a donc celui où il est fait état d'un agenda concernant les actions et le contact.
Quand j'ai reçu ça j'ai immédiatement réagi en disant que cela trahissait une totale incompréhension du fonctionnement du "système terrien". Citons ces extraits :
- La seconde étape du programme (1970-2000) dite "de préparation" qui a pour but une sensibilisation et une maturation progressive des élites politiques, militaires, puis scientifiques, sociales et religieuses, vise à rendre rationnellement admissible et tolérable l'idée même d'une présence extraterrestre sur Terre et à favoriser la diffusion progressive à l'échelle macro-sociale de ce nouveau paradigme.
Des "élites" politiques, militaires, scientifiques, sociales et religieuse ? Diable, de quelles élites parlent-ils ?
- La troisième étape, dite "de contact' a pour objet la révélation macro-sociale officielle, l'établissement de contacts officiels entre vos gouvernements et l'UMMOAELEWE et le développement programmé et concerté d'une évolution biculturelle de nos deux civilisations.
Belle foutaise !
Je ne sais pas qui a pondu cette missive. Toujours est-il que j'ai immédiatement répondu que celui-là était à côté de la plaque. J'ai suggéré que des informations scientifiques exploitables pourrait être injectées dans le "tissu scientifique" pour tenter de le faire évoluer "de l'intérieur".
Dans les jours qui ont suivi j'ai reçu cette lettre parlant des "proplyds".
Cette information est-elle authentique ? Elle suggère que, sur fond de la Nébuleuse d'Orion, chaude et émissive, les taches sombres qui apparaissen correspondraient non à des nébuleuses proto-planétaires mais à des objets de température très basse.
Un proplyd obscur de la nébuleuse d'Orion
Si ces "proplyds" sont des nébuleuses proto-planétaires ce sont alors de enveloppes de poussière qui entourent une étoile naissante, à l'état de "proto-étoile". Ils ne pourraient donc pas faire montre d'une température aussi basse que celle avancée dans la lettre.
J'ai demandé à un ami astronome de regarder tout cela, qui confirme que le gaz de la nébuleuse d'Orion esf bien à une température de six à dix mille degrés. C'est du gaz ionizé (par le flux d'énergie émis par les jeunes étoiles), qui constitue un signal très fort, correspondant à une longueur d'onde d'une fraction de micron. Si ces proplyds-là sont à une température de quelques degrés kelvin, alors la longueur d'onde serait alors millimétrique. Le système ALMA, comportant 64 antennes de radiotélescopes de 24 mètres de diamètre permet une interférométrie à large base, donnant une résolution angulaire de 0,2 seconde d'arc. Question résolution angulaire cela pourrait convenir. Reste la question de la sensibilité. Mon ami va se renseigner.
Le réseau de 24 radiotélescopes ALMA
Ceci étant, en 1993 une telle vérification observationnelle n'aurait pas été possible. En conclusion :
- Si la température de ces proplyds s'avère être très supérieure à ces quelques degrés Kelvin, alors cette lettre ne serait qu'un manoeuvre de désinformation , quel qu'en soit l'auteur.
- Si ces objets étaient au contraire très froids, cela serait au contraire une information intéressante.
Des gens m'interrogent parfois à propos de ces histoires de contacts : " Comment ça se passe ? A quand le prochain ? "
C'est de l'anecdotique sans intérêt. Et demain, dans deux ans ou jamais : je ne me pose pas la question. J'ai suffisamment à faire avec tout ce que j'ai reçu. Je laisse à d'autres le soin de s'interroger gravement sur "la validation", "l'authenticité", etc. Je reste centré sur une possible prise de conscience des Terriens.