INTRODUCTION

1° novembre 2018 : Dans mon livre "Contacts Cosmiques" se trouve reproduite une lettre que j'ai reçue en 1993. L'éditeur a ajouté la mention" Propriété de JPP", ajout que je n'ai pas remarqué lors d'une dernière relecture rapide avant le "bon à tirer". J'ai demandé à ce que cette mention disparaisse de l'édition suivante car cctte mention est évidemment en contradiction avec tout ce qui va suivre.

L'affaire Ummo est une histoire passionnante, au sens où elle représente un authentique contact entre une ethnie extraterrestre et des Terriens.

Un peu d'histoire.

Personnellement, j'apprends l'existence de ce réseau en 1975 par mon collègue atronome Maurice Viton, alors en poste au laboratoire d'astronomie spatiale de Marseille ( le LAS). Celui-ci a des contacts avec un ingénieur du Cnes, Claude Poher, notoirement intéressé par le sujet OVNI, qui se trouve être en contact avec un écrivain espagnol, Antonio Ribera, résidant dans une localité proche de Barcelone, San Feliù de Codines. Viton détient à l'époque des photocopies de photocopies de quelques pages dactylographiées, détenues par Ribera, qui les a transmises à Poher.

Antonio Ribera avec Allen Hyneck en 1984


Je prends connaissance de ces pages, qui évoquent des solutions technologiques liées à la mise en oeuvre de nefs interstellaires. Dans ces pages je suis intrigué par la qualité de telle remarques. On indique par exemple que dans certaines manoeuvres la nef et ses passagers pourraient être soumis à des accélérations atteignant 50 g. Il est précisé que cette accélération n'est pas communiquée en continu, mais par sauts. Ceci cadre avec ce que j'ai pu apprendre en tant qu'ingénieur diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique, à savoir que le corps humain supporte mieux une suite discontinue de phases d'accélération qu'une accélération exercée en continu.

La suite se réfère à la façon dont les passagers d'une telle nef pourrait subir ces accélérations. La formule semble astucieuse. On sait qu'un poisson rouge, dans un bocal, supporterait des accélérations plus importantes que s'il était installé dans un support solide. Le document suggère que les passagers, dotés de combinaisons ad hoc, baigneraient dans un milieu doté de propriétés thixotropiques. En lisant, je découvre ce mot, je l'avoue. Il s'agit de milieux susceptibles de passer de l'état liquide à l'état solide, et vice versa, sous l'action d'un certain agent. C'est la propriété, par exemple, des "sables mouvants". Au repos, le milieu a tout d'un solide, mais retrouve sa fluidité quand il est parcouru par un ébranlement, quand par exemple un marcheur pose le pied sur la surface.

Le document évoque l'idée qu'il existerait des milieux thixotropiques où le changement d'état, extrêmement rapide, pourrait être opéré à l'aide d'un champ électrique. Je me dis " pourquoi pas ?". Ainsi une mise en vitesse par une succession de trains d'accélération, en phase avec une alternance "état solide"- "état liquide" permettrait aux passagers de conserver une relative mobilité, même durant ces phases d'accélération de leur véhicule. Et le texte indique "que les passagers ont alors l'impression de se mouvoir dans un fluide dont la viscosité serait accrue".

Je trouve cela intéressant.

Un autre passage attire mon attention. Lors des mises en vitesses de ces phases d'accélération la structure de la nef se trouve soumise à des contraintes mécaniques. Ces efforts peuvent entraîner la naissance de trains d'onde pouvant déclencher un phénomène de résonance vis à vis des fréquences propres de la structure des nefs. La solution pour amortir ces trains d'onde est alors extrêmement astucieuse et novatrice. Les matériaux solides de la structure sont "vascularisés", c'est à dire parcourus de fines tubulures, également emplies d'un fluide thixotropique. En opérant un changement d'état dans ce fluide on modifie les paramètres locaux de celui-ci, c'est à dire leur "réponse" vis à vis d'un train d'onde donné. D'où un feed back et une atténuation immédiate de tout train d'onde pouvant, par résonance, entraîner une rupture.

De nos jours on appellerait cela un "matériau intelligent". Rappelons que nous sommes en 1975 et que ces rapports ont été reçus par des Espagnols en 1967, c'est à dire il y a presque un demi-siècle. En tant qu'ingénieur je dirais que cette technologie s'inscrit dans le futur de notre industrie aéronautique, avec le développement de "micro-technologies". En effet les ailes des avions, par exemple, sont sujettes à un phénomène dit d'aéroélasticité. Il peut s'opérer un couplage entre les propriétés élastiques des ailes et la turbulence qu'elles peuvent engendrer. Un avion peut ainsi "se mettre à battre des ailes" à son corps défendant, jusqu'à rupture. Je me souviens parfaitement d'une gros porteur militaire où on a découvert cette désagréable propriété. L'appareil battait des ailes avec une amplitude très visible, ceci entraînant immédiatement un risque de rupture par fatigue du matériaux. La solution ? Redessiner cette aile complètement ? Je crois qu'on avait simplement, dans un premier temps, fait le choix de créer une contre-réaction opérée à l'aide d'ailerons. Le jour où nos avions seront construits à l'aide de "matériaux intelligents" leur poids diminuera sensiblement.

Bref la lecture de ces quelques pages, après les avoir traduites en français, m'incita à aller voir plus loin. Je n'ai pas conservé ces documents, n'ayant pas une âme d'archiviste, comme certains. Je n'ai pas non plus tenu un journal précis des différents évènements. Tout simplement parce que je me suis toujours focalisé sur le contenu, plutôt que sur la forme, la police de caractère, la couleur de l'encre, etc.

Je n'ai pas un souvenir très précis de ce qui s'est passé exactement par la suite. Viton, ayant été témoin d'ovni, était a priori intéressé par le phénomène, et donc tout ce qui tournait autour, y compris la possibilité d'un contact et d'une éventuelle transmission d'informations scientifiques et techniques. Mais dans les années qui suivirent, ne se sentant pas prêt à affronter les retours de bâton qui accompagneraient immanquablement tout engagement en faveur de cette hypothèse d'interprétation du phénomène ovni en tant que de visites d'extraterrestres, il prit avec sagesse ses distances vis à vis du phénomène ovni et du dossier ummo en particulier.

La curiosité ayant toujours été chez moi plus forte que n'importe quel autre sentiment je décidai, quels que soient les risques encourus, de donner suite. Cela se traduisit par un contact avec le sympathique Antonio Ribera qui avait aussi l'avantage de parler couramment le français. Un lien d'amitié chaleureuse s'établit rapidement entre nous. Dans les années qui suivirent Antonio me rendit visite à Aix, plusieurs fois. Il vivait modestement des ventes de ses nombreux livres. Je crois me souvenir qu'il avait participé à un voyage à l'île de Pâques avec Thor Heyerddal. C'était un homme extrêmement ouvert, doté d'un solide sens de l'humour, ce qui est chose utile, pour ne pas dire indispensable, quand on aborde le dossier Ummo (une sens qui, hélas, semble faire passablement défaut à ceux qui ont par la suite entrepris de gérer cette documentation).

Ribera reçut le document qui traitait des nefs. C'est le D69-1. C'est dans cette lettre que figure la plan détaillé de la nef ummite, avec son habitacle toroïdal, ses pieds extensibles, etc.

 

L'image de la nef Ummo dans la lettre reçue en 1968 par Antonio Ribera

 

Assez rapidement je reçus la visite d'un psychologue nommé Jean-Jacques Pastor, habitant Digne (il travaillait pour les services sociaux), intéressé de longue date par le phénomène ovni, qui était en outre bilingue français-espagnol, de par son origine familiale. Ribera nous communiqua assez rapidement de nombreuses pages en sa possession, dont les documents concernant "les premiers jours sur Terre". Quand on sait que tout ceci tourne autour de la région de Digne cela se traduisit par une longue liste d'expéditions dans la région, hautes en couleur.

Ribera avait été un des contactés de la première heure. Je ne vais pas entamer ici l'évocation de la genèse de toute cette affaire Ummo en Espagne, vu que le présent texte est destiné à expliquer pourquoi je suis amené à créer ce sous-site Ummo, à l'intérieur de mon propre site internet. Au delà ce ce premier contact avec Antonio Ribera, la suite logique fut d'établir un contact avec l'industriel Rafael Farriols, qui vivait dans une vaste et luxueuse propriété situé à proximité de Barcelone. Avec Ignacio Darnaude, il détenait le maximum de lettres, de rapports émanant de cette source et était rapidement devenu le destinataire privilégié.

Je retracerai ailleurs quelques éléments de cette saga Ummo, haute en couleur. Brièvement, c'est un religieux qui porta cette affaire sur la place publique, le padre Guerrero, qui réagit lors que les messages se trouvèrent teintés d'informations ayant trait à la religion. Il révéla au passage que ces expéditionnaires avaient créé un refuge dans un massif proche de Madrid, dans la Sierra de Gredos. Paniqués, ceux-ci quittèrent le pays précipitamment.

A tous les destinataires des lettres et rapports était demandée une relative, voire stricte confidentialité. Ribera, doté d'un caractère indépendant, refusa de souscrire à des consignes émanant de gens refusant de dévoiler leur identité. Il fut dès lors rayé de la liste des destinataires. On peut se demander ce qu'il advint des documents qu'il avait reçus, qui portent en particulier l'image ci-dessus. Vivant seul avec son épouse, laquelle souffrait depuis des années d'agoraphobie et ne quittait plus leur domicile, et avec ses chiens, il décéda dans l'indifférence générale dans son logement. Averti par les hurlements des chiens, les voisins appelèrent la police qui, après avoir enfoncé la porte, découvrit la situation. Comme personne, ni membre de la famille, ni ami, ne se présentèrent, la municipalité fit piquer les chiens, envoya l'épouse finir ses jours dans un hôpital psychiatrique, régla dans l'urgence la question de la dépouille d'Antonio Ribera et fit mettre l'intégralité du contenu de son appartement à la ... décharge.

En 1990, il y a vingt huit ans ce fut la parution de mon premier ouvrage "Enquête sur les OVNI", chez Albin Michel. A cette occasion le regretté Christian Perrin de Brichambaut (qui fut membre du Conseil Scientifique du GEPAN) m'avait incité à créer une association loi de 1901. L'idée était que si le nombre des adhérents était suffisamment important, la collecte des cotisations permettrait peut être de financer quelque activité concernant le thème OVNI, palliant les carence du GEPAN, décidément peut disposé à faire avancer les choses. J'étais sceptique mais nous pensions que c'était une chose à tenter. L'annonce de création de cette association baptisée

Groupe d'Etude Scientifique des Traces Associées au Phénomène Ovni.

Tout avait été fait dans les règles. Les statuts avaient été déposés en préfecture. Nous avions un compte bancaire pour engranger ces précieux subsides. J'appelai alors Perrin au téléphone.

- Cher ami, nous avons un problème.

- Ah, lequel ?

- Eh bien prenez le titre que nous avons choisi pour cette association et examinez ses initiales.

- Un instant, je regarde.

Perrin eut une exclamation.

- Oh, merde ! ....

- Eh oui. C'est déjà pris.

Effectivement les Nazis avaient en leur temps créé la fameuse GESTAPO.

- Qu'est-ce qu'on peut faire ? Les statuts sont déposés ...

- On appellera ça le GESTO. C'est moche mais on s'en contentera.

Ceci étant, bien que nous ayons mis un appel dans le livre, le nombre des adhérents resta fort modeste. Moins d'une centaine, selon ma mémoire. Il était exclu de faire quoi que ce soit de sérieux avec des cotisations émanant d'un nombre de membres aussi restreint. L'abandon du projet semblait être la seule issue. J'écrivis donc aux membres que nous allions faire disparaître ce GESTO. Mais ceux-ci protestèrent immédiatement, arguant que j'étais le seul, à leur connaissance, qui fasse quelque chose de sérieux dans ce domaine. On suspendit donc cette décision de disparition et le GESTO poursuivit "ses travaux". C'est à dire que chaque années j'étais en mesure de rédiger une monographie faisant état des travaux que j'avais pu effectuer et de enquêtes que j'avais pu mener. En retour ces subsisdes me permettait de m'équiper progressivement en matériel informatique et de payer mon "consommable". Comme le Cnrs m'avait privé de tous crédits, l'aide consentie par les membres du Gesto constitue ma seule façon de couvrir mes frais professionnels, essentiellement portant sur des achats de matériel informatique. Il n'y a jamais eu assez d'argent pour financer un déplacement quelconque.

Gilles d'Agostini devint rapidement membre de cette association GESTO. Beaucoup de gens ayant entendu parler de ces documents Ummo et voulaient pouvoir en prendre connaissance. Cela représentait à l'époque quelques huit cent pages. Je me voyais mal photocopiant ces documents et les expédiant. Mais d'Agostini était informaticien et suggéra une opération de saisie manuelle par des bénévoles du GESTO disposant d'un PC et d'un traitement de texte. Cette saisie s'opéra sur près d'une année entière. Quand elle fut menée à son terme, l'ensemble de cette documentation Ummo tenait sur une disquette 3.5 pouces, en zipé.

Nous diffusâmes alors, gratuitement, ces informations à qui en faisait la demande (et pas forcément aux membres du Gesto), en leur répondant "envoyez-nous une disquette 3.5 pouces, vierge, formatée, avec une enveloppe affranchie et nous vous renverront les document sur ce support.

Je ne voyais pas pourquoi nous aurions tiré profit de ces documents, dans la mesure où nous n'en étions pas les auteurs.

Un jour un jeune internaute habitant Nice, me demanda :

- Pourrais-je créer un site internet avec ces documents ?

Ma réponse, immédiate :

- Comment pourrais-je vous l'interdire, je n'en suis pas le propriétaire?

La création des sites internet démarrait à l'époque, mon interlocuteur était "Webmaster". Le premier site ummo-science vit donc le jour. Ce garçonavait espéré, en intégrant un forum dans ce site, voir affluer des commentaires ou contributions intéressantes. Hélas il fut déçu. Comme c'est le cas pour les sites ovni en général, ces pages se peuplèrent d'une masse de palabres sans intérêt et de contributions de "Trolls". Le site reste donc en état pendant des années.

Quand il prit contact avec moi je n'avais pas de site internet. Je sortais d'un moment pénible, quand l'astrophysicien James Lequeux, qui était directeur de la revue Astronomy and Astrophysics, avait en 1988 mis fin à un échange que j'étais en train de gagner avec le referee de sa revue.

Quoiqu'il en soit cette situation me rendait très dépendant. Mon webmaster me dissuadait de vouloir un jour intervenir dans un site, tant ceci était, disait-il, si complexe que la moindre erreur risquait d'en compromettre l'architecture toute entière. Etre le webmaster de quelqu'un représente une certaine forme de pouvoir. J'ai eu du mal à récupérer mon autonomie sur ce plan-là, et actuellement, en dépit de toutes les propositions qui me sont faites, et de l'évidente rusticité des outils que j'emploie, je ne suis pas prêt de revenir à ce genre de situation. J'ai quand même pu un jour récupérer la main sur "mon" propre site, ce qui n'a pas été sans mal.

Il y eut cela et bien d'autres choses, comme par exemple le fait de faire figurer des copyrights partout. Les documents Ummo se virent barrés d'un tatouage ADUMMO (Association de Défense de Ummo). Beaucoup, disponibles sur le site Ummo-sciences, le sont toujours.

 

 

Un de très nombreux exemples de pages tatouée. Le tatouage a changé et

UMMO SCIENCES a ici remplacé ADUMMO (Association de Défense de Ummo)


Une situation assez grotesque dans la mesure où ces mêmes pages illustrées sont disponibles à partir du site espagnol :

La même page, en meilleure qualité, et dans leurs couleurs d'origine

sous forme de scans des documents originaux.


Quel était le but de cette "Association de Défense de Ummo" ? Un souci de prévenir toute exploitation commerciale de tels documents ? Didier De Plaige ayant accepté de jouer le rôle de président. (celui-ci gérait la radio "Ici et Maintenant". Ce n'est pas son vrai nom mais le nom de l'Ashram où il avait suivi une formation de bouddhiste de salon). Ils avaient prévu tous deux de se rendre chez Rafael Farriols pour le convaincre d'adhérer à leur projet, si "humaniste", et d'en être en quelque sorte le parrain. Je prévins Rafael que l'idée fit sourire et qui ajouta que ces mesures n'étaient nullement nécessaire au sens où il avait lui-même, de longue date et secrètement, déposé tous ces documents à son nom.

Le projet ADUMMO fit long feu et Didier de Plaige y gagna que je n'acceptais plus jamais d'être interviewé sur ses ondes.

Le site reçut un nouveau nom : Ummo-sciences et y fut apposé ce texte ( qui y figure toujours ) :



C'est très exactement la seule et unique mention de mes contributions à l'étude des contenus de ce dossier Ummo. Cette mention est toujours présente.

On y trouvera dans ce site ummo-sciences de savantes analyses sur les signatures trouvées dans les documents que j'ai reçus et la police de caractère, ainsi qu'une analyse de Jean Pollion de la lettre que j'ai reçue en 1993, décrivant les nefs. Il suggère carrément que j'aurais créé moi-même ces documents pour effectuer un lien avec mes propres travaux.

On connaît le proverbe chinois :

- Quand le sage regarde la Lune, l'imbécile regarde le doigt.

Tout ceux qui se sont présentés aux responsables de ce groupe d'étude des documents Ummo et qui avaient quelques compétence scientifique se virent rapidement exclus, ayant fait preuve d'un esprit critique excessif, qui ne fut pas toléré ( ils n'étaient pas "ummologiquement corrects" ). On trouve même un site créé par un membre du "comité de validation" du groupe Ummo-sciences qui a sans doute ressenti le besoin de pouvoir s'exprimer plus librement, en dehors du carcan, preuve des dissensions qui règnent au coeur même de ce dispositif. Qui est le webmaster d'ummo-sciences et qui ainsi déteint le véritable pouvoir ? Mystère. De toute manière, dans cette nébuleuses Ummo-sciences, toute le monde s'exprime sous un pseudonyme.

Après quarante années passées à baigner dans cette histoire, et dans l'histoire ovni en général, je serais tenté de dire qu'il serait fort prétentieux de conclure ce qu'il en est réellement. Cette planète Ummo, décrite dans ces rapports existe-t-elle réellement, de même que ces grands blonds qui sont censés l'habiter ? Le langage qui nous est proposé est-il le leur ? Pouvons-nous accorder foi à la description de l'histoire qui nous est proposée dans ces bonnes feuilles ?

Depuis quarante années la seule pierre de touche à laquelle je me sois systématiquement raccroché est l'évaluation de la qualité et de la cohérences des informations scientifiques proposées dans ces documents. Et je crois que bien m'en a pris.

Certes, quand j'ai souhaité rencontrer les auteurs de ces rapports, un rendez-vous nous fut proposé, à l'hôtel Sandwy de Barcelone (il faudra que je retrouve la date exacte). J'ai déjà raconté cette histoire dans différents livres. Pendant le bref moment où j'ai pu sortir de l'inconscience, cette nuit-là, j'ai pu effectivement apercevoir un bonhomme, tenant un étrange appareil entre ses mains, et qui était pratiquement le sosie de l'acteur allemand Curt Jurgens.

L'acteur allemand Curt Jurgens


Mais durant l'été 1990, lors d'une visite chez Farriols, nouvelle rencontre, toujours dûment paralysé, avec des êtres dont la pointure de leurs chaussures ne leur permettrait de mesurer plus d'un mètre vingt. Alors, que penser, que conclure ?

Que penser également de l'attitude des auteurs de ces lettres envers leurs destinataires, dont beaucoup crurent longtemps avoir été choisis par ceux qu'ils considéraient comme "nos amis les Ummites". Je me souviens d'une phrase d'Hiltrud Franz, surnommée "Lou", qui m'avait dit "ils tiennent beaucoup à nous, après tout ce qu'ils ont investi dans notre groupe". Maintiendrait-elle cette opinion aujourd'hui ? Je citerai simplement deux anecdotes au passage. Deux personnages crurent pendant des années être au coeur de cette histoire de contact. Le premier fut Dominguez, pièce centrale du "groupe de Madrid". Il fut finalement prestement désinformé à la suite d'une manipulation menée avec la complicité de Jordan Pena. C'est que m'a raconté Farriols. Le point de départ est une lettre, la D66, reçue en 1967 par un certain Guarrido, qui se référait à un système d'enregistrement des sons sans pièce mobile, assez astucieux.

Dans ce système on a un canon à électrons, identique à celui qui balaye l'écran d'un tube cathodique. On s'arrange pour que le spot du faisceau décrive une spirale d'Archimède. L'intensité du pinceau est modulée et inscrit sur un support sensible une tache d'intensité variable. Après révélation du support photographique on obtient un enregistrement (analogique et non numérique) sur ce disque. Pour la lecture on utilise le même balayage spiral et le signal est reçu par une cellule photoélectrique qui le convertit en signal électrique. Celui-ci, amplifié, produira la restitution sonore.

L'avantage (en 1967) est que ce système d'enregistrement-lecture ne possède pas de pièce mobile. Selon ce que m'a raconté Farriols, une lettre parvint à Dominguez qui lui suggérait de développer cette idée. Mais pour se lancer dans une telle entreprise il aurait fallu s'appeler au minimum Sony ou Toshiba.

Docile, Dominguez commença par suivre ces indications. Farriols fut même sollicité pour rédiger les statuts d'une société que Dominguez aurait été censé créer, avec son propore argent. Très vite Dominguez fut convaincu que ces lettres l'entraînaient dans une entreprise qui le ruinerait à coup sûr. Il jeta alors brutalement le bébé avec l'eau du bain, rejeta tout, en bloc. A l'époque Farriols tenta vainement de le dissuader de décrocher. Dominguez s'était persuadé que tout émanait d'une "secte indienne".

Farriols fut à son tour largué de belle façon, alors qu'il s'était comporté pendant des décennies comme un collaborateur zélé, propagandiste de cette "pensée Ummite", respectant scrupuleusement les consignes. Il reçut un jour un courrier où on lui proposait de l'aide "pour qu'il réorganise son réseau". S'il était d'accord pour le faire et devait signifier son accord en s'exprimant oralement dans son bureau, où les auteurs des documents disaient avoir installé de longue date un système d'écoute. Farriols s'exécuta, mais reçut très vite, le 20 août 1996, un second message lui demandant de s'exprimer avec plus que 17 décibels, sa réponse n'ayant pas pu être correctement enregistrée. Il s'exécuta en se rappelant qu'effectivement il avait formulé sa réponse à voix basse, pour ne pas réveiller sa maisonnée endormie. C'était "le détail qui apportait de la crédibilité à cette lettre". On lui demandait dans ce courrier de reprendre contact avec tous les acteurs de cette saga, par téléphone "pour que les Ummites puissent mesurer les paramètres émotionnels de leurs réponses". Il s'exécuta, consciencieusement.

Et ... rien, pendant des années, jusqu'à sa mort, survenue en 2008, c'est à dire pendant douze longues années. .

Je me souviens d'une visite de Farriols à Aix, des années plus tard, où il exprima son dépit :

- Son hijos de puta! ( ce sont des fils de pute! )

Je crois qu'on peut dire que Farriols avait réellement fait de cette affaire Ummo sa raison de vivre. Cette dernière manoeuvre fit naître chez lui un véritable désespoir. Privé de tous messages, il finit sa vie misérablement et décéda un cancer du poumon. Là encore une autre anecdote me revient en mémoire. Grâce à ses possibilités de contacts (le micro installé dans son bureau) Farriols avait un jour questionné ces Ummites en leur demandant ce qui pouvait constituer, chez lui, un risque de cancer. La réponse fut formulée selon une longue liste dans laquelle figuraient ... les fraises. Rafael cessa donc d'en consommer mais, voyant que dans la réponse qui lui était fournie le tabac ne figurait pas, il continua, persuadé que ceci ne le concernait pas, à fumer comme un pompier.

Une des premières lettres que j'ai reçues émanait ... d'Arabie Saoudite. J'en parlerai dans mes commentaires. Contient-elle des éléments scientifiquement exploitables? Si c'était le cas ces travaux auraient été envoyés pour publication dans une revue de mathématique. Pour le moment ça n'est pas le cas.

Les circonstances qui ont accompagné la réception de ce courrier rendent cependant problématique l'idée d'une manipulation opérée par quelqu'un d'extérieur au réseau. On se rappelera que cette lettre commençait par un passage de brosse en règle. Puis le document suggérait que je pourrais, grâce à la logique tétravalente, construire une démonstration du célèbre théorème du au français Fermat ( c'est peut être possible, pourquoi pas? ...) . Ce que la lettre ne mentionnait pas c'est que l'Anglais Wiles venait tout récemment de construire cette démonstration, d'une façon certes plus laborieuse, mais il était quand même venu à bout de ce problème "vedette" des mathématiques. Que se serait-il passé si j'avais produit cette lettre en disant à qui voudrait m'entendre "je vais entreprendre de démontrer ce thème, qui laisse les mathématiciens en échec depuis des siècles, et cela grâce à la logique tétravalente que je vais construire grâce à l'aide des Ummites".

Je me serais tout simplement ridiculisé. J'ai en fait posé cette lettre sur une étagère. Et elle y restera jusqu'à ce que quelqu'un réussisse à faire "parler" son contenu.

J'aurai l'occasion, dans mes commentaires, de revenir sur tous les évènements qui ont émaillé cette cohabitation avec ces informations Ummo. En attendant j'expliquerai, dans mes commentaires, en quoi ces textes ont été une fantastique source d'information scientifique, d'une grande fécondité. Cette proximité avec le sujet ovni en général m'a amené à regarder ce qui se passait sur Terre avec plus d'acuité. Et si je mène une action, c'est en rapport avec cette situation d'aveuglement total des populations. Qu'est-ce que représente ce phénomène ovni et ce contact "Ummo", quelle que soit sa réelle nature? Cela signifie que nous ne sommes pas les seuls êtres pensants dans l'univers, apparemment loin s'en faut. Si la vie existe ailleurs, ça n'est pas exclusivement sous une forme bactérienne, comme se plaisent à le croire certains. Les voyages interstellaires sont possible. Je dirais même plus : je pense que cette technologie serait à notre porte dans un petit nombre de vies humaines, si nous ne nous entre-détruisons pas d'ici là.

Je pense à un film, une docu-fiction récente, montée avec la complicité d'un colonel russe, Stanislas Petrov, qui était, en septembre 1983, responsable d'une unité de tir de missiles nucléaire située non loin de Moscou, en pleine guerre froide. Le film montre comment une chaîne de télévision a invité cet homme à se rendre aux Etats Unis pour témoigner de son aventure, y compris à l'ONU. Désabusé il n'accepte cette proposition que contre une somme d'argent lui permettant d'améliorer sa médiocre pension d'officier russe en retraite, vivant seul dans un minuscule studio de Moscou. Cette histoire fait partie des cinq affaires connues où nous sommes passés à un cheveu d'une III° guerre mondiale, nucléaire. Je reproduis le passage :

- Il est minuit quinze quand Stanislav Petrov, l'officier de garde sur la base d'alerte stratégique de la force de défense anti-aérienne soviétique de Serpoukhov-15, à une centaine de kilomètres au sud de Moscou, reçoit une alerte sur son moniteur. Le système informatique de la base militaire russe vient de lui annoncer que cinq missiles balistiques intercontinentaux Minuteman III viennent d'être envoyés depuis la Malmstrom Air Force Base, aux Etats-Unis, dans le Dakota du Nord. 

Stanislav Petrov n'a que quelques minutes pour prendre une décision. "J'avais toutes les données nécessaires. Si j'avais envoyé mon rapport à la chaîne de commande, personne n'aurait remis en question ce que je disais, avait-il raconté à la BBC. Tout ce que j'avais à faire était d'attraper le téléphone, de composer la ligne directe jusqu'au commandement - mais j'étais incapable de bouger. J'avais le sentiment d'être assis sur une poêle à frire brûlante."  

Le système d'alerte anti-missiles soviétique, Krokus, a beau affirmer que cinq missiles sont en chemin vers la Russie, Stanislav Petrov analyse rapidement la situation : il estime que si les Etats-Unis attaquaient l'URSS, ils ne se contenteraient pas de cinq missiles mais lanceraient une attaque globale, avec toute la puissance de leur arsenal nucléaire. Il désobéit donc au protocole et informe ses supérieurs d'une fausse alerte. Son avis fait sens et aucune riposte soviétique n'est lancée. "Vingt-trois minutes plus tard, j'ai constaté que rien ne s'était produit. S'il y avait eu une frappe, je l'aurais su immédiatement. C'était un intense soulagement", s'était il remémoré. Avant de partir dormir, épuisé, le lieutenant-colonel vide une bouteille de vodka avant de s'effondrer et de dormir vingt-huit d'heures d'affilée. Quand il revient à Serpukhov-15, il est fêté en héros : il vient d'empêcher une guerre nucléaire. 

En réalité, les satellites soviétiques avait mal interprété la réflexion de rayons du Soleil sur des nuages, la méprenant pour le dégagement d'énergie dû au décollage de missiles. 

Cet incident, de même que de nombreux autres, ne fut connu que très tardivement, ayant été frappé du sceau du Secret Défense. Ce qui est à retenir c'est la réaction de Petrov, maintenant. On le traîne à l'ONU, à son corps défendant. Là comme ailleurs on le reçoit comme "le héros qui a évité une guerre nucléaire". A chaque fois il réagit avec humeur en insistant sur le fait que ce qui est important ça n'est pas le caractère anecdotique de son histoire personnelle, mais le fait que cette menace soit toujours ... d'actualité!

Qu'en est-il exactement ? C'est impossible à dire. Evoquons le climat international qui régnait avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale par Hitler, avec son attaque de la Pologne, qui servit de déclencheur, par le jeu des traités d'alliance. Avant cela, personne ne croyait à l'émergence d'un conflit d'une telle ampleur, sur la base des dommages terribles qui avaient accompagné le conflit planétaire précédent. On pourrait se dire "mais comment cet homme a-t-il pu, après les souffrances qu'avait du subir le peuple allemand en 14-18, dont il avait été lé témoin direct, lancer son pays dans un tel conflit? L'explication est à lire dans le progrès technologique et l'invention du Blitz Krieg, de la "Guerre Eclair", qui lui assura dans un premier temps aux troupes nazies des avantages avec un minimum de pertes. Ce n'est qu'en 1945, terré dans son bunker de Berlin, que le Fuhrer réalisa qu'il s'était trompé. Mais il était un peu tard pour en convenir.

La Terre connaît depuis 1945, depuis 71 ans une période de paix toute relative, avec une chronicité de conflits locaux, non nucléaires (on a fait le calcul. Ces conflits ont fait plus de morts en 71 ans que la seconde Guerre Mondiale en 5 ans) . On rappelle que 21 ans seulement s'étaient écoulés entre les deux Guerre Mondiales précédentes. Cette "paix" découle de l'équilibre de la terreur, que George Bush rompit en décembre 2001, immédiatement après les évènements du 11 septembre 2001 (qui servirent opportunément de prétexte), en dénonçant le traité ABM, signé en 1972, interdisant aux deux blocs de développer des armes anti-missiles. Un équilibre que Poutine fut contraint de tenter de rétablir dans les années qui suivirent. Voir sa récente déclaration de début 2018, faisant état de nouveaux armements échappant aux systèmes ABM que les Américains mettent en oeuvre depuis des décennies.

Il faut se rappeler la réplique d'un des acteurs dans le film "Docteur Folamour", quand la guerre nucléaire semble lancée et où celui-ci suggère de donner suite en profitant de l'avantage stratégique du moment. Pourquoi ne pourrions-nous pas envisager une tournure des évènements aussi folle, qu'un dirigeant américain aussi incontrôlable que Trump puisse décider de lancer une attaque en tablant sur l'efficacité du système ABM américain? Les actions guerrières de ce pays constituent une suite ininterrompue d'erreurs, comme l'opération lancée en Irak, pour cause d'armes de destructions massives, soi-disant detenues par Saddam Hussein.

Une remarque au passage : un courrier ummite parvint à différents destinataires, peu avant le déclenchement de l'opération, qui confirmait ces allégations. De toute évidence il s'agissait d'un faux, assez bien fichu, du reste, dont l'inauthenticité n'est toujours pas signalée dans les sites ummo-sciences et ummo-ciencias (son équivalent espagnol)!!

Pourquoi le système libéral mondial s'enivre-t-il de profits fondés, non sur le travail, mais sur la spéculation, en accroissant sans cesse les inégalités et la misère des pays pauvres? Pourquoi une telle inconscience? Est-ce voulu on cela ne correspond-t-il qu'à du simple égoïsme? Réalise-t-on quels désordres ce déséquilibre croissant pourrait engendre?

Nous devons envisager l'impensable.

Il faut garder en tête que depuis l'emballement du phénomène ovni, depuis l'après guerre, la menace d'une guerre nucléaire (et/ou) bactériologique a toujours été le leit-motiv mille fois répété, lors de contacts avec des extraterrestres. Depuis 1975 c'est cet impensable que je garde en tête. Ma ligne de conduite a été de me dire, depuis quatre décennies, que si je pouvais démontrer que les voyages interstellaires étaient non-impossibles et que par conséquent l'interprétation du phénomène ovni en tant qu'incursions d'extraterrestres devenait l'hypothèse la plus plausible, cette évidence pourrait provoquer une certaine prise de conscience un peu partout, du moins un début de prise de conscience, chez les gens dotés de raison, la conscience, essentielle, que Wall Street, Moscou, Pekin, Jérusalem, la Mecque, etc ... ne sont définitivement pas les centres de l'univers, que nos idéologies, nos croyances diverses et variées ne sont que des constructions locales dans la Noosphère terrestre.

Une prise de conscience qui est aussi celle de la réalité de contacts, d'une transmission d'informations, sont le signe avant-coureur d'un bouleversement en cours de nos schémas scientifiques et cognitifs.

J'ai décidé, dans mon nouveau livre, Contacts Cosmiques, de témoigner de la réalité de ce contact et de cette transmission d'information portant ce nom d'affaire Ummo. Comme je l'ai déjà dit plus haut, les lecteurs et internautes voudront immédiatement en savoir plus sur ce dossier et, en tapant "ummo" sur Google, atterriront immédiatement sur ce site ummo-sciences. Si les journalistes veulent articuler un débat, cela sera en recherchant les "spécialistes" de ce dossier, auteurs d'ouvrages sur le sujet, et ils sont nombreux. Je m'imagine mal alors sur un plateau, par exemple face à ce clown nommé Dénocla, compositeur de chansons en ummite et vendeur de sous-vêtement décorés parles images extraites de ces documents. Face à lui et à bien d'autres.

Il m'est aussi nécessaire de montrer quels liens ont pu se constituer entre des documents Ummo et mes travaux scientifiques, ce qui passe par la possibilité d'un accès direct et rapide aux premiers, à l'aide de liens permettant d'atterrir immédiatement sur les passages concernés, ce qui implique l'agencement des données d'une façon différente, ce qui est un travail dont je m'acquitterai.

Dans un premier temps je me contenterai de reproduire dans cette section de mon site les documents disponibles, en français et espagnol. Vous savez, par exemple s'agissant de documents pdf que si des précautions ne sont pas prises il est possible de faire apparaître leur auteur initial, dans le cas d'une simple conversion d'un document composé en Word. Lorsque le site ummo-sciences fut créé son nouveau gestionnaire n'eut pas le temps de faire disparaître toute trace de l'origine des documents utilisés, en l'occurrence les fichiers GESTO où apparaissait sans cesse le nom de Gilles d'Agostini. Toutes ces traces furent soigneusement effacées au fil du temps. Il n'y a donc nul copyright qui tienne sur tous les pdf composés à partir des textes Ummo originaux. Dans les en-têtes des documents vous lirez fréquemment "traduction AJH, ou JP" . En fait il s'agit du réemploi, à l'identique, de documents issus du Gesto, selon "une nouvelle traduction".

Il reste un copyright allégué sur les pages htm, qui est une prétention assez ridicule. En effet, dans la mesure où ce site n'est construit autour d'aucune structure de données quelque peu originale cette démarche revient à breveter une armoire, munie de tiroirs et de classeurs contenant des pages blanches.

                                                                                                  

Pertuis le 26 décembre 2018