Les Ufologues-Savants

8 août 2009

Von Ludwiger
 

Illbrand Von Ludwiger

Né en 1937 (nous avons donc le même âge), le personnage affiche depuis de longues années son intérêt pour le dossier OVNI et peut être de ce fait classé parmi les "ufologues-savants", ou prétendus tels. Récemment un "ufologue" non-scientifique a attiré mon attention sur un ouvrage que ce monsieur venait de publier, où il développe l'idée selon laquelle la science actuelle ne percera jamais les secrets des ovnis, qu'il prétend étudier depuis 40 ans.

Je l'ai personnellement rencontré, au colloque de Brighton (2001) sur la "propulsion avancée", rencontre qui m'a incité à écrire "OVNIS et armes secrètes américaines" (Albin Michel, épuisé, trouvable sur le marché de l'occasion. Sa cote monte actuellement à 80 euros). Il a procédé à cette époque à la lecture d'un texte interminable, concernant les travaux de Burkhard Heim, décédé, qu'il considérait comme un génie.t.

Von Ludwiger ne se rend probablement pas compte de la faiblesse de ses connaissances scientifiques. Discuter science avec lui n'a strictement aucun intérêt. Disons qu'il fait partie de ces hommes "qui ressemblent à des savants" mais ne sont en fait que des scientifiques très médiocres.

A participé au colloque de Pocantico, chef-d'oeuvre de désinformation

Il a réussi la performance tout à fait remarquable, au cours de cet exposé d'une heure, d'endormir physiquement la majorité des présents, dont certains ronflaient bruyamment. Ci-après un corquis que j'avais fait, sur le vif, au colloque de Brighton, et qui résume parfaitement la situation :

 

Ludwiger

 

Ci-après, l'impressionante biographie accompagnant le personnage :

Ceci est la traduction, que m'a adressée un lecteur, d'un article qui lui est consacré, dans Wikipedia allemand

http://de.wikipedia.org/wiki/Illobrand_von_Ludwiger

Vie [Modifier]

V.ludwiger a étudié la physique, chimie, mathématiques et l'astronomie à Hambourg, Erlangen et Göttingen. En plus de ces études, il a deux ans à l' Observatoire de l'Université de Bamberg et en 1964 a reçu son diplôme comme un astrophysicist à l' Université d'Erlangen. Depuis, il travaille comme un physicien et systèmes dans l'industrie aérospatiale, par exemple pour EADS. Entre l'équipe de lancement de fusée européenne ELDO 1966 à Woomera (Australie), il a travaillé dans des projets militaires dans les États-Unis, la France et l'Angleterre. [1]

en 1974, il fonde la section centrale européenne de la société américaine UFO Mutuelle UFO Network (MUFON), MUFON-CES dans Feldkirchen-Westerham. Il s'agit d'une association privée de scientifiques d'enquêter sur les objets volants unidentifizierbarer. Par V.ludwiger est l'auteur de nombreux ouvrages et articles de magazines sur le phénomène de UFO. Il soutient ici est que certains phénomènes UFO sur les causes Earthbound connus peuvent être attribuées, et cela prouver scientifiquement. En reconnaissance de son enquête de longue date des phénomènes UFO, il a reçu le 1990 le Dr a. Hedri-prix la Suisse privé Hedri Foundation. Depuis 1999 des vies de V.ludwiger en retraite anticipée.
Publications [Modifier]

* Heimsche unifiée la théorie quantique des champs. Resch Verlag, 1981, ISBN 3853820158
* Recherche de l'état de UFO. Zweitausendeins Zweitausendeins Verlag, 1992, ASIN B0011P4LVC
* UFOs, les témoins et les caractères. Q édition Verlag, 1995, ISBN 978-3861241737
* Les objets volants non identifiés sur l'Europe. Herbig Verlag, 1999, ISBN 978-3776621105
* UFO - la preuve d'un phénomène (livre). Terminer les médias Verlag, 2004, ISBN 978-3831260782
* La nouvel vision du monde du physicien Burkhard Heim. Terminer les médias Verlag, 2006, ISBN 978-3831203451
* Anomalies dans les sciences. Discipline : Philosophie des sciences (livre). Terminer les médias Verlag, 2007, ISBN 978-3831261444
* UFO - la vérité indésirable. Kopp Verlag, 2009 de Rottenburg, ISBN 978-3938516843
* Visite guidée de la littérature anglaise et allemande plus importante comme un guide de recherche UFO. S. 116-221, in: UFO de recherche de l'histoire, la biologie et la physique, MUFON-CES - liées rapport no. 12, 2009

Participation dans les documentaires TV [Modifier]

* UFOs - et ils existent toujours!. ARD / NDR, 1994
* UFOs, de mensonges et de la guerre froide. Arte TV, 2005
* Mondiale d'émerveillement: UFO d'urgence en Allemagne. Pro7, 2007
* UFOs - sont là!. 2009 De films DVD, VEMP
* (R) évolution 2012. DVD, scorpio, 2009

Liens externes [Modifier]

* Par et sur Illobrand V.ludwiger dans le catalogue de la Bibliothèque nationale allemande (Pour Illobrand V.ludwiger • enregistrements • Wikiquote)
* Biographie sur le site Web de MUFON-CES
* Entrevue vidéo avec Illobrand de V.ludwiger
* «Pour la mort du physicien Burkhard Heim", avis de décès par I.v.Ludwiger à mort Burkhard home (pdf, 16 pages, 2001 ; 436 de kB)
* La "Théorie de maison de structures de particule élémentaire", article par t. Auerbach et I.v.Ludwiger du journal de l'exploration scientifique, 1992, vol. 6, no 3,. 217-231 (24.Februar 2009 ; récupérer pdf, 216 kB).
* "Sociologie des sciences, de recherche de bases de UFO-psychologischer et perspective théorique-science", vidéo conférence par I.v.Ludwiger, Erfurt 2009
* Entrevue avec Illobrand V.ludwiger, UFOs: une réalité multidimensionnelle initiative allemande pour Exopolitik, 2009

Liens externes [Modifier]

1. ↑ Biographie : Illobrand V.ludwiger. MUFON-CES, 2000, récupérée sur 30. Juin 2009

 

 

18 août 2010 :

Suite à la parution de cette page sur mon site, un "ufologue", totalement dépourvu de compétences scientifiques, m'a communiqué les protestations indignées de Von Ludwiger "qui ne savait pas que j'avais une aussi piètre opinion de lui". Et c'est le cas. J'ai été un de ceux qui se sont prodigieusement ennuyés lors de son long exposé à Brighton en 2001, bien que, à la différence de nombreux autres, j'aie réussi avec beaucoup d'efforts à rester éveillé. L'Allemand, dans son commentaire a également pris la défense de son idole, Heim (décédé), en citant des articles, parus dans des revues comme "New Scientist", avec des titres ronflants comme "un bond en avant dans l'hyperespace". Il n'a pu prendre la défense de ses propres idées, car il n'en a jamais eu aucune. Or un scientifique, un chercheur, a le devoir de produire des idées nouvelles, c'est sa fonction. Il se doit d'être, à un moment quelconque de sa carrière un trouveur.Il a le devoir d'être fécond. Sinon c'est un fonctionnaire de la recherche, et, au mieux, un bon enseignant ou un historien des sciences, un vulgarisateur (tâches par ailleurs éminemment utiles et respectables).

Je maintiens ce que j'ai dit. Le sujet ovni requiert l'intervention de scientifiques se situant non seulement au plus haut niveau des connaissances de l'époque, mais dotés d'une réelle créativité scientifique, ce qui est, dans ce milieu, excessivement rare. Depuis 33 ans la France a confié de manière officielle la gestion de ce "problème ovni" à des gens d'une médiocrité sans faille, y compris à des ex-techniciens, qui prendraient le Pirée pour un homme, "ayant trouvé leur poste d'ingénieur maison et leur thèse de doctorat dans une pochette surprise".

Il m'est arrivé d'exploser, lors d'une émission de télévision, en entendant l'un de ces médiocres, un pauvre garçon bombardé par hasard à la tête de ce service, un ex technicien en optique nous dire "nous sommes ici entre scientifiques...". La faute n'étant pas à ce personnage, mais à ceux qui, comme le polytechnicien Yves Sillard, cité plus loin, ont mis en place des gens qui n'avaient pas "le profil de l'emploi ".

Peu m'importe d'être accusé de prétention. J'ai produit en 35 années des résultats concrets, y compris expérimentaux, j'ai introduit des concepts totalement nouveaux et inédits, comme celui d'une évolution aérienne supersonique sans onde de choc. Le travail qui sera présenté au colloque de Corée en octobre 2010 est brillant. Je revendique ce qualificatif, et d'autres suivront.

C'est un devoir de se situer dans l'excellence quand on cherche à apporter sa contribution à cet effort de compréhension d'un des phénomènes majeurs de notre époque. A l'inverse, comme je le dis dans cette page, ce dossier attire depuis cinq décennies les ringards de tout poil, les opportunistes, les mythomanes, voire les ... boutiquiers, comme le ridicule Denocla. Des "bandar-logs", pour reprendre l'image de Kipling dans le livre de la jungle. C'est sur ce point que j'ai voulu porter l'attention. Des gens comme Ludwiger, Meessen, Vallée, Poher, et autres, ne laisseront à leur postérité aucune contribution scientifique notable. Au mieux, quand c'est leur cas, ce ne sont que d'obscurs petits profs d'universités qui sont tout heureux de paraître dans les médias, d'émerger hors de l'obscurité universitaire ambiante. Ils n'ont malheureusement rien à dire, rien à proposer de concret, et ne font qu'étaler leur médiocrité ou de se référer à des travaux qu'ils considèrent comme géniaux, très en avance sur l'époque, mais restent avant toute chose extrêmement spéculatifs, comme ceux de Heim.

A notre époque la physique connaît une crise sans précédent et plus que jamais l'expérience reste la pierre de touche de la démarche, les seules choses auxquelles il convient de s'accrocher, comme à des bouées, en attendant une nouvelle percée conceptuelle, paradigmatique, décisive, révolutionnaire, comparable à celle que nous avons connue au début du siècle, et dont je conjecture l'émergence proche restent l'expérience et l'observation. Les fameuse théorie des supercordes, qui ne décrit rien, n'explique rien, ne prévoit rien, montagne accouchant d'une souris, est le symptôme de cette crise de la pensée, et nombreuses sont les théories géniales, mais inconsistantes comme celle des ... universons.

Dans cet océan du médiocre, le silence et la diplomatie ne sont franchement pas de mise.

Les " Ufologues - Savants "

Cette évocation du personnage de Von Ludwiger nous amène à évoquer ce phénomène des "ufologues-savants", scientifiques, docteurs ès science, qui ont affiché ou affichent de longue date un intérêt pour le dossier ovni, mais n'ont jamais rien apporté de concret dans le domaine, ni publié le moindre article lié au dossier, de manière directe ou indirecte, dans de véritables revues scientifiques (c'est en à dire en se confrontant au monde scientifique). Or dans le monde scientifique, même si cela peut s'avérer très long et pénible, il faut marquer des buts sur le terrain, non rouler des mécaniques dans les vestiaires.

Ce qui est grave c'est que cette cohorte de médiocres, dont certains ne méritent même pas le qualificatif de scientifiques, en dépit de la kyrielle de titres dont il se parent (il y a des imbéciles, mêmes parmi les docteurs es-science et les professeurs d'université), constituent une phalange qui s'est intégrée à "l'ufologie scientiste", ou prétendue telle. On peut citer dans ce lot des personnages comme le Français Jacques Vallée, qui vit aux Etats-Unis, auteur de nombreux ouvrages sur le thème ovni, qui s'est prétendu un temps "astrophysicien" mais n'a jamais travaillé que comme informaticien, spécialiste des bases de données, dans les années soixante dix. Il fut seulement le titulaire d'une maîtrise d'astrophysique, fort ancienne.

 

Jacques Vallée

" L'ufologue ", Jacques Vallée, selon moi : pseudo-scientifique

 

En 1978, peu après la création du Gepan ( 1977), le représentant d'un pays, la Grenade, témoin d'ovni, demanda à ce que le sujet fasse l'objet d'une audition à l'ONU, dont le secrétaire était à l'époque l'allemand Kurt Waldheim. Celui-ci reçut à l'occasion des scientifiques, dont Jacques Vallée et Caude Poher. Bref, la pseudo-science ... à l'ONU.

 

valee ONU

Juillet 1978 : Jacques Vallée à l'ONU (derrière lui, Hynek)

 

poher hynek vallee

A l'ONU : C.Poher, E.Gairy (Grenade), K.Waldheim, Gordon.Cooper (astronaute), Allen Hynek et Jacques Vallée

Laurel et Hardy à l'ONU

 

Accessoirement, Kurt Waldheim   avait un passé d'officier Nazi

Il appartint à une unité responsable d'atrocités en Yougoslavie pendant la guerre,
ce qui ne fut connu qu'en ... 1986 au moment où il se présenta et fit élu à la présidence de l'Autriche !

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/kurt-waldheim-le-president-de-l-25832

Kurt Waldheim Nazi

Kurt Waldheim en officier Nazi

 

Bien qu'il soit décédé, je citerai Allen Hynek, que j'ai rencontré en 1976 à l'occasion d'un congrès ovni qu'il avait organisé à Chicago (ou plus précisément à Evanston, Illinois ). Là, j'ai pu me rendre compte du fait qu'Hynek, mondialement connu pour son intervention en tant que conseiller scientifique du projet Blue Book, dans les années cinquante, n'était qu'un petit astronome scientifiquement médiocre, sans grands états de service. Son CUFOS ( Center for Ufo's Studies ) d'Evanston n'était qu'un deux-pièces où une secrétaire gérait " les conférences du maître". A cette époque Hynek, de même que Vallée, emboitait le pas à l'hypothèse du "tout paranormal", vis à vis du phénomène ovni. Il éditait une petite revue dont l'article central semblait être "l'OVNI du mois". Bref cette participation à ce colloque fut une complète perte de temps.

 

Allen Hynek et Jacques Vallée

Allen Hynek et le jeune Jacques Vallée

 

A Evanston, en 1961, j'avais été rejoint par l'ingénieur du Cnes Claude Poher, autre "ufologue-savant" qui avait été séduit par cette interprétation du phénomène en tant que manifestation paranormale. Avec un air entendu (je m'en souviens comme si c'était hier) il m'avait dit :

- Quand on est confronté à une manifestation d'ovni, la première chose à faire est de voir s'il n'y a pas des adolescents prépubères dans les environs. Car ce sont eux qui génèrent le plus de manifestations paranormales.

Au milieu de cette faune hétéroclite j'avais débarqué avec des résultats d'expériences de MHD, des photos, et même un film. A la fin de mon exposé d'une heure un texan devait prendre la suite. Mais quand ce fut son tour il déclara :

- Ce que dit ce Français est trop intéressant. Je souhaite lui donner mon temps de parole.

J'avais donc continué, tout en remarquant que Hynek n'appréciait pas que je désorganise ainsi le planing de sa parodie de colloque scientifique, avec ses chairmen, ses présidents de séances, ses badges et ses coffee breaks. J'avais espéré en venant là-bas qu'Hynek me mettrait en contact avec Peter Sturrock, dont je savais qu'il avait un laboratoire de physique des plasmas opérationnel. Vox clamat in deserto.

Claude Poher est un "sorti du rang", un simple technicien devenu ingénieur Arts et Métiers grâce aux cours du soir (filière qui peut donner des sujets très brillants, parfois. J'en ai connus qui sont allés très loin par la suite). Poher, lui, n'a du son ascension au Cnes que grâce à sa parenté avec Alain Poher, président du Sénat. Premier responsable du Gepan, au moment de sa création, en 1977, il n'a jamais rien publié de sérieux sur le plan scientifique, n'est l'auteur d'aucun apport tangible. Avant de s'occuper du Gepan il fut " directeur du département fusées sondes " au Cnes. Nommé à la tête du Gepan par l'ingénieur militaire polytechnicien Yves Sillard, alors président du Cnes, il démissionna moins d'une année après, soit disant pour aller naviguer sur un bateau qu'il avait construit. Pour le bateau, je confirme. Je l'ai vu à Toulouse, dans son jardin. Quant aux "raisons touristiques", ça ne tient pas debout.

 

Poher Universons

Claude Poher, auteur d'une théorie de pseudo-science : celle des " Universons "

 

Quand il s'occupa du Gepan, en 1977, j'étais déjà hospitalisé pour mon accident de travail d'octobre 1976 (chute d'un électro-aimant de 250 kilos sur les reins, dans les caves de l'observatoire de Marseille où j'avais installé un laboratoire clandestin, avec la complicité de mon directeur et ami, fait que je n'ai révélé qu'après son départ en retraite).

On doit à Poher une opinon qu'il émit lors d'un échange avec le journaliste Bernard Thouanel, lequel confirma ce point, comme quoi, selon lui, j'aurais fait passer un accident de deltaplane pour un accident de travail pour toucher une pension d'invalidité.

 

Ce ragot, lancé par Claude Poher, vient d'être repris par un certain Denis Roger Denocla,

dans un forum ufologique.

 

denocla1   denocla2

Denis Roger Denocla, le boutiquier de l'OVNI

Photographié ici par le journaliste Bernard Thouanel au musée de Roswell

 

Denocla n'est pas à classer parmi les "Ufologues-savants". C'est une autre espèce, celle des boutiquiers de l'ovni. Dans ce domaine, celui-là bat tous les records. Mais avant d'aborder cet aspect du personnage, je voudrais mettre un point final à cet infâme ragot, qui déshonore ceux qui l'ont lancé et(/ou) le propagent.

Si, comme l'a prétendu Claude Poher, j'aurais fait passer un accident de deltaplane pour un accident du travail, pour toucher une pension d'invalidité, la logique aurait voulu alors que j'accueille le versement de cette pension avec satisfaction, après avoir ainsi grugé les experts médicaux du Cnrs.

Cet accident s'est produit en octobre 1976, au moment du déchargement d'un électro-aimant de 250 kilos, à l'Observatoire de Marseille, où j'avais installé un laboratoire où, paraphrasant des personnages du Muppet Show, nous avions inscrit sur la porte :

L'avenir appartenait déjà au passé

J'ai été conduit aussitôt à l'hôpital. J'ai vécu un long et douloureux séjour hospitalier, complètement allongé pendant trois mois (je ne pouvais même pas m'asseoir). J'ai mis des années à recouvrer une partie de ma mobilité et je souffre depuis 34 ans des séquelles de cet accident, qui m'a fait aussitôt abandonner des activités qui m'étaient chères, comme la conduite de safaris au Kenya, et nombre d'activités du même genre.

Au bout d'un certain nombre de mois, mon état fut considéré par le Cnrs comme "consolidé" et un médecin expert de la maison m'accorda un taux d'invalidité de 8%, ce qui correspondait au versement d'une pension, non réévaluable, de 540 F par trimestre ( 81 euros ). Mais, comme me l'avait signalé l'assistante sociale du Cnrs, madame Eldin, je pourrais, au cas où mon état me rendrait totalement invalide bénéficier d'aides sociales, en particulier pour élever mon fils Jean-Christophe, qui avait alors 7 ans au moment de l'accident, et dont j'avais la garde.

Je me souviens qu'à cette époque j'avais appelé cette dame à mon chevet ( j'étais alors encore grabataire ). Nous avions alors eu le dialogue suivant :

- Madame Eldin, il y a une chose que j'aimerais que vous fassiez pour moi

- Oh, monsieur Petit, vous savez bien que je ne peux pas faire grand chose....

- Si, cette chose-là, vous pouvez la faire.

- Quoi ?

- Foutez-moi le camp !

Quand j'ai commencé à remarcher, péniblement, avec des béquilles, des voisins compatissants me faisaient mes courses et grâce à cela j'ai pu continuer à élever mon fils, seul. Nous avons pu continuer nos voyages. Mais comme j'avais du mal à marcher, nous avons abandonné les virées au Kenya, pour nous recentrer sur des séjours de plongée sous-marine, à Cuba, en Mer Rouge. Je me souviens d'un séjour que nous avions fait à Cuba, à Jibacoba où, en dehors de ces moments "d'impesanteur" où nous allions chasser, Jean-Christophe et moi, j'avais dû rester couché le reste du temps.

Une anecdote, antérieure, celle-là, date de 1977, quand je me traînais encore dans mon appartement d'Aix avec deux béquilles. J'ai eu la visite d'un certain Couturier (que j'ai retrouvé des années plus tard sur le plateau d'une émission animée par Bernard Tapie. Il était, entre temps, devenu directeur de l'Observatoire de Paris). Mais en 77, Couturier vient en tant qu'émissaire de la commission d'astrophysique du Cnrs dont je dépendais. Il me tient alors ce langage :

- Je suis venu te dire ce que souhaitais la commission. Je vais peut être te choquer, mais "on veut que tu épluches des patates". Je m'entends : tu te prends un petit cliché de galaxie, tu fais un petit calcul peinard, rien de très extraordinaire, et tu publies. Et alors, on te fichera la paix et tout rentrera dans l'ordre. Mais les univers jumeaux et autres salades de ce genre (je venais de publier en 1977 ma note, présentée à l'Académie des Sciences de Paris par le mathématicien André Lichnérowicz), tu oublies.

J'étais face à lui, appuyé sur mes béquilles. Soudain des larmes que je n'ai pas pu retenir ont coulé sur mes joues.

- Quoi ! Que'est-ce que j'ai dit !?

- Rien, tu ne peux pas comprendre. Il vaudrait mieux que tu me laisses, maintenant.

Une troisième anecdote. Au moment où j'ai eu cet accident du travail, je cherchais toujours à obtenir un droit de réponse, vis à vis des propos que l'astrophysicien-académicien Evry Schatzman (décédé en 2010) avait tenu quand son auditoire, venu l'écouter à Grenoble raconter pour la nième fois que les OVNIS n'étaient que des hallucinations et des contes de bonnes femmes. A propos des principes de fonctionnement de cet "aérodyne MHD", que j'avais décrit, toujours dans une note présentée à l'académie des sciences de Paris par Lichnérowicz, il avait déclaré que cette machine était absurde, ne pourrait se sustenter "puisqu'elle créait elle-même son propre champ électrique et magnétique". Il précisait "que des théorèmes s'y opposaient" et, moqueur, comparait ma démarche à celle du baron de Munchaüsen qui, juché sur sa jument qui s'était embourbée dans un marais, l'avait tirée de ce mauvais pas, sans quitter sa selle, "en tirant sur sa crinière".

Pourtant, Schatzman avait été président du jury de ma thèse d'Etat, soutenue en 1972. Il s'était déplacé à Marseille pour la circonstance et était bien placé pour savoir que je n'étais pas le premier crétin venu. Mais dès qu'il s'agissait d'ovnis, il réagissait comme un prêtre défendant l'institution scientifique, qu'il percevait à la manière d'une institution religieuse.

J'ai obtenu ce droit de réponse, alors que j'étais carrément grabataire. C'était à Annecy, aux assises de l'Union Rationaliste, dont il était alors le président. Je suis donc allé là-bas fin 76, dans une ambulance que des amis avaient affrêtée à l'occasion et c'est une sur civière que j'ai fait mon entrée dans la salle. Schatzman, après que le président de la section locale ait situé l'enjeu du débat, m'attendait au tableau noir, une craie à la main. Mais ce à quoi il fut confronté le laissa pantois. Viton avait fabriqué une petite manip où le baron de Munchaüsen, assis sur sa jument, était plongé dans de l'eau acidulée, contenue dans un petit aquarium. Dans le ventre de la jument : un aimant permanent cylindrique. A la place des éperons du baron, des électrodes. Quand Viton brancha les fils, la jument émergea. Schatzman devint blême, et je lui dis :

- Si ce que vous prétendez est exact, alors cette expérience ne peut pas marcher.

Il rengracia.

- J'avoue que j'ai été léger dans mes déclarations de Grenoble ....

Je venais de me faire un ennemi mortel.

L'ambiance, dans la salle, devint houleuse. Allongé sur ma civière, je ne pouvais pas voir grand chose. J'interrogeais Viton, qui m'avait accompagné.

- Qu'est-ce qui se passe ? On entend des gens crier....

- Je peux te dire une chose. Si vous vivions au XIII° siècles nous serions, toi et moi, déjà fixés sur des bûchers, en train de rôtir dans la cour.

C'est à cette même minute que nous avons, pour la première fois, compris que nous touchions à un tabou complet, et qu'il ne faudrait pas s'attendre par la suite à la moindre réaction rationnelle de la part de nombreuses personnes.

Je reviens à cette histoire de pension d'invalidité, pour éclairer l'UFO-lanterne du sieur Denocla.

Dans la situation problématique où je me trouvais, j'avais soudain réalisé que je n'avais aucune famille, que je vivais comme un funambule. Je n'avais ni frère, ni soeur. Tous les autres étaient morts ou n'étaient que de vagues parents très éloignés. Quand j'ai eu cet accident du travail, j'imaginais que j'allais être considéré comme une victime, une sorte de héros. Je me faisais de sacrées illusions.

Il se trouve que le Cnrs est son propre assureur en matière d'accident du travail. Quand j'ai mené mon enquête, ce que j'ai découvert m'a stupéfié. La sécurité sociale avait par exemple sa propre liste de produits toxiques. Le service de accident du travail du Cnrs avait faite sienne cette liste. Il se trouvait que des chercheurs s'étaient trouvés gravement intoxiqués, avec des séquelles neurologiques définitives, par des produits non référencés sur celle-ci.

Alors le Cnrs contestait leur réclamation ... puisque le produit n'était pas sur la liste.

Certains souffraient de conséquences d'irradiations, ayant travaillé sur des accélérateurs de particules, par exemple. Etc ...

Dans une telle boutiques, regroupant quelques 30.000 gaziers, les accidentés et pensionnés n'étaient pas légions. Mais beaucoup, parents de nombreux enfants, écrasés par des crédits, "mis au rebut", étaient traités de manière scandaleuse.

Quand j'ai pris conscience de cela, j'ai perdu toute estime pour mon employeur.

Il aurait fallu un long procès au tribunal administratif pour que ces gens puissent faire valoir leurs droits (situation similaire à celle de militaires irradiés pendant les campagnes nucléaires). Je ne savais pas comment évoluerait mon état de santé. Je m'en suis sorti par je ne sais quel miracle, et cela m'a pris des années, en faisant de la gymnastique en piscine à en avoir des écailles (comme je l'ai fait ici pendant six mois, au printemps 2010, grâce au bassin d'aquagym que je me suis fait construire, at home).

En fait, au Cnrs, un chercheur qui se trouve sévèrement amoché lors de l'exercice de sa profession peut être comparé à une voiture, accidentée sur une route, dont on pousserait simplement la carcasse dans le fossé, pour dégager la circulation, afin qu'elle finisse de rouiller et de pourrir dans son coin.

Renseignez-vous et voyez ce que touche un pensionné à 100 % pour accident du travail, au Cnrs. Pour lui, s'il n'a pas de famille pour lui venir en aide, la gêne, voire la misère seront au rendez-vous.

Quand j'ai reçu cet avis, comme quoi je bénéficierais désormais d'une pension de 81 euros par trimestre, non réévaluable, j'ai d'abord pris la décision de me créer des revenus additionnels, pouvant se transformer en revenus de secours, au cas où les choses tourneraient mal. Ainsi est née, en 1978, la collection de bandes dessinées scientifiques des Aventure d'Anselme Lanturlu. Puis j'ai écrit au service des accidents du travail en disant à ces gens ;

- Il y a dans le lot des accidentés du travail du Cnrs des gens moins bien lotis que moi, ne disposant de talents comme les miens. Je refuse cette pension, et je vous demande de la verser à des chercheurs, ingénieurs ou techniciens accidentés, qui vivent dans la gêne suite à ce qui leur est arrivé.

La direction des accidents du travail du Cnrs m'a alors répondu " que cette pension était incessible ". Pendant une année, j'ai renvoyé systèmatiquement cet argent au Cnrs, qui me le versait sur mon CCP. Le Cnrs avait le sien. Il me suffisait de faire un virement.

Ce reversement intempestif, non prévu dans les règles de fonctionnement, était la source d'un disfonctionnement très coûteux au point de vue gestion financière. J'ai reçu maints appels du service, me suppliant de cesser de renvoyer cet argent, étant donné " tous les ennuis que je provoquais en faisant cela ". Le Cnrs a même été jusqu'à me proposer "un réglement forfaitaire de mon indemnité", que j'ai également refusé.

Au bout d'un an je me suis fatigué de faire ces virements. Ces 81 euros ont alors atterri sur mon CCP, tous les deux mois. Puis je suis parti à la retraite en 2005. Et là, j'ai reçu un courrier qui m'a fait m'écrier "enfin, je tiens ces crétins !". Cette lettre me signalais que la poursuite du versement de ma rente était assujettie à la signature d'un ... certificat de non-décès. Je me serais cru vivant une nouvelle de Marcel Aymé.

Bien sûr, j'ai ignoré cette demande.

Le bureau des pensions a alors réitéré sa demande une seconde fois. Puis une troisième en ... recommandé avec accusé le réception ( document ci-après)

 

non déces

J'ai signé l'accusé de réception que m'a tendu le facteur, machinalement, mais je n'ai pas renvoyé l'attestation demandée, que le Cnrs avait une fois de plus joint à son envoi. Enfin, après 29 années, le Cnrs cessa en 2005 de me verser cette foutue pension de 81 euros par trimestre. Et les choses en sont restées là. Ce jour là j'ai eu l'impression de retrouver un peu de ma dignité d'homme.

Sur la base de ce document vous apprenez quand même une chose qui mérite d'être signalée. Ca n'est pas parce qu'un individu gère un site internet touchant 100.000 lecteurs, qu'on voit son images sur des écrans de télévision, qu'on peut lire des livres signés par lui et qu'on trouve sur un récépissé postal sa signature, ou prétendue telle, que cela prouve qu'il soit encore en vie. Pour cela il faudrait qu'il envoie, portant sa signature :

Une attestation sur l'honneur de non-décès

Quand j'ai entendu, lors d'une interview qu'il avait donné à un journaliste Canadien nommé Bourbeau, Thouanel faire état de ce qu'il prétendait détenir de la bouche de Claude Poher, à savoir que j'aurais fait passer un accident de deltaplane pour un accident du travail, j'ai écrit à Poher en lui expliquant ce qu'il en était. Ca devait être autour de 2007, deux ans après mon départ en retraite. Il a répondu à mon mail de façon moqueuse. Si j'espérais des excuses, c'était raté.

Alors c'est simple. Si un jour le hasard met Claude Poher sur mon chemin, je lui collerai un direct dans la figure immédiatement. Cela sera incontrôlable et instantané. Même à 73 ans, je garde un punch assez bon, qui m'a déjà fait de l'usage. Même avertissement pour les sieurs Thouanel et Denocla, maintenant parfaitement au courant, si ces deux-là se hasardaient à continuer de colporter ce mensonge calomnieux.

Revenons à Denis Roger Denocla, "boutiquier de l'ovni". Avec lui, les choses ont atteint des sommets que nous n'aurions jamais imaginé possibles. Voyez donc : il propose à la vente 172 articles. Composez ce lien :

http://www.denocla.com/?p=717%E2%8C%A9=fr

Vous entendrez la chanson qu'il a composé " en langage Ummite ". Voici l'album :

 

DVD denocla 1

Denocla 2

 

Denocla

Denis Roger Denocla, le boutiquier de l'ovni

 

Vous pourrez aussi trouver à la vente des T-shirts, des sacs, des tasses et même des ... caleçons :

 

denocla slips

denocla roswell

En visite au Musée Roswell, avec un stand de vente de T-shirts

 

Le point de départ de tels délires est le site internet sur lequel vous atterrirez immanquablement si vous composez Ummo sur Google. On y trouve un lien qui pointe vers les "études scientifiques" que ce personnage opportuniste a même été déposer, en y apposant son copyright, et en écrivant sur son site "avis aux plagiaires !".

Sera-t-il question du dossier Ummo lors du colloque de Strasbourg ?

Non.

Nous avons sérié les sujets. On ne parlera pas non plus des crop circles, des abductions, sinon on n'en sortirait pas. Mais je peux vous dire une chose. A UFO-science nous avons créé un nouveau site, consacré à ce fantastique dossier Ummo, en l'axant sur les applications authentiquement scientifiques qu'il a engendré. Cela sera autre chose que les kilos de blabla offerts par ceux qui gèrent le site-vedette lié à ce dossier.

Nous mettrons ce site en ligne le lendemain du colloque. Sur internet, les choses vont très vite. Quant au documents Ummo, les internautes les trouveront également sur notre site, exempts de copyrights et autres sottises, des textes qui n'appartiennent à personne, étant donné que nul n'en connaît les auteurs. Ces textes seront accompagnés de commentaires qui seront d'une autre tenue que les conneries que d'autres brodent depuis dix ans. Alors, ça sera comme secouer les pommes pourries d'un arbre. Le petit commerce de Denocla va en prendre un coup. Le "site vedette" dégringolera vite du haut de la pile. Celui qui l'a créé, faisant main-basse sur ces textes et les affublant d'un ridicule copyright (et les originaux en espagnol d'un tatouage ADUMMO, ou "association de défense de Ummo"), comprenant qu'il avait raté son coup, a quitté le navire depuis des années et infiltre aujourd'hui le milieu des altermondialistes.

L'opération Augias continue. Je m'aperçois que Bernard Zappoli continue une carrière assez confortable au sein du Cnes. Vous en trouverez l'écho en composant son nom sur Google. Mais je n'ai pas de bonne photo de lui. Je n'en ai pas trouvée. Si quelqu'un peut m'en envoyer, je suis preneur. Par contre j'en ai d'Alain Esterle.

Je consacrerai un dossier en ramenant à la surface des faits remontant aux années 1978-1979. Au Cnes, les collègues de Zappoli découvriront peut être avec surprise combien il se montra malhonnête, trente trois ans plus tôt, en se faisant le complice des menées ambitieuses et cyniques d'Esterle, conseillé par un autre polytechnicien, Gilbert Payan, celui qui avait dit à l'astronome Pierre Guérin en 77 :

- Tôt ou tard Petit devra être écarté des recherches, à cause du contexte.

Quest devenu au passage l'ex-ingénieur militaire, le brillant Henri Bondar, massacré pour avoir révélé toute cette gabegie sordide, preuves à l'appui ( le rapport rédigé par Zappoli, que je détiens toujours ) ?

Je serais également preneur d'une photo de l'homme de l'ombre, du polytechnicien Gilbert Payan. Il n'y a pas de prescription en matière de "crimes scientifiques". L'état de délabrement de la MHD français, c'est à ces trois là que vous la devez. Mon site a pas mal d'audience. Je trouverais juste que des gens, de simples contribuables, arrêtent ces personnages dans la rue, en leur disant :

- Nous payons des impôts pour que la recherche progresse, en France. Etes-vous l'un de ceux qui ont fait, à la fin des années soixante dix (jusqu'au début des années quatre vingt pour Payan) que la recherche de MHD, dans notre pays, qui était en pointe en 1975, ait sombré dans la misère, au point que le seul homme à la hauteur, dans ce domaine, en soit réduit à faire ses expériences dans un garage de 9 mètres carrés ?

L'histoire OVNI est pavée d'épisodes peu reluisants. Il y a quelques jours j'avais en ligne, au téléphone, un "ufologue" connu, un Français qui réside à l'étranger. A un moment il m'a dit :

- Je pourrais vous en raconter, sur Padrines (l'organisateur du colloque de Strasbourg d'octobre 2010)

- Eh bien, puisque nous sommes au téléphone, allez-y, racontez moi !

- Non, ça n'est pas mon genre de raconter des choses sur les gens, derrière leur dos (...)

- Vous savez qu'il a un cancer, avec déjà des métastases, une tumeur au cerveau et d'autres dans les os.

- Je sais. Moi même, j'ai des insomnies, des rhumatismes et du cholestérol (...)

Pour finir, cet animal m'a envoyé, sur le conseil de son avocat, une lettre recommandée avec accusé de réception en m'intimant l'ordre de retirer de mon site son nom, sa photo, et son adresse e-mail. J'ai obtempéré aussitôt. Mais j'ai simplement installé les copies d'écran, montrant les pages où tout cela était étalé, en long, en large et en travers.

Pauvres ufologues

qui craignent décidément fort que ce colloque de Strasbourg mette à mal leurs petits fonds de commerce.

 

 

 

 

Poher, parfait "pseudo-scientist", se ridiculisa il y a quelques années en publiant un ouvrage, fruit d'années cogitations solitaires, intitulé "Les Universons, énergie du futur". Des "travaux théoriques", étayés avec des rameaux de fraisier, qui furent prolongés par des travaux expérimentaux, menés dans le laboratoire que Poher avait construit dans sa maison. Il redécouvrit là des propriété des substances piézo-électriques, connues depuis près d'un siècle. En effet, quand on frappe un corps doté de propriété de piézo-électricité, il produit une forte tension, apte à produire, dans l'air, une étincelle. C'est ainsi que ces cristaux ont remplacé les pierres des briquets de nos pères ou grands pères (selon l'âge du lecteur). Mais inversement, lorsqu'on applique une forte tension sur ces mêmes cristaux, ils produisent une impulsion propre à communiquer quelque élan à une masse. Propriété de Poher attribua à ses universons. Il fut évidemment incapable de publier ces "travaux " dans une revue à comité de lecture, à son grand dam.

Après sa démission du Gepan (qui fut suivie par celle de son successeur, les polytechnicien Alain Esterle) j'ai toujours perçu sa nouvelle affectation comme une sorte de mise dans un placard doré. Il consacra les vingt années qui précédèrent son départ en retraite à une "prospective à long terme", s'occupant entre autre ... d'antimatière ( ... ) et publiant "des notes internes Cnes". Il est classé parmi les intervenants haut-de-gamme des dîners ufologiques français, où "l'on prendrait le Pirée pour un homme".

Autre " Ufologue-savant " : le professeur Auguste Messen, retraité de l'université de Louvain la Neuve, Belgique.

 

Meessen

Auguste Meessen, ex éminence grise de la SOBEPS belge

 

Celui-là au moins a été l'auteur de quelques publications scientifiques authentiques relativement intéressantes, en particulier d'un essai consacré à la quantification de l'espace temps (mais qui malheureusement tourna court). Il a été mis en vedette par la vague d'OVNIS en Belgique de 1990 et on doit lui reconnaître d'avoir eu l'idée qu'une émission d'infrarouge, par les OVNIS, pouvait inhiber la prise d'image de ces engins sur des pellicules argentiques. Une idée fort intéressante. En effet un photographe professionnel, Ferryn, témoin d'ovni pendant cette vague, avait pris plusieurs clichés d'un engin le survolant, émettant une lumière comparable à celle émise par les phares d'un camion". Au développement ces "phares" n'étaient plus que des points rougeâtres, à peine visibles. Ceci, alors que Ferryn, photographe professionnel, avait testé appareil et pellicule en allant terminer son rouleau en prenant des images d'appareils se posant, de nuit, sur un aéroport voisin. Meessen suggéra que cette faiblesse de l'enregistrement de l'image pouvait être due à une émission d'infrarouge et il en fit à la SOBEPS une brillante démonstration.

Là se situe la contribution majeure d'Auguste Meessen à l'étude du phénomène ovni. Au moment de l'affaire des F-16 l'armée Belge, par l'intermédiaire de son représentant, le colonel Schweicher, professeur de micro ondes à l'Ecole Royale Militaire de Bruxelles, lui confia les enregistrements issus des boites noires des appareil. Mais il se révéla incapable de les exploiter et cette étude fut confiée à un ingénieur militaire de l'Ecole Militaire, qui fit une intéressante thèse sur le sujet, parvenant à reconstituer la trajectoire 3d de l'ovni. A l'inverse Meessen s'empêtra dans une pseudo-explication en terme de phénomène météorologique.

J'ai fait la connaissance de Vallée et de Meessen en 1976 lors d'un colloque sur le phénomène OVNI qui, à l'époque, avait été organisé par l'Université de Poitiers (une chose devenue rapidement impensable, et a fortiori aujourd'hui). Vallée se montra d'emblée très déstabilisé de se retrouver confronté à un niveau scientifique auquel il ne pourrait jamais prétendre. Nous nous sommes retrouvés bien des années plus tard sur le plateau de l'émission de Polac "Droit de Réponse". Je me souviens encore de la phrase avec laquelle il avait débuté son intervention :

- Eh bien moi, je serais extrêmement déçu si le phénomène ovni ne représentait que des visites d'extraterrestres !

qui résume à elle seule le personnage. Dans ce domaine de l'ovni, chacun oeuvre pour maintenir le sujet dans le champ de ses connaissances. Celles d'un Vallée étant strictement nulles dans le domaine de la physique, il ne pouvait que manifester d'emblée un rejet d'une position comme la mienne, qualifiée par les anglo-saxons de "nuts and bolts" ( "boulons et écrous"). Même position chez un Allen Hynek, qui m'avait dit en 1976 "sur le ton de la boutade" :

- Vous êtes le genre de scientifique dont j'ai horreur....

Pendant presque dix années, entre 1970 et 1985 j'ai vainement tenté d'entrer simplement en contact avec Auguste Meessen, espérant que sa position de professeur à l'université de Louvain pourrait permettre d'implanter des recherches, tant théoriques qu'expérimentales, liées au dossier ovni, dans un cadre université-recherche. En la matière j'ai toujours été très "partageux", personne ne pourra prétendre le contraire. Hélas mes nombreuses missives restèrent sans réponse.

Meesen, comme du reste tous les "Ufologues-savants" n'a jamais publié d'article dans une revue scientifique à comité de lecture, lié au phénomène ovni, limitant la diffusion de ses écrits aux pages de la revue Inforespace, à diffusion très limitée, publiée par l'association Sobeps (Société Belge d'Etude des Phénomènes Spatiaux).

La position de Meessen devint hautement inconfortable lorsque celui-ci, professeur de physique théorique, entendit se placer sur le terrain de la MHD. Une année il publia (toujours dans la revue de l'association belge Sobeps : Inforespace) un article reprenant les idées de base de "l'aérodyne MHD à induction", sur lequel nous nous sommes mis à travailler, Jean-Christophe Doré, et qui a fait récemment l'objet de trois communications dans les colloques internationaux de Vilnius (2008), Brème (2009) et bientôt de Corée (2010), ainsi que d'une publication dans une revue à comité de lecture polonaise, Acta Physica Polonica (2009). Je ne pus que lui signaler, sobrement, mon propre travail en la matière, d'une autre tenue que ses phrases vagues, ayant publié tout cela aux Comptes Rendus de l'Académie des Sciences de Paris en .. 1977, note présentée par le regretté mathématicien et académicien André Lichnérowicz. On imagine aisément son dépit.

Pendant des années j'ai dérangé Auguste Meessen, en tant que ... concurrent, vis à vis d'un ... leadership en matière d'approche scientifique du dossier ovni. Ce climat imbécile de rivalité n'est pas mon fait. Il s'est instauré alors que nous aurions dû au contraire étroitement collaborer. Mais, de facto, le niveau de Meessen en mathématiques n'était pas suffisant pour qu'il puisse appréhender les concepts que j'avais mis en oeuvre en cosmologie dès 1977 ("Univers énantiomorphes à temps propres opposés", une autre note à l'Académie des Sciences, toujours présentée par Lichnérowicz). Au lieu de poser des questions pour tenter d'y voir clair, il eut l'imprudence de tenter une attaque frontale, publiant dans Inforespace un article où il prétendait démolir complètement mon modèle (de plus directement inspiré par ... des textes Ummites, auxquels Meessen se déclarait d'emblée allergique !). Evidemment, il perdit cette autre partie-là.

Quand Claude Poher avait été placé à la tête du Gepan, celui-là aussi m'avait d'emblée perçu comme un dangereux concurrent et avait fait de son mieux pour me "diluer" au sein d'un vaste groupe de "collaborateurs extérieurs du Gepan", regroupant le tout-venant de l'ovni. Cette crainte était injustifiée car, l'aurais-je souhaité, ce qui n'était pas le cas, je n'aurais jamais été en position de lui créer quelque inquiétude au plan professionnel (surtout du fond d'un lit d'hôpital où j'aurais pu difficilement être "manoeuvrant").

Je me souviens que, quand je l'avais vainement appelé à l'aide, dans cette pitoyable situation, à la fin 1976, en me retrouvant butte aux attaques impitoyables de l'académicien Evry Schatzman, alors président de l'Union Rationaliste (qui fut pourtant président du jury de ma thèse en 1972) et qui faisait de son mieux pour me conduire sur un bûcher, au Cnrs, Poher me répondit :

- Je ne peux rien faire. Je suis trop occupé. Je rencontre des ministres....

On dit que la vérité ne triomphe jamais, mais que les imbéciles finissent toujours par mourir. La mort est une chose très banale et nous la trouverons tous un jour sur notre chemin (né en 1937, j'ai présentement 73 ans). Le fait de décéder ne blanchit pas un individu de toutes les conneries qu'il a faites dans sa vie. Schatzman est mort, ironie du sort pour un homme qui était si fier des capacités de son encéphale, après deux années d'Alzheimer (un autre accident de parcours vis à vis du quel personne n'est à l'abri ! Aurai-je, dans dix ans, l'agilité intellectuelle dont je peux encore faire preuve aujourd'hui ? Rien n'est moins sûr). De son vivant, faisant montre de la plus grande malhonnêteté intellectuelle, Schatzman a été le plus farouche opposant à toute approche scientifique du phénomène ovni. Attitude qu'il considérait comme un véritable "devoir sacré", et qu'il partageait avec les physicien théoricien Lévy-Leblond, et maints autres scientifiques connus, comme René Pellat (physicien des plasmas, décédé dans un accident, à l'époque où il était Haut Commissaire à l'Energie Nucléaire et poussait de son mieux le projet ITER). .

Je citerai une phrase de Schatzman, quand il était président de la Société Française de Physique :

- Je ne sais pas comment vole un avion et ça ne m'intéresse pas.

Une remarquable ouverture d'esprit.

Schatzman avait été président du Jury de ma thèse, soutenue à Marseille en 1972. Mon approche de la dynamique galactique par le calcul tensoriel l'avait intéressé (de même que Lichnérowicz, qui me sauva carrément la peau, in extremis, en 1969 quand je fus la cible des attaques assassines du directeur de l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, le professeur Jacques Valensi, maître après dieu dans ce laboratoire auquel j'ai appartenu 7 années de rang, et où j'avais commis l'imprudence, en 1967, de produire des travaux de MHD potentiellement susceptibles d'applications industrielles de grande envergure ).

Schatzman avait été confronté de visu, en 1979, lors qu'une présentation de la manip de MHD en simulation hydraulique au centre du Cnes d'Evry, à la suppression de la vague d'étrave (analogue d'une onde de choc), par les forces électromagnétiques. Voyant cela, il avait reconnu qu'une machine MHD pourrait éventuellement annihiler l'onde de choc frontale qui s'établit quand un objet pénètre à vitesse supersonique dans un gaz. Mais il s'empressa d'ajouter "que rien ne permettait d'affirmer que cette onde de choc ne se reformait pas un peu plus loin" (...)

Propos d'un homme qui n'entendait rien à la mécanique des fluides

Il ne s'agit pas que de régler des comptes avec des décennies de retard. Je veux simplement signaler que sur le plan scientifique et humain, nous n'avons pas été gâtés pendant plus de trois décennies, et que malheureusement le paysage reste sur ce plan extrêmement problématique. Je pense que si quelque chose bougeait, cela ne pourrait venir que des USA, où on trouve des mécènes capables de financer des opérations comme l'édition à très grande échelle des bonnettes à réseau auto-collantes pour téléphones portables.

 

bonnettes ufoscience

Bonnettes autocollante à réseau, transformant un téléphone portable en spectroscope (J.C.Doré)


30 août 2010 . Jean-Christophe Doré vient de recevoir le premier exemplaire des bonnettes à réseau autocollantes que nous voulons mettre en vente à l'occasion du colloque de Strasbourg, les 16 et 17 octobre 2010. Voici les photos :

 

bonette ufo-science1

La bonnette, fabriquée en Chine, dans son emballage

 

bonnette_ufo science2

La même, fixée à l'aide de son dispositif adhésif, sur l'objectif d'un téléphone portable

 

bonnette ufo science3

Prête à l'emploi, ou ... presque

 

Hélas ... pas tout à fait. Le fabricant chinois a équipé cette bonnette d'un réseau doté de 50 lignes par mm. Il en faut 500 minimum. Mais la série de mille n'est pas encore fabriquée, heureusement. Jean-Christophe se renseigne. Il est possible que le fabricant ait mis " un réseau " pour donner une idée de ce à quoi cela pourrait ressembler. Ces réseaux s'achètent pas plaques, qui sont ensuite découpées à l'emporte-pièce. Tout cela devrait être rattrappable. A ce stade, le travail est fini à 99 % et est à mettre au crédit de Jean-Christophe Doré, qui a eu l'idée, et à ma femme Jie, Chinoise, qui s'est chargée de gérer les contacts, là-bas.

Le service du Cnes aurait pu avoir cette idée et cent fois les moyens matériels de la gérer. Il connaissent d'ailleurs l'existence de ce projet depuis deux ans, mais ont été incapables de le récupérer à leur profit. Des bonnettes comme celle-là, que nous vendrons 10 euros, il en faudrait 100.000 en circulation plus, si possible. Alors nous aurions un de ces précieux spectres d'ovnis.

Nous avons mis en circulation ( en les donnant ) 3000 bonnettes à réseau de diffraction, sous forme de diapos :

 

réseau de diffraction

 

trois mille bonnettes

La carte des " bonnettes-diapos" diffusée par UFO-science en trois ans   http://www.ufo-science.com

 

Voici à quoi ressemble un spectre, pris à l'aide d'un tel dispositif. D'après ce à quoi ressemblerait un spectre pris avec la lumière du jour. La gradation de cette " lumière naturelle" est continue :

 

spectre lumière naturelle reconstitué

 

Et voici maintenant le spectre obtenu avec un " tube au néon ". Une précision : il y a belles lurettes que ces tubes fluorescents ne contiennent plus ce gaz rare, le néon, mais de la "vapeur de mercure" (d'où le caractère nocif et polluant de toutes ces noiuvelles lampes, économisant l'énergie, mais qui contiennent du mercure et qui émettent, à brève distance, des rayons X).

Le gaz, dans le tube, est à des dizaines de milliers de degrés (je parle de la température électronique, de la température "du gaz d'électrons libres"). Les électrons, rapides, frappent l'enduit fluorescent qui tapisse l'intérieur du tube et ses différents composants réemettent dans diverses fréquences, par le phénomène de fluorescence. On a cherché, en composant ce mélange, à recomposer du mieux possible la lumière du jour. Mais vous vouez qu'il y a des raies, correspondant à des manques. Dans le bleu, le vert, il y a des fréquences qu'on ne sait pas produire par fluorescence. D'où ces manques, dans le spectre. Votre oeil est parfaitement capable de faire la différence. C'est la raison pour laquelle cette lumière des "néons" (l'appelation est restée) vous paraît quelque peu bizarre, différente de la lumière du jour. Et c'est en fait parce qu'elle ne parvient pas à reconstituer parfaitement cette lumière issue du soleil.

 

spectre neon

 

Ainsi, si on vous montrait ces deux clichés, d'un seul coup d'oeil vous pourriez dire :

- La, c'est de la lumière solaire, mais là c'est un "tube au néon".

Vous voyez donc l'intérêt de cette recherche d'un spectre d'ovni : identifier la nature chimique de l'émetteur. Si les raies identifiées correspondent à celles qui peuvent être émises par des composants de l'atmosphère terrestre, on pourra envisager qu'on soit éventuellement confronté à un phénomène naturel, mal compris, non identifié. Mais si ça n'est pas le cas, si on trouve par exemple des raies du césium, ou du lithium, qui n'existent pas dans l'atmosphère terrestre, alors le phénomène naturel sera exclu, l'analyse fournira matière à une réflexion scientifique, alors que le cliché ou le film, pris à l'aide d'un simple appareil photo ou d'un caméscope n'apporte ... rien, qu'une petite tache blanche, dont une ne peut rien tirer.

Un tel projet de bonnette à réseau n'est pas nouveau. Au moment de la création du Gepan, en 1977, Claude Poher avait fait fabriquer des bonnettes à réseau, s'inspirant d'un projet américain plus ancien, de 1952. Il s'agissait d'un appareil à deux objectifs, utilisant du film 35 mm. Un des objectifs prenait une image dans le visible, l'autre, équipé d'un réseau, prenait un spectre.

 

videon2

Le vidéon, distribué aux équipages de l'armée américaine

 

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Le même, présenté dans la revue Mechanics Illustrated, dans les années cinquante

 

Nous en avons récupéré un et nous l'avons confié à un spécialiste des vieux appareils de photo, qui est sur Paris et qui est en train d'essayer de le remettre en état. Avec de la chance, nous pourrons vous le montrer à Strasbourg. Poher fit étudier cette technique par l'ingénieur Louange, de la société Fleximage (visible sur la photo du colloque de Pocantico, au centre, et reconnaissable par sa grande taille ses cheveux teints, voir plus loin), consultant du Cnes et du Gepan depuis sa création. Il demanda à la société d'optique Jobin et Yvon de construire des bonnettes à réseau, destinées à être adaptées (exclusivement) sur les appareils de photo des gendarmes. Entre temps le polytechnicien Gilbert Payan, "Monsieur OVNI" en France, était devenu pdg de la société Instruments S.A. dont la société Jobin et Yvon était une filiale.

Mais au lieu de distribuer une bonnette par gendarme ( il y en a plus de cent mille en France ) on distribua ... une bonnette par gendarmerie. Celles-ci restèrent donc dans les tiroirs et aucun spectre ne fut obtenu en trois décennies. Personne ne sait ce que sont devenues ces dispositifs qui, très vite, ne s'adaptaient plus sur les nouveaux appareils constituant la dotation des brigades. Impossible de remettre la main sur un mode d'emploi, si celui-ci a jamais existé.

Doré a rencontré Yves Sillard, créateur du GEPAN (voir sa photo, plus bas ) en 1977, à son domincile, en a évoqué devant lui l'idée consistant à reprendre ce projet.

- Oui, a dit Sillard. Alors il faudrait doter les gens qui sont spécialisés dans l'observation, les astronomes....

Mais il n'y a pas plus allergique au phénomène ovni qu'un astronome, professionnel ou amateur. La pensée "main stream", véhiculée par exemple par la revue Ciel et Espace est là pour veiller à les maintenir dans cette position de rejet. Une fois de plus on était confronté à une suggestion qu'on pourrait pudiquement qualifier de "non-fonctionnelle".

Le nombre est un élément essentiel. Au début des années soixante dix le fait de limiter cet équipement aux gendarmes relevait du souci de garder le contrôle, par tous les moyens. Donc l'opération fur un échec complet. La seule solution est donc de distribuer ces objets au plus grand nombre de personnes possibles, au sin du public. Plus il y en aura en circulation, dans le monde entier, et plus grande seront les chances de capturer ces fichus spectres. L'idéal serait même qu'un fabriquant de téléphones portables ajoute, à peu de frais, ce gadget à l'appareil, que l'utilisateur pourrait glisser devant le minuscule objectif d'une simple pression d'un doigt.

Après cette visite à Sillard nous avons compris qu'il faudrait nous débrouiller par nous-mêmes. Personne ne saurait se présenter comme propriétaire d'une idée aussi simple et si des gens se déclaraient prêts à favoriser une diffusion massive de ces bonnettes, par exemple en les joignant au numéro d'une revue, nous les mettrions directement en contact avec le fabriquant chinois, sans prétendre jouer un rôle d'intermédiaire.

 

Ci-après, une autre réalisation de Jean-Christophe Doré : UFOcatch :

Pour plus de détails :   http://www.ufo-science.com/wpf/?p=485#more-485

 

ufocatch

UFOcatch, paré par Doré des couleurs du batracien dont il imite le comportement

 

Une remarque en passant : un réseau d'UFOcatch peut permettre d'enregistrer des trajectoires en 3d, avec mesure de vitesse. Par ailleurs de telles stations permettraient de localiser des points de chute de fragments de satellites, ou de météorites, à quelques dizaines de mètres près. Enfin, en les équipant de caméras infrarouges ces systèmes pourraient détecter des débuts d'incendie et signaler leur localisation. Il suffirait de jucher ces stations en hauteur. Un Ufocatch équipé d'une petite caméra infrarouge peut, avec son système de zooming automatique, permettre de faire de la photographie animale.

A Brighton, il était évident qu'une autre " sommité épîstémo-ufologique ", en l'occurence Von Ludwiger n'avait pas compris un traître mot de ce que 'avais présenté. Mais il n'empêche que pour la faune ufologique de base, des personnages comme ceux-là représentent ... des valeurs sûres, qui ne pourraient qu'être les acteurs principaux d'un colloque international sur le phénomène ovni, que les acteurs des " repas ufologiques" tenteraient d'organiser en 2012.

Nous allons présenter nos travaux les 16 et 17 octobre 2010 à un congrès Astronomie - Espace - Phénomène OVNI, à Strasbourg. Cette présentation fera immédiatement suite à une présentation de nos travaux de MHD dans un authentique congrès international de MHD qui se tiendra en Corée du 10 au 13 octobre, soit quelques jours avant, et où nous rendrons, Jean-Christophe Doré et moi. Ce colloque est organisé par Michel Padrines, atteint d'un cancer déjà généralisé (métastases au cerveau et dans la colonne vertébrale). Il vient d'être de nouveau réhospitalisé. S'il n'est pas en état de présenter le colloque en octobre, nous le ferons en son nom. Une telle situation n'empêche pas la racaille ufologique d'en dire pis que pendre, de préférence sous le couvert de pseudonymes, dans des forums. Je ne savais pas que les être humains pouvaient faire preuve de tant d'inhumanité, de médiocrité humaine et de bassesse. De lâcheté aussi. Car le courage d'affronter des adversaires à visage découvert n'est pas la vertu dominante dans ce milieu, à propos duquel un ami avait dit il y a 30 ans déjà :

- Je connais maintenant les bas-fonds de la pensée.

Nous allons tenter à l'occasion de ce colloque de prendre contact avec une des plus grandes organisations mondiales s'occupant d'ovnis, le MUFON Etats-Unien (Mutual Ufo Network). Cette organisation est en contact avec des mécènes américains, qui auraient aisément les moyens d'assurer le développement de projets simples et concrets comme celui des bonnettes à réseau et surtout d'UFOcatch. Mais parviendrons-nous à établir un contact quelconque, à provoquer une action positive, alors même que le Mufon a pour conseillers scientifiques des gens comme ceux que nous citons dans cette page, en particulier Von Ludwiger ? Réponse après ce colloque. Je suis a priori assez sceptique.

La SOBEPS, jusqu'à sa dissolution, fut épaulée par Auguste Meessen et un sympathique enseignant à l'université Belge, maître de conférence.

Leon Brenig

 

Leon Brenig

 

Ferryn Brenig

Ferryn à gauche, Brenig à droite, à une rencontre " d'ufologie "

 

Brenig n'a pas produit de contribution scientifique notable liée au sujet ovni. Il s'est signalé dans les années précédentes en prononçant un discours, au moment de la dissolution de l'association belge SOBEPS, qui lègue à la postérité des dizaines de kilos de résultats d'enquête pauvres en informations, scientifiquement exploitables (pas de spectres, pas de mesures. Seulement des enregistrements de témoignages, des croquis et quelques photos ). A cette occasion Léon Brenig a déclaré :

- La SOBEPS n'avait plus de raison d'exister, puisqu'elle peut désormais passer le flambeau au service du Cnes, le Geipan (...)

Peter Sturrock

 

Peter Sturrock

Peter Sturrock, maître es-désinformation, très lié aux Rockefeller

Sa fiche Wikipedia

Né en 1924. Au moment où j'écris ces lignes il a 86 ans et en avait 52 quand je me rendis aux Etats Unis, au colloque organisé par Hynek, dans l'espoir de pouvoir le rencontrer. Mais il ne fut pas présent à cette rencontre.

Le cas de Sturrock est différent. Un coup d'oeil à sa fiche montre qu'il fut un scientifique de poids, et en particulier un bon spécialiste des plasmas, parfaitement à même de comprendre mes travaux de MHD. Il me visita à Aix au début des années quatre vingt, afin de voir si j'avais le moyen de créer quelque désordre dans l'épistémopshère. Constatant que je ne disposais d'aucuns moyens, il repartit rassurer son maître, la CIA.

Sturrock fut avec Rockefeller le co-organisateur de la rencontre de Pocantico du 29 septembre 1997 (une rencontre consacrée au sujet ovni, organisée par ce dernier dans une de ses propriétés, proche de New York, à laquelle participèrent également Auguste Meessen, Jean-Jacques Vélasco, Von Ludwiger, l'ingénieur français Louange, aucun de ceux-là n'ayant perçu que cette rencontre ne fut qu'un baise-couillons complet).

Sturrock y déclara en particulier, saluant le travail effectué en France, que ce qu'il manque aux Etats Unis c'est un ... SEPRA.

 

pocantico

La rencontre de Pocantico, organisée par Sturrock et Rockefeller ( dans une de ses propriétés)
De gauche à droite : T. Holzer, V. Eshleman, Rodeghier, Schuessler, H. Melosh, J. Jokipii, H. Puthoff,
D. Pritchard, Sturrock, C. Tolbert, Louange, Laurance Rockefeller, Vélasco, I. von Ludwiger,
H. Diamond, M. Sims, Vallée, B. Haisch, Veyret, Haines, Swords, J. Papike, G. Reitz, E. Strand

En rouge, ceux que j'ai personnellement rencontré

On trouve cette liste complète des participants, ainsi que leurs titres sur cette page du web.

Sturrock fonda avec Jacques Vallée la revue "The Journal for Scientific Exploration", qui refusa un article que je leur envoyais sur la propulsion MHD au début des années quatre vingt, ce qui convainquit feu l'astronome Pierre Guérin que Sturrock et Vallée participaient d'une opération concertée de black out et de désinformation, la tâche de Vallée étant de folkloriser le sujet de son mieux, ce qu'il fit en vendant des millions d'ouvrages.

Michel Bounias

 

Bounias 1984

 

Michel Bounias, directeur de recherche à l'INRA d'Avignon (Institut National d'Agronomie) fut une scientifique de grand talent. Il fit sa thèse au CEA, en étudiant les altérations créées sur des végétaux par irradiations nucléaire. Par la suite il milita très tôt, en pure perte comme tant d'autres, en dénonçant les actions néfastes de pesticides, en particulier sur les abeilles.

En 1981 il fut sollicité par le Gepan pour effectuer des analyses sur des échantillons végétaux prélevés sans un terrain, situé dans la localité de Trans en Provence, ou un témoin d'origine italienne, Renato Nicolaï, disait avoir observé un atterrissage d'un engin discoïdal ayant un diamètre d'un peu plus de deux mètres. Intrigué par la différence sensible qu'il avait pu mettre en évidence, concernant les équipement pigmentaires des plantes (dosages effectués par chromatographie sur couches minces) il revint sur les lieux et effectua des prélèvements tous les mètres, le long de la "restanque" sur laquelle M. Nicolaï disait avoir vu l'objet se poser.

Reprenant ses mesures il mit en évidence une corrélation extrêmement forte entre le phénomène et la distance, la valeur du coefficient de corrélation atteignant, si mes souvenirs sont bons, 0,95.

 

analyse de Trans en Provence

Trans en Provence : Appauvrissement d'un équipement pigmentaire en fonction de la distance

 

Ce qui était intéressant c'est qu'on ne connaissait aucun effecteur capable de produire un tel phénomène. Et c'est toujours le cas aujourd'hui, en dépit des affirmations d'un simple instituteur Eric Maillot, parfaitement incompétent (cité dans la page Wikipedia consacrée à cette affaire) "spécialiste ovni" au sein du "laboratoire de Zététique", créé et animé par le professeur Henri Broch, à Nice. Signalons au passage que cette discipline auto-proclamée, la zététique (ce qu'elle a de commun avec l'ufologie) reste totalement inconnue des épistémologues du département de philosophie de cette université, dont elle devrait en principe relever.

Une chose est sûre, en tout cas. S'étant imprudemment exprimé dans les médias, Bounias fut méthodiquement dépouillé par la direction de l'INRA (comme le fit l'INSERM, recherche médicale, avec Jacques Benveniste ) de son matériel, de ses locaux, de son personnel et déporté dans un simple bureau de l'université d'Avignon. Cet effet de la chasse aux sorcières ne fut pas sans incidence sur sa santé et il décéda d'un cancer en 2004, bien avant son départ en retraite.

Comme l'avait aussi dit le regretté Aimé Michel :

- Ce travail est le premier exemple d'un travail d'analyse d'un cas d'ovni, réellement scientifique.

Oui, Michel Bounias fut un des très rares scientifiques ayant de la valeur qui s'aventura dans le dossier ovni, et il y laissa non seulement sa carrière, mais aussi sa vie.

Comme me le signale un lecteur, " l'ufologie " a aussi ses " académiciens " :

 

ribes

Jean-Claude Ribes contribua à la plaquette " Cometa " et est, avec Guy Monnet
l'auteur de la théorie selon laquelle les voyages interstellaire s'effectueraient dans des nefs géantes,
emportant des dizaines de milliers de bipièdes pour un voyage sans retour

 

Si vous cherchez bien, voius trouverez d'autres personnages qui se sont regroupés dans une association qui s'intitule "Société Savante".

 

Yves Sillard

 

sillard

L'ancien directeur de la DGA ( Délégation Générale à l'Armement, ou recherche militaire )  Yves Sillard
C'est le véritable responsable de la gabegie OVNI française depuis 33 ans, de par son laxisme, son absence de suivi

 

On découvrira, en cliquant sur le lien, la prestigieuse carrière de ce polytechnicien , créateur du Gepan (Groupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ) en 1977. Suite à une longue conversation que j'avais pu avoir avec lui en 2005, au moment de la création du Geipan (Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés ).

Ceux qui ont lu mes livres, aujourd'hui épuisés, mais trouvables sur le marché de l'occasion, comme Enquête sur les OVNI (Editions Albin Michel 1988) savent que les interventions du Cnes, de 1977 à 1981 ne furent qu'une succession de manoeuvres plus catastrophiques les unes que les autres, dont les acteurs furent Claude Poher, puis son successeur Alain Esterle. secondé par l'ingénieur, docteur es sciences Bernard Zappoli. Pour les journalistes qui souhaiteraient le questionner sur cette période peu brillante de sa carrière, voir sa fiche Cnes. ( et aussi la note qu'il publia sur la MHD au Cnes-Gepan, peu après son intégration dans le service). Alain Esterle fut mis au placard par un autre polytechnicien, René Pellat (décédé). Derrière ces agissements, un autre polytechnicien (décidément...) , Gilbert Payan, "sachant déjeuner", mis à la retraite d'office à 55 ans, ses mentors militaires ayant fini par s'apercevoir de l'étendue de ses erreurs. Plutôt que de revenir moi-même sur ces déboires, sur cette incroyable gabegie, qui condamna tout redémarrage de la MHD en France, je préfère vous envoyer vers ce lien. Le texte a été rédigé à une époque où son auteur (comme moi-même) croyions encore à quelque malice de la part de l'armée, en particulier quand il évoque le fait que des échantillons végétaux, correctement prélevés cette fois, lors de l'affaire de l'Amarante, auraient été envoyés vers un clone du laboratoire Bounias que l'armée aurait créé à l'ETCA (Etablissement Technique Central de l'Armement) .

On sait que les échantillons de l'Amarante furent prélevés en dépit du bon sens, puis adressés à un laboratoire de Toulouse, au lieu d'être dirigés vers celui de Bounias, à Avignon, comme il eut été logique de le faire. Mis à l'abri par les pandores "dans le bac à légume de la brigade", enfermés dans "des sacs étanches", ces plans d'amarante arrivèrent complètement pourris à Toulouse. Vous trouverez les détails de cette grotesque affaire dans les archives mises en lignes sur le site du Geipan.

On a du mal à imaginer que ceci ne soit dû qu'à l'incompétence des gens concernés. D'où cette hypothèse d'études-leurres, tournant court, tandis que des études correctement menées auraient été faites par l'armée, dans le plus grand secret.

La vérité est beaucoup plus simple et prosaïque, et émergea de la bouche d'Yves Sillard en 2005, lors de notre conversation téléphonique de plus d'une heure. Si les échantillons furent dirigés vers un laboratoire de biologie de Toulouse, c'est parce que le responsable de ce qui était devenu le Sepra, Jean-Jacques Vélasco, avait trouvé que c'était simplement plus près du Cnes. Si Michel Bounias avait été averti, il serait immédiatement revenu sur les lieux, aurait prélevé de nouveaux échantillons, les aurait congelé dans de l'azote liquide pour les transporter et les stocker, puis les aurait analysé. Il avait montré en 1981 que le phénomène mis en évidence perdurait pendant des mois et l'avait explicitement consigné dans le rapport qu'il avait remis au Cnes.

Dans l'ouvrage collectif qu'Yves Sillard signa en 2007, cette affaire est évoquée. Dans un chapitre dû, si je me souviens bien, à Jacques Patenet, alors responsable du Geipan, il est dit que le témoin, après que les gendarmes soient passés effectuer leurs prélèvements, avait nettoyé son jardin de fond en comble et en particulier tondu son gazon. Pour les enquêteurs du Cnes (et ce qui est plus grave, pour leur successeur et pour Yves Sillard) " il n'y avait plus rien à analyser ". Or on ne tond pas son gazon avec une charrue. Des brins d'un centimètre de long auraient amplement suffi à effectuer les analyses ad hoc, ce que Bounias avait précisé dans son rapport. Mais voilà, il ne fut pas sollicité.

Pourquoi ? Parce que le labo de biologie de Toulouse était simplement plus près. Ne cherchez aucun machiavélisme ni de goût du secret dans tout cela. C'est simplement ... de l'incompétence.

Le responsable de cet enchaînement ininterrompu d'incompétences, sur plus de trois décennies, vous avez sa photo ci-dessus. Après avoir créé le Gepan d'un trait de plume, il laissa Hubert Curien (alors directeur du Cnes, qui devint ministre de la recherche, aujourd'hui décédé ) s'occuper "des détails". Apprenant en 2005 le traitement que Bounias avait subi, Sillard se déclara navré, "n'ayant pas été mis au courant".

Aujourd'hui retraité, ayant donc par le fait perdu beaucoup de son influence, Yves Sillard a tenté de sortir le Sepra de l'ornière en créant le Geipan, doté "d'un comité de pilotage", constitué par une nouvelle bande de multi-incompétents. Lors de notre coup de fil j'ai entendu Sillard me dire (et c'était il y a cinq ans) :

- Il serait bien que vous soyez entendu par le comité de pilotage.

On se croirait dans une mauvaise pièce de théâtre de boulevard. Il n'y a nulle malice chez ce Sillard. Pour lui la MHD est un acronyme de trois lettres, c'est tout. Administratif de A à Z, le long d'une carrière "stratosphérique", il a du penser, comme de Gaulle, "que l'intendance suivrait". Hélas l'intendance n'a pas suivi. Maintenant c'est irrattrappable.

Un jeune technicien de Rochefort, Jean-Christophe Doré, tient à bout de bras la MHD française dans son garage de 9 mètres carrés.

 

banc

Le banc d'essai pour expériences de MHD en basse densité, construit par Jean-Christophe Doré
dans son gararge de 9 mètres carrés à Rochefort. Le fond blanc est un drap fourni par son épouse
qui cache tant bien que mal le reste du contenu de ce local, dont les bicyclettes des enfants

C'est ... la MHD française en 2010

 

En octobre nous irons tous les deux présenter les résultats de ces travaux expérimentaux dans un grand colloque international de MHD, en Corée.

 

confinement OK

Un résultat expérimental inédit et brillant : le confinement pariétal par inversion du gradient de champ magnétique

( ce que vous verrez de vos yeux si vous venez au colloque de Strasbourg )

La communication au international de MHD de Corée, 10-13 octobre 2010

 

Pendant trois décennies, en France, nous nous sommes heurtés au mur auquel on ne pense jamais.

 

Celui de l'incompétence, alliée à une médiocrité humaine sans faille

 

Doré est la clé de voûte d'UFO-science. S'il disparaissait, tout s'effondrerait aussitôt et je dissoudrais l'association, en rendant l'avoir aux donateurs, comme j'ai été à deux doigts de le faire en revenant du colloque de Brème, en octobre 2009, où j'avais été en fauteuil roulant, après que Julien Geffray ait foiré tous les enregistrement, par absence totale de préparation (accus de nos appareils déchargés).

Si Doré peut continuer à assurer cet effort technique, seul dans son garage de 9 mètres carrés, où il usine lui-même les pièces sur un ensemble tour-fraiseuse pour amateur de modélisme (mille euros) la suite portera sur l'annihilation de l'instabilité de Velikhov, puis sur un système d'ionisation pariétale pulsée. Nous testeront l'aérodyne MHD discoïdal dans la chambre basse pression, puis dans une soufflerie hypersonique à rafale froide, shuntant ainsi l'épisode "annihilation d'onde de choc en rafale chaude, en tube à choc".

Si nous arrivons à boucler ce programme de recherche, qui sera jalonné de publications et de communications dans les congrès internationaux, où nous pourrons nous rendre, si mes lecteurs continuent de nous financer, on enchaînera avec la fusion non polluante, en optant pour "une filière non-conventionnelle".

 


 

10 août 2010 : Christian Nazet, ancien ingénieur général de l'armement, voir plus loin, m'écrit que " Sillard est un brave type et qu'il est inutile de lui taper dessus". C'est possible. Il pense aussi que le Geipan, avec lequel il a un temps collaboré, de loin, est un échec complet.

Sillard le réalisera-t-il que le " comité de pilotage " dont il a requis la création, pour " diriger les activités de ce service " n'est qu'une réunion de nouveaux incompétents ? Réalisera-t-il que Yvan Blanc, de même que son prédécesseur Jacques Patenet, ne sont pas, ne peuvent pas être à la hauteur de ce formidable problème, car ce sont simplement des petits ingénieurs Cnes, en fin de carrière, sans talent.

Que peut-il faire dans la situation où il se trouve ?

Rien...... sauf démissionner de son poste de président de ce comité de pilotage-fantoche, signer cet échec, qui court depuis 1977, depuis trente trois années, aux frais du contribuable, au moment où j'écris ces lignes. Au fil de ces années, le service du Cnes n'a pas apporté quoi que ce soit, mais a au contraire joué un rôle d'abcès de fixation, en donnant au public l'illusion que " l'on faisait quelque chose ". Je me souviens d'un Jean-Jacques Velasco répétant, émission après émission

- Des analyses sont en cours. Quand nous aurons des résultats, vous en serez informés.

Il n'y avait aucune analyse, aucune étude. Le responsable du Sepra ne faisait que répéter ce qu'on lui avait conseillé de dire. Pourquoi une telle politique de désinformation ? Pour cacher des secrets vertigineux ? Même pas. Pour avoir la paix, traduire un mécanisme psycho-socio-immunologique (appelé par d'autres dissonance cognitive). Chez ceux qui rejettent de toutes leurs fibres ces faits, le discours pourrait reprendre la célèbre phrase du surréaliste Picabia :

- Même si c'est vrai, c'est faux

Il existe au sein de la Direction Générale du Cnes une faction extrêmement puissante, majoritaire, totalement allergique à tout ce qui a trait au dossier ovni (la rationalité n'a rien à voir à l'affaire), suffisamment puissante pour bloquer toute évolution. Le mécanisme qui est à l'oeuvre chez ces gens : LA PEUR, la bonne vieille " Cosmotrouille " dont je parlais dans mes livres, irrationnelle, capable d'envahir tout un individu, de déterminer tous ses gestes, de prendre possession de sa pensée.

Il y a cinq ans, au téléphone, Yves Sillard m'avait dit " Vous comprenez, je dois avancer très prudemment. Dans un premier temps ..."

" Dans un premier temps ", une phrase prononcée à l'époque vingt huit années après la création du GEPAN ! Allongé sur le sol de mon bureau, j'avais l'impression de m'enfoncer progressivement dans la moquette.

Sillard connait le projet UFOcatch. Doré le lui a présenté, à son domicile. Mais savez-vous quelle a été sa réaction ? Il a trouvé que si on enlevait le mot UFO, ... ça sonnerait mieux....

- Cachez cet ovni, que je ne saurais voir.

Ancien directeur de la DGA (Délégation Général à l'Armement, ou recherche militaire française) il a dû penser qu'un tel projet aurait plus de chances d'être bien accueilli et soutenu dans un cadre militaire. Bien sûr, UFOcatch, c'est aussi la caméra de surveillance tous azimuts, grâce à son objectif fish eye, c'est la sentinelle automatique, capable de tirer à coup sûr sur tout ce qui bouge. Equipée d'une caméra infrarouge, celle-ci elle peut détecter la moindre présence d'un être humain. Avec deux caméras on peut apprécier la distance de la cible humaine, régler la hausse, opérer un tir imparable à grande distance. De tels systèmes sont opérationnels de longue date aux Etats Unis, où il servent à protéger, sans barrières apparentes, des zones sensibles, comme l'aire 51, au voisinage de laquelle on peut lire sur les pancartes :

Trespassers will be shot on sight

( ceux qui outrepassent cet avertissement pourront être tirés à vue )

L'aérodyne MHD, c'est aussi le missile de croisière hypersonique, imparable, qu'aucun missile conventionnel ne saurait intercepter, capable de voler à Mach 10 au ras du sol. L'hydrodyne MHD c'est la torpille hypervéloce, capable de filer vers sa cible à 3000 km/h. C'est aussi un sous-marin dont la vitesse défie l'imagination, dont le film Octobre Rouge n'était que la pâle préfiguration.

Le compresseur MHD en Z-pinch, dont la Z-machine n'est que la préfiguration, et dont il sera abondamment question en Corée, du 10 au 13 octobre 2010, des " bombes à fusion pure", dont j'ai donné les principes généraux dans mon site, l'énergie primaire étant celle d'un explosif chimique, créant les millions d'ampères nécessaires grâce à un système à magnétostriction, dérivée de l'invention d'Andréi Sakharov, des années cinquante.

Cela pourrait être l'énergie de l'avenir, avec la fusion Bore11 + Hydrogène H1, donnant trois hélium He4 et peu de neutrons (sous forme de réactions secondaires). Nazet et moi avons bataillé des mois pour essayer de faire passer cette idée. C'est lui qui a obtenu la fameuse lettre de Smirnov, directeur du département fusion de Moscou, inventeur des "liners à fils" (clé du succès de la Z-machine ).

Il y a des années j'avais rencontré deux types de la DGSE, à Paris, à propos de l'affaire du Koursk. Nous échangeâmes des informations. L'un d'eux me dit :

- Soyez sans crainte. Votre site ne sera pas fermé, car il est pour nous la source de précieuses informations.

- C'est Alliot Marie qui vous envoie ?

- Oui, elle passe souvent des heures, scotchée sur votre site,en disant "quel dommage que ce type n'ait pas voulu travailler avec nous ! "

C'est en vain que j'ai pu rencontre le jeune de Pirey, conseiller scientifique de Valérie Pecresse. Je lui avais envoyé un mémo court, sur la Z-machine. Quand j'ai été face à lui, au ministère, il m'a dit :

- Je n'ai pas eu le temps de le lire....

Je lui ai remis la copie de la lettre de Smirnov, qui recommandait l'ouverture d'un front "Z-pinch" parallèlement à ITER, en lui disant :

- Si votre patronne accepte d'en être la destinataire nous pouvons demander à Smirnov de lui adresser ce courrier, très officiellement.

Il a pris la lettre et n'a probablement rien compris. Sa patronne non plus. La recherche, il y a longtemps que ça n'est plus de la science, mais de la politique et ITER est un plan social, rien d'autre. Tout le monde le sait. J'ai vu aujourd'hui que notre prix Nobel Charpak se mettait, lui aussi, à demander l'arrêt de la construction de ce que nazet avait appelé "une cathédrale pour ingénieurs". Je lui ai fait un courrier sous forme le tettre ouverte.

Hier, à Vinon, j'ai discuté avec un type lié au projet. Sur place les hiérarchies se sont déjà installées. Il y a pléthaure de chefs, de sous-chefs, de secrétaires, de chargés de mission, grassement payés.

- Ces gens creusent des trous. Puis ils font des rapports sur les trous creusés, et d'autres sur les nouveaux trous qu'ils suggèrent de creuser. Il faut bien donner l'impression de faire quelque chose....

Allez voir sur place. On dirait une fourmillière au chômage.

    

Quand j'habitais encore à Bruxelles j'ai eu un appel téléphonique de Jean-François Léon, un jeune ingénieur militaire qui avait conçu à Gramat, dans le Lot, la machine Sphinx, un autre compresseur MHD en Z-pinch, installé dans ce centre militaire, dont le but premier avait été, comme la Z-machine, de produire d'intenses flux de rayons X, pour tester" le durcissement des ogives nucléaires", leur résistance aux armes antimissiles.

 

ECF gramat

La "Z-machine" française de Gramat (Lot). 2,5 millions d'ampères en 800 nanosecondes. Trop lente.

 

On devait être l'été 2007, je crois. Leon parla d'une réunion qui venait de se tenir à Gramat, avec la DGA, le Cnrs, le Cnes, pour "tenir conseil". Lui avait choisi de m'appeler. Je lui avais parlé de ma future rencontre avec le conseiller de Valérie Pécresse. Ca l'intéressait :

- Nous pourrions y aller ensemble. Je connais beaucoup de monde....

Dans un mail je lui ai écrit :

- Quand on est face à la possibilité d'une telle rencontre, il faut avoir une demande à formuler. Je pense que la première chose à faire serait un tour d'horizon dans les différents pays, si cela est possible. Il faudrait aller à Sandia, où se trouve la Z-machine. J'aimerais pouvoir discuter avec Yonas ou Deeney. En Angleterre il y a l'engin Magpie. Même souhait vis à vis de mon collègue Malcom Haines. Et puis, bien entendu, il faudrait rencontrer les Russes, maîtres absolus dans ce domaine. Je verrais bien une mission avec de Pirey. Lui, étant donné son titre, se ferait ouvrir les portes et moi je délierais les langues.

Commentaire immédiat du Jeune Jean-François Léon, par mail :

- Je ne crois pas que cela soit une bonne idée pour un non spécialiste de formuler une telle demande, dans un premier temps.

J'ai fait silence, trois mois. Il a fini par me rappeler :

- Je voulais savoir : pour cette rencontre avec de Pirey, ça tient toujours ?

- Ecoutez, monsieur Leon. Quand vous m'avez appelé, je vous ai écouté, pendant une heure. Je vous ai posé des tas de questions d'ordre scientifique, assez pour me rendre compte que vous ne touchiez pas votre bille sur le plan théorique. Assez pour me rendre compte que vous n'étiez qu'un ingénieur, pas un physicien des plasmas à la hauteur du problème abordé. Enfin, c'est mon avis. Quand je relis le mail que vous m'avez envoyé, où vous me qualifiez de "non-spécialiste" je me dis deux choses. Ou vous avez raison, et je n'ai rien à faire dans cette histoire. Ou vous avez tort et c'est vous qui n'avez rien à faire là-dedans. Dans les deux cas de figure nous n'avons plus rien à nous dire.

J'ai rencontré de Pirey au Ministère de la Recherche, quelques mois plus tard. Je ne crois pas qu'il ait compris grand chose ce que je lui ai raconté. C'est un jeune, un ancien élève de Normale Supérieure, qui a fait une thèse en géométrie différentielle, qui ne sait même pas ce qu'est un plasma. Valérie Pécresse non plus, j'imagine. Je lui ai dit ce que je pensais :

- Les militaires français ont fait passer le message, comme quoi rien ne se ferait sans leur aval, parce que, disent-ils "cette technologie est potentiellement proliférante". Mais ils sont incompétents. La machine de Gramat ne peut servir à rien. Travaillant à sec, elle est trop lente, et cela ne peut être amélioré. Il n'y a pas en France de gens capables de prendre en poids ce problème de la fusion pure. Ce qu'il faudrait c'est mettre sur pied un projet Européen, avec moins du centième du budget d'ITER, en le logeant cela dans quelque pays "neutre", pour qu'il ne fasse pas d'ombre à cette danseuse de luxe. Et il faudrait axer ces recherches sur les applications civiles, en confiant la conduite des recherches aux Russes. Placer tout cela sous la chape du secret défense serait un erreur.

De Pirey a pris le projet de lettre de Smirnov. La rencontre n'a pas duré trente minutes. Nous nous sommes quittés, et il n'y a jamais eu d'écho. A Vilnius, en septembre 2008, nous avons vu que les Américains commençaient à désinformer (voir mon livre). Depuis l'été 2009 nous savons que chez eux, les bombes à fusion pure commencent à balbutier. Comme d'habitude, c'est :

Les bombes d'abord, l'énergie ensuite

Revenons au Geipan. Où nous a mené cette stratégie de l'avance prudente, avec un oeuf frais scotché sous chaque pied, cinq années après la réaction du Geipan ? Nulle part. Yvan Blanc, qui a débarqué en ne connaissant rien au dossier ovni, ne sachant que faire, hante ces hauts lieux où souffle l'esprit : " les dîners ufologiques ". En sortant à tout propos l'explication des lueurs observées par celle de petites montgolfières lancées par des plaisantins

Il s'efforce, pour satisfaire sa hiérarchie, de nous faire prendre les ovnis pour des lanternes

Il y a cette affaire anglaise, ces nouveaux "lâchers d'informations", cette histoire selon laquelle Churchill aurait imposé un black out à propos d'une rencontre entre l'équipage d'un bombardier et un ovni, pendant la guerre de 39-45. Logiquement, la presse française devrait donner un semblant d'écho. A tf1 nous avons entendu un imbécile de journaliste dire :

- Nous ne savions pas que Churchill était intéressé par la Science Fiction.

Les télés iront-elles interroger Yvan Blanc, tout en passant sous silence le colloque de Strasbourg, les 16 et 17 octobre 2010 ?

Au passage, mauvaises nouvelles de l'organisateur, Michel Padrines, toujours férocement attaqué par la meute hurlante des "ufologues" , qui craignent de voir ce congrès "ruiner leur petit fond de commerce". Je ne savais pas qu'on pouvait atteint de tels niveau de bassesse et de lâcheté. Atteint par un cancer généralisé (prostate, puis métastases au cerveau et dans la colonne vertébrale) Padrines, qui a du mal à marcher, a été hospitalisé de nouveau. Si en octobre il ne peut pas assurer la gestion de ce congrès, nous le ferons en son nom.

Yves Sillard répondra-t-il à une invite des médias, pour nous parler du Geipan, et de son "comité de pilotage" (sans pilote ni avion), comme il l'a déjà fait maintes fois depuis 2005 ?

Nazet ne croit plus à l'avenir du service du Cnes. Trop de blocages et d'incompétence. Vélasco, à quelques mois de sa retraite, avait été immédiatement déposé pour avoir publié un livre où il priorisait l'hypothèse d'incursions d'extraterrestres. Blanc, assis sur le même siège éjectable, ne prendra pas ce risque.

Tout cela n'a aucun sens, aucun avenir. Et si Sillard voulait faire quelque chose qui aurait un peu d'écho, il démissionnerait en expliquant tout cela : que les ufo-carotes son cuites, au Cnes. Nous avons le même âge. En aura-t-il le courage ?

Je pense qu'il vaut mieux pas de service du tout que ce service bidon, qui n'est dans les faits que désinformation.

Des gens, en haut lieu, veulent-ils désinformer ? Je dirais, même pas. Tout le monde s'en fout, tout simplement. Sarkozy songe à sa réelection, c'est tout. Les jeunes des banlieues, désespérés, brûlent des voitures, pendant que nos journalistes nous endorment avec le nième épisode de l'échec de l'équipe de France de foot, ou je ne sais quoi du même genre.

 

Normal, c'est l'été

 


10 août 2010 : J'ai un message à faire passer. Doré et moi, nous peinons à trouver des (vieux) aimants en ticonal, d'il y a trente ans, qui donnaient 900 gauss en surface. On n'a pas besoin de plus, pour certaines manips. L'intérêt : ce sont, électriquement, des isolants et on peut les usiner à la meule diamantée. Les aimants permanents d'autoujourd'hui sont au moins deux fois plus puissants, mais gainés de métal.

Il doit bien y avoir force labos qui ont ça dans des fonds de tiroirs, ou des caves. La taille standard c'était dans les 4,5 cm par 2,5 par un centimètre d'épaisseur. Mais il y avait plus grand. Ceci dit, en les collant, on peut faire des plaques.

On est aussi preneurs de tous aimants, comme les trucs des haut-parleurs. De toutes formes de toutes tailles.

On va aussi se contruire un solénoïde, alimenté avec de la basse tension. J'avais filé le mien à Benveniste, quand j'ai cru connement au " projet Rouen", dans les années quatre vingt. Je lui avais refilé tout mon matériel, pensant que je n'en aurais plus besoin. Mais peut être les gens qui ont repris ses travaux possèdent-ils toujours cette grosse bobine, qui devait donner 2000 gauss dans 15 cm de diamètre. J'avais aussi donné à Jacques l'alimentation. Vingt ampères, si je me souviens bien.

 


 

2 septembre 2010 : On continue le décompte des conneries, l'expression des incompétences alliées aux ambitions les plus banales, alliées souvent à la cupidité la plus lourde, qui se sont enchaînées sans interruption peuvant plus de trois décennies.

Un ancien des bombes m'écrivait hier " c'est fantastique ce que vous faites dans ce garage de Rochefort ! ". C'est fantastique, mais c'est à pleurer. La seule différence, comme je pourrais l'écrire à Yves Sillard, créateur du Gepan en 1977, responsable numéro de cette gabegie étendue sur trois décennies, du fait de son simple laxisme, c'est qu'il y a trente ans, en m'appuyant sur deux béquilles, je faisais, seul, des recherches de MHD dans une chambre de bonne d'Aix-en-Provence avec un matériel récupéré dans les poubelles des laboratoires de la région, recherches (ou plutôt découvertes) qui me permirent de présenter des communications dans des congrès international de la spécialité ( 1983, VIII° colloque international de MHD à Moscou) où je devais me rendre à mes frais, subsistant toute la journée grâce aux " viennoiseries" engrangées dans mon sac au petit déjeuner du matin (je n'avais pas eu assez d'argent pour acheter les tickets-repas du colloque, et à l'époque il n'y avait aucun snack où se restaurer, sur place. Alors, quand même collègues mes disaient " vous déjeunez avec nous ? ", je prétextais un coup de fil à donner et j'allais me restaurer à l'écart, en me planquant derrière un arbre du parc.

Mais à Tsukuba ( Japon ) en 1987 et Pékin, 1991, où mes communications avaient été aussi acceptées, je n'ai pas pu y aller. Avec quel argent ? La grande fierté du CNRS de m'avoir privé de crédits, le locaux, de persinnels, de frais de mission, pendant trente ans. La DG a même essayé de me foutre à la porte de l'observatoire de Marseille où je vivais, comme un dans un bunker, désistant à ses assauts avec " papier-crayon ", alors qu'elle avait eu la peau de Bounias ( décédé d'un cancer en ) et de Benveniste ( mort sur une table d'opération en &&&). Pendant dix ans, quand je me remettais péniblement de mon accident du travail de 76 j'ai été protégé, " couvert " par deux directeurs intelligents et humains : Yvon Georgelin et Georges Comte.

Le suivant, James Lequeux, accepta de se prêter à l'opération quand l'armée, transmettant ses souhaits à la Direction Générale du Cnrs, réclama que je lui fusse livré pieds et poings liés. Le suivant, James Lequeux, accepta de se prêter à l'opération quand l'armée, transmettant ses souhaits à la Direction Générale du Cnrs, réclama que je lui fusse livré pieds et poings liés.

 

lequeux

L' astrophysicien James Lequeux, qui rata mon exclusion de l'observatoire de Marseille

 

lettre lequeuex

 

L'opération échoua de justesse, grâce à la publication de deux papiers de cosmologie dans la revue Modern Physics Letters A, projet que l'imprudent Lequeux n'avait pas pris au sérieux ( "comment, s'est-il dit, un type pourrait-il se recycler en une année en Relativité Générale et devenir aussitôt productif dans ce domain réputé difficile ? Ca doit être du bluff" ).

Lire le bras de fer qui a suivi, avec Lequeux, intervenant cette fois comme directeur de la revue Astronomy and Astrophysics, qui se termina de sa part, à la stupéfaction de mes collègues par un ... let l'éponge.

Aujourd'hui des choses ont changé. Grâce à l'aide de lecteurs nous pouvons acheter un matériel neuf (le banc pour les essais basse densité, à lui seul a coûté 10.000 euros) et ce sont encore eux qui payeront les 5000 euros de notre participation au colloque de Corée (même avec l'hôtel le moins cher, il n'y a pas que le voyage, il y a les frais d'inscription, élevée, pour ce grand colloque où il y aura plus de mille participants et près de 300 communications, dont la notre, orale, et non sous forme de postes, une communication resituée dans la sesssion des Z-mchaines, car les gens savent que j'interviendrai, sur ce sujet-là aussi.

UFO-science : c'est trois bonshommes : Mathieu Ader, 25 ans, Toulouse, Xavier Lafont, 36 ans, Carpentras, et Jean-Christophe Doré, 40 ans, Rochefort. S'il n'y avait pas ce dernier, remarquable technicien, que j'emmène avec moi en Corée (il le mérite bien !) rien ne se ferait. L'association aurait été dissoute et l'argent restant renvoyé aux donateurs ou, s'ils le refusaient, envoyé, conformément à nos statuts, à une association caritative quelconque, comme les Restaurants du Coeur.

En 2009 j'étais allé au colloque de Brème dans un fauteuil roulant (offert par un lecteur !). Cette année, espéraons que ça ira, en dépit des 11 heures de voyage, fatigantes. J'ai un "tabouret de chasse", pliant, que je peux porter à l'épaule, ce qui me permet de ne pas rester debout plus d'une minute. En espérant que je ne me le ferai pas confisquer à l'aéroport en tant "qu'arme potentielle pour terrorisme aéronautique".

Au retour, Doré attaquera les manips suivantes, qui porteront sur l'instabilité de Vélikhov, et qui nous vaudront des participations à d'autres congrès internationaux. Ader, qui se reloge dans un maison avec garage ( un second garage !) démarrera la construction du banc d'essai en hydraulique. Nous avons des aimaints de 5000 gauss. On fera évoluer un "hydrodyne hypervéloce" dans un basssin circulaire. Les militaires diraient "une torpille MHD".

L'exploration faite ar Doré montre que nous ne sommes pas les seuls à entreprendre des études dans des souffleries supersoniques en basse densité. On parlera de tout cela dans le site d'UFO-science. L'installation que nous monterons dans le garage de Jean-Christophe sera simil aire, sauf qu'au lieu de travailler en régime continu, avec en aval un pompe à vide à fort débit, on fonctionnera en rafale, en enterrant une fprte capacité de vide, de plusieurs mètres cubes. On connectera cette vaste chambre au divergent d'une tuyère, surersonqieu, et même hypersonique, à l'aide d'une vanne à ouverture rapide. Et on aura une seconde de fonctionnement, cr qui sera amplement suffisant pour faire des mesures, prendre des clichés.

Il faut se rappeler une chose : à l'altitutude où évoluent des engins comme l'hypersonique Aurora, la pression est très faible. Par delà la conductivité électrique narurelle de l'air est élevée. En dehors des essaias d'aérodynes MHD discoïdaux (censés disposer de leur propre source d'énergie émlectrique) on étudiera un démonstrateur d'engin MHD hypersonique avec entrée d'air " MHD controlled " et système "Bypass". Pour faire bonne mesure, on pourra même, toujours pendant cette petite seconde de fonctionnement; brûler du méthane dans une chambre de combustion, et même mesurer la poussée et la portance (de ce "wave rider") à l'aide de simples sondes piézo-électriques.

Ce garage de Rochefort ne tardera pas à devenir un lieu qui devrait être couvert par le secret défense immédiatement. Les militaires français sombreront dans le ridicule, et vous imaginez bien que dans tous les cas de figure il sera exclu de collaborer avec ces imbéciles qui, en 35 ans, n'ont eu qu'une idée fixe : essayer de faire conftionner les idées de Jean-Pierre Petit ... sans Jean-Pierre Petit.

Comme je n'ai dit dans mon livre OVNIS et armes secrètes américaines, paru en 2003, (qui n'est plus trouvable qu'à prix d'or, sur le marché de l'occasion) l'hypersonique américain Aurora, volant à Mach 12, existe et est opérationnel depuis 1991, et j'en ferai la démonstration ... expérimentale (dans ce garage !). Les Yanks amusent la galerie avec des images d'archives vieilles de plus de 30 ans ( le X-43, le X-51, etc... accrochés sous l'aile d'un B-52).

Ca me rappelle une visite que nous avions faite, mon ami Elio Flesia, au début des années quatre vingt, dans un centre d'essai de sous-marins de Toulon (aujourd'hui il serait hors de question que je remette les pieds dans ce genre de boutique). Flesia m'avait trâiné là-bas. Un ingénieur militaire avait été intéressé par l'expérience d'annihilation de sillage turbulent, derrière un cylindre, que nous avions réussie en 1976 avec Viton, en hydraulique. Il voulait savoir si on pourrait faire la même chose avec un périscope de sous-marin, déployé, et bruyant. Certes, la chose aurait été possible.

Intéressé, le galonné me dit :

- Dans les sous-marins, il y a une autre source de bruit : les hélices. Auriez vous une solution ? .....

- Pas de problème : enlevez-le et replacez-les par des électrodes.

L'homme se tassa dans son fauteuil.

- C'est que ..... nous avons déjà des projets qui courrent sur dix à vingt ans. Il est difficile de changer es choses, comme ça .....

Et nous repartîmes bredouille, gros Jean comme devant, Flésia et moi. A cette époque Alan Holt, responsable du projet de torpille MHD chez Carlyle Industries avait déjà obtenu 2000 km/h, sous l'eau, pour les premiers essais de prototypes de topilles MHD américaines.

 

Après le colloque, je gratterai un nouveau livre, vendu aux frais et bénéfice d'UFO-science pour " refaire les pleins".

 

lettre coree

 

A propos du du congrès le Strasbourg (Astronomie - Esâce - Ovnis ) , les 16 et 17 octobre 2010, pour la présentation UFO-science, le samedi 16, de 18 h à miniuit, la salle est déjà pleine : 200 personnes. Il faudra que Padrines, entre deux radiothérapies et chimio, essaye d'en trouve une plus grande.

 

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