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Le1° Juillet 2015, à Dallas, le Dalaï-Lama fête son 80° anniversaire avec le couple Bush

Traduction de la légende : "Sa Sainteté le Dalaï-Lama en train de rire après avoir soufflé les bougies du gâteau présenté par le Président Bush et sa femme en l'honneur de son 80° anniversaire, au cours d'un déjeuner au Centre Présidentiel G.W. Bush, à Dallas, Texas, le 1° juillet 2015".

Le 28 janvier 2008 la revue anglais The Lancet ("Le Scalpel" : la revue anglaise de médecine) a publié une étude, sur la base d'une étude épidémiologique, situant le nombre des morts irakiens provoqués par la guerre entre 400.000 et 700.000, dont un important pourcentage de femmes et d'enfants. L'institut britannique indépendant ORB situe quant à lui ce chiffre entre 700.000 et un million quatre.

Par ailleurs, selon les estimations de l'ONU 2,5 millions d'Irakiens ( un sur huit ) ont fui leur pays en raison des violences. A l'intérieur du territoire 1,8 millions d'Irakiens ont été déplacé, en étant contraints d'abandonner leur domicile.

Rappelons que l'intervention américaine en Irak a été décidée sans l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU, selon l'optique d'une "guerre préventive", sur la base d'allégations mensongères, fabriquées de toutes pièces, concernant la prétendue détention par le pays, sous la férule du dictateur Saddam Hussein "d'armes de destruction massive".

Etant donné les dégâts humains issus de cette intervention, dont le but était tout sauf humanitaire et sécuritaire, mais visait au contraire à opérer une main-mise sur les ressources pétrolifères irakiennes et à accélérer la déstabilisation du Moyen-Orient, déjà amorcée avec la guerre en Afghanistan, ceci place le président G.W.Bush, chef de guerre, au même rang que les criminels de guerres condamnés au procès de Nuremberg.

Rappelons par exemple qu'Hitler envahit la Pologne à la suite d'une opération sous fausse bannière où le régime Nazi argua l'action de terroristes Polonais, qui se seraient emparés d'une station de Radio pour diffuser un message incitant les ressortissants d'origine Polonaise, résidant dans les Sudètes, à déposer le régime Hitléren. Les Nazis reprirent cette station de radio en tuant les "terroristes". Il fut démontré, suite aux aveux d'un des participants de cette Opération Himmler , Alfred Naujoks, c-dessous, que l'affaire avait été montée de toute pièce et que les soit-disant "terroristes" étaient en fait des prisonniers de droit commun, ou politiques, amenés sur place et fusillés à bout portant.

Voyez-vous une différence quelconque entre cette opération sous fausse bannière et la guerre en Irak, initiée après les déclaration de Colin Powell à l'ONU, montrant des fioles d'Anthrax et des images d'installations mobiles irakiennes, destinées à la fabrication d'armes bactériologiques.

Ce sont des mensonges éhontés, des déclarations qui ne sont que des complicités de crimes.

Colin Powell jouissait d'une réputation d'intégrité, pas tout à fait homogène.
Au moment du massacre de Mylaï, au Vietnam, jeune lieutenant âgé alors
de 31 ans et chargé de l'enquête il fit de son mieux pour banaliser ce drame.
Dans, recherchez "Powell" dans ce texte. .

On pourrait s'attendre à ce qu'une personalité comme le Dalaï-Lama puisse prendre position vis à vis de ces faits aujourd'hui avérés. Un homme qui a écrit force livres, multiplié les déclarations condamnant la guerre, affichant un pacifisme de principe, suintant de compassion.

Eh bien non. Celui-là, prix Nobel de la Paix ( comme Henry Kissinger, Comme Obama ) est aussi corrompu que les deux du dessus (et le troisième en prime). Regardez cette vidéo.

Dans celle-ci on voit les manifestations considérables qui ont eu lieu pour s'opposer à la guerre. Mais, plus loin, un extrait d'une machette du New York Times, en date du 18 septembre 2003:

- Le Dalai Lama dit que la Terreur pourrait appeler une réponse violente The Dalaï Lama, lauréat du Prix Nobel de la Paix, un des avocats de la non-violence les plus en vue dans le monde a dit hier dans une interview qu'il pourrait être nécessaire de combattre les terroristes par la violence, et qu'il est "trop tôt aujourd'hui" pour conclure si la guerre en Irak fut ou non une erreur".

L'interview date de septembre 2003. La guerre en Irak avait débuté le 20 mars, soit cinq mois plus tôt. Tout a été très vite réglé : les combats se sont officiellement achevés le premier mai, soit plus de quatre mois avant l'interview du Dalaï Lama. A cette époque le monde entier savait déjà que les Américains n'avaient trouvé aucune "arme de destruction massive" en Irak, ce que le Dalaï Lama ne pouvait ignorer.

Encore dans cette vidéo allez à 1 minute 26. Un journaliste questionne le Dalaï Lama en lui redemandant sa position vis à vis des guerres menées en Afghanistan et Irak. Sa réponse :

Quant au caractère licite ou illicite de cette guerre il répond, toujours dans cette vidéo à la minute 5 22':

Ce ne sont pas des ragots, des inventions de journalistes. Tout cela se savait depuis bien des années, et lorsqu'on raconte que le Dalaï Lama aurait reçu des millions de dollars des USA depuis les années soixante, j'incline à le croire.

La conclusion : ce " Saint homme " n'est qu'un Panglosse, qu'un Tartuffe, déguisé en " Bouddha de la compassion". Vous vous ferez votre idée vous-même. Il vous suffira, après avoir regardé cette vidéo, de laisser s'enchaîner toutes les autres. C'est accablant.

Saddam Hussein était un des nombreux dictateurs qui gèrent cette planète. Il y a ceux qui s'affichent et ceux qui s'abritent sous le voile de la "démocratie". Une démocratie sans presse libre, sans liberté d'expression, n'est qu'une dictature qui fonctionne autrement. Rappelez-vous la boutade :

Du point de vue Coranique il y a moins de différence entre ces deux-là qu'entre un Catholique et un Protestant puisqu'ils suivent pratiquement le même dogme; se fondent sur le même livre saint, le Coran.

En Iran : majorité de Chiites. En Irak, ils sont à égalité avec les Sunites.

Allez explorer l'histoire de l'Irak (et de tout un Moyen-Orient dont les frontières furent dessinées ... par les Occidentaux. Toujours est-il que Saddam, né dans un clan Sunite, s'empare du pouvoir à la suite d'un coup d'état militaire. Il gouverne comme un dictateur et estourbit des centaines de bonshommes par an, dans ses prisons, sans jugement, ou grâce à des commandos. Au passage les Chiites se trouvent évidemment brimés, exclus de l'armée et des postes de responsabilité administrative. La carrière de Saddam représente un long flirt avec différents pays Occidentaux, les Français, les USA, la CIA, etc. Sur fond de tensions anti-Israélienne.

De tous temps les pays Arabes, très divisés, pouvaient néanmoins se fédérer contre un ennemi commu. En son temps, Nasser se prit pour Saladin, grand chef de guerre arabe en son temps. Nasser, rêvant d'être le Saladin moderne, avait joué la carte Soviétique. Saddam Hussein lui, crut pouvoir surfer sur les échanges avec l'Occident (pétrole contre armes ). Mais le lobby juif était puissant aux USA. Saddam ne le comprit que trop tardivement et tomba dans le piège de la première guerre du Golfe. Celle-ci avait pratiquement réduit à néant le potentiel militaire Irakien. Mais il fallait " finir le travail". Utilisant l'opération fausse bannière du 11 septembre, les Faucons Américains entreprirent de "libérer l'Irak".

Le film "le Nerf de la Guerre" était sur deux liens dans Youtube, dont un en bonne résolution. Ils ont été invalidés, comme beaucoup d'autres. J'ai retrouvé le film en plusieurs parties dans Dailymotion. Voici la première :

A voir absolument. Bref, lors d'une seconde opération menée sans l'aval du Conseil de Sécurité de l'ONU les Américain envahirent l'Irak. Je disais, voyons les chiffres.

Au temps de Saddam, ayant imposé un régime laïque, tuait quelques centaines de civils par an. Il y eut une attaque aux gaz contre des civils Kurdes, pour entretenir un climat de terreur, etc.

Depuis " que l'Irak a été libéré", le rythme a changé. De l'aveu même de Bush 5000 civils Irakiens trouvent maintenant la mort chaque année. D'autres disent : beaucoup plus. Des millions d'Irakiens ont émigré. D'autres ont du quitter leur domicile. On dit qu'après cette guerre en Irak, censée amener "la démocratie" dans le pays, de 20 à 500 fois plus de civils trouvent la mort dans le pays, chaque année.

Mais est-ce que le mot "démocratie" a seulement un sens dans un pays Arabe? Après le départ des Français de leur colonie, l'Indochine, les Américains entreprirent de prendre leur place. Ils installèrent une marionnette, Diem, autocrate catholique, violemment "anti-bouddhiste", alors que la majorité du pays était bouddhiste.

Son intransigeance et sa façon de gouverner par la terreur fut pour beaucoup dans l'escalade qui fut de nouveau basculer le pays dans la guerre. Diem refusa la tenue d'élection dans l'ensemble du pays, redoutant le succès des communistes. Il réprima les bouddhistes, brûlant leur pagodes. Jusqu'à ce qu'en 1963 des moines bouddhistes decident de se suicider en s'apergeant d'essence (Ici, le premier, 73 ans).

Quel rapport avec l'Irak ? Après le renversement de Saddam et sa fuite, puis sa capture, se terminant par une caricature de jugement et sa pendaison, les Américains mirent en place une nouvelle marionnette. Au lieu de tenter de constituer un "gouvernement d'union nationale" le nouveau chef d'Etat, d'obédience Chiite, entreprit aussitôt de ... réprimer les Sunites, dont faisaient partie les ex-cadres militaires de Saddam Hussein. Le résultat : les Sunites brimés et l'ex encadrement militaire et administratif de Saddam Hussein vinrent rejoindre le clan des extrêmistes et le résultat fut la naissance de :

Aujourd'hui les hommes et les femmes de la Terre se cherchent une foi vers laquelle se tourner.

On peut enrichir cette page en évoquant les turpitudes du Vatican. Vous trouverez aussi bien ces choses vous-même sur le net. Cette institution néandertalienne devrait se réformer un bon coup, ne serait-ce, par exemple qu'en autorisant le mariage des prêtres, ce qui éviterait que des légions de pédophiles viennent abriter leurs désordres dans l'institution. Voir par exemple la Légion du Christ, fondée en Amérique du Sud par le père Maciel.

Voir l'évocation des abus sexuel de Maciel, pendant trente ans. , connus et passés sous silence par le Vatican, à cause de son efficacité à fournir de jeunes prêtres (près d'un millier) à une religion en sérieuse perte de vitesse. Un homme " qui a fait beaucoup de bien à l'Eglise", très apprécié par le pape Jean-Paul II. Les activités principales de ce dernier furent, au passage de canoniser à tour de bras dans le monde entier, avant d'être lui-même consacré saint par le pape Benoit XVI.

En 27 années, Jean-Paul II donna le statut de saint à 482 "bienheureux" !

Même malaise quand on évoque la banque du Vatican, l'IOR ( Institut des Oeuvres Religieuses ), qui a servi et qui sert sans doute encore à blanchir l'argent de la Maffia Italienne. On comprend que le successeur de Jean-Paul II , Benoit XVI, élu pape contre son gré ( il n'était nullement candidat ) ait choisi de démissionner, par rapport à se prédécesseur, lequel préférait être toujours par monts et par vaux, laissant à d'autre le soin de s'occuper des affaires du Saint Siège. On comprend que l'actuel Pape François, qui a exercé son ministère en Amérique du Sud auprès de paroisse défavorisée, ait mis ses jours en danger après qu'il ait jeté son anathème sur la branche calabraise de la Maffia, l'impitoyable Ndrangheta.

Simple précision : dans une vidéo, le Dalaï Lama a récemment confirmé que le Pape François (de même que l'état Norvégien) avait refusé de le recevoir se contentant de dire, à titre de commentaire, "que cela était son droit le plus strict"

Septembre 2015. Dans son numéro de septembre-octobre la revue Nexus publie, page 44 et 45, sous la plume de Philippe Gaillard un article intitulé " Rencontre avec sa Sainteté le 14° Dalaï-Lama.

On sent bien que l'humanité aspire à une nouvelle conception de l'homme, cherche "ses tenants et aboutissants". (ma propre vision du sujet). La Science, "celle des Lumières", se discrédite chaque jour un peu plus. Comme les autres religions ( religare, en latin, signifie "relier" ), c'est un système organisé de croyances, qui vit de toutes les corruptions, masque ses peurs, sert tous les pouvoirs, est complice de tous les crimes en inventant chaque toujours de nouveaux moyens de tuer et d'asservir ses semblables, s'entoure de tous les silences, se gorge de mots en dissimulant ses fissures derrières la façade des images virtuelles.

Comme disait Candide, le héros de Voltaire : " Si cet univers est le meilleur des univers possibles, que sont-donc les autres ?"

La science, comme la religion, s'occupent toutes les deux de nos dernières heures, la première dans ses services de réanimation, la seconde en administrant les derniers sacrements. La chose devient à la mode. Le docteur Charbonier, qui gère un service de réanimation va de ville en ville, contant les récits de NDE ( Near Death Experiments, en Français EMI : Expériences de Mort Imminente ). Je me souviens du décès de ma mère, il y a une trentaine d'années, d'un cancer au foie. Un jour un ami médecin m'avait téléphoné ( j'habitais Aix ) en me disant :

- On a découvert que ta mère était atteint d'un cancer au fois. Elle en a pour deux à trois mois.

J'ai donc fait la navette pendant ces mois entre Aix-en-Provence et la clinique de Saint Tropez où elle était hospitalisée. Elle entra dans le coma quand j'étais à Aix. Je regagnais Saint Trop' aussitôt, et elle décéda une dizaine d'heures plus tard. Après sa mort je récupérais des notes qu'elle avait prises et laissées dans le tiroir de sa table de nuit. Je les lus sans comprendre. Ce n'est que des années après que je fis le lien avec les NDE décrites dans le livre de Patrick Van Eersel, un des premiers à parler de ces phénomènes dans son livre "La Source Noire".

En y repensant, ma mère, qui ignorait tout de cela, décrivait tous les "standards" de ces expériences de mort imminente, dont l'actuel champion est actuellement, en France, le docteur Charbonier, responsable d'un service de réanimation.

Comme Charbonier a coutume de le dire : "Dans des services comme le nôtre, on meurt beaucoup". Jusqu'à ce que le nombre des services de soins intensifs croisse les récits de NDE étaient rares. Avec les progrès de la technique les médecins ont pu récupérer des patients dont les électro-encéphalogrammes plats témoignaient en principe d'une "mort clinique". Selon Charbonier, le phénomène de NDE (ou EMI) serait extrêmement courant chez tous les gens qui s'aventureraient dans le "no life's land".

On peut visionner son film gratuuitement sur Youtube son film : " Faux Départ"

Mais étant données la quantité, la qualité et l'honnêteté d'un tel travail

en tant que geste de soutien d'une entreprise, qui n'est pas des plus facile, serait à mon avis opportun.

Mais on peut s'attarder au contenus des récits des "experiencers". Selon Charbonnier, la majorité de ceux-ci retirent une vision très positive, on pourrait dire "paradisiaque", qui va de pair avec la description fournie par Eben Alexander, neurologue ayant vécu une EMI des plus lourdes (une semaine de coma), et qui en témoigne dans son livre " Preuve de l'existence du Paradis". Dans son livre "Sept raisons de croire à l'au-delà", Charbonier évoque pourtant des expériences singulières, vécues par des gens qui décédaient devant ses yeux. Il parle par exemple d'une homme d'affaire exécrable, notoirement véreux, qui avait même continuer à maltraiter ses proches et le personnel soignant et qui, dans les derniers instants de sa vie, a semblé vivre un moment de terreur profonde "comme si les flammes de l'enfer lui léchaient les pieds".

On compterait 5 à 8 % d'EMI "négatives" où les sujets rapportent une expérience des plus déplaisantes, n'ayant rien à voir avec l'audition d'une musique séraphique ( Eben Alexander ) et du spectacle "d'un Paradis chaleureux et accueillant". Mais, combien de gens ayant vécu des expériences de ce genre, en témoignent ?

Personnellement je serais preneur de tels témoignages en garantissant à leurs auteurs l'anonymat.

Charbonier retire de ses années d'auditions "d'experiencers" que, finalement, tout ce qui se produit au cours des vies des uns et des autres est ainsi "parce qu'il ne pouvait en être autrement". C'est un peu la version Bouddhiste, comme quoi tout ce qui arrive aux uns et aux autres serait amplement mérité, dicté. Tout ne serait qu'expériences, y compris les situations les plus horribles, les plus injustes vécues par certains.

Il m'a raconté lors d'un dîner qu'Isabelle Adjani, intéressée par toutes ces choses, avait un jour réuni des gens de divers horizon. Outre Charbonier se trouvait présent, entre autre, un porte-parole des rescapés des camps de concentrations. Lors que Charbonier lui aurait donné sa vision des choses, l'homme aurait quitté les lieux, profondément choqué.

Eben Alexander va beaucoup plus loin. Selon lui la vie terrestre ne serait qu'un bref épisode entre deux séjours paradisiaques dans l'au delà. L'univers ne serait qu'un océan d'Amour, avec quelques petits îlots de Mal par-ci par-là. Toutes ces détresses humaines, toutes ces souffrances, pourquoi en faire tout un plat ? Il parle de sa vie. Enfant abandonné par sa mère, il fut adopté par un couple qui eut d'autres enfants. Elevé dans un milieu familial équilibré et harmonieux, il se mit quand même en tête, devenu adulte, de retrouver ses parents biologiques. En dépit des difficultés, grâce à quelque aide dans les circuits administratifs il parvint à les identifier et à faire connaissance.

Et c'est là qu'on tombe sur une des aspects vertigineux des conceptions américaines de la morale. Bien sûr, quand il fut conçu, ses parents biologiques étaient très jeunes. La jeune mère avait 17 ans, et le père 19. Cependant ceux-ci restèrent ensemble, se marièrent, eurent d'autres enfants. Mais quand la jeune mère se retrouva enceinte, cela posait un problème car le jeune père voulait faire des études à l'université, lesquelles aux Etats Unis coûtent fort cher. La solution, qui s'imposa aussitôt à leur esprit, comme logique, était donc d'abandonner l'enfant, ce que la mère d'Eben fit après lui avoir rendu une dernière visite dans sa crèche d'accueil en le serrant une dernière fois contre son coeur et en lui disant "Je te laisse, maintenant, mais je t'aime beaucoup".

Eben Alexander retrouve donc, à l'âge adulte, son véritable père et sa véritable mère. Ces retrouvailles se passent très bien. Les présentations étant faites, entre famille biologique et famille d'accueil, tout ce petit monde forme alors une grande famille et c'est le happy end à l'américaine. Depuis, il se répand en conférences, interviews, expliquant à qui veut l'entendre que la mort n'est que le passeport pour le Paradis, que tout n'est qu'Amour. Il a créé une fondation et diffuse, au prix de 70 dollars, des MP3 téléchargeables distillant des sons qui, moyennent un minimum de méditation, permettent de se connecter sur le paradis. Un monde qui ressemble aux accessoires des poupées Barbies, avec anges aux longues robes, musiques célestes, etc.

Il n'en est pas moins qu'Alexander a vécu le phénomène. A la différence que ce qu'il raconte ne ressemble pas aux récits des autres experiencers et semble plûtôt tiré d'un imaginaire très stéréotypé, mais susceptible de très bien se vendre aux USA où on aime bien les happy ends.

J'ai discuté ces jours-ci avec une femme qui avait vécu une NDE, à 19 ans. Elle se présentait comme bouddhiste, en donnant beaucoup d'importance à son régime alimentaire, axé sur le respect de la vie. Ainsi n'acceptait-elle de manger des oeufs que si elle avait l'assurance que les poules ne finiraient pas dans une casserole. Elle aurait sans doute été forté étonnée d'apprendre que les Tibétains, vivant à des altitudes où il est difficile de faire pousser du blé, consomment pas mal de viande. Mais le bétail, religion exige, dans la tradition Tibétaine stricte, est alors tué par des bouchers non bouddhistes, précisément de l'ethnie Hui, c'est à dire ... Musulmans. Je me demande aussi la tête que ferait une mère qui, au Sahel, tient dans ses bras un enfant mourant, si elle lui avait conté cette subtilité concernant son régime alimentaire. Quand j'ai évoqué ces relations étroites entre le Dalaï-Lama et le couple Bush, sa réaction :

- Tout est une question d'argent. Pour propager une pensée, une foi, il faut des moyens. Donc il faut composer. C'est ce que fait le Dalaï Lama.

En suivant cette logique, l'Eglise Catholique Romaine a priorisé sa survie en tant qu'institution autonome, en passant avec le Fasciste de Benito Mussolini les accords de Latran , en 1929, puis en se montrant sourde à tous les appels passés par le Juifs, lui demandant, preuves en main, tout au long de la seconde guerre mondiale, de dénoncer le génocide perpétré par les Nazis. Enfin, après la guerre le Vatican servit de lieu de transit, ce que le pape Pie XII ne put ignorer, pour permettre, en fournissant à de très nombreux criminels de guerre nazis de l'argent et des fausses identités. Grâce à cela ceux-ci purent gagner les pays d'Amérique Latine où des dictateurs avaient besoin d'encadrement pour structurer une police et des commandos de la mort, permettant de contenir plus efficacement la poussée communiste, laïque.

- Si vous alliez prêcher sur les routes, qui toucheriez-vous, à part quelques paysans ?

La voie de la rigueur peut conduire à la crucifixion. Je crois qu'il y a déjà eu un exemple de ce côté là,

Je n'ai pas trouvé exactement quand fut opérée la première synthèse d'une biomolécule, mais je crois savoir qu'il fut un temps où tout ce qui touchait au vivant semblait être "du ressort de Dieu". Et puis naquit la biologie et l'art et la manière de créer des copies de molécules importantes : insuline, vitamine B etc. Une technique qui monte aujourd'hui tellement à la tête de scientifiques qu'ils ne désespèrent pas de créer de la vie " in vitro ". Aujourd'hui les Procréations Médicalement Assistées, avec réimplantation d'embryons sont des choses courantes. Si des questions d'éthique ne se dressaient pas contre l'idée, certains envisageraient même "des grossesses extra utero", dans le pur style du meilleur des mondes.

D'autres envisagent déjà d'implanter des paquets de neurones animales dans des cerveaux qui perdent les leurs du fait de la maladie d'Alzheimer (ma fois, en matière de chirurgie cardiaque on implante bien des valves de porcs et, chez les dentistes posant des implants, des fragments d'os de porc, pour compléter des manques osseux, ce qui valut à un de mes amis des ennuis sérieux avec un client musulman intégriste).

Ailleurs, c'est l'immortalité qui est à l'ordre du jour. Les têtes de fémur artificielles correspondent déjà à une technique ancienne. Les épaules, les genoux inoxydable, avec pseudo-cartilages en plastique : monnaie courante. Sous peu je devrai, comme beaucoup de gens de mon âge, remplacer mes critallins qui s'opacifient du fait d'un début de cataracte, par des implants.

Alors que l'homme est infoutu de se décider à prendre en charge ses véritables problèmes, que des millions d'être humains continuent de mourir de faim, qu'on s'entretue de manière de plus en plus sophistiquée, que les progrès "de nos sciences et de nos techniques" s'accompagnent de retombées environnementales meurtrières, on bricole "l'homme du futur", on rève à des robots dotés d'une intelligence ( "capables de reconnaître leurs ennemis" sur le terrain" ), de créativité et même, pour reprendre une phrase du prix Nobel de biologie Edelman, d'une ... conscience, alors qu'on ne serait pas capable de définir ce qu'on entend par là

Si on laissait la bride sur le cou à des généticiens, ils seraient capables d'opérer une présélection des progénitures.

- Vous voulez un garçon ? Une fille ? Les yeux, quelle couleur ? Vous avez une préférence ?

Depuis ces toutes dernières années on vingt dix on voit naître " une science de la mort", une thanatologie. Cela me rappelle ce livre amusant que fut "le thanatonautes", publié dans les années quatre vingt dix par Bernard Weber. Pourtant, pour la science officielle, l'après-vie n'existe pas. Mais, fichtre, que de choses étranges dans les récits de ces patients ayant cheminé le long des berges du Styx.

C'est au choix. Certains se font exploser pour quitter une existence où ils ne trouvent pas leur compte et gagner plus vite un paradis promis par leur dieu. Leurs maîtres à penser, et à mourir, barbus leurs citent des versets comme :

13. Pour ceux qui craignent Allah il y aura près de leur Seigneur des jardins, sous lesquels coulent des ruisseaux. Ils y demeureront toujours. Il y aura pour eux des femmes pures, et les faveurs d'Allah.

54. Ils se reposeront sur des lits dont les étoffes seront de brocart, et les fruits du jardin seront faciles à cueilir

56. Là seront de jeunes vierges au regard modeste, que n'a jamais été défloré ni homme, ni Génie.

53. Ils seront vétus de satin et de soie et placés les uns en face des autres.

54. Il en sera ainsi ! Et nous leurs donneront pour épouses des femmes aux grands yeux noirs.

51. Ils reposeront sur des trônes et auront à leur demande abondance de fruits et de boissons.

53. Et on leur dira "C'est ce qui vous était promis le jours du réglement des Comptes".

55. Cela est pour les bienhereux ! Et, en vérité, pour les pervers, il y aura un mauvais lieux de séjour.

Que faut-il faire pour éviter de finir cuit dans l'eau bouillante comme un homard et atteindre une telle félicité ?

39. Dis à ceux qui sont incroyants que, s'ils s'ils se repentent, il leur sera pardonné. Mais, s'il reviennent au mal, la loi leur sera appliquée.

40. Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'incroyants et que la religion soit toute entière celle d'Allah.

C'est le Jihad, et ses mentions, en tant qu'obligation pour le Musulman sont dans le Coran, innombrables.

Pour ceux qui voient encore dans le Coran un ouvrage dont le message respire la paix, voir les sourates :

12 ( page 389) Alors ton Seigneur inspira les Anges : "en vérité Je suis avec vous; rendez fermes ceux ui croient. Moi Je répandrai la terreur dans lecoeur de ceux sont croyants, et je frapperai sur les nuques, et je frapperai sur eux sur toutes les extrêmités des doigts":

13. (page 389) Cela parce qu'ils ont fait opposition à Allah et à Son Apôtre .... en en vérité Allah est violent pour punir ( ceux qui s'opposent à lui et à son apôtre ).

4 (page 296) : Et lorsque vous rencontrerez ceux qui ne croient pas, frappez les nuques jusqu'à ce que les ayez massacrés, et serrez fort les liens.

Ainsi, les "Islamistes extrêmistes" qui décapitent les incroyants et menacent ceux qui ne se convertissent pas de subir ce sort ne font que suivre à la lettre les Saints Préceptes du Coran, non des extrapolation hasardeuses de chefs religieux.

Ma femme a coutume de dire " quand Jean-Pierre veut vous expliquer comment faire une omelette, il commence par par parler de l'enfance malheureuse de la poule. Mais, ne vous inquiétez pas, à la fin de son exposé il retrouvera son sujet de départ".

Revenons donc au cas du Dalaï Lama. Il vous sera facile de trouver sur le net force vidéos où on entend ses propres paroles. Je crois que la plus choquante est celle où, questionné à propos du caractère licite de la guerre en Irak il commence par éclater de rire. C'est le rire d'un homme mal à l'aise, qui mène double jeu de longue date. Quand on le voit, vétu de drap lie de vin, festoyer à la table de George Bush, dans son fief, on ne peut que constater son infinie largeur d'esprit lui qui fit dire lors d'une visite en Israël, au grand dam de ses hôtes, "que sa compassion incluait des personnages domme Hitler".

Dans une vidéo que vous trouverez facilement, questionné à propos de cette compassion généralisée, entouré de fidèles souriants et béats, buvant ses paroles, le saint homme bafouille, dit n'importe quoi.

Eh oui, dans ses discours, vous pouvez trouver n'importe quoi et son contraire. En arrière-plan il y a ce thème du Karma, le fait que, de réincarnation en réincarnation, les êtres humains progressent, dans une démarche essai-erreur. Dans une vie, ils bénéficient des bienfaits que leur valent leurs bonnes actions dans des vies passées, dans une autre ils payent les exactions liées à leurs existences antérieures. Et ainsi "ils progressent".

Nul doute alors que George Bush, vivant confortablement, a du faire le bien dans des vies passées, alors que les civils Irakiens ont sans doute quelque chose à payer. Il y a forcément une explication quelque part.

Aix-en-Provence héberge une forte communauté de Bobos-Bouddhistes, d'obédience Tibétaine. Je pense à une ancienne voisine, devenue Bouddhiste, qui un jour se casse la gueule dans sa cuisine et se fracture le poignet. De nos jours on ne plâtre plus, on "met des broches". On l'opère et là, crac, elle se recasse la gueule dans cette même cuisine, au même endroit, et cette fois, en se recassant le poignet, endommage le nerf assurant la mobilité de sa main, qui pend désormais, inerte.

Quelle tête aurait-elle fait, elle qui était prompte à invoquer la loi du Karma, face au malheur des autres, si quelqu'un avait suggéré que dans une vie passée elle avait du faire quelque chose de pas très net avec cette main-là. Fort heureusement, au fil du temps, elle retrouva sa mobilité.

Je repense à une autre Bouddhiste Aixoise, dont la maison est dépouillée, les murs blancs. Mais, dans son salon, trône un seul cliché où elle a été prise en photo avec le Dalaï Lama ( cette ostentation n'est pas très Bouddhiste, soit dit en passant ). Un jour j'assiste, chez elle, à un face à face avec une de ses amies et corréligionnaires, qui venait d'être réopérée d'un cancer au sein. Emplie de compassion, elle lui déclara d'un ton ferme, elle qui avait peur dans le noir et se pâmait au moindre bobo :

- Il te faut maintenant positiver ce qui t'arrive et comprendre quel profit tu peux tirer de cette expérience qu'on t'envoie.

Une autre fois, une dévote, membre de cette vaste communauté, revenait des Indes, où elle avait, dans un ashram, reçu les réponses aux questions qu'elle se posait. Questionnée à propos des désordres du monde, elle nous répondit:

- Face à cette situation mondiale qui dégénère chaque jour un peu plus et risque de virer à l'embrasement généralisé il nous faut méditer, pour être mieux placés lors de la réincarnation suivante.

Je regrette d'avoir donné à une de ces stupides "spiritueuses" un album noir et blanc que j'avais acheté lors de ma visite à la maison d'Alexandra David Neel, à Digne, qui comportant de nombreuses photos de l'entourage du Dalaï Lama au début du siècle, affublés de lourds vêtements brodés d'or qui n'auraient pas détonés au musée de Saint Pierre de Rome, où sont exposées les vêtement des papes. Au temps d'une théocratie sans partage, du servage et de l'abrutissement complet d'une population totalement analphabête. Le Dalaï Lama de l'époque, dans son environnement, ressemblait plus à un Maharadjah indien que celui d'aujourd'jui, vétu du costume monastique traditionnel..

Le Dalaï Lama, "Océan de sagesse", c'est le Tartuffe, le Panglosse de la spiritualité. Citons la phrase du Docteur Panglosse, répondant à Candide

- Tant il est vrai que ce sont les petits malheurs particuliers qui font le grand bien général. De sorte que plus il y a de petits malheurs particuliers et meilleures sont ldes choses dans le meilleur des mondes possibles.

Asselineau n'y va pas avec le dos de la cuillère. Témoin cette vidéo . Mais la carte qu'il montre est éloquente. Le Tibet est un enjeu stratégique très important. Il y a gros à parier que si un "Tibet libre"avait pu voir le jour, avec comme chef politique le Dalaï Lama des bases américaines y auraient été aussitôt installées, à proximité immédiate de la Chine. Comme le note Asselineau avec justesse, l'atitude du Tibet : 5000 mètres, en fait une plate-forme de lancement de missiles importante. En effet, un tir effectué à cette altitude fait qu'il y a moins de couches d'air dense à traverser. D'où une économie de propergol. Stratégiquement, les Chinois ne pouvaient pas permettre aux Américains de prendre pied sur cette plate-forme stratégique.

Un schisme se profile au sein de la communauté Tibétaine en exil. La religion Tibétaine représente un mélange complexe de bouddhisme et d'animisme, avec une dévotion dirigée vers un certain nombre de divinités. En ce sens elle présente une parenté avec l'indouïsme. Sous cet angle, le fait que quatre millions de Tibétains se tournent prioritairement vers une divinité appelée Dordge Shugden ne devrait pas poser de problème métaphysique particulier.

Le panthéon du bouddhisme Tibétain est vaste. Un classique dans la pratique religieuse Tibétaine est le recours à l'oracle Nechung. Le mot vient d'un monastère où la divinité Pehar Gyalpo se manifestait, à travers un moine entrant en transe.

Le moine Thubten est l'oracle officiel des Tibétains en exil. On le consulte en particulier lors du nouvel an Tibétain. Il revêt alors un costume lourd et compliqué. Sa gestuelle, sa danse, ainsi que le rythme des tambours lui permettent, tel un médium, d'entrer en transe. Ses assistants écoutent ses paroles ou lui tendent des bouts de papier où il consigne ses prédictions ou divinations. Cette activité est très éprouvante et celui-ci, après sa transe, doit vivre une véritable convalescence.

Revenant à la divinité Dordge Shugden, celle-ci aurait fait l'objet de plusieurs incarnations dans l'histoire, dans le corps de lamas. L'actuel Dalaï Lama fut en 1951 initié au culte de Dordge Shugden. Néanmoins, initialement, le Dalaï Lama fait classiquement figure d'incarnation du divin sur Terre. Dans la communauté Tibétaine en exil, vivant à Dharamsala, au nord de l'Inde, les avis du Dalaï Lama, dans son "gouvernement en exil", sont associés à l'équivalent de "l'infaillibilité pontificale " dont bénéficiaient les Papes (on sera surpris d'apprendre que cette infaillibilité, dont le thème remonte aux premiers âges de la religion catholique romaine a été confirmée lors d'un concile en 1870, au Vatican ).

Tout se serait passé sans heurts si la fraction des Tibétains se tournant vers la divinité Dordge Shugden n'avait pas en outre envisagé que Tibétains et Chinois puissent cohabiter durablement et même collaborer. Le Dalaï Lama n'a pas dénoncé ces adeptes comme des "suppôts de Pékin", à tort ou à raison (j'imagine que la réplique aurait été immédiate). Il a porté le fer dans le champ de la métaphysique en prononçant l'équivalent d'une excommunication, en interdisant un tel culte, en le désignant comme "démoniaque". Cette vidéo montre le Dalaï Lama exprimant cet interdit lors d'une conférence donnée à Dharamsala devant de nombreux moines. Le ton est vif, les consignes strictes, sévères. Les moines passant outre se voient interdire l'accès aux "lieux saints". Consigne est donnée aux populations d'exprimer leur rejet sous toutes les formes possibles. On est loin de la tolérance bouddhique On voit donc apparaître au sein d'un mouvement spirituel qui au départ s'oppose aux interdit une sorte de schisme.

Comme on le voit, donc, une divinité comme Pehar Gjalpo figure en bonne place dans le panthéon officiel du bouddhisme Tibétain, alors que Dodge Shugden est relégué par le Dalaï Lama au rang d'entité maléfique.

Les religions sont des libres-services. On peut en faire les meilleures comme les pires des choses. J'ai composé une adaptation en bande dessinée de 550 pages, éditée par un homme dont j'aurais préféré ne jamais croiser la route. Nous sommes en train de récupérer les droits sur cet ouvrage. Je reproduis ci-après les quelques pages de l'épilogue :

Au passage, vous pouvez télécharger le pdf de " La Folle Histoire de Dieu "et, si le coeur vous en dit, m'envoyer quelques sous à JP-Petit, BP 55, 84120, Pertuis.

Je pense, j'espère, en créant cet ouvrage, avoir fait oeuvre utile, en mettant sous les yeux des croyants, Juifs ou Chrétiens, aux gens de la "Religion du Livre", les textes sur lesquels se fondent leur foi. Je disais plus haut que dans les discours du Dalaï Lama on pouvait trouver n'importe quoi et son contraire. Il en est de même dans le Coran et dans la Torah juive. Quand j'ai publié ma Bible en BD des Juifs m'ont accusé de me fonder sur des extraits Bibliques provenant de traductions "orientées". Je me suis alors vite procuré cette même Bible (l'Ancien Testament, éditée par la librairie Colbo, 3 rue Richer, Paris), présentant la traduction émanant du Rabinat Français, sous la direction du Grand Rabbin Zadoc Kahn.

Il est vrai que quand j'ai composé cette bande dessinée, tout en citant au bout d'un temps les textes originaux et les références de ces citations, je ne pouvais résumer deux mille pages de textes de cette façon. J'avais ainsi fait l'impasse sur les psaumes de David, qui me semblaient être plus du genre " Merci à toi, Seigneur, toi qui fait couler le lait et le miel, etc...".

Mais un lecteur m'a cité un passage qui vaut d'être reproduit : Références : Psaumes de David, 137-8

- Fille de Babel, vouée à la ruine, heureux qui te rendra le mal que tu as fait. Heureux qui saisira les petits et les brisera contre les rochers.

On a connu scène semblable, sur le quai d'Auschwitz, quand le docteur Mengele, saisissant les bébés Juifs par le pied, leur éclatait la tête contre le sol.

Pour clore cette parenthèse, j'ai trouvé opportun de citer des passages de la préface de Jacob Kaplan, Grand Rabbin de France, évoquant "Israël, tige sur laquelle a été greffée la foi du genre humain. Peuples de Dieu, il est de ce fait le Peuple prophête au milieu des nations".

- Mais de toutes les prophéties figurant dans le Livre, il en est une qui est souvent évoquée. Elle se rapport à la résurrection de l'Etat d'Israël. Quand, en novembre 1947, l'organisation des Nations Unies décida de la création d'un Etat Juif, l'évènement, pour bien des croyants, apparut dans une perspective supra-terrestre. Tant de prédictions avaient annonce - et ce depuis des millinéaires - ce retour d'Israël sur sa terre ancestrale qu'il ne purent s'empêcher d'apercevoir dans ce vote historique une manifestation éclatante de l'action divine dans le monde. De plus, le lendemain de la proclamation de l'indépendance d'Israël (14 mai 1948), qui était un Sabbat, le cycle liturgique, par une coincidence qui mérite d'être rapelée, indiqua comme Haphtara un texte du prophête Amos où on pouvait lire : "Voici des jours vont venir, dit l'Eternel, où je ramènerai les captifs de mon peuple d'Israël. Ils restaureront leurs villes détruites et s'y établiront, planteront les vignes et en boirongt le vin, cultiverong les jardins et en mangeront les fruits (IX-13 et 14)". Comme le dit la Bible elle-même, la parole de Dieu est valable pour l'éternité. Pour nous, Juifs, elle est une prophétie permanente dont nous suivrons toujours avec émotion les merveilleux accomplissements.

En vérité, peu importe la couleur, l'ethnie, la confession. Ce qui compte c'est la générosité des êtres, leur souci de faire le bien autour d'eux, d'instaurer un climat de justice et d'équité, leur détachement vis à vis du luxe, du superflu. Point n'est besoin de partir à la recherche d'un gourou, d'un Mollah, d'un Rabbin ou d'un Evêque pour discerner le Bien du Mal. Tout cela est inscrit dans le coeur des hommes et des femmes, et ceux qui ne suivent pas cette Loi interne sont simplement sourds et aveugles.

Je terminerai en citant un exemple de générosité qui nous a bluffés. Avec mon vieil ami Gilles d'Agostini (cosignataire de nos travaux scientifiques) nous avons créé

Grâce aux dons de 10-20 euros de simples citoyens, représentant plus de 60.000 euros nous avons pu payer à ce jour 425 traduction de mes albums Lanturlu, mis en téléchargement gratuit, en 37 langues (ce vis à quoi aucun média n'a jamais donné écho).

Depuis deux ans une jeune femme, traductrice professionnelle, a entrepris de compléter une liste assez maîgre, mais dont les albums apparemment très lus dans les pays arabes (voir page des téléchargements, actuellement HS du fait de l'action d'un hacker). Vous trouverez sa photo dans la section de page consacrée aux traduction en langue arabe.

Depuis la création de Savoir sans Frontières je me suis étonné qu'un riche émir ne dise pas :

- Eh quoi, tout cela me semble oeuvre fort utile. Qu'on fasse traduire tous ces albums en arabe. Pour cela, qu'on s'adresse à une société de traduction et qu'on ne regarde pas à la dépense.

- Que croyez-vous ? Pour garder leur pouvoir ces nantis ne souhaitent guère sortir leurs frères de l'ignorance !

Et elle s'est courageusement mise à traduire album après album. Quand nous avons voulu la payer (maintenant 180 euros par albums) elle a préféré à chaque fois que fassion un virement à un vieil ami Italien dans le besoin. Elle dit très simplement avoir été élevée dans la tradition musulmane par son père et être elle-même musulmane. Sa photo figure dans le site. Face à un homme, cette femme volontaire, aux yeux noirs, ne baisse pas le regard.

9 septembre 2015. J'écris maintenant assez rarement dans mon site. Mais une émission que j'ai récemment suivie à la télévision, je me rappelle plus sur quelle chaîne, présentait un sujet que je n'avais jamais vu traité auparavant, celui de l'activité sexuelle des soldats, en campagne ou en garnison. C'est assez vertigineux. On avait tous entendu parler des " BMC " ( Bordels militaires de campagne ). Le reportage recueille le témoignage de militaires qui étaient en charge de la détente des soldats français pendant la guerre d'Algérie. Un léger sourire effleure parfois le visage de certains. Peut être pour masquer leur gêne vis à vis d'un aspect peu brillant de l'activité des troupes en campagne.

Il faut maintenir le moral du soldat. Et, pour cela, il faut qu'il puisse baiser de temps en temps, tirer son coup. Tout cela se fait, s'organise avec des gestionnaires locaux, des macquereaux. Les filles perçoivent salaire, pour chaque passe. Le responsable militaire français donne un chiffre : " une pute pour 100 soldats ". La durée des passes est brève : 10 minutes. Et on enchaîne, on enchaîne. En comptant dix décharges par heure et dix heures de travail, ce sont donc quotidiennement cent piou-pious qui passent sur le corps de la prostituée gérée par les autorités militaires. Un médecin militaire, évoquant les contrôles d'hygiène de rigueur dit que les vagins de certaines prostituées étaient si "tannés" qu'il avait du mal à réaliser un prélèvement par frotis.

Un autre évoque le vagin d'une gamine, mineure, dont le vagin, trop court, avait été défoncé par les assauts d'un soldat bien membré.

On quitte alors l'Afrique du Nord pour évoquer la guerre du Vietnàm. A l'échelle américaine les choses sont alors à la fois moins rustiques et beaucoup plus organisées. Les soldats ont droit, selon une certaine périodicité, à un séjour confortable dans un centre de "détente", disposant de chambre et d'une sorte d'aquarium où des prostituées, la scène se situe en Thaïlande, sont vétues de la même tenue blanche et portent un simple numéro. Le soldat fait alors son choix, et le service met la jeune femme à sa disposition, dans une chambre.

Pendant la guerre du Vietnàm les Américains se sont ainsi assuré les services de 300.000 prostituées Thaïlandaises, évidemment avec le concours "des autorités locales". Quand cette guerre s'est achevée, ces activités représentaient une part non négligeable du PIB du pays ce qui fait que le gouvernement de l'époque a suggéré à ces jeunes femmes, sans qualification professionnelle, devenues chômeuses, de se recycler " dans le divertissement ". On perçoit ainsi l'origine du "tourisme sexuel" en pleine activité dans ces pays d'orient. Même chose d'ailleurs pour ces "quartiers chauds" des grandes villes Nippones, qui tournaient également à plein pendant le conflit.

Le reportage évoque ensuite la façon dont une prostitution organisée et totalement hors de contrôle entretient le moral des corps expéditionnaires des " soldats de la paix", des troupes de l'ONU. Des prostituées témoignent. Pour une passe normale : tant. Si vous voulez battre la fille : tant. Si vous voulez la tuer : tant.

Enquêtes : néant. Ce sont des régions de non-droit, où stationnent des soldats de pays très variés. Il n'y a donc aucun droit fixe qu'une police puisse faire respecter.

Des tentatives courageuses menées par des policières (plusieurs on été assassinées) pour réclamer des mesures, par exemple contre deux soldats Pakistanais qui s'étaient livrés à de tels excès sur des fillettes qu'elles avaient perdu la vie, ont tourné court. Le commentateur ajoute "que les responsables des corps expéditionnaires craignent, en punissant des coupables, de ne plus trouver de volontaires pour assurer le maintien de la paix dans ces régions du globe".

Bref, partout où se déchaînent des conflits, une activité intense de prostitution nait, où les filles sont très souvent enlevées, battues, tuées. Une complicité active et lucrative s'établissant entre responsables onusiens et proxénètes locaux. En résumé, si vous voulez exercer vos désordres sexuels en toute impunité, sans bourse délier, engagez-vous dans des corps expéditionnaires dont le rôle est de maintenir la paix dans une partie du monde.

Dans ce reportage on trouve le discours d'un proxénète Américain, de Las Vegas, qui n'hésite pas à déclarer, faisant preuve d'un vibrant patriotisme :

- Si on nous laissait, moi et mes filles, aller en Afghanistan, nous remonterions le moral des soldats au point que la guerre serait rapidement gagnée.

En Syrie et en Irak DAESH se déchaîne. Des hommes qui lapident les femmes qui n'obéissent pas à leurs lois transforment toutes captives issues d'autres ethnies en esclaves sexuelles. Ils les vendent à bas prix, comme du bétail.

Des êtres apeurés fuient cette violence aveugle et tentent de gagner les pays européens. Et voilà que nos politiques sont plus prolixes quand ils parlent de devoirs humanitaires que quand il s'agit de désigner les véritables responsables de ces désordres effrayants, à la table desquels sa sainteté le 14° Dalaï-Lama festoie et rit. Le plus odieux est d'entendre le richissime Bernard Henri Lévy se joindre à ce concert, alors qu'il a été l'artisan numéro un des bombardements qui sont complètement disloqué la Lybie, tenue jusque là par un homme, Kadhafi, qui réussissait tant bien que mal à maintenir l'ordre dans cette terre clanique. Lui disparu, comme Jadis Saddam Hussein, ces mondes virent au cauchemar. On regrette qu'on ne puisse pas affrêter un puissant transport de troupes pour amener ceux qu'on appelle maintenant pudiquement des "migrants" dans le port de New York, pour dire au gouvernement américain : "voici votre oeuvre. Maintenant, assumez-en les conséquences".

Nous entrons dans un âge sombre, sous le regard d'être venus d'autres mondes, qui nous regardent entamer la destruction du nôtre. Et nos hommes de science, ou prétendus tels, sont les plus aveugles de tous, et les plus lâches d'entre nous.