Dominique Rousseau, conteuse et contrebassiste

27 janvier 2009

Moi, j'ai aimé. Elle m'a envoyé un mail en demandant s'il lui serait possible de composer un ou des contes sur le thème des ovnis en utilisant le personnage de " Petit Jean ", alias " Fouille-crotte ". J'ai trouvé cela amusant, et je me demande ce qu'elle sortira de tout cela. Mais ça n'est pas parce qu'elle a fait cette démarche que j'ai eu envie de parler de son travail. J'ai aimé, c'est tout. Je ne réagis pas automatiquement de manière positive à tout ce qu'on m'envoie. D'ailleurs elle ne m'avait rien envoyé, et j'ai été par curiosité l'écouter sur son site :

http://dominiquerousseau.blog4ever.com

A sa demande, elle m'a envoyé deux MP3 dont elle disposait, et qui sont en fait des débuts de contes. Il s'agit d'une série sur les Inuit. Je trouve sa voix prenante. L'accompagnement musical est discret, mais apporte un rythme, comme un coeur qui bat.

En ce moment j'écris des contes, pour les enfants et pour tous public. J'en écris, et d'autres se présentent, ou se présenteront sous forme de bandes dessinées, comme celui-ci. Là c'est une sorte de conte scientifique. Mais je ne compte pas m'en tenir là. Vous n'imagineriez pas ce que j'ai déjà écrit. De la science finction ? Non, vous avez tout faux. Simplement ce qui me passait par la tête et que j'avais envie de me raconter. Ma femme et moi nous allons éditer nous-mêmes ces livres. Je vous dirai aussi au passage que je n'ai eu qu'à fouiller dans mes cartons pour retrouver des tas de livres entiers, qui avaient été refusés par les éditeurs. Des trucs inclassables, qu'ils n'ont pas pu classer. Et un éditeur, s'il ne peut pas classer dans un genre, il est perdu. Là, l'éditeur, ça sera moi, ça sera nous. Comme ça on pourra fonctionner avec des ventes dix fois inférieures. Et, effectivement, qu'y a-t-il de plus merveilleux que les contes ? Pourquoi nos médias n'en diffusent-ils pas ?

C'est gentil, un conte, ça fait rêver.

Mon esprit s'envole, comme un faucon

disent les Indiens.

Maintenant, calez vous dans un bon fauteuil. Fermez les yeux. Imaginez-vous dans le Grand Nord, avec devant vous une étendue blanche, balayée par le vent, et écoutez :

merci, Dominique, d'être vous

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