Le peintre surréaliste Vladimir Kush

27 décembre 2008

http://www.vladimirkush.com/editions.php

 

 

Il est né dans la banlieue nord de Moscou. Dit avoir commencé sa carrière d'artiste quand il avait 3 ou 4 ans. Son père était scientifique, mais tout le monde dessinait sans sa famille. A l'âge de 7 ans il est allé dans une école où la moitié de la journée était consacrée à l'étude et l'autre moitié aux arts plastiques. On lui laissait la plus totale liberté de création.

A l'âge de 18 ans il dut faire son service militaire, de deux ans. Mais au bout de six mois son chef d'unité estima qu'il pourrait mieux occuper son temps en peignant des fresques sur les murs de la caserne. A cette époque il créea des décors complètement surréalistes, en disposant un émetteur radio sur le dessus d'un iceberg dérivant au milieu d'un océan

En 1987 il commença à vendre ses toiles et à les exposer à l'Union des Artistes. Des membres du personnel de l'ambassade des Etats Unis lui demandèrent de faire leur portrait.

En 1990 il eut un certain succès en exposant en Allemagne, avec d'autres artistes Russes. Puis il tourna ses regards vers les Etats-Unis.

Kush me fait penser à Salvatoir Dali, en plus fouillé, et à Magritte, en moins dépouillé. Il est difficile de se faire une idée de la " matière " de ses toiles à partir de simples photos. Il y a une toile représentant " un poisson en construction " qui fait penser à Bosh.

De nos jours on peut se demander si les artistes ont encore leur place. Je sais que j'ai été il y a quelques semaines visiter une tente d'exposition où se trouvaient exposés des travaux artisanaux, sur la place Dumon, à Bruxelles. Dans un des stands, Quentin Gréban, jeune illustrateur pour livres d'enfants. Je lui ai acheté une aquarelle, où on voit un petit renard qui semble souffrir de lombalgie.

 

renard_aquarelle

Une illustration du Belge Quentin Gréban ( éditions Mijade )

Faites " Quentin Gréban " sur Google

J'ai dû lui payer cela 60 euros. Il vendait tous ses originaux. Je suis revenu le lendemain pour lui en acheter d'autres et faire des cadeaux. Mais la tente n'était déjà plus là. A-t-il vendu beaucoup ? Je n'en jurerai pas. Pourtant il manie bien ses pinceaux, ce garçon. Mais les gens sont-ils à même d'apprécier " la belle ouvrage ? ". J'ai bien aimé ses aquarelles. J'ai commencé à écrire un livre pour les enfants et, quand Julien m'aura montré comment manier Indesign, je l'illustrerai et je le ferai imprimer. Quelle merveille, quand même, que le scanner. Les nuances sont ici très bien rendue.

 

 

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