Aux Abois

12 septembre 2005

Source :


Le Pentagone envisage la possibilité de frappes nucléaires
dissuasives contre des terroristes

AP | 11.09.05 | 09:56


WASHINGTON (AP) -- Un documents de travail du ministère américain de la Défense envisage que les Etats-Unis puissent conduire des frappes nucléaires préventives contre des terroristes pour les dissuader d'utiliser des armes de destruction massives.
Cette évolution de la doctrine nucléaire américaine, la première depuis dix ans, fait suite à la volonté exprimée en 2002 par George Bush.
Selon le document révélé dimanche par le "Washington Post", qui n'est plus disponible sur le site Internet du Pentagone sur lequel il se trouvait, "les forces américaines doivent opposer une dissuasion crédible aux adversaires potentiels qui peuvent avoir accès aux technologies militaires modernes, dont les armes de destruction massive".
La dissuasion contre une attaque des Etats-Unis ou de leurs alliés à l'aide d'armes de destruction massive "nécessite que les dirigeants des adversaires potentiels pensent que les Etats-Unis ont à la fois la capacité et la volonté de frapper préventivement ou de répondre rapidement par des moyens crédibles et efficaces", affirme ce document de 69 pages daté du 15 mars.
Face à des acteurs non gouvernementaux qui "utilisent ou cherchent à acquérir des armes de destruction massive", la nouvelle doctrine précise que "la dissuasion peut s'exercer contre les Etats qui les soutiennent aussi bien que contre l'organisation terroriste elle-même".
"Cependant, la prolifération continue des armes de destruction massive et des moyens de les utiliser augmente la probabilité qu'un jour, délibérément ou non, un Etat, une nation sans Etat ou un mouvement terroriste puisse utiliser ces armes. Dans ces cas, la dissuasion, même basée sur la menace de destructions massives, pourrait échouer et les Etats-Unis doivent être préparés à utiliser l'arme nucléaire en cas de besoin", ajoute le texte.
Une frappe nucléaire préventive pourrait ainsi avoir lieu dans le cas d'une "attaque imminente par une arme biologique ennemie que seuls les effets de l'arme nucléaire peuvent détruire en toute sécurité", prévoit le Pentagone. "La décision d'employer l'arme nucléaire à quelque niveau que ce soit nécessite des ordres explicites du président", confirme encore ce document.
Ce texte n'est pas définitif et circule toujours entre les principaux dirigeants de la Défense américaine et le cabinet du secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, a affirmé samedi un porte-parole de l'état-major américain.

Une copie du document peut être consultée sur le site www.globalsecurity.org/wmd/library/policy/dod/jp3ï12fc2.pdf

AP



Un extrait du texte original
:

“The Pentagon has drafted a revised doctrine for the use of nuclear weapons that envisions commanders requesting presidential approval to use them to preempt an attack by a nation or a terrorist group using weapons of mass destruction. The draft also includes the option of using nuclear arms to destroy known enemy stockpiles of nuclear, biological or chemical weapons.”

Traduction :

Le Pentagone a révisé la doctrine concernant le recours aux armes nucléaires. Selon la nouvelle doctrine les responsables militaires pourront utiliser ces armes de manière préventive ( preempt ) contre une nation ou un groupe de terroristes faisant usage d'armes de desctruction massive, ceci après approbation donnée par le Président. Le document prévoit aussi l'utilisation de l’arme nucléaire contre une nation possédant des armes nucléaires, biologiques ou chimiques.

En gros, les Estats-Unis se donnent maintenant le droit d’attaquer de façon préventive une nation avec le nucléaire si l’autre pays a des armes nucléaires, biologiques ou chimiques. La nouveauté, c’est que les USA se permettent une attaque nucléaire plutôt qu’une riposte nucléaire.

C'est la fin de la doctrine de la dissuasion.

Hier les médias français ont donné un bref écho des cérémonies commémoratives des évènements du 11 septembre 2001 au Etats-Unis. Evocation plus que discrète. Nous avons pu apercevoir un rassemblement assez limité de personnes près de "Ground Zero", l'endroit où se sont effondrées les tours jumelles. Interview d'une épouse d'une victime disant "j'espère qu'on attrappera un jour Oussama Ben Laden". Un phrase qui semble surréaliste. Qui parle encore de cet épouvantail ? Les Américains ont-ils réellement envie de mettre la mains sur lui ? Rien n'est moins sûr. Des individus comme lui et Saddam Hussein prennent leurs précautions et on sans doute dû mettre en lieu sûr nombre de documents compromettant, impliquant la CIA et le Gouvernement Américain.

A part cela on voyait Bush et ce profiteur de guerre patenté qu'est Dick Cheney venir se recueillir quelques minutes sur la pelouse de la Maison Blanche, au son du clairon.

Quatre années ont passé. L'état de grâce qui avait fait que toute la nation américaine avait serré les rangs derrière son président, Georges W. Bush, s'étant découvert un ennemi commun : le terrorisme, est passé. Le frisson du doute commence petit à petit à se répandre, surtout aux Etats-Unis. Des gens courageux ont mené une contre-enquête, aidés financièrement par le mécène Jimmy Walter ( atteint d'une grave maladie, qui a mis quatre millions et demi de dollars dans cette opération ). Quand je serai un peu moins fatigué j'attaquerai cet énorme dossier, non pas en menant enquête, mais en présentant ce que l'équipe de Walter a pu collecter et en mettant en parallèle l'indigence des propos tenus par les supporters de la thèse officielle.

Oui, l'hypothèse selon laquelle les événements du 11 septembre ne furent qu'un monstrueuse manipulation commence à se faire jour. Il y a des choses énormes qui remontent à la surface. Il faudra les détailler point par point. Au voisinage des tours jumelles se trouvait par exemple un "Building numero 7 " , un bâtiment numéro 7 de hauteur moitié, par rapport aux twin towers qui, sans avoir été frappé par les avions ou par un débris et après avec été l'objet d'un incendie très modeste, affectant deux étages situés à mi-hauteur dans le bâtiment, dont on aurait apparemment pu se rendre maître simplement avec les "sprinkles", les arroseurs automatiques situés au plafond, s'est brutalement effondré sur lui-même. Il est techniquement impossible qu'un feu aussi modeste, qu'on perçoit à peine sur les photos, ait pu entraîner le collapse entier de ce bâtiment, construit avec des poutres d'acier de 30 cm sur 70 !

C'est un détail parmi cent autres ( comme le fait que toutes les pièces à conviction liés à cet événement aient méthodiquement disparu, subtilisées par des gens qui ont profité de l'énorme choc émotionnel lié à ces événements dramatiques, qui ont ainsi occulté ces opérations de dissimulation ).

Les Américains ont fait un énorme travail en montant ce dossier, que je vous incite à visionner complètement. Quand j'aurai retrouvé l'énergie nécessaire, j'analyserai l'ensemble. Il y a deux documents clés. Ces CD qui nous viennent des Etats-Unis et l'ahurissante émission diffusée en avril 2004 par la chaîne Arte, avec le document " le 11 septembre n'a pas eu lieu ". Quand on regarde de nouveau ce film on se dit "ou ces gens sont des incapables, ou ce sont des vendus ". C'est .. proprement sidérant. Il n'y a aucune enquête sur le terrain, à la clé. C'est de l'anti-journalisme. Je dirais même que ce document déshonore la profession. Je l'analyserai en détail. Il servira d'antithèse à celle proposée par l'équipe de Jimmy Walter. Le lecteur, à partir de ces deux analyses, sera incité à se faire sa propre opinion.

L'enjeu est ... simplement monstrueux. Il n'y a pas de demi-mesure. Ou l'équipe de Jimmy Walter fabule complètement, ou ce qu'ils disent est vrai. Et si c'est le cas, ces événements du 11 septembre seraient l'expression d'une fantastique conspiration. Déjà, aux Etats-Unis une majorité de New-Yorkais souhaitent que l'enquête soit réouverte. Ne serait-ce que parce qu'on leur a cyniquement menti en leur demandant d'aller réoccuper logements et bureaux de Manhatan en leur disant "que l'air état respirable". On a même demandé aux sauveteurs de ne pas porter de masques en carton "pour ne pas affoler les gens". Chose étrange, les matériaux des bâtiments ont été transformés en particules de très faible diamètre, de l'ordre du micron. Vous avez pu en être témoins. Les spécialistes disent que seules des explosions ont pu transformer ainsi le béton. C'est ce qui se produit effectivement quand on opère une "controlled demolition". Dans ces poussières se trouvaient des masses de débris toxiques de tous ordres. Les New-Yorkais on inhalé tout cela et nombre d'entre eux souffrent d'affections des voies respiratoires.

En France notre presse occulte tout cela du mieux qu'elle peut. Est-ce par duplicité ou par simple imbécilité ? On finira par le savoir. Tout ce qu'on peut dire c'est que tous les journalistes français nous ont, immédiatement et pendant les quatre années qui ont suivi asséné des conclusions définitives, alors qu'aucun n'avait pris la peine de faire une enquête sérieuse. Ca s'appelle de l'incompétence et de la stupidité.

Le document monté par l'équipe de Jimmy Walter est maintenant assez étayé pour faire tache d'huile avec le temps, même s'il n'émerge que quatre années après les évènements. L'équipe de Georges Bush le sait. La catastrophe de la Nouvelle Orléans a de plus fortement entamé sa crédibilité. La politique du clan Bush va avec une diminution de tous les "budgets sociaux", y compris ceux qui sont directement liés à la sécurité des biens et des personnes, au profit des dépenses d'armements ou tout simplement d'intérêts pivés. Ainsi, en menant une croisade lointaine, en Irak, soit-disant pour empêcher des "Etats Voyous" de se doter "d'armes de destruction massive" l'équipe gouvernementale, tout en dosant sa police d'armes non-léthales, de Tasers, par exemple ( dont celle-ci fait de plus en plus usage, systématiquement, pour la moindre arrestation ) a de toute évidence négligé de prendre des mesures qui aurait prévenu l'inondation d'un territoire grand comme la moitié de la France ( en consolidant les digues ). Or une telle catastrophe s'était déjà produite en 1927. Les spécialistes savaient donc quelles proportions le phénomène était susceptible de prendre. Si le nombre des victimes est peut être moins élevé que certains l'avaient annoncé, les dégâts matériels sont effroyables. Soixante pour cet de logements entièrement détruit ne faisaient l'objet d'aucun contrat d'assurance, étant la propriété de gens très pauvres. La façon dont la crise a été gérée est le reflet d'une incurie totale.

L'équipe au pouvoir se sent donc menacée. Si les faits allégués par l'équipe de Jimmy Walter se confirmaient, nombre de gens encoureraient des peines très lourdes, allant jusqu'à la prison à vie, et cela quelque soit leur niveau hiérarchique. Le premier visé pourrait être le Président lui-même. Nous serions ainsi face à des gens aux abois dont la seule issue serait de pousser l'escalade encore plus loin, en faisant basculer leur pays dans une guerre étendue à d'autres pays, en employant cette fois l'arme nucléaire.

Oui, mais laquelle ? Depuis un demi-siècle cette arme n'a pas pu être utilisée parce que ses retombées étaient "trop dommageables pour les êtres vivants, les humains et pour l'environnement". Même une arme nucléaire représentant un équivalent TNT un peu inférieur à la kilotonne provoque un emport de matières pulvérulentes à très haute altitude, dans la stratosphère, avec comme corollaire la dispersion de ces matériaux radioactifs sur de très vastes étendues. Historiquement, dans les années cinquante, les Américains furent très surpris de retrouver des débris radioactifs ... chez eux, correspondant à des essais réalisés presque aux antipodes de leur pays, au confins du Pacifique. Ceux-ci avaient été transportés par les jetstreams, d'un bout de la terre à l'autre. C'est donc cette possibilité de dispersions de produits hautement toxiques, à grande durée de vie, qui a créé cette situation de dissuasion et en même temps amené les Américains, puis tous les autres pays à procéder désormais à des essais souterrains. Ci-après une photo du site où furent menés quelques 500 essais nucléaires souterrains, dans le désert du Nevada, à 20 km à l'ouest de la fameuse " aire 51 ".

Cuvettes d'effondrement liées à des essais nucléaires souterrains.

La charge crée une boule de gaz hyper-chauds qui, comprimant le matériau sédimentaire se loge dans une cavité sphéroïdale. En se refroidissant ces gaz "tirent sur les parois", provoquant un effondrement qui se répercute jusqu'en surface et donnant cet effet de "cratère lunaire" ( ici d'une centaine de mètres de diamètre )

A cela il faut ajouter, en cas d'usage massif, un effet d'hiver nucléaire ( phénomène dont j'appris l'existence au début des années quatre-vingt et à propos duquel je tentais vainement à l'époque d'attirer l'attention de la presse. Mon ami Russe le météorologue Vladimir Alessandrov fut assassiné à Madrid pour avoir révélé au monde ces conséquences inéluctables d'une guerre nucléaire, pires que les destruction immédiates elles-mêmes ).

Si les Américains envisagent la possibilité d'utiliser des armes nucléaires, quel que soit le contexte politique, c'est que ces problèmes "ont été maîtrisés". Il y a alors deux possibilités :

- Que les Américains aient pu mettre au point des bombes capables de pénétrer assez profondément dans le sol avant d'exploser, et qu'en même temps leurs charges aient pu être suffisamment réduites.

- Qu'il s'agisse de bombes d'un autre type que celles mettant en oeuvre la fission ou la fusion.

Les bombes atomiques de plus faible puissance sont les bombes à fission, au plutonium. Elles ont la taille de balles de ping-pong ( elles peuvent être logées dans des obus de 88 mm depuis ... des décennies ). Ayant pu être tirées avec succès à l'aide de canons, elles sont capables de résister à des accélération très violentes, liées à des impacts.

Canon atomique tirant un obus de 15 kilotonnes ( Hiroshima : 12 kilotonnes ) à 27 km. Désert du Nevada.

Source : http://html2.free.fr/canons/atomic.htm

Schématiquement, ce sont des sphères de plutonium à haut degré de pureté, creuses. Un explosif concentre ce plutonium au centre géométrique et la masse critique est alors atteinte. Jusqu'à ces dernières années la puissances en équivalent TNT tournaient autour de 1000 tonnes de TNT (une "kilotonne). Des "progrès" ayant été réalisés, ces charges seraient descendues à 300 tonnes de TNT. Pour obtenir cela il a été nécessaire de mieux contrôler le processus de compression explosive de la sphère creuse. Mais pour que ces "mini-nukes" puissent être employées il faudrait au préalable réussir à les enfoncer dans le sol à une profondeur suffisante pour que les rejets de débouchent pas à la surface. Sinon on obtiendrait ceci :

Cratère de "Sedan" ( une explosion de 100.000 tonnes d'équivalent TNT ayant crevé la surface. Diamètre : 400 mètres. Profondeur 100 m )

Pour empêcher les gaz d'une explosion nucléaire d'une kilotonne de déboucher il faut un enfouissement préalable à une profondeur d'au moins cent mètres. Pour que des armes nucléaires conventionnelles puissent être simplement utilisées il faudrait que les charges, même si les équivalents TNT ont pu être réduits, puissent s'enfoncer à travers plusieurs dizaines de mètres de terre, de roche ou de béton. On voit mal comment ceci serait possible du fait de la simple énergie cinétique d'une charge, même dégringolant à vitesse supersonique, de faible diamètre et munie d'un pénétrateur en uranium appauvri.

Ceci nous amène à considérer la seconde éventualité, déjà évoquée dans un de mes livres, celle que les Américains maîtrisent déjà la technologie d'armes à antimatière. Ceci aurait alors deux incidences :

- La possibilité de créer des armes de faible puissance, non-susceptible d'engendrer le phénomène d'hiver nucléaire.
- La forte réduction, sinon l'absence totale de radioactivité.
- Des capacités de pénétration illimitées.

Le "monstre" est actuellement aux abois. La vérité pourrait éclater d'un jour à l'autre. Alors, seule issue : concentrer de nouveau l'attention du peuple américain sur une nouvelle guerre, par exemple contre l'Iran, à l a suite d'un second "odieux attentat", peut être d'une ampleur plus vaste que lors du 11 septembre 2001 perpétré à l'aide d'armes nucléaires ( sales ) ou bactériologiques.

Quitte ou double, au prix de milliards de morts.

Nous en sommes là.


13 septembre 2005. Colin Powell revient sur ses déclarations à propos des armes de destruction massive en Irak


  Dans une importante interview accordée à la chaîne ABC, le général Colin Powell a publiquement avoué que son discours prononcé aux Nations unies, dénonçant la présence d’armes de destruction massive en Irak, était regrettable et que cela « ferait tâche dans son dossier ». L’ancien sécrétaire d’État a reconnu que son exposé devant le Conseil de sécurité n’avait d’autre but que de crédibiliser les accusations de l’administration et que les services de renseignement n’avaient « pas bien fonctionné ».

Il a par ailleurs ajouté qu’il n’avait jamais trouvé aucun lien entre l’Irak et les attentats du 11 septembre, tout comme entre Sadam Hussein et Oussama Ben Laden.

« Malgré moi, je suis un guerrier et quand le président a décidé qu’il n’était pas tolérable pour ce régime de rester en violation des résolutions de l’ONU, j’étais d’accord avec lui pour l’usage de la force », a-t’il concédé.

Ces déclarations du général Powell sont une manière élégante de se déclarer inapte au nouveau job désespéré que le président George W. Bush souhaitait lui confier : prendre en charge les rescapés de la Nouvelle-Orléans et assécher un territoire aussi vaste que la Grande-Bretagne envahit par l’océan.

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