- 3 - Monsieur SASSI : Aucune décision relative à l'ennoyage n'a été prise. Pourrait-on intervenir rapidement en cas d'incendie ou de venue d'eau au fond ? Monsieur LAZAREWICZ : L'alimentation en eau du fond sera coupée ce matin, ceci limite les risques de venue d'eau. Monsieur BEAUDOIN : Les problèmes de la sécurité liés à la machine du puits Y, aux câbles et attelages devront être examinés. Monsieur LAZAREWICZ : On prendra tout le temps qu'il faut pour tout contrôler Monsieur
FILIPI : Il ne faut pas trois semaines pour contrôler les
machines et les câbles. Monsieur LAZAREWICZ : Selon les exigences on s'adaptera. Monsieur SASSI : Qu ferait-on en cas de problèmes au fond ? Monsieur BEAUDOIN : Dans l'immédiat et actuellement il faudrait se rapprocher du Procureur pour obtenir le droit de modifier l'état des lieux. Monsieur BAUDRY : Le CHSCT demande à visiter les lieux et pourquoi on arrête le puits Gérard ? Monsieur LAZAREWICZ : Parce qu'en l'état actuel, face à des actes de vandalisme, voire du terrorisme, nous sommes démunis et nous ne pouvons garantir la sécurité. Monsieur
BONNET : Les mineurs pensent que s'il y a terrorisme, c'est du côté
du gouvernement. Il y a les problème des sous-traitants, les
engagements gouvernementaux successifs non tenus, l'accélération
du processus de fermeture. Monsieur BAUDRY : Comment préviendra-t-on le personnel ? Monsieur FILIPI : Beaucoup de mineurs sont sur liste rouge. Monsieur LAZAREWICZ : Nous avons les coordonnées du personnel. Il y a les gardes et le courrier qui permettent de joindre les personnes à leur domicile. Monsieur FILIPI : C'est la décision des Lorrains qui va être appliquée en Provence. |
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