Le Pentagate
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6 octobre 2003
Le livre de Thierry Meyssan "Le Pentagate", planche VI, fournit des clichés pris entre 9 h 10 et 10 h 10. Les pompiers sont alors sur place. Le texte dit "qu'un incendie secondaire s'est déclaré, un camion stationné devant le Pentagnore s'étant enflammé. La fumée qui s'en échappe est celle d'une feu d'hydrocarbures" (noire, par opposition à "l'incendie urbain" qui couve derrière et qui dégage des fumées grises.
1 - Un camion des pompiers arrose un feu qui s'est déclaré
dans un autre camion qui stationnait devant le Pentagone (à droite).
L'endroit où l'objet ayant frappé le Pentagone a frappé
la facade est indiqué dans le rectangle blanc.
Sur le cliché suivant, un agrandissement de ce trou présenté comme le point d'impact. C'est un cliché très intrigant. En effet l'orifice semble être de forme rectangulaire. On distingue les fenêtres au dessus et sur les côtés. La partie supérieure semble être un élément d'un plancher. Le trou couvre l'espacement de deux fenêtre et est donné comme ayant 5 à 6 mètres de large. C'est ce qui correspondrait à un mur qui aurait été défoncé. Devant, le jet d'eau correspondant à l'arrosage du camion en feu. On ne sait pas exactement ce qui apparaît au milieu du trou. Est-ce une cloison vue par la tranche ou un fragment de poutre qui pendrait ?
2 - L'orifice d'entrée, aggrandi
On remarquera qu'en face de cet orifice d'entrée la pelouse est ... intacte, alors qu'elle devrait normalement être inondée de kérosène en train de brûle, s'il s'agissait de l'impact d'un avion de ligne. On note aussi qu'il n'y a aucun débris, aucune trace de l'impact de l'empennage vertical sur le mur de facade. Lorsque le train d'atterrissage n'est pas sorti un Boeing 757-200 mesure hors tout douze mètres de haut.
On remarquera également une chose, à moins que je fabule complètement : Les fenêtres situées juste au dessus de l'orifice le plus important et celle de droite, de même que d'autres semblent maculées par ce qui ressemble à de la neige carbonique. Peut importe ce qu'est exactement ce produit : les vitres sont intactes, alors que l'avion a été apparemment totalement pulvérisé. Quelqu'un peut-il expliquer comment un avion de ligne peut frapper une facade, se désintégrer complètement en faisant en sorte que des vitres situées aussi près de l'impact soient intactes !?! Il n'y a pas de corps visibles, pas de débris de train d'atterrissage, pratiquement rien sauf des bouts d'alu. Alors, où est le reste ? A l'intérieur, nous dit-on. Mais entré par quel orifice ? Par quel trou est rentrée cet énorme fuselage avec sa cargaison d'êtres humains (soixante passagers), leurs valises, les baies électroniques du poste de pilotage, les vérins, lespièces du train d'atterrissage, etc.., etc... (il y en a des choses dans un 757 ) ? Ca ne peut pas être par un trou minuscule. Il faut donc envisager le trou le plus gros. Si c'est le trou carré le plus gros alors l'empennage aurait du frapper la façade sur la partie immédiatement supérieure. Revenez à l'image d'avant : les vitres sont intactes ! On retombe sur l'idée générale liée à la thèse officielle : l'avion percute la facade et "se replie comme un fou de Bassan replie ses ailes (et son empennage) pour réussir à se faufiler à l'intérieur. Reconstitution, s'il vous plaît ! Une aile d'avion n'est pas faite "que de bouts d'alu. Il y a un puissant longeron, qui encaisse les contraintes. Ce longeron a du frapper la façade à 450 km/h. Où est la trace de l'impact ?
Si, comme noté par Milanini il il y a plusieurs impacts, plusieurs trous et si ceux-ci correspondent à la pénétration dans le bâtiment des blocs moteur, alors où a frappé le fuselage et où se trouve la marque de la frappe de l'empennage ? Qu'on m'explique......
Les blocs-moteurs sont des structures compactes (voir plus loin mon dessin où ils sont figurés en rouge. Les axes des réacteurs encaissent toutes la poussée de l'avion. Ce ne sont pas des assemblages en alliage légers, susceptibles d'être pulvérisés. Dans tous les crashes ont retrouve au moins un moteur identifiable. Si rien n'a été retrouvé à l'extérieur c'est que ces moteurs sont rentrés à l'intérieur. Comment ? S'ils avaient frappé l'extérieur et n'avait pas pénétré on aurait du retrouver des éléments identifiables, ne serait-ce qu'une aube de réacteur, pas "de simples débris d'alu". S'ils ont pénétré à l'intérieur et qu'ils ont "suivi une course folle" comment ces débris se sont-ils volatilisés alors que selon Milanini ils auraient traversé trois corps de bâtiment où ne semble pas avoir régné un chaleur de fous au point de tout volatiliser. Regardez la trou dont la photo figure sur la couverture du livre de Meyssan. Quelque chose a du percuter ce mur au terme de sa course? Le fuselage ? Pas assez compact. Alors, un moteur ? Mais alors, dans cette cour, au pied du pompier doir se trouver des débris identifiables. Là il n'y a pas eu "une chaleur de four qui volatilise tout" puisqu'au dessus du trou on trouve des vitres simplement brisées.
Quand il y a un incendie important le verre fond. En 1959 j'ai pris place à bord d'une Dauphine pilotée par un jeune polytechnicien, ingénieur militaire, devenu général : Gildas Rouvillois. Le caractère quelque peu impulsif de sa conduite nous a fait quitter la route ( en ligne droite, en essayant simplement de doubler un camion, sans rien qui venait en face) avec plusieurs tonneaux. Par miracle nous nous en sommes sortis sans mal. Mais immédiatement le réservoir d'essence a pris feu. Il était plein : 40 litres d'essence. Toutes les vitres ont fondu. On les a retrouvées le lendemain sous forme de blocs de verre dans la coque de la voiture. Quelqu'un a-t-il retrouvé des blocs de verre fondu dans les débris du Pentagone ?
En fait on n'a rien retrouvé parce que rien n'a été conservé ou que "les éléments de l'enquête ont été considérés comme relevant du secret défense". Non seulement l'avion s'est volatilisé, de même que ses passagers (et, comme le fait remarquer M. Milanini leurs sièges !), mais s'il y avait des restes ils ont ... fait de même. Il y a matière à reprise de l'enquête, ne trouvez-vous pas ? Mais aux USA, se poser la question "avait quelque chose d'impie". Comment se fait-il que la presse Française ait simplement refusé de se poser la question un seul instant, se contentant d'émettre des avis scandalisés sur cet "antiaméricanisme primaire". Cela me confiorme dans ce que je commence de plus en plus à penser : nos journalistes ne pensent pas, ne réfléchissent pas, ils répètent ce qu'ils entendent ici et là comme des perroquets. A moins qu'on leur demande avec fermeté de ne pas s'intéresser au sujet. Dernière hypothèse, peut-être pas la plus éloignée de la réalité : indifférence et absence de conscience professionnelle.
3 - Une autre vue de l'orifice d'entrée, béant cette fois.
Cette image est intéressante. Le trou d'entrée, de forme grossièrement rectangulaire apparaît cette fois béant. Le pompier au premier plan donne l'échelle. On voit, à l'intérieur, des flammes d'un incendie qui est en train de se déclarer. On peut alors se demander ce qui a pu faire ce trou. Pour ce faire regardons comment est construit un avion de ligne comme le Boeing 757-200. Je précise au passage que je suis diplômé de l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique de Paris, 1961.
4 - Structure-type d'un avion de ligne.
Les parties les plus dures, les plus susceptibles de créer des dommages lors de la collision avec un bâtiment sont les parties centrales des réacteurs, soulignées en rouge. Il y a ensuite, à un moindre degré les deux longerons de voilure, en bleu, ainsi que la structure qui les joint et sur laquelle prendra appui le train d'atterrissage. Le reste est conçu pour être le plus léger possible. Le nez de l'appareil, par exemple, c'est pas conçu pour avoir un pouvoir perforant quelconque. Tout au plus doit-il être assez solide pour résister à l'impact d'une ... mouette. Il est en fibre de carbone, pour permettre aux ondes radar de le traverser librement. Depuis l'après-guerre les fuselages des avions sont construits avec la technique "du revêtement travaillant", une des principales contraintes étant simplement de pouvoir en caisser les contraintes liées à la... la pressurisation. C'est la raison pour laquelle la pluspart des fuselages ont des sections circulaires. Ils sont construits en tôles de 2,5 mm d'épaisseur avec des raidisseurs qui étaient au départ rivetés mais peuvent être aussi collés. Ces raidisseurs sont de simples cornières en "L" de faible épaisseur. Le fuselage d'un avion de ligne se présente donc comme une coque cylindrique raidie qui n'a aucun pouvoir de perforation. Etant donné l'angle sous laquelle se serait présenté cet avion, si c'était un avion, l'ensemble aurait sans doute défoncé le mur extérieur du fait de son énergie cinétique mais de nombreuses pièces de seraient détachées. On aurait du retrouver des fragments d'ailes, de l'empennage, du train. La thèse selon laquelle l'ensemble de l'avion aurait pu s'engouffrer par un trou aussi petit, comme un fou de Bassan repliant ses ailes difficile à défendre.
Le kérosène est contenu à la fois dans le fuselage et dans les ailes. Lors de l'impact tout ce carburant aurait du gicler de tous les côtés, se répandre en s'enflammant sur la pelouse, imprégnant et noircissant les murs. Sa combustion complète aurait pris un temps très long. C'est contradictoire avec le fait que toute trace d'incendie, ou presque, ait disparu dans la minute qui a suivi l'impact. La prise de feu du kérosène aurait du être instantanée et durable. On aurait du voir ce kérosène brûler avec de grosses volutes noirâtres. Or selon la thèse officielle l'ensemble de l'appareil pénètre par l'orifice ci-dessus, ailes et empennage compris (puisqu'on a retrouvé aucun débris de ces éléments dans les alentours). Puis... le kérosène ne s'enflamma pas, pendant un temps très long (30 minuites) qui permet aux camions des pompiers d'arriver. Enfin, soudain, ce kérosène "se décide à s'enflammer", entrainant l'effondrement d'un large pan de la facade. La chaleur dégagée par cette combustion est telle que l'appareil est "vaporisé" (de même que les corps des passagers). Immédiatement après l'impact le "fuselage" poursuit sa course en laissant une suite de trous parfaitement ronds dans les murs successifs et la course de la partie avant se termine dans une cour, après avoir laissé ce dernier trou :
5 - "Trou de sortie" de la partie avant du fuselage.
Bien qu'ayant ménagé une découpe aussi précise cette partie avant, ne contenant pas une goutte de kérosène se volatilise elle aussi miraculeusement. On n'en retrouvera aucune trace dans cette cour, rien. C'est "un trou de balle sans balle".
Je regrette que les documents photo qu'on m'avait envoyés et que j'avais stocké sur mon disque dur aient été détruits avec celui-ci. Il y avait des images correspondant aux simulations faites avec les moyens informatique de l'université de Purdue. On y voit le Boeing pénétrant dans le bâtiment (avec ses ailes, sans se replier). Il inonde au passage le sol de kérosène. Mais où sont ses moteurs ? A l'étage en dessous ? Quelle est alors le résultat de cette simulation, les concernant ?
Suggestion : une reconstitution :
Il y aurait un expérience simple à faire et d'un coût abordable : effectuer une reconstitution. L'affaire est si grave que le chose demanderait à être éclaircie. Pour ce faire il suffirait de construire dans un lieu quelconque une maquette à l'échelle 1/1 de la partie concernée du Pentagone, sur le simple plan mécanique : murs, cloisons, toitures, fenêtres. Les dessin ci-dessous montre qu'il suffirait de reconstituer une toute petite partie du bâtimùent. Il faudrait ensuite bourrer ensuite de kérosène un 757-200 en bout de potentiel, prêt à partir à la casse et le doter d'un système de télécommande. Eventuellement (cela vaut la peine d'être fait !) installer à son bord, de même que dans les bâtiments touchés, des corps d'êtres humains, pilotes et passagers. Puis diriger tout cela vers le point d'impact estimé.
6 - Reconstitution suggérée
Alors, de deux choses l'une :
- Ou la thèse officielle pourra être reconstituée.
- Ou cette reconstitution mettra en évidence la plus monstrueuse imposture de l'histoire.
Le Pentagnone a été réparé. "Toute trace a été éliminée", mais pas ces photos, qui se baladent dans le monde à des dizaines de milliers d'exemplaires. Maintenant ou dans un an, dans dix ans les Américains pourront monter cette tentative de reconstitution. De plus, ceci pourrait être entrepris par un autre pays, ailleurs. Les plans du Pentagone ne constituent pas un secret absolu. Une telle affaire est si grave qu'elle devrait relever d'une commission d'enquête internationale.
Et si tout cela n'était qu'un montage ?
Pour que la recon,stitution soit valable il faudrait d'abord qu'un appareil aussi encombrant (38 mètres d'envergure) puissse opérer son approche sans endommager les obstacles qui sont sur sa course. L'avion s'écraserait sur la facade, à laquelle il causerait sans doute quelques dommages, mais une foule de débris divers se trouveraient immédiatement éparpillés en voletant tout autour de la zone d'impact. Lee Evey, chef de l'opération de rénovation du Pentagone a expliqué avec méthode, lors d'une conférence de presse tenue le 15 septembre (livre de de Thierry.Meyssan, page 55) comment l'appareil avait pénétré dans le bâtiment et comment il avait successivement percé toutes ses cloisons.
7 - L'inlinaison de l'avion au moment de l'impact telle qu'elle figure dans le livre de Thierry Meyssan
Si cette indication est exacte, étant donnée l'envergure de l'appareil (38 mètres) la partie extérieure de l'aile droite se serait détachée et aurait été voler au dessus du bâtiment. En aucun cas la trace d'impact sur la facade ne pourrait présenter l'aspect qu'on lui a vu sur les photos présentées. Il y aurait plusieurs traces dont celle au moins d'un moteur. Les moteurs des avions "ne tiennent que par trois boulons". Fixés "en pods" ils sont en porte-à-faux. Le système de suspension est relativement fragile. Citons à titre d'exemple le fait que le quadriréacteur bisonique "Hustler", à aile delta, en démonstration au Bourget dans les années cinquante (j'ai été témoin oculaire) a perdu un de ses réacteurs en effectuant un tonneau devant la foule, à cause... de la force centrifuge.
(Mais, comme on le verra dans le contre-dossier, des réacteurs s'étant détachés pourraient alors avoir poursuivi leur course comme des projectiles dans le bâtiment)
Le kérosène, issu des réservoirs éventrés sous le choc se répandrait aussitôt en s'enflammant. Tout le kérosène ne pourrait pas pénétrer dans le bâtiment. Il me semble qui la pelouse devrait des traces importantes de brûlures. On obtiendrait un nuage de couleur jaune, caractéristique, avec de grosses volutes noires. Il me semble difficile que l'appareil puisse percer "avec son fuselage" ces parois successives, son avant produisant ce dernier trou de 2,3 mètres de diamètre, parfaitement circulaire.
Alors, si ça n'est pas un avion qui a frappé le Pentagone le 11 septembre 2001, cela pourrait être quoi ?
D'après les traces laissées dans le bâtiment la trajectoire d'approche devait être très proche de l'horizontale. Sur une des photos Thierry Meyssan désigne ce qu'il estime être une trace de fumée émise par le propulseur de ce qui serait alors un missile lâché depuis un avion ou mis en ouvre à partir d'un bâtiment de surface, ou même tiré à partir d'une rampe de lancement mobile.
8 - D'après document vidéo : juste après l'explosion (Voir les images suivantes en fin de page, récupérées en oct 2003)
Pour voir l'extrait de cette vidéo issue d'une caméra de surveillance du Pentagone :
http://www.cnn.com/video/us/2002/03/07/jm.pent.photos.cnn.med.html
http://www.cnn.com/video/us/2002/03/07/jm.pent.photos.cnn.med.html
Commenté par Jamie Mac Intyre, de CNN. Il dit qu'il voit un avion, mais j'avoue qu'il a de meilleurs yeux que moi.
Un expert en explosifs, Pierre-Henri Bunel, donne son interprétation de ce cliché dans le livre de Meyssan, pages 63 à 86. Il explique entre autre que lorsque des explosifs très brisants sont mis à feu le front d'onde de choc provoque une brève condensation de vapeur d'eau (blanche) et que c'est celle-ci qui est visible en 2, illuminée par la lueur de l'explosion. Très peu de temps après le fort rayonnement émis revaporise ce nuage de très fines goutellettes et l'explosion prend alors la couleur rouge qui était visible à la page précédente. Il croît discerner en 1 la trace de fumée du propulseur d'un missile en approche.
Il pourrait alors s'agir d'un missile "perce-blockhaus" semblable à ceux qui ont été utilisés avec succès lors de la Guerre du Golfe.
9 - Missile perce-bunker (un modèle parmi vingt autres...).
Ce type de missile peut être tiré à partir d'un navire, ou d'une rampe mobile, ou être largué depuis un avion. Il est auto-propulsé et accélère juste avant l'impact pour donner le plus d'efficacité possible à sa tête perforante. Après avoir percé la première paroi du bunker il déclenche sa charge creuse. L'explosion, selon l'axe, est dissymétrique. Vers l'arrière (en dessous vers la gauche) les gaz se détendent radialement. C'est, selon ce expert, ce qui aurait été filmé après l'impact, le phénomène donnant effectivement l'impression d'une explosion prenant naissance à l'intérieur du bâtiment. Vers l'avant l'onde de choc sphérique évolue en donnant un "dard" constitué de gaz très chaud et de débris, se propageant selon l'axe de l'engin à plusieurs milliers de mètres à la seconde. C'est ce qui a permis la perforation successive des cinq murs porteurs se succédant après le mur extérieur. Un tel scénario explique l'absence quasi totale de débris ou la présence de fragments de très petite taille, reste du missile pulvérisé. L'illustration figurant dans le livre de Meyssan est très bonne, sur ce point. Précisons que les charges creuses ont été inventées au début ou à la veille de la seconde guerre mondiale.
10 - Le "dard" de la charge creuse, à droite.
Conclusion.
Dans ses ouvrages Thierry Meyssan envisage que tous les attentats du 11 septembre aient pu correspondre à un plan concerté. Il existe de nombreux points peu clairs dans les attentats de Twin Towers. Lorsque ces avions foncent vers leurs cibles leurs dispositifs hypersustentateurs ne sont pas déployés. Privés de ces surfaces portantes additionnelles leur vitesse est alors nécessairement supérieure à 400 km/h. Or, pour accomplir leur mission les pilotes doivent toucher ces tours avec une précision de plus ou moins cinq à dix mètres. Les tours font 65 mètres de large mais la véritable cible c'est leur "épine dorsale", une cage de béton contenant des tiges constituant une armature d'acier. Schématiquement les étages des tours sont pratiquement accrochés à ce pilier central.
11 - Technique de l'attentat contre les twin towers
L'avion ne rencontre que peu de résistance en traversant la paroi extérieure, bien que les différentes structures, montants, éventrent aussitôt les fragiles réservoirs de kérosène, lequel se répand à flot. Mais l'avion doit impérativement percer un trou dans la paroi de cette cage de béton pour que le kérosène puisse s'y écouler, constituer un four et, en portant les tiges d'acier à très haute température, les ramollir. Si un démolisseur d'immeuble avait eu pour tâche de mettre les tours à bas il aurait disposé une multitude de charges explosives sur ces piliers de métal verticaux en les cisaillant. Celles-ci auraient alors implosé sur elles-mêmes (comme cela a été le cas lors de l'attentat).
Si les appareils avaient seulement frappé ces cages centrales du bout de leurs ailes l'opération aurait échoué. Comment imaginer que des pilotes inexpérimentés aient pu faire de pareils carreaux ? J'ai entendu des pilotes de ligne chevronnés me dire "nous, on ne saurait pas faire une chose pareille". Rappelez vous que l'un des avions a frappé sa cible en virage prononcé. Bourrées de carburant, lourdement chargées, ces machines ont une grande inertie et ne réagissent pas au quart de tour. Or la rapidité d'approche impose des réactions au dixième de seconde près. On peut alors imaginer, s'il y a eu effectivement des terroristes à bord (ce qui resterait à prouver, car la manip aurait très bien pu se faire sans eux) que pilotage et le contrôle des avions leur ait échappé dans la phase finale. Selon la thèse de Meyssan le pilotage aurait été entièrement transféré à un système de télécommande piloté par un émetteur disposé dans les tour, réglant leur "homing". Ces techniques sont au point depuis des décennies. Ce sont celles des missiles guidés par radio. Un exemple : ceux qui, largués par des F-16 israéliens ont détruit, en trajectoire plongeante le réacteur nucléaire Osirak de Saddam Hussein.
Ajout (octobre 2003) : un de mes amis pilotes m'a dit :
- Pour guider ces avions de ligne sur les tours point n'est besoin de savoir les piloter. Il suffirait à des terroristes, après s'être rendus maîtres de l'appareil, de passer celui-ci en pilotage automatique en affichant ensuite sur le clavier de celui-ci les coordonnées GPS des cibles.
On peut aussi remarquer que cette prise de contrôle de l'appareil pourrait avoir été opérée... sans terroristes. Il suffirait de donner un ordre radio enlevant aux pilotes leurs moyens de communiquer et de contrôler l'appareil. Simple remarque.
En continuant à suivre l'hypothèse de Meyssan que serait-il advenu du vol 77 d'Américan Airlines dont le département de la défense dit qu'il s'est achevé sur le Pentagone ? Deux options :
- Soit l'appareil a été détruit en vol au dessus de la mer (à ce stade-là on n'en est plus à soixante morts près).
- Soit, ayant à son bord des complices il s'est tout tranquillement posé sur une base militaire où il a été ensuite haché menu.
Si la thèse de Thierry Meyssan se trouvait confirmée ceci impliquerait un machiavélisme total et un mépris absolu de la vie humaine. Mais souvenons-nous de l'attentat qui a coûté la vie à Kennedy. Qui croira que c'est Lee Oswald qui a tué le président des Etats-Unis ? Un homme, manipulé, qui a été ensuite assassiné par le maffieux Ruby, lequel a réussi à l'approcher pendant son transfert, avec une arme en main et qui l'a tué net d'une seule balle, en parfait professionnel.
Le livre de Meyssan produit des documents déclassifiés liés à l'opération de la baie des cochons, à Cuba. On ne compte plus, en Amérique du sud et en Amérique centrale les coups d'état qui ont été suscités par les Etats-Unis et appuyés par eux. Celui-ci était dirigé contre Raoul Castro mais il échoua. L'idée avait été de créer une tête de pont au milieu de l'ile en faisant débarquer 400 émigrés cubains armés par les américains, au sud de l'île. Mais la réaction populaire, après un vibrant appel de Castro à la radio, fut si massive que les membres de ce corps expéditionnaire, impressionnés, déposèrent les armes. Castro retourna l'opération en sa faveur en échangeant ceux que les cubains surnommèrent les "guzanos" (vers-de-terre) contre leur propre poids en médicaments. Là où les choses deviennent complètement folles c'est lorsqu'on découvre les mesures qui avaient été envisagées dans des documents déclassifiés constituant "l'opération Northwoods", reproduits dans le premier livre de Thierry Meyssan "L'effroyable imposture", en annexe. La liste est interminable.
- Une série d'incidents bien planifiés devrait être organisée à la base de Gentanamo (enclave territoriale US dans l'île de Cuba) en utilisant des radios clandestines, en organisant l'attaque de la base par des "cubains", en capturant des "saboteurs" à l'intérieur de l'enclave, en provoquant une émeute à l'éntrée de la base avec la complicité de cubains amis. Allumer des feux dans la base, provoquer des explosions. Faire tirer au mortier sur la base à partir de positions extérieures (...). Simuler un sabotage des bateaux dans le port. Créer de larges incendies de réserves de carburant. Médiatiser les funérailles des victimes. Réponse américaine avec opérations destinées à détruire les positions cubaines équipées de mortiers. Organiser le naufrage d'un navire américain dans la baie de Guatanamo en accusant les cubains. Simuler à proximité de Cuba ou de Santiago des actions de guerre menées par les cubains contre des unités américaines, en fait des drones (...). Simuler la récupération de rescapés. Exploiter l'évènement en tentant de soulever l'indignation au niveau international. Accréditer l'idée d'une terreur organisée par les insulaires contre les cubains réfugiés aux Etats-Unis. Montrer comment les partisans de Raoul Castro coulent des navires chargés de réfugiés en route vers les Etats-Unis, naufrages réels ou simulés (...). Préparer des attentats qu'on imputera ensuite à des "terroristes cubains", en donnant le maximum de publicité à leur arrestation. Simuler des actes de piraterie qu'on imputerait aux cubains, dirigées contre les îles voisines, comme Haïti et Saint-Domingue. Même chose au Guatemala ou au Nicaragua. Créer des bombardements de B-26 (équipant les forces aériennes cubaines) contre ces régions, en les imputant à des actions des forces castristes. Utiliser des avions russes Mig, conduits par des pilotes américains pour accroître les provocations (des copies tout à fait acceptables de ces avions migs pourraient être fabriquées dans un délai de trois mois). Simuler la destruction d' un avion affrété par des étudiants vivant aux Etats-Unis, se dirigeant vers ja Jamaïque, Panama, le Guatemala ou le Vénézuela, en faisant endosser aux cubains la responsabilité de cet acte. ... Créer un incident visant à montrer que des Migs cubains auraient détruit des appareils américains... etc... etc....
On mesure dans ce type de document tout ce que les Américains sont capables d'envisager pour déstabiliser leurs "ennemis". Le bruit a toujours couru que Roosvelt aurait été parfaitement au courant de la proximité d'une aattaque nipponne contre Pearl Harbour. Le 11 septembre les Etats-Unis auraient-ils organisé un Pearl Harbour "artificiel" ? Pour les twin Towers on peut encore s'imaginer que des pilotes ayant à leur actif quelques heures de vol sur des petits avions de tourisme ou quelques heures sur simulateur aient pu réussir un exploit où des pilotes chevronnés aurait échoué. On peut aussi imaginer que c'est bien Mohammed Atta qui , juste avant de jeter son appareil sur sa cible, aurait été suffisamment à l'aise avec son pilotage pour s'offrir le luxe de jeter son passeport par la fenêtre, au dernier moment, en pilotant d'une seule main. Peut-être...
Quand on considère les retombées de ces attentats, elles ont été considérables. Bush, élu dans des conditions très doûteuses, a pu jouer un rôle de "patriote" avec beaucoup de brio. Les attentats ont légitimé l'intervention américaine en Afghanistan (où les USA sont allés "résoudre" un problème qu'ils avaient eux-mêmes créé). La découverte de la vulnérabilité du territoire américain a permis la mise en place de mesures qui, en dehors de ce contexte n'auraient jamais été admises par les Américains. Les budgets militaires se sont accrus. L'Amérique s'est imposée comme une "police" vis à vis de l'opnion internationale. Si la thèse est confirmée une telle stratégie serait assimilable à celle de la maffia qui commence par créer elle-même l'insécurité puis propose sa "protection". L'Amérique serait ainsi devenue le "parrain" du monde occidental. Aujourd'hui on en arrive à une situation, impensable auparavant, où les USA se permettent de dire qu'ils engageront des opérations militaires avec ou sans l'aval du conseil de sécurité de l'ONU. Le pays s'est doté de forces spéciales qui opèrent désormais à l'extérieur du pays, "autorisées à tuer", c'est à dire à éliminer "toutes sortes de terroristes et de trafiquants" et éventuellement toute personne ou tout groupe qui contrarieraient les intérêts américains dans la région concernée.
Mais il subsiste cette affaire du Pentagone. Même si toutes les preuves ont été détruites, des photos subsistent, qui soulèvent de nombreux problèmes. La réponse se trouverait dans une simulation en bonne et due forme, avec une maquette 1/1 du bâtiment, comme évoqué plus haut.
Les Américains peuvent-ils se poser de telles questions ? Très rares sont les Nord-Américains qui, deux ans après, osent simplement envisager ce problème. Le faire est simplement perçu comme "un manque de patriotisme". Mais on comprend qu'une telle prise de conscience, si cette thèse se confirmait serait tout simplement verigineuse. Il m'a fallu personnellement pas mal de temps avant d'envisager seulement de remettre en cause la thèse officielle des évènements. Le point central du dossier consiste à essayer de reconstituer ce qui a pu exactement se passer au Pentagone. C'est une enquête qui ne fait que commencer. Dans ce qui précède je me suis servi d'éléments empruntés aux deux livres de Thierry Meyssan. Il faut maintenant envisager l'antithèse.
6 octobre 2003 : Je reproduis une lettre d'un pilote de ligne Français
en activité qui, pour des raisons évidentes, a voulu rester anonyme.
......Ayant lu sur votre site que vous prepare une page sur l'attentat du Pentagone,
il me semblait opportunt de vous contacter.
Etant pilote de ligne et travaillant actuellement sur
Boeing 757-200, je souhaiterai vous faire partager certaine de mes impression
concernants les attentats terroriste du 11/9. Par exemple, il me parait choquant
que le pilote du 757 du Pentagone, ayant perdu sa radio et son transpondeur,
ai fait demi-tour. La règle est simple, et
valable dans tous les pays du monde: en cas de perte de moyens de communications,
vous devez impérativement suivre votre plan de vol (sauf cas de force
majeure du genre perte d'un moteur ou autre). Comment ce fait-il que le vol
ait pu faire 300 Miles sans ce faire intercepter? Au vu du nombre de bases aeriennes
autour de la
Capitale Americaine, cela parait etrange. Au même chapitre, vous qui êtes
passionné d'aviation vous avez certainement des connaissances sur comment
sont organisés les services du controles aérien : Il ne doit pas
y avoir une salle de controle dans le monde ou les controleurs aériens
des centres regionnaux soient a plus de 10 metres d'un controleurs militaire,
dote lui de radar primaire ou de moyens de communications... Donc 45 minutes
de vol au pays de "big brother is watching you" sans rencontrer personne
???
6 Oct 2003 : Antithèse de celle de Meyssan. Source : article de Marc Milanini, ingénieur des Mines ( marc.milanini@wanadoo.fr) :
http://perso.wanadoo.Fr/advisfrance/Pentagon/Pentagon_911.htm
Un dossier qu'il a signé le 4 octobre 2003 et où apparaîssent un certain nombre de photographies. Voir ses propres commentaires sur son site.
12 - Après l'impact. Les pompiers ont réussi
à éteindre l'incendie qui s'était déclaré
dans un camion de pompiers, à droitequi stationnait devant le bâtiment
Cette photo demande à être commentée. Je conserve les idées suivantes. Le Pentagone est une construction peu élevée '23 mètres). Le ou les points d'impact sont très près du sol, ce qui implique une approche rasante, pour un appareil qu'on voit mal réaliser cette approche volets sortis. Volets rentrés ce 747 devait donc volert à 450 km/h. Difficile à piloter à un ou deux mètres du sol. A éclaircir. Par ailleurs on ne sait pas quand cette photo a été prise exactement. Ce qu'on sait c'est que l'explosion ne s'est pas encore produite, puisqu'elle a éventré le bâtiment. Par compte ça flambe à l'intérieur, entre les deux ouvertures dont l'une peut n'être qu'une simple fenêtre soufflée. Ceci étant, comme l'explosion ne s'est pas encore produite, dans ces bâtiments stagne une "mer de kérosène" correspondant au remplissage d'un appareil chargé à bloc. On voit mal ce kérosène "brûlant en deux fois".
Notez l'état impeccable de la pelouse à l'avant-plan. Un avion "rempli de kérosène" percute une facade à 450 km/h. Miraculeusement, tout ce kérosène pénètre à l'intérieur par les orifices ménagés, sans gicler vers l'extérieur zr s bq s'enflammer (bon sang, repensez aux catastrophes aériennes filmes en direct lors des meetings d'aviation. Avez vous déjà vu un appareil percutant le sol ne pas finitr immédiatement en boule de feu ?
Là nous avons, visiblement une catastrophe qui, dans un premier temps, reste extrêmement propre. Tel le passe-muraille de Marcel Aymé le Boeing 757 réussit à pénétrer à l'intérieur du bâtiment avec ses passagers et son kérosène en réussissant pratiquement "à passer à travers le mur".
13 - L'incendie semble être maîtrisé, mais couve toujours à l'intérieur
Nouvelle photo propduite. "L'infammation du kérosène" ne s'est pas encore produite. Mais à l'intérieur on distingue toujours des flammes. Imaginons la situation :
- Lappareil a frappé le bâtiment
- Il est désintégré totalement (pas de débris notables,
par de trace d'objet scomme un train d'atterrissage, des corps de passagers,
des valises : rien....
- Le kérosène emplit le bâtiment mais, en dépit des
flammes visibles, ne s'enflamme pas.
Revenant sur la thèse de Meyssan, s'il s'agit d'un missile il conviendrait de savoir lequel. Il existe par exemple des missile sà double action. Ils doivent d'abord pénétrer profondément dans les bunkers, puis exploser. Ces explosions peuvent faire l'objet d'une temporisation importante, par exemple pour tuer les sauveteurs éventuels qui se seraient portés sur les lieux, ou simplement les gens venus inspecter les dégâts. Un missile antibunker peut être un objet complexe, à étages. Là, nous lisons cette histoire horizontalement. Si on la lit verticalement en imaginant que la tête de ce missile plonge vers sa cible on sait que cette arme peut être configurée pour créer des dommages successifs très divers. Une bombe anti-bunker américaine peut déployer des "sous-munitions" tuant le personnel au sol (d'où les débats en façade", puis dispersant des sous munitions perforantes (d'où ces trajectoires multiples dans le bâtiment, assimilé par l'auteur à la course folle des réacteurs". Il peut y avoir plusieurs explosions temporisées, dont une plus importante en traînant la destruction la plus importante.
14 - Tout ce qui reste de "l'avion"
Si je comprends bien (il me faudrait une conformation) cette photo a été prise au moment de l'arrivée des secours. "L'avion" s'est volatilisé complètement mais le kérosène ne brûle toujours pas, en dépit des flammes qui sont toujours visibles à l'intérieur. Quand l'auteur écrit "que les débris de l'avion sont très nomlbreux" on a l'impression de morceaux dont la plupart ne dépassent pas quelques dizaines de centimètres et que tout cela tiendrait aisément dans quelques caisses. J'ai déjà vu des photographies montrant des tentatives de reconstitutions avec analyse des débris après collision d'un appareil avecle sol ou l'océan. Un avion est un engin complexe. Il n'est pas constitué que de fragments d'aluminium, comme ce qu'on voit sur le cliché. Il y a des sièges, du plastique, des .. corps humains, un train d'atterrissage. Sur un site d'impact d'avion on retrouve des objets de tous ordres. Là, on dirait que l'avion s'est désintégrer sans brûler en emmenant quand même à l'intérieur les 60 et quelques passages, leurs valises, les mots, de train, etc. Alors que pour le moment il n'y a pas eu explosion, mais seulement "impact supposé".
J'ai du mal....
15 - Vue aérienne du pentagone. Les impacts et traces d'incendies.
Voilà le dernier cliché reproduit. En arrière-plan l'incendie a déjà fait s'effondrer la partie externe du Pentagone, noircie. Milanini nous signale au premier plan trois impacts avec des traces d'incendie. A droite la photo montrée en couverture par Meyssan. A quoi correspondent les deux autres traces ? Milanini suggère qu'elles puissent correspondre à la course folle de moteurs qui se seraient détachés. Pourquoi pas ? Mais un moteur d'avion c'est un arbre entouré de centaines d'aubes qui tournent à très grande vitesse. Je veux bien que ces arbres moteurs puissent perforer des cloisons successives. Mais les aubes ont des fixations très légères. Ce sont des objets fragiles. Les "moteurs" en effectuant leur course folle auraient constellé les bâtiments de fragmentd d'aubes. Tout n'a pas été la proie des flammes. Tout n'a pas fondu. Où sont ces aubes. Où sont ces arbres moteurs qui auraient réussi à percer toutes ces cloisons. Logiquement dans la troisième cour. Or, comme par miracle, ces débris aussi se "dématérialisent".
Milinani, à mon avis, méconnaît les "progrès" qui ont été réalisés depuis des décennies en matière de missiles et de bombes. Il voit le missile comme unb objet unique, alors qu'il en existe de nombreuses espèces, avec des "sous-munitions" dotées d'autonomie et même de leur propre propulseur. A mon avis ces photos ne sont pas incompatibles avec la thèse du missile. Mais la discussion est ouverte. Je ne me hasarderai pas à traiter de ridicule les arguments des uns et des autres, mais je pense que l'enquête doit être ouverte. S'il y avait réellement eu impact d'un appareil les Américains se seraient précipités pour montrer des débris à la presse, in situ : les débris de ces moteurs, des fragments de l'appareil, des pièces anatomique des passagers, des bagues, des alliances, des couronnes dentaires. Mais dans le cas d'un auto-attentat qui a fait autant de victimes civiles il serait difficile d'amener sur place des débris ad hoc. J'ai vu un photo d'une jambe de train avant, avec une roue munie de son pneu (alors qu'on n'a pas retrouvé la moindre trace des passagers) . Mais où a été prise cette photo (&&& que j'aimerais récupérer ) ? Dans le Pentagone.
Dans ce type d'affaire le style Américain serait plutôt de laisser pénétrer la presse, de lui laisser voir ces débris humains horribles. On exhiberait des objets personnels, le petit nounours de la jeune passagère assise à la place 24 B qui aurait miraculeusement échappé à la destruction. Les journaux seraient pleins de textes du genre : "En pénétrant dans le Pentagone j'ai été horrifié(e) par le spectacle". Au lieu de cela comment se fait-il qu'il n'y ait eu aucune investigation ? Pourquoi cette recontruction immédiate ?
7 octobre 2003 : Mr. Milanani me signale l'existence d'autres clichés.
16 - Une boule de feu sur le Pentagone. Quand ? Ca ne peut
pas être l'impact primaire puisque le camion
de pompiers brûle déjà, ni l'explosion ultime pour la même
raison. Alors, dans le timing, quand se situe cette photo ?
Ce cliché, mis en vente par une agence de presse Américaine est très intrgant. Est-ce un instantané sur une explosion ? De toute façon, ca émet sec. Si c'était un incendie j'imagine que la pelouse qui est juste devant le Pantagone aurait du roussir à cause du rayonnement. A droite ce qui est décrit "comme un camion de pompier en stationnement devant le bâtiment" brûle. Donc c'est avant l'arrivée des pompiers, qui l'ont éteint. Voir clichés 1, 12 et 13. Il n'y a pas beaucoup de débris devant le bâtiment. Le Boeing 757 se serait alors déjà réduit en fragments d'alliage léger de petite taille ? La direction des fumées du camion qui brûle donne la mesure de la direction du vent qui soufflait ce jour-là. A-t-on des confirmations météo ? Difficile de voir à quoi correspondent les objets visibles au premier plan, devant la lueur. Il faudrait pouvoir avoir en main le cliché de l'agence, qu'elle vend. Enfin, dernière remarque : il y a eu explosion du kérosène dont l'appareil était bourré, trente minutes après ce cliché, grosso-modo. Il faut donc admettre que postérieurement à ce cliché montrant une boule de feu le kérosène, qui aurait fait explosion dans le bâtiment situé au premier plan ne serait pas enflammé, en restant tranquillement à quelques mètres en arrière de cette boule de feu. Etrange carburant....
17 - Vue général du site d'impact. Photo prise après l'explosion qui a entraîné l'effondrement du bâtiment.
Sur cette vue générale on voit l'encombrement au sol. A gauche on semble distinguer une allée avec macadam, bordée de lampadaires. Il semble aussi, à moindre qu'il ne sagisse d'un effet d'optique, que tous ces objets soient pratiquement situés dans l'axe d'approche du Boeing 757. Par quel miracle celui-ci, qui a du obligatoirement négocier une approche rasante étant donné le point d'impact et l'absence de débris projetés au dessus du Pentagone a-t-il pu se faufiler entre cette forêt de pratiquables portant des panneaux de signalisation et de lampadaires ? Dans une reconstitution, tous ces objets devraient figurer. Avant même de passer aux aspects résistance des matériaux une école d'aéronautique (comme Supaéro dont je suis issu) pourrait donner à ses élèves le sujet de mémoire suivant :
- Déterminer, avec les logiciels dont dispose l'école, la trajectoire permettant à un Boeing 757 de frapper le Pentagone comme le 11/7, en évitant tous les lampadaires ? Question : cette trajectoire existe-t-elle ?
18 - Le photographe s'est légèrement déporté sur la droite.
Milanini m'a fait remarquer que Meyssan, dans son livre, n'avait pas reproduit toutes les images de la vidéo prises lors de l'explosion de l'aile du Pentagone. J'ai récupéré ces images qui font suite à la figure 8 et qui sont extraites de :
http://edition.cnn.com/interactive/us/0203/pentagon.crash.gallery/frameset.exclude.html
Meyssan avait dans son ouvrage sollicité un expert qui avait déduit de la coloration blanche des images qu'il s'agissait d'un explosif et non d'une combustion d'hydrocarbure. n'étant pas spécialiste en explosifs, je ne me prononcerai pas. Encore une histoire qui serait éclaircie par une reconstitution en bonne et due forme.
Sommaire de l'ensemble des pages consacrées au "Pentagate"
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