6 novembre 2018 : Quelques notes sur la résonance magnétique nucléaire.

 

La paroi la plus externe des nefs est constitué de plaques de platine, hexagonales.

Dans la démarche visant à modéliser l'inversion de masse j'avais d'abord pensé que la nef émettait une bouffée de gaz, dont les atomes posséderaient un niveau d'excitation métastable. Mais le platine, pourquoi pas, tout simplement ?

Des notes rapides sur un isomère du platine Pt195m. Voilà ce qu'un correspondant m'envoie, qui préfère figurer selon ses initiales, R.G. en attendant d'être parti à la retraite, dans un an.

Quand on passe une IRM on est soumis à un champ magnétique assez intense. La valeur standard et de 3 teslas. Au passage ceci impose d'utiliser un bobinage supraconducteur, refroidi à l'hélium liquide. Dans les hôpitaux l'installation cryogénique associée est en général située à l'étage inférieur. Cette immersion dans ce champ doit être accompagnée de l'émission d'ondes hyperfréquences. Tout ceci agit sur le spin des protons, c'est à dire des noyaux d'hydrogène. J'utiliserai cette page pour prendre des notes, au fur et à mesure. Ca n'est pas un domaine que je connais.

Ces noyaux sont excités et c'est le signal correspondant à leur désexcitation qui est exploité pour obtenir une imagerie. Leur décodage est assez sophistiqué. Mais l'injection d'énergie reste très limitée, avec les valeurs mises en oeuvre. On lit que pour des champs plus intenses, au delà de 7 teslas, on devrait tenir compte de cet apport d'énergie dans les atomes d'hydrogène.

S'agissant d'utiliser cette RMN pour provoquer une inversion de masse les ordres de grandeur seraient totalement différents.

Autant que je me rappelle il y a une fréquence de résonance caractéristique, dont je retrouverai la formule. Ca doit être ce qu'a utilisé mon correspondant qui me dit que pour 1000 teslas cela donnerait une fréquence de 9.2 Gigahertz.

Dans les textes Ummo il est fait mention de deux valeurs pour le champ magnétique. La valeur de quelques dizaines de teslas pourrait correspondre au recours à la MHD, avec les trois solénoïdes coaxiaux. Je verrai bien les 1000 teslas pour l'autre usage. Comme je l'ai dit, la mise en oeuvre de tels champs, de manière homogéne, pourrait se faire par mise en rotation de la coque, après que celle-ci ait été chargée. Il faudrait calculer la charge électrique surfacique à assurer pour obtenir cette valeur, avec un régime de rotation choisi.

Julien Geffray a remarqué une chose intéressante. Les textes Ummo parlent d'une valeur critique de la pression, à assurer, pour provoquer l'inversion d'IBOZO-UU. Cette valeur a toujours paru être étonnemment faible, beaucoup remarquant que celle-ci avait déjà été obtenue lors d'expériences. Encore faut-il se demander de quelle pression il s'agit.

On peut en effet penser à la pression magnétique, qui est donnée par :



Dixit Geffray :


La "pression critique" c'est 15 445 680 atm selon la D-68 de 1967

Soit 1565 milliards de pascals (ou J/m³)
B = √ (Pm . 2 μo  )
B = 1983,25 teslas

donc de l'ordre du millier de teslas.

Coïncidence ?

 

Une autre remarque, toujours de Geffray. Je note, sans avoir le temps de me pencher là-dessus, pour ne pas perdre :

 

 

Geffray évoque l'idée selon laquelle le réseau des atomes sollicités par cette technique d'excitation par RMN pourrait se comporter comme "un seul atome" avec un effet "d'intrication". C'est "l'effet du papier hygiénique 2D qui se rompt selon les pointillés".