Le Sens de notre action
5 août 2010
Nous avons reçu en date du 31 juillet 2010 le message suivant, émanant du comité organisateur du colloque international de MHD qui se tiendra en Corée, du 10 au 13 octobre 2010, juste avant le colloque de Strasbourg , dont le thème est " Astronomie - Espace - Phénomène ovni "
Tr : EAPPC-BEAMS 2010 Review Decision Title: EAPPC-BEAMS 2010 Review Decision
Dear Dr. Jean-Pierre Petit,
On behalf of the Technical and Organizing Committee of the EAPPC-BEAMS 2010, we are pleased to inform you that your submitted paper entitled “ <Wall confinement technique by magnetic gradient inversion. (P_1218)>” has been accepted as an oral presentation for the EAPPC-BEAMS 2010.
Detailed information on your presentation type, date and time will be soon notified via email as well. ....... We, once again, thank you for your effort and greatly appreciate your contributions towards the EAPPC-BEAMS 2010.
We look forward to seeing you in Jeju, Korea.
Best regards, Geun-Hie Rim General Chair of EAPPC-BEAMS 2010
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Traduction :
Congrès sur les Hautes Puissances pulsées 2010. Notification de décision. Samedi 31 juillet 2010 à contact@lambda-laboratory.fr
Cher Docteur Jean-Pierre Petit
A la demande des organisateurs du colloque, nous avons le plaisir de vous informer que le papier que vous avez soumis, intitulé : Confinement pariétal par inversion du gradient de champ magnétique article référencé P 1218 a été accepté, et fera l'objet au colloque d'une présentation orale. Des informations complémentaires, concernant la date et l'heure de votre présentation vous seront communiquées ultérieurement par mail. Une fois encore, nous vous signifions combien nous apprécions vos efforts et vos contributions aux colloques EAPPC-BEAMS 2010.
A bientôt, donc, à ce colloque qui se tiendra à Jeju, Corée Bien à vous Geun-Hie Rim Organisateur général du colloque EAPPC-BEAMS 2010
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Nous nous rendrons donc en Corée à cette date, Jean-Christophe Doré (cosignataire) et moi-même pour présenter
Cette communication orale, acceptée :
Curiculum vitae de J.P.Petit, rédigé à la demande des organisateurs du colloque
On remarquera tut de suite eux choses. La première est l'importance de ce colloque international : deux cent cinquante sept communications sur quatre jours. Ceux qui sont familiers de ce genre de manifestation savent que seule la fraction considérée comme importante de ces communication est retenue comme communication orale, les autres figurant à titre de posters (leur contenu est affiché sur des panneaux, dans une salle et les auteurs, présents à certaines heures, peuvent répondre aux questions des scientifiques intéressés.
Comme à Vilnius et à Brème, notre commmunication a été retenue pour une communication orale de 30 minutes
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Celle-ci est le résultat du travail expérimental conduit dans le cadre de notre association UFO-science :
http://www.ufo-science.com et plus précisément http://www.ufo-science.com/wpf
Elle fait suite aux trois communications faites au colloque international de de MHD de Vilnius, en 2008 :
- Non equlibtrium plasma instabilities
- Wall confinement technique by magnetic gradient inversion. Accelerators combining induction effet and pulsed ionization. Applications.
- MHD flow control for hypersonic flight
téléchargeables en format pdf sur le site
http://www.mhdprospects.com/documents
Ces communications ont fait l'objet de trois communications dans la revue a referee Acta Physica Polonica (2009 )
Notre travail fait également suite au colloque de l'AIAA, Brème, Allemagne, en 2009, où je me suis rendu en fauteuil roulant, souffrant des suites de mon accident du travail, en labo, en 1976 :
MHD flow control for aerospace applications
Voici le lien qui conduit à cette communication de 19 pages ( soyez patients : 17 mégas).
Ces travaux font suite à une longue série de travaux antérieurs, étroitement liés au dossier ovni (on trouvera des références bibliographiques sur ce site). Voir également une présentation de mes travaux scientifiques récents sur ce lien.
Il nous parait indispensable d'exposer les motivations des membres de notre association. Le sujet ovni n'est pas pour nous un hobby. Nous n'avons pas non plus pour objectif de développer des recherches de MHD de plus grande importance, ce qui aurait du être fait en France depuis plus de trente ans, en développant les projets de recherche dont nous avions jeté les bases. Maintenant, de toute façon, c'est trop tard.
- Je suis trop âgé ( 73 ans )
- Les compétences requises n'existent plus en France, pays qui a abandonné ce domaine pendant plus de trois décennies.
Certains lecteur me disent :
- Quelle somme d'argent faudrait-il pour reprendre de telles études ?
Cette question n'a aucun sens. Même si des responsables me disaient " nous vous offrons X millions d'euros ", je leur répondrais " que voulez-vous que j'en fasse. Un scientifique capable de participer à des recherches en physique des plasmas ne s'achète pas comme un appareil de mesure chez un fabricants. Ces hommes n'existent pas dans notre pays.
Et ces lecteurs d'ajouter alors :
- Pourquoi n'envisageriez-vous pas d'en former ?
Réponse : il faudrait des années, cinq au minimum.
De plus, pour faire quoi ? Des missiles de croisière hypersoniques ? Des bombes à fusion pure ?
Vous savez aussi bien que moi que toute la recherche de pointe française doit payer tribut à l'Armée, en priorité. Et le questionnement scientifique soulevé par le dossier ovni va bien au delà de la MHD, " simple gadget " au regard des problèmes à envisager et des sujets de recherche à attaquer.
Notre planète vit des heures dramatiques. Dans un tel contexte nous pensons que le phénomène ovni revêt une importance capitale, vis à vis de notre présent et de notre avenir. Il ne s'agit pas de tourner les yeux vers le ciel en attendant une secours quelconque de visiteurs venus d'autres systèmes, et que nous supposons détenteur d'un savoir beaucoup plus avancé que le nôtre dans maints domaines.
J'ai lu que le célèbre " docteur Greer ", maître ès désinformation, avait collecté quelques onze mille signatures d'Américains, après avoir suggéré de demander aux extraterrestres de maîtriser la marée noire du golfe du Mexique. Un tel comportement n'est pas le signe d'une naïveté ou d'une faiblesse d'esprit, mais traduit la poursuite d'une politique de désinformation menée par les Etats-Unis dès la fin des années quarante, dont des représentants furent Jacques Vallées, Peter Sturrock, etc.
Notre presse française nous désinforme également. J'ai vu hier que les journaux répercutaient une nouvelle comme quoi Winston Churchill se serait opposé à la divulgation d'un rapport selon lequel un pilote, pendant la seconde guerre mondiale, aurait vu soudain son avion inspecté par un engin étrange, aux performances dépassant de loin les capacités de l'époque. Une chaîne de télévision a répercuté la nouvelle et l'imbécile de journaliste a commencé son annonce en disant :
- Nous ne savions pas que Churchill s'intéressait à la science-fiction....
Cette même presse donne écho à cette annonce, faite par les médias du Royaume Uni, mais sont toujours muettes à propose du colloque qui se tiendra à Strasbourg, en octobre 2010. Et il est fort possible que ce black out, car c'en est un, perdure.
Le Cnes, avec son service : le GEIPAN, qui existe depuis 1977, nous désinforme également, son responsable, Yvan Blanc, étant prompt à identifier des observations d'ovnis à celle de ... lanternes tahïlandaises.
Faire prendre aux gens des vessies pour ... des lanternes
En cessant de ranger automatiquement ces manifestations au seins de phénomènes naturels ou d'hallucinations, de rumeur, la prise de conscience de la matérialité du phénomène ovni, traduisant des incursions d'être intelligents issus d'autres systèmes planétaires nous amènent à envisager les faits suivants :
- Que les voyages interstellaires puissent être possibles, y compris à l'échelle humaine.
- Que le contact avec des êtres intelligents, issus d'autres systèmes est, comme l'avait dit l'Académicien Andréi Sakharov en 1975, en conclusion de son discours de réception de prix Nobel de la Paix, lu à Stockholm en 1975 par sa compagne Helena Bonaire, inscrit de manière inéluctable dans notre évolution historique, peut être à une échéance relativement brève.
Les progrès récents des observations astronomiques ont permis à ce jour de détecter quelques 500 exoplanètes. Ce nombre est appelé à croître de manière exponentielle. Le nombre des planètes abritant une vie organisée et intelligente peut être évalué, dans notre seule galaxie, à un million et à cent mille milliards pour l'ensemble de l'univers connu ( cent millards de galaxies recensées dans la partie du cosmos accessible à nos observations astronomiques).
Aucun scientifique, de nos jours, ne se hasarderait à affirmer que la planète Terre soit la seul à abriter la vie, dans tout l'univers. Il ne serait pas non plus très sérieux, comme le font certains, admettant l'existence de formes de vies, de décréter qu'en dehors de notre planète celles-ci se limiteraient à des formes primitives, bactériennes.
Il est tout aussi déraisonnable d'affirmer que les voyages interstellaires soient impossibles à l'échelle humaine, du fait de la limitation imposée par les lois de la Relativité Restreinte. Nous soutenons l'idée selon laquelle nous devrions être en mesure de modifier notre vision de la géométrie du cosmos, de manière à ce que cette barrière tombe. Tous les grands sauts paradigmatiques de la science ont un fondement géométrique. Le passage de la physique non-relativiste à la physique relativiste en est un. Il traduit la fusion de l'espace et du temps en une même entité, une hypersurface quadridimensionnelle. Les voyages interstellaires découlent, selon nous, d'une description bimétrique de l'univers, qui commence à peine à émerger. Ci-après la liste des communications effectuées au Colloque International sur les Techniques variationnelles, 2007.
Voici les articles en question, téléchargeables en pdf
- Bigravity as an interpretation of the cosmic acceleration
- Bigravity: a bimetric model of the Universe with variable constants, including VSL (variable speed of light)
- Five-dimensional bigravity. A new topological description of the Universe
Je vais maintenant m'exprimer en mon nom propre. Je pense que toute forme de pensée est un système organisé de croyances. En mathématiques ces croyances de base sont appelées axiomes. Je crois que le cosmos est composé de deux entités, l'une matérielle, et l'autre d'une essence différente. Appelons cette seconde structure la noosphère cosmique ( il faut bien lui donner un nom quelconque ).
Je pense que ces deux sous-ensembles coévoluent et que l'interface qui les lie correspond au phénomène nommé vie. La phénoménologie est la même dans ces deux "versants de la réalité" et se traduit par une croissance de la complexité et par une extension du champ relationnel.
Je pense que l'évolution n'est pas uniquement pilotée par le hasard, c'est à dire dirigée par une sélection purement darwinienne. Je pense que les structures vivantes constituent en quelque sorte " les yeux et les oreilles " de la noosphère, qu'elles informent, au fil d'une myriade d'expériences vécues. La noosphère, obéissant à des lois que l'on pourrait qualifier de métaphysiques, élabore les plans de nouvelles structures vivantes et provoque une cascade de mutations, au sein desquelles la sélection darwinienne fait son choix.
Bien que je n'aie aucun modèle métaphysique à proposer, aucune vision que l'on pourrait qualifier de religieuse ou de spirituelle, je pense que la noosphère pilote la biosphère de manière à lui permettre d'étendre sans cesse son champ relationnel. C'est la phénoménologie du vivant, telle que nous l'observons. Nous sommes plus complexes que les algues bleues ou les méduses. Nous avons créé des systèmes de communication, fondés sur une technologie, qui ont aujourd'hui parachevé l'intercommunication de toutes les régions de notre planète. Nanti d'un téléphone cellulaire je puis maintenant entrer en communication, via le relais assuré par des satellites, avec un être humain habitant aux antipodes du lieu où je me trouve.
Un progrès supplémentaire dans l'extension du champ relationnel impliquerait une mise en relation avec des êtres vivants habitant sur une autre planète, ce qui ne serait être assuré à l'aide d'une solution purement biologique. Aucun oiseau n'aura des ailes assez grandes pour pouvoir franchir les années-lumières.
En matière de communication, la technologie constitue donc un "point de passage obligé ".
En revenant dans un lointain passé, et en supposant que la noosphère pilote la biosphère, nous faisons l'hypothèse que le raison première de l'hominisation représente la création d'un être vivant, à travers un ensemble de mutations synchronisées, à partir d'une souche pré-hominienne, susceptible de développer une technologie, à une échelle incommensurablement plus vaste, si on effectue une comparaison avec les technologies rudimentaires mises en oeuvre par les animaux ( en tant qu'intégration d'élements artificiels dans leur "mode de vie ").
La conclusion est que l'hominisation et son corollaire, l'émergence d'une technologie à multiples facettes, traduisent le plan à long terme :
Rendre possible la réalisation de voyages interstellaires.
La finalité, la raison suffisante (pour reprendre l'expression chère au professeur Panglosse) de la technologie est le voyage interstellaire
Je pense que lorsqu'une civilisation planétaire entre dans l'ère nucléaire, c'est à dire accède à la mise en oeuvre d'énergies beaucoup plus importantes que celles qui découlent des processus issus du monde de la chimie, son évolution le mène, dans un délais que j'évalue à un siècle ou deux, ce qui est bref, à maîtriser la technologie permettant d'envisager les voyages interstellaires.
Chaque phénomène ayant son revers, ce saut vers une maîtrise des fortes énergies donne à ce nouvel être, l'homme, à cette nouvelle espèce, l'espèce humaine la capacité de s'auto-détruire, ou(/et) d'endommager gravement son biotope. C'est un phénomène que l'on peut qualifier d'hypertélique (dépassement de finalité). Avant qu'il ne devienne conscient de la véritable finalité de l'émergence de la technologie, l'homme a utilisé celle-ci pour dominer les autres espèces, exploiter le biotope à son profit, puis, tout en restant incapable de réguler sa démographie, de gérer pacifiquement ses populations, en rendant les conflits inter-ethniques, territoriaux, de plus en plus dommageables et cruels.
Lorsqu'une espèce vivante se voit dotée d'un nouvel attribut morphologique, un attribut comportemental l'accompagne, qui peut avoir des effets modérateurs. Chez nombre d'espèces, les combats entre mâles ne s'effectuent pas en utilisant tous leurs attributs offensifs, sous peine de voir l'espèce s'éteindre.
Lorsque des préhominiens deviennent, sous l'effet d'un ensemble de mutations induites par la noosphère des homo technologicus, l'attribut régulateur, comportemental dont ils se trouvent dotés est la faculté de s'interroger sur les conséquences de leurs actes. Actuellement, les hommes sont en train de prendre lentement conscience des limites qu'ils doivent imposer à leur technologie, s'ils ne veulent pas pâtir de retombées environnementales que le biotope planétaire pourrait être incapable de gérer, d'encaisser. Cet attribut comportemental porte un autre nom, qui nous est plus familier :
La conscience morale
Si les habitants de notre planète prenaient conscience de cela, les conséquence psycho-sociologiques seraient considérables.
- L'espèce ne pourrait continuer de s'imaginer comme la seule consciente dans tout l'univers.
- Les "Villes Saintes " ne pourraient plus prétendre chacun à être le centre du monde.
- Les religions se trouveraient violemment remises en question, de même que l'ensemble des connaissances scientifiques, dans tous les domaines.
- L'espèce humaine devrait envisager qu'il puisse exister des ensembles d'êtres vivants dotés de connaissances bien supérieures aux siennes, dans de nombreux domaines.
- Les hommes seraient dans l'obligation d'imaginer qu'ils puissent ne pas être au sommet de la pyramide évolutive, dans l'ensemble du cosmos, mais que d'autres êtres puissent exister, vis à vis desquels ils puisse être comparés à ... nos singes.
Ces perspectives sont vertigineuses et sont la source de mécanismes psycho-socio-immunologiques (ou de "dissonance cognitive"), qui amènent les hommes à rejeter la perspective d'incursions d'ethnies extraterrestres.
J'ai développé ces idées dans mon dernier ouvrage. vendu par correspondance sur mon site. Mais celui-ci n'a bénéficié d'aucun écho dans la presse et dans le milieu scientifique. Cette question mériterait d'être abordée et discutée dans le séminaire d'un département de philosophie.
Comment faire pour briser un tel tabou, un attitude aussi irrationnelle ?
Un exemple : Alain Cirou, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace, participant à une émission de télévision en mars 2007 (lien) explique pourquoi les scientifiques refusent de s'intéresser au sujet ovni.
Alain Cirou, rédacteur en chef de la revue Ciel et Espace, en 2007, dans une émission C dans l'air,
face à Jacques Patenet, qui était à l'époque responsable du GEIPAN (aujourd'hui Yvan Blanc )
http://www.ufo-science.com/wpf/?page_id=874
Selon lui :
Tout simplement parce qu'il n'y a rien de tangible à étudier.
Toutes les actions d'UFO-science s'efforcent de démontrer le contraire. Imaginons que nous vivions à l'âge de la pierre. Un jour, des hommes voient se poser sur un plan d'eau un hydravion, phénomène qui leur parait totalement incompréhensible. De cet appareil ils voient émerger des membres de l'équipage, qui mettent à l'eau un petit canot et explorer la rive, en se déplaçant à la rame, avant de redécoller et de repartir.
Confrontés à ce témoignage, des membres de la tribu concluent que de tels faits sont simplement impossibles. D'autres disent que l'étude de ce témoignage, ou de témoignages similaires n'est que perte de temps, puisqu'il n'y a " rien à étudier ".
Mais d'autres, plus observateurs, parviennent à reconstituer un canot primitif et à le mouvoir avec des rames.
La MHD, c'est " le canot à rame ", c'est l'approche scientifique qui démontre que le sujet ovni est porteur d'informations exotiques. Parmi celle-ci : le concept de déplacement supersonique en air dense, sans bruit ni turbulence, c'est à dire sans création d'ondes de choc.
Nous avons proposé tout cela il y a déjà plus de trois décennies. Non seulement les moyens, humains et en matériel, ne furent pas consentis pour mener à bien une telle étude, mais lorsque celle-ci fut engagée, les militaires firent carrément capoter le projet, au milieu des années quatre vingt.
La minuscule équipe d'UFO-science a repris ce projet, avec des moyens d'une rusticité sidérante. Mais la démarche débouche sur des résultats tangibles, d'une qualité scientifique élevée, ce qui a été possible grâce à l'aide matérielle du public. C'est encore grâce à l'argent du public que nous pourrons aller à ce colloque, en Corée, de même que dans de futurs colloques, en tablant sur de futurs résultats expérimentaux.
Nous avons un programme de recherche, dont la clé de voûte sera l'annihilation des ondes de choc et de la turbulence autour d'une maquette immergée dans un courant gazeux supersonique.
A chaque étape, nous montrerons que, contrairement aux allégations d'Alain Cirou, l'étude du phénomène ovni est une démarche scientifiquement féconde.
Nous allons l'inviter au colloque de Strasbourg, en lui offrant de prendre à nos frais son voyage et son séjour.
Ces annonces ayant été faites, et la communication à ce colloque de Corée mise en ligne, donnons quelques commentaires :
Comment se fait-il que le comité organisateur d'un colloque international de MHD regroupant des centaines de participants, issus de tous les pays, et donnant lieu à la présentation de 257 communication scientifiques ait immédiatement (l'abstract a été soumis le 14 juillet 2010) accepté de nous accorder une communication orale de 30 minutes ?
Il y a plusieurs raisons. Je suis d'abord toujours considéré ( à l'étranger, et spécialement par les Russes, maîtres en la matière, non seulement comme un pionnier, mais comme un des meilleurs spécialistes mondiaux en matière de MHD ( froide ou chaude ). Je suis un des meilleurs théoriciens et j'attends avec impatience de pouvoir rencontrer mes homologues russes, absents à Vilnius et Brème. L'étude des plasmas hors d'équilibre ne se prête pour le moment pas à une approche à coup de simulations sur ordinateur. L'explication est simple. Un plasma "vit" dans un espace à sept dimensions et non quatre. Quelles sont ces trois mystérieuses dimensions additionnelles ?
Les composantes du vecteur vitesse
Aucun ordinateur actuel n'est capable de gérer des calculs dans cette sept dimensions ( x , y , z , u , v , w , t ) de "l'espace des phases". Les seuls qui peuvent s'aventurer dans cette jungle heptadimensionnelle sont ceux qui maîtrisent parfaitement la théorie cinétique des gaz ionisés, où j'ai joué un rôle de pionnier, en créant les premiers travaux sur la théorie cinétique des milieux ionisés bitempératures, en mettant en jeu des techniques tensorielles.
En Corée il y aura beaucoup de communications sur les Z-pinches, les " Z-machines ". Là encore, les ordinateurs sont impuissants à mener l'exploration d'un nouveau monde, d'une nouvelle espèce de plasma, également hors d'équilibre, mais où la température des ions est alors cent fois celle des électrons.
Nos travaux intéressent la communauté MHD internationale, comme cela a été le cas lors des colloques de Vilnius et de Brème. Accessoirement, mes collègues étrangers restent toujours sidérés lorsque qu'ils découvrent nos conditions de travail, leur remarque immédiate étant :
- Comment se fait-il qu'un scientifique de votre envergure en soit réduit à travailler dans un garage ?
Le " Laboratoire Lambda ", monté à Rochefort par Jean-Christophe Doré, dans son garage de 9 mètres carrés.
Ce qui ressemble à un matériel de fortune, de faible technicité et d'un coût global inférieur à 3000 euros ne signifie nullement que les expériences menées sur ce banc soient d'un bas niveau scientifique. La raison de cette option est simple. Les gaz en basse pression sont de bons conducteurs de l'électricité. Par ailleurs les champs magnétiques nécessaire pour avoir des paramètres de Hall élevés restent modérés : de l'ordre de mille gauss, ce qui peut aisément être obtenu avec de simples aimants permanents.
Si on voulait rééditer les mêmes expériences à la pression atmosphériques il faudrait mettre en jeu des champs de plusieurs teslas, voire dizaines de teslas, créer l'ionisation par des micro-ondes en 3 gigahertz, etc. Les concepts seraient les mêmes, sauf que le coût de l'installation et de la mise en oeuvre coûteraient mille fois plus cher. Si les Français sont incapables de comprendre cela, depuis plus trois décennies (depuis 1975), par contre cet aspect n'a pas échappé à mes collègues étrangers. Ci-après des photos couleurs correspondant aux illustrations retenues pour l'article :
Ici la décharge diffuse subissant un effet de déconfinement intense,
du fait du gradient de champ magnétique.
Si l'image montrant la première page de l'article on voit que la conductivité électrique, en régime à paramètre de Hall élevé, est un tenseur. En soumettant le plasma à un champ électrique qui aurait une valeur local E(x), on aurait un vecteur densité de courants électrique J(x) correspondant à
J(x) = Sigma(x) . E(x)
Où sigma(x) est le tenseur de conductivité, représenté par la matrice indiquée dans l'article. On voit que le module du vecteur densité de courant J
Ici une situation de déconfinement intermédiaire
Confinement pariétal par gradient de champ magnétique
La décharge diffuse en état de déconfinement intense
L'effet Hall
Ceci est un plasma bitempérature, où la température du gaz d'électrons est évidemment supérieure à celle des ions et des neutres. C'est une configuration hors de l'équilibre thermodynamique ( un plasma hors d'équilibre ). Cette situation se prête au développement de l'instabilité électrothermique, ou instabilité de Vélikhov, incontournable dans les "plasmas froids "( par opposition aux plasmas chauds de la fusion ).
Dans son garage de 9 mètres carrés, Jean-Christophe Doré porte sur ses épaules tout l'effort technique de l'association, à lui seul. J'avoue avoir été assez décontenancé, depuis la création de l'association en 2007, de n'avoir reçu pratiquement aucune proposition d'aide technique de la part des Grandes Ecoles d'Ingénieurs, des écoles techniques, de sociétés privées. Mon ami Jacques Legalland avait aussitôt conçu et réalisé l'alimentation de 5000 volts qui équipe notre banc. Mais en dehors de cela, las de courir après des sociétés pour faire réaliser des usinages modestes, que nous étions pourtant prêts à payer au prix fort, Doré a fini par acheter un ensemble tour-fraiseuse pour ... modélistes, qu'on peut voir sur le cliché ci-dessus.
Nous avons encore beaucoup de choses à faire sur ce banc. Cela n'étonnera personne si je dis que l'expérience ci-dessus a marché au premier essai. Quand on maîtrise un sujet théoriquement, ça aide. Les expériences suivantes sont en cours de montage. Certaines auront trait à l'instabilité de Vélikhov, d'autres à l'ionisation pariétale. Notre programme de recherche converge vers la mise en oeuvre d'une maquette d'aérodyne discoïdal à induction, sans électrodes. A terme nous construirons une soufflerie hypersonique à rafale, en basse densité, toujours pour des facilités d'ionisation du gaz. Mais nous espérons bien, dans cette expérience finale, mettre en évidence l'annihilation des ondes de choc.
Dans un garage .....
Grâce à l'ingénionisé technique de Jean-Christophe Doré ( véritable Mac Gyver), je pense que nous sommes enfin sur de bons rails. Mathieu Ader et Xavier Laffont ne tarderont pas à ouvrir un second front scientifique, en s'orientant vers des expériences d'hydraulique. Nous espérons que chaque nouvelle expérience produira un résultats scientifique inédit, de qualité, qui fera donc l'objet de nouvelles publications et communications dans des congrès scientifiques internationaux. La Corée et distante, mais en moyenne le coût du déplacement de deux personnes dans un congrès, à l'étranger, compte tenu de frais d'inscription toujours élevés, se monte entre trois et cinq mille euros. Nous espérons que les lecteurs alimenterons le nerf de la guerre en faisant des dons à UFO-science, qui a financé cette mission, comme celles de Vilnus et de Brème. Après le colloque je gratterai un nouveau livre, qui sera imprimé par UFO-science et vendu à son profit, et dont on espère qu'il contribuera à remplir les caisses comme le précédent, qui nous avait rapporté 15.000 euros nets.
Nous menons une bataille à la fois sur le terrain scientifique et sur celui de la communication. Le plus dur est de lutter contre un intense courant de désinformation. Si les médias officiels envisagent de continuer dans la médiocrité, en donnant écho à un service créé au sein du Cnes, qui n'a jamais rien produit en 33 ans, c'est leur problème. Pour info, monsieur Yvan Blanc, responsable du Geipan (et grand spécialiste en lanternes thaïlandaises) n'a pas répondu aux trois invites successives que Michel Padrines, organisateur du colloque de Strasbourg, lui avait adressées il y a déjà plusieurs mois.
Toutes les conférences que nous donnerons à Strasbourg (et en Corée) seront enregistrées et mise en ligne sur le net. En principe sous-titrées en anglais, voire doublées. Là-bas nous pourrons mettre en vente à dix euros des bonnettes à réseau autocollantes, fabriquées en Chine, permettant d'obtenir des spectre d'ovni.
Nous amènerons le banc d'essai MHD, que les participants à cette rencontre pourront voir fonctionner, de leurs yeux.
S'agissant d'UFOcatch, conçu et réalisé par Jean-Christophe Doré, nous sommes à la recherche d'un sponsor ou d'un partenaire, pour développer ce "produit". Ca n'est en effet pas qu'un système de tracking d'ovni. Un réseau de tels systèmes, installés dans un désert, à vingt kilomètres de distance les uns des autres permettrait de détecter des entrées de météorites et de localiser leur point de chute à quelques dizaines de mètres près. Un appareil qui devrait donc intéresser les réseaux d'astronomes amateurs.
UFOcatch : la " Lyre "
Son schéma de fonctionnement.
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