Veillée d'armes

18 juillet 2017

 

Je suis au travail depuis 5 heures ce matin. J'ai regardé l'impact d'une vidéo que j'avais installée hier :

https://www.youtube.com/watch?v=yvml7Wfg6E4&feature=youtu.be

 

Plus de deux mille vues en moins de vingt quatre heures et 67 commentaires !

J'ai eu raison de faire ce travail.

Un universitaire comme Aurélien Barrau a multiplié les conférences. Il est partout. Son CV est impressionnant. Lisez-le.

Que ce garçon dévide ces bouffoneries devant un public de non initiés, cela serait dans l'air du temps. Mais si j'ai choisi cette vidéo-là c'est parce qu'il parle devant un public de physiciens théoriciens, à l'Institut de Physique Théorique du CEA-Saclay, réunis à l'occasion d'un colloque sur la gravitation. Et le discours est exactement le même que celui qu'il sert au public, avec les mêmes mots. Parce qu'il n'y a rien d'autre, rien de consistant derrière cette idée de Multivers.

Et personne dans la salle ne réagit. Personne n'intervient en disant

- Arrêtez vos clowneries, mon vieux. Ca suffit !

Parce que les physiciens théoriciens n'ont rien d'autres à proposer, sinon le ... gravitino, le phototino, la supersymétrie, un neutralino qui se dérobe à l'observation. Quand ce ne sont pas les supercordes. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Ca me fait penser à la façon dont mon regretté ami le mathématicien Jean-Marie Souriau résumait la situation :

 

J.M.Souriau : La physique théorique est devenue
un vaste hôpital psychiatrique où ce sont les fous qui ont pris le pouvoir.

 

Mais comment peut-on dire une chose pareille à l'heure ou la science, bla-bla-bla ....

Il y a deux choses à préciser :

- La physique expérimentale opère jour après jour des progrès indéniables. On sait par exemple ralentir des noyaux d'antimatière au point de pouvoir les confiner de manière durable, etc .

- L'observation astronomique, terrestre et spatiale, met en oeuvre des moyens de plus en plus impressionnants. On découvre les exo-planètes. La découverte de la signature de la présence de vie sur certaines d'entre elles semble imminente.

- Enfin les mathématiques ne connaissent aucune crise comparable.

Par contre, dans le domaine de la physique théorique, nos connaissances "plafonnent", depuis l'apparition des quarks, qui sont devenus nos modernes épicycles. Je pense personnellement que notre physique théorique va devoir muter une nouvelle fois, avec une mutation comparable à celle qu'elle a subie au début de ce siècle, pour avoir une nouvelle prise sur la matière, sur ce que nous appelons le réel.

Comment ? Je ne peux que donner mon sentiment : en optant pour une représentation discrète de l'espace temps, où celui-ci soit comparable au jeu d'échec, avec des cases espace et des "coups", où le présent ne soit plus finfiniment sécable. Où le principe d'indétermination d'Heisenberg découle de la quantification d'un espace "position-vitesse", à six dimensions.

Mais alors, que faire du calcul différentiel, pivot de toutes nos sciences ? Eh oui, ça n'est pas une mince affaire. Un bonhomme comme Carlo Rovelli a suivi cette intuition. Mais comme il s'y prend mal, ça ne donne rien.

Sans un saut de ce genre, qui passe également par l'accroissement du nombre des dimensions (également pressenti par les gens des cordes, mais eux aussi s'y prennent mal ) la physique sera condamnée à observer "de nouvelles particules" qui ne seront que l'infinité des reflets de la lumière, réfractée par les facettes d'un bouchon de carafe.

Eh oui, les sauts ( "comme dirait Deleuze ..." ) à effectuer sont déroutants. Je dirais qu'on est à la rechercher d'un autre objet qui, vis à vis de tout le reste, se comporterait comme la pièce de base d'un jeu de lego appellé "le réel du moment", comme ont pu l'être des pièces aussi simples que le proton, le neutron, l'électrons, avec lesquels ont avait pu reconstruit tous les atomes. Mais j'imagine objet qui, selon l'angle sous lequel on le considèrerait, puisse être soit une masse, soit une charge, soit un quantum d'espace ou de temps.

En attendant que ces sauts s'effectuent, le temps est à la plus grand confusion. Et si je me suis attardé sur le cas d'Aurélien Barrau, c'est parce qu'il en est l'exemple le plus évident. Son discours, ce ne sont que des mots, mis bout à bout, avec de nombreuses citations, plus un recours systématique et non nécessaire à une avalanche de néologismess. Si vous pouviez voir la façon dont se trouve transcrit ce verbiage, cette logorrhée, en termes mathématiques, vous trouveriez l'équivalent : des équations, mises bout à bout ... avec au bout : rien.

Et Souriau de dire :

- La physique théorique est devenue une mathématique sans rigueur et une physique sans expérience.

Ce qui est extraordinaire c'est que les institutions donnent dans ce jeu pitoyable. Il y a six mois j'avais eu Barrau au téléphone, lui proposant un séminaire où j'aurais voulu exposer mon point de vue sur les astroparticules. Il s'est défilé comme les autres, évoquant sa charge "de veiller au recrutement et aux grandes orientations". Eh oui, il a été nommé au "Comité National" qui est en charge du recrutement et de la définition des programmes de recherche français !

Le roi est nu ....

Comment imaginer que l'Université Joseph Fourier, qui a créé une série de vidéos où ses ressortissants présentent leurs sujet de recherche, ait mis en ligne cette vidéo :

Aurélien Barrau et son rat

Une vidéo sous-titrée en anglais, comme si Barrau souhaitait d'emblée que ces images contribuent à étendre sa renommée à l'échelle internationale. Se rend-t-il compte du ridicule de cette présentation ? Mais que faire pour se singulariser quand on a pas grand chose à dire, fut-ce d'une voix bien posée et forte ? Un rat blanc ? Pourquoi pas ?

En fait, nous vivons à l'âge du spectacle. Les véritables journalistes ont disparu, remplacés par des animateurs. Et les bonimenteurs, les animateurs scientifiques ont remplacé les hommes de science. Tous les médias suivent, qu'il s'agissent de la grande presse, achetée par les tenant d'un libéralisme radical, ou des organes de vulgarisation scientifique :

- Nous sommes ravis d'accueillir aujourd'hui monsieur Tartempion, auteur d'un livre sur ....

J'apporte un coup de projecteur sur cette situation. Soixante douze commentaires sur cette vidéo mis en ligne moins de vingt quatre heures plus tôt. Et cela parce que c'est moi qui l'ai mise en ligne. En effet Barrau gère une kyrielle d'autres vidéos. On en compte plus de trente sur son propre compte youtube. Mais vous constaterez que très souvent les commentaires sont désactivés. Pourquoi ? Parce nombreux ont été les intellectuels, les philosophes et les scientifiques qui ont tenté de réagir, chacun dans leur spécialité. Mais tous m'ont écrit :

- Mon commentaire a été immédiatement supprimé.

J'ai donc voulu, en me tapant ce travail fastidieux, permettre à ces commentaires de se faire jour en dehors de la censure opérée par l'auteur. Et il semble que le simple fait de retranscrire les phrases de Barrau, à l'écran, sans y ajouter une virgule, un commentaire, suffit à faire prendre conscience à l'auditeur de ce qu'on tente de faire avaler, déroulée à l'aide d'un verbe inutilement ampoulé, parsemé de néologismes pédants. Le commentaire le plus amusant que j'ai lu faire référence à une phrase de Coluche :

- Certains fournissent des réponses si tarabiscotées qu'à la fin on ne sait même plus quelle était la question qu'on avait posée.

On vous enfume dans les médias, dans votre presse parlée ou écrite . Eh bien c'est la même chose dans les sciences, que croyez-vous? Désormais vous aurez peut être une vision plus critique de ce que vous lirez dans Science et Vie, Science et Avenir, la Recherche, etc .. etc ...

Je ne fais pas que dénoncer, j'expose mon propre travail, je monte au feu, à 80 ans. Etienne Klein considère le fait que la communauté scientifique n'ait guère apporté d'attention à mes travaux comme une preuve de leur insuffisance, sans chercher à y voir plus loin. Son propos ne vole guère plus haut que celui de Laurent Alexandre, lors de l'émission chez Ardisson.

Il dit ne pas avoir d'idée. Pourtant il y est allé de plusieurs vidéos sur le temps. Et c'est à ce propos que je lui ai proposé de le rencontrer, voir de "donner un séminaire dans son laboratoire.

Vox clamat in deserto.

Très récemment Klein a interviewé, dans ces "conversations scientifiques" qu'il gère à France Inter, le théologien Jacques Arnould, le 17 juillet 2017. Voici cette émission. A 8 minutes 19 secondes Klein ferme d'emblée la question d'un éventuel contact. Ce faisant il passe sous silence ma publication de 2015 dans Modern Physics Letters A, où j'ai pu construire une solution cosmologique exacte, faisant état d'une situation "bimétrique", où entre deux points A et B il peut exister deux modes de déplacement, avec des distances et des vitesses de la lumière différentes, avec une configuration où, précisément, quand un véhicule pourrait "inverser sa masse" la distances pourrait être plus courte, parcourue à une allure subluminique à une vitesse excédant d'un ordre de grandeur nos 300.000 km/s. Un article qui n'est pas systématiquement centré sur ce point, mais étend à cette configuration l'explication de l'accélération de l'expansion, déjà présentée dans ma publication de 2014 dans Astrophysics and Space Science.

Un travail qu'il s'est avéré impossible de présenter dans un séminaire français ou devant un "expert" en Relativité Générale, tous ayant répondu par le ... silence.

Ecrivez à Klein, demandez-lui qu'il me reçoive dans le cadre de son émission, sur ce même sujet.

Mais je doute qu'il le fasse. Sous l'image d'homme ouvert qu'il tente de se donner il y a le porte-parole des thèses officielles, du "politiquement correct".

Avec une telle phrase, Klein castre le discours, comme s'il disait " Dans la mesure où un plus lourd que l'air ne peut pas voler et que la navigation transocéanique limite, à la voile, la vitesse à quelques dizaines de kilomètres à l'heure .... ".

Or il connait mon travail. Je le lui ai envoyé dès 2015

Avec ce préambule, l'échange avec Arnould ne pouvait qu'être pauvre.

- Quand bien même il s'avèrerait que des extraterrestres puissent exister sur d'autres planètes, qu'est-ce que ça changerait ?

Je vais aller au Colloque Schwarzschild de Francfort, grâce à l'aide des internautes. Ca sera le premier d'une série d'essais. Quatre colloques par an : un budget de 10.000 € ! Là-bas, la totalité des interventions porte sur les trous noirs ou les cordes cosmiques....

Le vecteur c'est cette série des vidéos JANUS 1 à JANUS 19 que j'ai produites en six mois. Je m'aperçois que c'est important. En effet il faut suivre tout ce parcours pour comprendre les tenants et les aboutissants de ce modèle Janus. J'ai fait de gros efforts pour semer le moins possible de gens en route, et il semble que j'y sois parvenu. Alors les gens se disent :

- Pour exposer des choses aussi subtiles, aussi clairement, ce type ne peut pas être le charlot (ou le petit vieux qui délire), ce que d'autres prétendent. Et, finalement, ce qu'il développe a l'air assez construit. Attendons la suite.

La suite, je l'ai au bout des doigts. Mais je réalise aussi qu'une bonne partie des vidéos déjà en ligne doivent être sous-titrée en (bon) anglais. Elles ne s'adressent pas qu'au public, mais également aux scientifiques. C'est en cours, et je paye un professionnel pour cela. Six épisodes sont déjà porteurs de sous-titres en anglais. Excellent travail. J'avais pensé, pour les épisodes suivants, produire moi-même une version françaies et une version dans mon (mauvais) anglais. Mais je réalise que c'est trop de travail. Je ne peux pas assumer cela, en plus du reste. Il y aura donc un budget sous-titrage (500 euros par épisode, à multiplier par vingt, plus celles qui suivront ...). Si les vidéos restent en langue française, je ne toucherai pas le milieu scientifique international. Si quelqu'un peut assurer cela gratuitement, je suis preneur. Mais ça n'est pas évident. Pour le moment j'y ai déjà affecté 3000 € sur l'argent envoyé par les internautes. C'est un travail pointu, précis. Celui qui effectue ce travail doit non seulement maîtriser l'anglais, mais aussi comprendre totalement ce qu'il traduit, sinon je perdrais un temps fou à rattrapper les contre-sens. Trois jours pleins par épisode (il serait facile de bâcler). Mais il faut le faire, car ces documents resteront, sans limitation de temps, bien plus que les pages d'un livre, bien plus que celles de bandes dessinées !

Car la vidéo est devenu le média absolu. Et dans ce domaine je dispose de quelques armes et de quelques talents.

Sachez que les scientifiques ne sont pas mieux armés que le premier venu face a ces concepts nouveaux.

- Il y a cette géométrie "bimétrique", sorte de mythe de la caverne à la Platon, mais avec ... deux cavernes ! Pas commode à faire passer.

- Il faut digérer l'idée que l'équation d'Einstein ne soit qu'une des deux équations du système Janus, ce qui est lancer le bouchon à distance cosmique. Pour faire passer ça, bonjour !

- Du coup il faut jeter aux orties la matière sombre, l'énergie noire

- Que dire de ces deux "versants d'univers" dotés de flèches opposées !!!

- Il faut digérer l'apport essentiuel de Souriau : que cette inversion du temps équivaut à l'inversion de l'énergie et de la masse.

Mais ça n'est que le début d'une aventure. Ce qui se trouve derrière est bien plus vaste encore, bien plus décoiffant, c'est si exotique qu'on croirait être face à une science venue d'ailleurs.

Quand des scientifiques, de tous pays, découvrent mon nom, ils basculent aussitôt sur ma page Wikipedia, en anglais. Et là ils découvrent mon intérêt confirmée pour le sujet ovni, le fait que je prétende avoir exploité des informations scientifiques fournies par des gens prétendant être issus d'une autre planète. Et, pire encore, il me découvrent adepte de la "théorie du complot", remettant en question des thèses officielles, par exemple liés au 11 septembre.

Sacré handicap. Ailleurs qu'en France, qui à part moi a associé à ce dossier ovni des travaux scientifiques solides ? Aux USA ce sujet jouit au sein du milieu scientifique de la pire des réputations possibles.

Il faut espérer que la série JANUS arrangera les choses.

 

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