Bonnette à Réseau pour Spectroscopie

créé le11 mars 2018

 

Depuis Isaac Newton on sait que la lumière peut être décomposée en un spectre composé de différentes fréquences. Par la suite dans ces spectres ont été identifiées de raies spectrales, caractéristiques de la source. Enfin, si jadis ces spectres étaient produits par un prisme, les systèmes modernes se fondent sur des réseaux qui sont des supports transparents porteurs de fines stries parallèles. Quand le signal lumineux traverse un tel réseau, cette lumière est diffractée selon deux spectres, symétriques. Voilà par exemple ce qu'on obtient avec la lumière du Soleil :

 

Spectre : lumière solaire

 

Ce qu'on appelle improprement "tube au néon" est un tube de verre qui contient, sous une basse pression, de la vapeur de mercure. Celle-ci est traversée par une décharge électrique. Les collision entre les électrons libres et les ions mercure excitent ces derniers, qui réemettent du rayonnement ulstraviolet. Si on se contente d'exploiter celui-ci, tel quel, cela devient "une lampe à bronzer". Mais si on veut transformer ce dispositif en une source de liumière visible on disposera sur la face interne du tube un revêtement fluorescent. La fluorescence est la capacité qu'on certaines substances d'absorber un rayonnement incident, délivré selon une certaine longueur d'onde et de réemettre cette énergie dans une longueur d'onde différente. On a donc assemblé dans ce revêtement différentes substances qui, absorbant le rayonnement primaire émis par la vapeur de mercure, dans la gamme de l'ultraviolet, réemettent dans d'autres mongueurs d'onde, de manière à reconstituer au mieux possible la lumière solaire. Le Soleil émet aussi sa lumière selon des raies. Mais celles-ci sont si serrées que le spectre nous apparait de manière quasi continue. Il n'en est pas de même pour ce qu'émet le produit fluorescent déposée sur la face interne du tube. Le spectre présente certains manques, comme on peut le voit sur l'image ci-après. C'est la raison pour laquelle un éclairage par tube fluorescent nous parait différent de la lumlière solaire. Car l'oeil humain est un analyseur très fin. Ceci est l'image d'une source d'une lumière délivrée à travers une fente verticale (image centrale, blanche).

 

Spectre d'un tube fluorescent

Si on prend une photographie d'une source quasi-ponctuelle, en interposant un réseau, on obtiendra ceci :

 

Spectre d'une source ponctuelle.

 

Pour traiter une telle image il faudra d'abord la redresser :

 

Spectre d'une source ponctuelle

 

Puis on utilisera un logiciel spécialisé qui analysera ce cliché en produisant un profil photométrique donnant la quantité de lumière reçu pour les différentes longueurs d'onde. Le logiciel commencera par convertir l'image en nuances de gris :

 

Spectre d'une source ponctuelle en nuances de gris

 

En se concentrant sur la partie intéressant de ce spectre, après "calibrage" sur une source connue, le logiciel intrégrera la quantité de lumière présente sur l'image entre deux bandes proches :

 

Calcul de la densité photométrique

 

Cela donnera quelque chose comme cela :

 

Spectre du sodium

 

Une telle lampe émet sa lumière selon un ensemble de raies. La puissance lumineuse est donc concentrée selon ces raies, bien visibles sur ce cliché. C'est la raison pour laquelle on opte pour ce type d'éclairage, même si cette lumière est moins agréable que la luli§re solaire ou celle des tubes fluorescents, pour faire des économie (plus de lumière pour une consommation donnée, en watts ).

Depuis longtemps il est possible de se procurer des réseaux, qui se présentent par exemple sous la forme de diapositives :

Bonnette diapositive

 

Sur ces diapos est indiqué le nombre de stries par millimètre. Nous allons tabler sur des réseaux poteurs de 500 lignes par millimètre.

Pour se procurer ces réseaux, sur support plastique, et non verre, deux choix possibles :

- Par unité, en s'adressant la société française Jeulin : &&&& prix unitaire 15 euros (...)

- En nombre ( 50 minimum ) à un prix unitaire qui tombe alors à 0,5 euro. Compter 23 euros de frais d'envoi postaux.

https://www.rainbowsymphonystore.com/products/diffraction-slides-500-line-mm

J'ai eu il y a plusieurs années l'idée d'une bonnette ultraplate, autocollante, destinée à équiper les téléphones portables. Voici mon téléphone, ainsi équipé. Il suffit alors d'attrapper la tirette avec l'ongle et de tirer délicatement pour placer le film-réseau devant l'objectif de l'appareil.

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La bonnette-réseau ultra plate, sur un téléphone portable

Le prototype a été conçu à l'aide d'un logiciel puis produit à l'aide d'une imprimante 3D. Pour mettre ce produit à disposition des gens, encore fallait-il le produire et le diffuser, en nombre le plus important possible, dans tous les pays. La production des trois éléments, en plastique, peut a priori être assurée à l'aide d'un moule ( dans les 5000 euros ). Mais le montage, délicat, et la diffusion de ce "produit" semblait représenter un problème inextricable. Précisons tout de suite que le but de l'opération n'était pas de réaliser un profit en commercialisant cet objet, mais d'envisager un but tout à fait particulier, lié aux observations d'ovni. Depuis plus d'un dermi siècle que ce phénomène se manifeste, aucune donnée scientifique n'a pu être captée. En France, la création d'un service au sein du CNES, qui s'appela d'abord le GEPAN, puis a maintenant pour nom le GEIPAN (Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomèes Aérospatiaux Non identifiés), créé en 1977, c'est à dire il y a plus de 40 ans, s'est traduite par la collecte d'informations, esentiellement testimoniale, par des gendarmes. A la fin des années soixante-dix Claude Poher, premier resposable de ce service, fit fabriquer par la société Jeulin des bonnettes destinées à équiper les appareils photohraphiques des gendarmes. Il n'y eut jamais aucun retour d'une telle opération. On ne sait en particulier pas combien de ces bonnettes à réseau ont été distribuées, ni si un spectre d'ovni fut un jour capturé. Cette affaire n'a laissé aucune traces dans les archives du GEIPAN. Dans ce projet, seuls les gendarmes devaient être équipée et il n'avait pas été prévu que le public puisse acquérir cet accessoire.

Pour clore cette parenthèse GEIPAN je signale que celui-ci s'est doté d'un conseil scientifique. J'ai demandé à en faire partie. Pas de réponse. En 2017 j'avais fait suivre au GEIPAN un exemplaire du prototype de bonnette (image ci-dessus) en leur suggérant de développer cela Pas de réponse. Cette absence de réaction peut être imputée à deux choses :

                                     - Le souhait de ne pas voir cette collecte d'information opérée par le pubic lui-même, de manière incontrôlable. On devrait renommer ce service le GEDPAN (Groupe d'Etude et de Désinformation sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés).

                                     - La simple incompétence.

Il est inutile d'épiloguer.

Or il est évident que pour qu'on puisse un jour disposer d'un tel spectre il faut que nombre le plus grand possible de personnes soient équipés d'un tel dispositif, à une échelle planétaire. Si un jour votre téléphone portable en est équipé vous aurez peut être une chance sur mille d'être confronté au phénomène ovni. Ce qui est intéressant avec l'objet proposé c'est qu'il est discret, ne vous gènera pas. Il le serait encore moins si un fabriquant de coques décidait de l'intégrer à son produit. Un fabricant de telles coques ensagera peut être un jour de les équiper d'une tourelle (ultra-plate) permettant de placer devant l'objectif un jeu de lentilles en donnant à l'appareil la capacité de faire de la macrophoto où de fonctionner avecun téléobjectif. Le réseau pourrait alors compléter la panoplie d'objectifs disponibles. Simple suggestion à l'adresse de fabricants.

Ce dispositif, on l'installe en quelques secondes, en enlevant le film protégeant la bande de sctoch autocollant dont il est muni et ... on l'oublie.

Dans le cadre d'une activité associative un prototype fut donc réalisé, en quelques exemplaires, à l'aide d'un imprimante 3D. J'ai alors souhaité que le fichier correspondant puisse être mis en open source sur les sites où figurent des fichiers analogues que les internautes peuvent alors télécharger gratuitement. Je me suis heurté à un refus. Comme cela contredisait la philosophie qui avait présidé à la création de cette association, en 2007, j'ai donc démissionné de mon poste de président et entrepris de redonner vie à ce projet, après deux années de perdues.

C'est chose faite. Les internautes pourront donc télécharger ces fichiers pour imprimantes 3D aux adresses :

https://cults3d.com/ Français                 https://www.thingiverse.com/ Anglo-saxon

Lien vers le fichier 3D :

https://cults3d.com/fr/modèle-3d/divers/spectrosmart-ou-comment-transformer-votre-smartphone-en-spectroscope

 

Edition de quatre bonnettes sur une imprimante 3D

 

Trente en cours de collage, posées sur une feuille de plastique, pour protéger la table.

 

Une précision immédiate : cet objet ne fait l'objet d'aucun dépôt de quelque nature que ce soit. Il peut être copié, diffusé, modifié, perfectionné, intégré dans un dispositif, à volonté. Il ne fait l'objet d'aucun brevet ou dépôt de modèle. Nous ne lui avons à dessin pas donné de nom. Pour nous c'est une simple "bonnette à réseau" et non un "spectromachin" etc ...

La bonnette se compose de trois pièces, à assembler. En bas et à droite le tiroir et la fenêtre contre laquelle on viendra coller (délicatement) le bout de réseau. On peut choisir sa couleur. Comme on l'a compris, il s'agit de lancer une véritable chasse à l'ovni à échelle planétaire.

Une colle cyano en gel convient pour coller le PLA. Le problème était de trouver une colle qui n'attaque pas le film du réseau, ce qui nous a fait opter pour une colle pattex stypor. Evidemment : ne pas mettre les doigts sur le réseau, utiliser une pince à épiler et un scalpel. La pose de la bande autocollante ne pose aucune difficulté.

Pour réussir à capturer un spectre d'ovni, plus il y aura de téléphones portables équipés et plus les chances seront grandes. Je crois que les citoyens des différents pays ont fini par se rendre compte que les "pouvoirs publics" n'étaient guère favorables à ce que toute information concernant les ovnis se retrouve entre les mains du premier venu. Et de fait tous les services qui, officiellement, sont censés "faire la lumière sur cette question" ne sont en fait que des officines oeuvrant pour l'armée du pays concerné. La seule solution pour briser ce mur de secrets est que cette captation d'information, son analyse et son interprétation relèvent du public lui-même.Le dispositif décrit ici va dans ce sens. Mais, à supposer qu'un témoin capture un jour un spectre, nous allons faire en sorte qu'il puisse disposer lui-même de tous les éléments pour en exploiter cette information, c'est à dire pouvoir analyse lui-même le spectre et identifier la nature de la source.

Pour cette question, après avoir résolu cet aspect "hard", nous repartons à zéro, en recherchant le bon logiciel permettant d'analyse un spectre. Tous les efforts vont être faits pour mettre ces outils d'analyse à la portée du plus grand nombre.

En matière de capture de spectres, deux remarques

                    - S'il s'agit de phénomènes naturels on pourra s'attendre à trouver dans le spectre la signature de composants de l'atmosphère, dont la vapeur d'eau.

                    - S'il s'agit d'une météorite il y aura le maximum de chance que celle-ci soit de nature "ferreuse". On trouvera donc dans le spectre les traces de métaux comme le fer et le nickel.

                    - Ce qui sera éminemment intéressant c'est lorsque ce signal n'entrera dans aucune des deux catégories.

Je pense, personnellement, que les ovnis sont des engins de provenance extraterrestre qui peuvent "inverser leur masse". Je conjecture aussi que ce processus passe par l'émission d'une bouffée gazeuse constituée d'atomes ayant un niveau d'excitation neutronique métastable, ce qui permet une fantastique concentration d'énergie dans une couche gazeuse très mince entourant le vaisseau. Je suis donc particulièrement intéressé par ce qui est lié à ces spectres d'ovni.

 

Cette vidéo, prise en Chine en 2006, est peut-être un faux. Mais si ça n'en était pas un, qu'aurait révélé une prise de spectre au moment de la dématérialisation de l'objet ?

 

 

Nous vivons dans un monde où le mensonge est roi, où la malhonnêteté et la désinformation sont partout. La corruption, également. Le monde scientifique, à travers ses médias science, participe à cet enfumage général. On peut décliner cette phrase de Clémenceau :

                  - La Guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires.

et la conjuguer de multiples façons :

                   - La politique est une chose trop sérieuse pour être confiée à des politiciens

                   - Le problème de la vie après la mort est une chose trop sérieuse pour être confiée à des religieux.

Là, il s'agit d'un voeu pieux ....

Par contre il me semble qu'on peut aujourd'hui écrire que :

                   - La science est une chose trop sérieuse pour être confiée à des scientifiques (en place).

Ce n'est pas la démarche scientifique en générale qu'il faut remettre en cause, mais la façon dont elle est gérée par ceux qui détiennent le pouvoir et monopolisent les canaux d'information. Mais dans tout cela on tend à oublier un interlocuteur important : la Nature. Celle-ci nous répondra si on l'interroge.

Le phénomène ovni est là, présent. Mais comment faire la lumière sur cette question si on tourne le dos à toute recherche, si on ne pose aucune des bonnes questions, comme cela a été le cas depuis 50 ans.

Ce petit objet est là pour sortir cette histoire de l'ornière. Si un jour on capture un spectre qui ne correspond ni à de la vapeur d'eau (phénomène atmosphérique) ni à des métaux comme le fer et ne nckel, alors des masques tomberont, sur l'ensemble de la planète. Mais j'entends évidemment des gens me dire "ça ne marchera jamais. Il faudrait que les témoins aient un téléphone potable avec eux, qu'ils pensent à s'en servir, qu'il pensent à activer cette bonnette. Et les ovnis, ils ont autre chose en tête". Peut-être. Mais si on ne tente rien, alors rien ne se passera.

Ceci étant, comment lancer ce mouvement ? Je sais qu'il existe des groupes de "Makers" à qui on peut envoyer un fichier en leur demandcant un devis ( 3Dhubs ).

 

 

 

 

 

Vous téléchargez les fichier :

 

 

Vous choisissez le matériau : PLA. etc ... Mais ces gens n'assureront pas le collage, l'assemblage de pièces, le fait de munir l'objet de son film-réseau. Cela, vous devrez vous en chargher vous-même.

Je ne sais pas à combien reviendrait les éléments ainsi obtenus. Ce que je peux faire, par contre, c'est vous envoyer vers les internautes qui ont créé le fichier (et l'ont mis en Open Source) et ont démontré la faisabilité d'un début de production en petit nombre, artisanalement, d'objets "bonnette à réseau", finalisés.

Ils m'ont transmis leurs tarifs :

                                                                                                                       

                      - 1 kit avec les trois pièces en plastique, brute de fabrication, plus une diapo-réseau : 5 euros, plus frais de port.

                      - Une bonnette prête à être posée, entièrement finie : 10 euros plus frais de port

                      - 4 kits ( 3 x 4 =12 pièces ) , brutes de fabrication, plus une diapo-réseau permettant de fabriquer quatre bonnettes : 10 euros plus frais de port.

 

Ils en font pour le moment des blanches et des noires. Précisez votre choix.

Commandes à adresser chez moi. Chèques portant le montant correspondant, mais pas le nom du bénéficiaire. Je le porterai et je dispatcherai à ceux qui produiront les objets et les expédieront.

 

J.P.Petit      BP 55      84122    Pertuis

 


 

18 mars 2018

 

- J'ai créé en 2007 l'Association UFO-science pour laquelle j'ai décidé que son financement ne proviendrait pas de cotisations, mais de la vente de livres que j'écrirais et que son effectif se limterait à quatre membres. Moi, président, Jean-Chistophe Doré, trésorier, Mathieu Ader, secrétaire. Un quatrième membre, Xavier Lafont, s'occuppait de créer le site http://www.ummofiles.com.

- A cet effet j'ai donc écrit deux livres : OVNI, LE MESSAGE (2009) et OVNI ET SCIENCE (2010) qui ont été imprimés par l'association et vendus par correspondance à son profit pendant huit ans. Les internautes ont également fait des dons et on peut estimer ce que ces opérations ont rapporté à l'association environ 50.000 euros . Je n'ai jamais reçu de relevés de comptes du trésorier, y compris quand j'ai démissionné où, demandant à savoir ce que je laisserai en partant, il me fut répondu "comme vous êtes démissionnaire nous ne sommes nullement tenu d'accéder à votre requête".

- Cet argent a été consacré à une tentative avortée de créer une unité d'analyse de traces biologiques (Après avoir constaté que cet effort, bien qu'il ait été couronné de succès, s'avérerait vain, 10.000 euros de matériels divers furent offerts à différentes associations et laboratoires). Il y eut également des acquisitions de matériels et des travaux d'usinage consacrés à des recherches de MHD. L'association finança également sa participation à des congrès internationaux de MHD (Lithuanie, Vilnius, Allemagne, Brème, Corée, Jeju, France, Biarritz). L'association a également financé sa participation à un congrès ovni, à Strasbourg, organisé par le regretté Michel Padrines. En parallèle Jean-Christophe Doré a concrétisé des idées qui ont donné les prototypes UFO-catch et ce qui a appelé spectrokit.

- En 2016 J'avais décidé d'écrire, en collaboration avec le journaliste Jean-Claude Bourret, un nouveau livre, OVNI, l'extraordinaire découverte, le bénéfice des ventes devant servir à impulser le déploiement de ces projets, livre qui est sorti en février 2017. Le prototype de bonnette à réseau, fabriqué à l'aide d'une imprimante 3D à 99 euros, montée en kit par Jean-Christophe Doré était au point dès 2016.

 

La "nouvelle" bonnette, bientôt dans les bacs .....

 

Fin 2017, plus d'une année après la mise au point, en 2016, du prototype ce projet de bonnette à réseau, ce projet n'avait pas bougé d'un iota. J'ai alors recommandé que l'association, qui en avait largement les moyens, fassent l'acquisition de deux imprimantes 3D à 500 euros et que celles-ci puissent être mises entre les mains de Mathieu Ader et de Xavier Lafont, techniciens, pour qu'une production minimale et un début de diffusion, ne serait-ce qu'auprès d'industriels ou de journalistes, puissent être envisagées. Jean-Christophe Doré il m'écrivit qu'il était impossible d'envisager une telle production avec des machines de 500 euros.

Il était problématique d'envoyer des propositions de participations à des grands congrès internationaux en faisant état d'un simple mail privé. Un adresse j-p-petit@lambda-laboratory.com (Laboratory for Applications of Binary Discharges to Aeronautics) avait donc été créée. Mais il était évident que ce "laboratoire" n'avait d'existence que sur le papier. En dépit de résultats expérimentaux brillants, obtenus grâce aux travail extraordinaire et méritoire de Jean-Christophe Doré, cosignataire des communications et articles publiés dans des refues à comité de lecture, travaux effectués dans un coin de garage, avec du matériel de fortune, il était évident que ces actions n'avaient aucun impace en France, représentaient des efforts et des dépenses inutiles, et je décidais en 2010 d'y mettre un terme.

En dépit de mes protestations réitérées, le site de l'association, auquel je n'ai jamais eu accès, continuait de présenter des activités inexistantes, comme la collecte d'échantillons sur traces au sol, abandonnée depuis 10 ans. La présentation suggérait que cette activité de recherche expérimentale en MHD était toujours présente, ce qui ne correspondait pas à la réalité. Par ailleurs il m'apparut de plus en plus évident que la seule façon de voir ces projets UFO-catch et bonnette à réseau connaître un minimum de développement était de mettre ces modèles à la disposition du public, de qui voudrait bien se charger d'une production et d'une diffusion, ce que nous étions de toute évidence incapables d'assurer, en faisant autre chose que de mettre des photos dans un site. J'ai donc demandé que le fichier 3D de la bonnettes soit mis en Open Source, demande qui resta sans écho.

En considérant ces multiples points de désaccord et en constatant qu'aucune de mes recommandations et demandes n'étaient suivies d'cho, j'ai donc décidé de démisionner de mon poste de Président fondateur de l'association, début décembre 2017. Doré, Ader et Lafont ont alors tenu une assemblée générale en décembre 2017 aux termes de laquelle Xavier Lafont assuma le rôle de nouveau président. Il fut décidé, entre lui et moi, que les circonstances de ma démission ne seraient pas portées à la connaissance du public et que l'association UFO-science disparaîtrait, remplacée par une nouvelle association avec une autre dénomination (par exemple "UFO-catch" ou tout autre nom du même genre), mais ne comportant plus la mention "science", puisque toute activité pouvant être qualifiée de scientifique en était désormais absente. Xavier Lafont entreprit de concevoir les statuts de cette nouvelle association. En parallèle, vu le désccord profond qui s'était installé, Xavier Lafont adressa à l'éditeur Tredaniel une lettre selon laquelle l'association renonçait à son financement par des droits du livre OVNI, l'extraordinaire découverte. Les 9000 euros d'avance, perçus en 2017, furent renvoyés à l'éditeur, en janvier 2018.

 

Message de JC Doré en date du 12 mars 2018

 

Tel que présenté dans cette page, je tente de sortir ce projet de bonnette à réseau de l'ornière où il gît depuis plus d'une année en incitant qui voudra à produire et à diffuser cet objet, à son profit. A cet effet le fichier a été recréé en mis en Open Source. Ceci entraîne la réponse ci-après de J.C.Doré, devenu avec Xavier Lafont le seul membre de l'association, Mathieu Ader ayant démisionné en janvier 2018.

"Ces protections légales ont été mises en place non pas à des fins mercantiles
mais pour our éviter tous abus et appropriation et nous garantir contre les détournelments intellectuels.

 

Alors que j'avais effectivement suggéré à Doré ce type de protection, il y a quelques années, je pense aujourd'hui que ce type d'attitude condamne ces projets à la stérilité et qu'il est moralement préférable de considérer que ces projets, entièrement financés par le public, lui appartiennent désormais.

 

Les mots "fins mercantiles", "appropriation" et "détournelments intellectuels" sont autant d'attaque et d'insulte vis à vis de ce que j'entreprends.

 

Je ne sais pas ce que j'entreprends donnera. Peut être rien du tout. On peut effectivement être sceptique quant à la mobilisation du public vis à vis du phénomène ovni, cible d'une intense désinformation depuis 50 ans. Mais j'estime, qu'à tout prendre, il faut au moins tenter autre chose que d'attendre, l'arme au pied. Dès que j'aurai reçu 50 chèques de 10 euros, sans bénéficiaire, je les ferai suivre à Xavier Lafont. En attendant nous lui avons expédié tout le matériel nécessaire pour monter ces cinquante bonnettes : les trois pièces détachées produites par notre imprimante 3D, et les diapositive-réseau. Lui ou Jean-Christophe Doré, ou un quelconque autre membre de leur association, en cours de restructuration, pourront alors assembler ces objets, endosser les chèques et expédier ces bonnettes aux clients, en portant ces 500 euros au compte de l'association, par exemple pour acheter une imprimante 3D (bien que les finances de celles-ci lui permettraient largement de faire cette acquisition). Une activité qui se présenterait aussitôt comme une source de financement poyr cette association.