Synthèse de l'étude faite à propos du dossier SL9
3 décembre 2003
Deuxième partie
7/ Impacts
- Photos
7/ Conclusions
– Points ouverts
En reprenant le tableau des conclusions partielles
de l’analyse avant impact, il ressort que
Légende : NC : non compatible , C : compatible
, I : investigations complémentaires à mener
Origine SL9 Comète Astéroïde type Doc SL9
Carbonaceous chondrites
type C
Non détection
Avant désintégration
NC/I1 NC/I1 C/I1
Non détection
Après désintégration
NC/I1 NC/I1 C/I1
Queue poussiéreuse NC C C
Sans émission
Orbite
C C
C
Absence dégazage
NC/I2 C C
Aspect Rouge /
+ rouge soleil
C C
C/I3
Fading du halo rouge
C C
C
Albédo 0.04
NC C
C
Détection Mg++
C ? ? C C
Silicates C ? ? C NC
Raies de Lithium NC C
C
Absence de Baryum C C
NC ?
Les informations supplémentaires (raie de Lithium,
Silicates , absence de Baryum) permettent d’avancer dans l’interprétation .
Il ne s’agit pas d’une comète (absence de
Li)
L’hypothèse d’un astéroïde de type Chondrites carbonné
de type C1, dans la ceinture extérieure d’astéroïdes capturé par Jupiter permet
d’expliquer toutes les observations : absence de degazage, albedo trés
bas 0.04 expliquant à l’extrême limite la non détection (point qui reste problématique),
pseudo queue composé des débris de la dislocation, présences de Silicates, raie
de Lithium cohérente avec les autres si l’on tient compte de la saturation différentielle
.
Concernant le document SL9, la présence de Silicates
et la détection de nombreux métaux est problématique ainsi que l’absence complète
de Baryum .
Concernant la quantité d’énergie du à l’impact, en
prenant les hypothèses suivantes (Z Sekanina (16) § 6, masse de 1017 g
, diamètre de 10 km, densité de 0.2, vitesse de 10 km/sec (et non pas 60km/sec
car il est certainement plus juste de prendre la vitesse d’entrée classique
des météores après freinage atmosphérique pour calculer l’énergie au point d’impact)
, cela donne une énergie de l’ordre de 5. 1021 Joule soit en équivalent
E = mc2, une masse totale de l’ordre de 50 tonnes (soit la moitié d’antimatière)
, pour la somme de tous les impacts.
En prenant une hypothèse d’entrée à 30 km/sec, globalement
on aurait de l’ordre de 500 tonnes, soit environ 250 tonnes d’antimatière à
produire pour la somme de tous les impacts .
Pour l’impact le plus important correspondant au fragment
de 4 km de diamètre, avec une vitesse d’entrée de toujours 30 km/sec (très vraisemblablement
largement surévalué), 32 tonnes donc la moitié d’antimatière à produire .
Donc les ordres de grandeur de masse à embarquer ne
sont pas en contradiction avec les capacités d’emport et le nombre de voyages.
Il semble donc
que l’hypothèse la plus probable soit celle d’un astéroïde de type chondrite
carbonnée C1, l’hypothèse comète doit être éliminée, quant à l’hypothèse document
SL9 elle n’explique pas la présence de silicates, de nombreux métaux et l’absence
de baryum, bien que tous les calculs de masse soient cohérents.
Le seul point
restant à élucider est la non détection avant Mars 1993, seule des clichés pris
de Jupiter pendant les mois de Juillet / Août 1992 permettrait de trancher définitivement
la question.
8/ Bibliographie
(1)
European SL-9/Jupiter Workshop
February 13-15 1995 ESO Headquarters, Garching bei München , Germany – Proceedings
N° 52 Edited by R. West and H. Böhnhardt – ISBN 3-923524-55-2
(2)
« La
comète de Schoemaker-Levy 9 », Pour La Science Numéro Spécial Avril 1999
« Les Terres Celestes «
(3)
http://www2.globetrotter.net/astroccd/biblio/berdtb00.htm
(4)
(5)
Observational
Constraints on the Composition and Nature of Comet D/Shoemaker-Levy 9 Jacques
Crovisier Observatoire de Paris Meudon
(6)
Pour
La Science Numéro Spécial Avril 1999 Les Terres Célestes pp 120-126 Jean Luu
et David Jewitt 1999 La Ceinture de Kuiper
(7)
Searching for Comets encountering Jupiter : first campaign Icarus
107, 311-321 Tancredi G. Lindgren M 1994
(8)
IAU
Circ N° 5892 Tancredi G. Lindegren M, Lagerkvist CI (1993)
(9)
Pre-Impact Observations of P/Shoemaker-Levy 9 – David Jewitt – Institute
for Astronomy, 2680 Woodlawn Drive, Honolulu, HI 96822
(10) A Morphological Study of SL-9
CCD Images Obtained at La Silla (July 1- 15, 1994) RM West (ESO), RN Hook (ESO),
O. Hainaut (Institute for Astronomy, Honolulu, Hawaï, USA)
(11) Imaging Photometry and Color
of Comet Shoemaker-Levy 9 G.P. Chernova, N.N. Kiselev, K Jockers , Max Planck
Institut für Aeronomie, Postfach 20, D-37189 Katlenburg-Lindau Germany
(12) NTT Observations of Shoemaker-Levy
9 – Imaging and Spectroscopy J.A Stüwe, R Schulz and M.F. A’Hearn ,
Max Planck Institut für Aeronomie, Postfach 20, D-37189 Katlenburg-Lindau
Germany, Department of Astronomy, U of Maryland , College Park, Md 20742 USA
(13) Pre-Impact observations of
Shoemaker-Levy 9 at Pic du Midi and Observatoire de Haute Provence F Colas,
L Jorda, J Lecacheux, JE Arlot, P Laques, W Thuillot, Bureau des Longitudes, 3 rue Mazarine, F-75003 Paris FRANCE, Observatoire
de Paris-Meudon, ARPEGES, F-92195 Meudon Cedex FRANCE, Observatoire du Pic du
Midi, Bagneres de Bigorre, FRANCE
(14) Nuclei of Comet Shoemaker-Levy
9 on images taken with the Hubble Space Telescope, Zdenek Sekanina, Jet Propulsion
Laboratory, California Institute of Technology Pasadena, California 91109, USA
(15) Observations of P/Shoemaker-Levy
9 in Johnson B, V, and R Filters from Calar Alto Observatory on 2/3 June 1994,
D.E. Trilling, H.U. Keller, H. Rauer, R. Schulz, N. Thomas Max Planck-Institut
für Aeronomie, 37189 Katlenburg Lindau Germany
(16) The Splitting of the Nuclueus
of Comet Shoemaker-Levy 9, Zdenek Sekanina, Jet Propulsion Laboratory, California
Institute of Technology Pasadena, California 91109, USA
(17) Dust Magnetosphere Interaction
at Comet Shoemaker-Levy 9 Impacts W.-H .Ip Max Planck Institut für Aeronomie,
Postfach 20, D-37189 Katlenburg-Lindau Germany, Department of Astronomy
(18) Some timing and Spectral Aspects
of the G and R Collision events as observed by the Galileo Near Infrared Mapping
Spectrometer, R.W. Carlson, P.R. Weissman, J Hui, M Segura, W.D. Smythe, K.H.
Baines,T.V. Johnson (Earth and Space Sciences Division, Jet Propulsion Laboratory),
P. Drossart and T. Encrenaz (DESPA, Observatoire de Paris), F Leader and R Mehlman
(Institute of Geophysics and Planetary Physics UCLA)
(19) Atlas d’Astronomie Stock
(1976)
(20) The New Cosmos 5th
Edition - 2002 –An Introduction to Astronomy and Astrophysics A. Unsöld / B.
Bascek Springer
(21) University College of London Exp. AMPTE http://www.mssl.ucl.ac.uk/www_plasma/missions/ampte.html
(22) SL9 Composition http://www.seds.org/~rme/sl9.html
(23) Composition typique d’une comète Comète de référence :
la comète Hale Bope
Référence : Bockelée-Morvan, D., Lis, D. C., Wink, J. E., Despois,
D., Crovisier, J., Bachiller, R., Benford, D. J., Biver, N., Colom, P., Davies,
J. K., Gérard, E., Germain, B., Houde, M., Mehringer, D., Moreno, R., Paubert,
G., Phillips, T. G., Rauer, H. : 2000, New molecules found in comet C/1995
O1 (Hale-Bopp). Investigating the link between cometary and interstellar
material. Astronomy and Astrophysics 353, 1101
http://www.obspm.fr/actual/nouvelle/comet00.en.shtml
(24) Pic du Midi Observations of
Atomic Lines Following impacts L and Q1 of Comet SL-9 with Jupiter / M. Roos-Serote,
A Barucci, J. Crovisier, P. Drossart, M. Fulchignoni, J. Lecacheux and F. Roques
Observatoire de Paris (Section de Meudon)
(25) Fast Spectral Variability of
the Plumes on Jupiter from the Secundary Nuclei of D/Comet Shoemaker-Levi 9
/ Churyumov K.I, Tarashchuk V.P. (Astronomical Observatory of Kiev University,
Ukraine), Prokof’eva V.V (Crimean Astrophysical Observatory , Ukraine)
(26) High temperature chemistry
in the fireball of the SL9 impacts / S Borunov, P. Drossart, Th Encrenaz / DESPA,
Observatoire de Paris-Meudon
(27) Observations and Studies of
Chinese Jupiter Watch / Sichao Wang, Bochen Qian , Keliang Huang / Purple Mountain
Observatory Chinese Academy of Sciences, Shangaï Observatory, Department of
Physics Nanjing University
(28) Spectral SL9 composition ..
http://www.jpl.nasa.gov/sl9/news35.html
ANNEXE 1
|
Experience AMPTE |
Active Magnetospheric
Particle Tracer Explorers
1/ Liens et
Existence
L’expérience AMPTE est citée dans
le document SL9 comme étant une expérience préliminaire ayant servi à tester
le maquillage de l’objet SL9 à partir de re largage d’ions Lithium et Baryum
qui auraient été rendus fluorescents par le vent solaire, donnant ainsi l’illusion
d’une comète .
Ce mémo a pour but
- de vérifier si cette expérience a bien eu lieu
- de décrire cette expérience avec les références
- d’identifier le rôle exact des ions
-
de voir quelles sont les hypothèses et contraintes nécessaires pour
que cela soit transposables au cas SL9
L’expérience AMPTE a bien eu lieu . Elle a été l’objet d’un développement conjoint de l’ Allemagne, l’ Angleterre et les USA . Elle se compose de trois satellites :
CCE : Charge Composition Explorer IRM : Ion Release Module
|
NASA Allemagne
|
Applied Physics Laboratory Max Planck Institut |
Les trois ont été lancés le 16 Août 1984 sur des orbites elliptiques :
Type CCE IRM UKS |
Apogée 49 618 km 113 818 km 113 417 km |
Périgée 1174 km 0402 km 1002 km |
Inclinaison 02.9° 27.0° 26.9° |
Période 939.5 mn 2653.4 mn 2659.6 mn |
Masse 242 kg 705 kg 077 kg |
Fin de vie 14/07/1989 Nov 1987 en panne après 5 mois |
Le module IRM contient (entre autre)
16 boîtiers d’éjection assemblés par pair, 8 contenant un mélange de
Li-CuO et 8 autres contenant Ba-CuO, qui mis à feu à plus d’un kilomètre
du satellite éjecte du gaz chaud de Lithium et de Baryum .
Les modules contiennent une grande
variété d’appareils de mesure , spectrographes, analyseurs d’ions, mesureurs
de champs magnétiques, analyseurs d’energie de particules etc etc ..
L’une des missions de AMPTE est
de (entre autre) : « Study the interaction between an artificially
injected plasma and the solar wind »
Il est aussi clairement mentionné :
« One expected result was the formation of
artificial comets, which were observed from aircraft and from the ground »
Il y a eu quatre éjections de Lithium / Baryum . Il est clairement mentionné :
« In
addition to the spacecraft observations, ground stations and aircraft in the
Northern and Southern Hemispheres observed the artificial comet and tail releases »
Il est aussi à noter et cela sera repris dans d’autres articles :
« No tracer ions were detected in the CCE
data , a surprising result, because, according
to accepted theories, significant flux of tracers should have been observed
at the CCE »
ainsi que
Les largages peuvent être datés précisément :
http://sd-www.jhuapl.edu/AMPTE/ampte_mission.html
2 nuages de Lithium le 11 et 20 Septembre 1984
2 comètes artificielles de Baryum le 27 Décembre 1984 et le 18 Juillet 1985
2 largages
de baryum et deux largages de Lithium les 21 Mars, 11Avril, 23 Avril et 13 Mai
1985
Une carte des largages est donnée :
http://www-ssc.igpp.ucla.edu/personnel/russel/ESS265/CR-1863.html
où l’on
voit que les nuages de Lithium semblent extrémement étendus alors que les comètes
de Baryum sont beaucoup plus ramassées .
Toutes les expériences sont décrites plus en détail sur les sites :
http://nssdc.gsfc.nasa.gov/database/MasterCatalog
Hot Plasma Composition Experiment (HPCE) NSSDC ID : 1984-088A-1
Etc etc .. MEPA
/ CHEM/MAG/
La description complète est donnée dans IEEE
Transactions on Geoscience and Remote Sensing GE-23 1985 Numéro spécial
Ce qui est dommage est que le 6.4 minutes CDAW9 Mass Energy
Spectra Data on Magnetic Tape concernant le HPCE du CCE NSSDC ID : SPMS
– 00170 , 84-088A-01C est classifié ! il dépend du Applied Physics
Laboratory, contact Mr Stuarrt R. Nylund stuart_nylund@jhuapl.edu
Une description intéressante est donnée dans : Ion Release Experiment NSSDC ID : 1984-088B-1
Mission name : AMPTE/IRM
Où il est dit qu’une paire de containers de Li/Ba produisait un total de 2E25/7E24 Li / Ba atomes .
Voir plus particulièrement l’article : IEEE
Transactions on Geoscience and Remote Sensing GE-23 1985 Numéro spécial p.253
G. Haerendel
Investigateur principal : Dr Arnoldo Valenzuela Max Planck Institute
Ainsi que Dr Gerhard Haerendel , investigator Max Planck Institute
, hae@mpe.mpg.de
Il est donc établi que l’expérience
AMPTE a bien eu lieu . Elle a bien largué des ions baryums et lithium dans le
but d’étudier la magnétosphere terrestre et de créer des comètes (et/ou nuages ?)
artificielles .
2/ Rôle des
ions Lithium et Baryum
Les articles sont récupérés grâce à www.ntis.gov, puis en utilisant le moteur de recherche
Il est à noter que le site : http://library.lanl.gov/catalog a supprimé tous les articles on line dont en particulier :
« Observations and Theory of the AMPTE magnetotail
barium releases » LA-10904-MS
Los Alamos Technical Report
Même en passant par : http://nuketesting.enviroweb.org/lanltech
Ou bien http://www.envirolink.org/issues/nuketesting/
« Simulation of Ampte Releases: A Controlled
Global Active Experiment.
Science and Engineering
Research Council, Chilton (England). Rutherford Appleton Lab.;
California Univ., Los Angeles.
Dept. of Physics. »
Product Type: Technical
report
NTIS Order Number: PB91-224782
Page Count: 31 pages
Date: Jan 1991
Author:
R. Bingham, F. Kazeminejad, R. Bollens, J. M. Dawson
The Ampte spacecraft releases in 1984 involved
two chemical species: Lithium which ionises by photoionization in about 1 hour
and barium which ionizes in about 30 seconds. Both types of chemicals were used
to study different physical processes, the lithium releases were used to investigate
the path solar wind particles enter earth's magnetosphere the barium releases
were used to investigate the interaction of a neutral gas and a flowing plasma.
The barium releases produced for the first time man-made artificial comets while
the lithium releases produced the largest man-made objects. The Ampte releases
have been simulated using 2- and 3-D hybrid codes with kinetic ions and massless
fluid electrons. The codes are generalized to include the production of plasma
by a gradually ionizing gas in a flowing plasma. In the simulations of the
AMPTE artificial comet, the authors have been able to demonstrate the generation
of a diamagnetic cavity, which slows and deflects the solar wind protons, comet
particle acceleration and the sideways deflection of the comet head and density
ripples appearing on one side of the comet head which are explained in terms
of the Rayleigh Taylor instability.
Report Number: RAL-91-006
Contract Number: N/A
Project Number: N/A
Task Number: N/A
NTIS announcement issue:
9121
Deux point sont particulièrement à noter : les ions baryums
ont produit les premières comètes artificielles et les ions Lithium ont produit
les plus gros objets jamais fait par l’homme .
A noter aussi dans un deuxième rapport, les ions Baryums seraient à l’origine
de la formation d’une cavité diamagnétique plus ou moins instable dans le vent
solaire .
Cette instabilité est aussi rappelée
dans
Beam Physics Branch, Plasma Physics Division,
Naval Research Laboratory, Washington DC 20375
Phys. Plasmas 2 (6) June 1995 pp 2504-2513,
Où il est fait allusion à l’expérience
AMPTE (et aussi à son successeur l’expérience CRRES G-10 le 20 Janvier 1991) :
« During the NASA AMPTE mission, barium release
were made in the earth magnetotail at an altitude R = 11 Re. In these experiments,
the neutral barium atoms expand radially with a velocity of 1 km/sec and photoionize
on a time scale of 28 sec . The ensuing plasma expansion is a high kinetic beta
plasma (betak= 4piMoVo²/B²>>1, where Mo is the mass of the barium ions)
and is sub Alfvenics (Vo<<Va=180km/sec). The following dynamic occured :
(1) the barium plasma formed a dense shell ; (2) a diamagnetic currents
were set up on the surface of the shell which generate a magnetic cavity ;(3)
the expansion stopped when the initial kinetic energy was comparable to the
« swept up » magnetic field energy ;(4) the magnetic cavity eventually
collapsed, returning the system to prerelease conditions .
One unexpected feature of the experiment was the
onset of instability during the expansion phase of the releases, large scale,
field aligned density perturbatioins formed on the shell. ... additional high-altitude
barium releases were made during the NASA CRRES (Combined Released and Radiations
Effects Satellite) mission, and similar phenomena were observed . During the
CRRES G-10 release, analysis of in situ magnetometer data revealed large scale
oscillations in the magnetic field . Finally , Hall MHD has also been used to
explain the unexpected transverse motion of the AMPTE barium release in the
solar wind . »
Il semble donc que il existe des
phénomènes mal compris d’interactions, des ions et la non détection d’ions (Li
et Ba) aprés les ejections est souligné sur plusieurs papiers :
http://www-ssc.igpp.ucla.edu/personnel/russel/ESS265/Ch3.html
http://www-scc.igpp.ucla./edu/scc/textbook/mmm.html
in « Multipoint Magnetospheric Measurements »
Advance in space Research 8(9) . Pergamon Press Oxford 1988
« Studies of the interaction with the cloud
were spectacularly successfull but no ions were detected in the inner magnetosphere
as a result of these releases » .
et enfin
http://www-istp.gsfc.nasa.gov/Educatcc/Sconct15.html
« Clouds of barium ions »
qui explique la méthode et l’apparence avec une belle photo « soon a bluish ion cloud separate from the
green one, usually elongated or striped in the direction of the magnetic field
lines, which guide the ions »
http://spacelink.nasa.gov/NASA.Projects...tmosphere/CRRES/Status.reports/91-01-18
A lithium
canister was ejected from the satellite as planned, resulting in formation of
a glowing reddish cloud at 11 :20 pm CST (Jan. 17)
Les deux types
d’ions sont utilisés , Baryum et Lithium. Le baryum apparaît
vert avec de légères traces bleues
Il semble ? ?
que le baryum soit instable ?
Il reste néanmoins à élucider le baryum, qui n’a pas été détecté / observé .
Les raies devraient être :
Ba neutre :
553.5 nm
Ba ionisé : 455.4 nm /
493.4 nm , la plus forte étant à 455.4 nm
http://ftp.aer.com/users/pad/moddpac/v062001.ps
il est à remarquer
qu’elle sort du spectre du Pic du Midi et est limite pour La Palma
( Pic
du Midi (5500-7000 A) and La Palma (INT; 4000-6000 A)
Les autres observatoires n’ont pas observé dans ce domaine du spectre
.
Annexe
2
Estimation de la magnitude de SL9
avant sa désintégration
le
07 Juillet 1992
En prenant les hypothèses suivantes P = 45W/m2 (soit constante solaire sur Jupiter )
Diamètre du corps : 10 km, albedo : 0.04 ,
on en déduit :
Puissance rayonnée en retour : 1.8 108 Watts
Puissance reçue sur terre : 4 1017
Watts/m2 (j'ai arrondi Jupiter - Terre à 4 UA)
J'ai pris comme référence l'étoile
Standard Vega (Alpha Lyrae) Mag 0 environ dont la distribution spectrale est
donnée Fig 6.7 p 176 de "New Cosmos"
Densité moyenne spectrale : 5 10-11 W/m2/nm
J'ai approximé une densité spectrale
moyenne sur le spectre de 400 à 800 nm et j'ai intégré pour avoir la puissance
moyenne sur le visible comme référence de magnitude 0 .
Puis en appliquant la formule classique
dite de Pogson (M2-M1=-2.5 logM2/M1) on trouve une magnitude visuelle de l'objet
SL9 de 21.7 .
Ceci confirme grossièrement les
calculs de Lindgren, en effet l'étoile est bleue, hors la sensibilité de sa
plaque ou de son CCD à l'époque est
certainement plutôt rouge, les valeurs des distances sont légèrement arrondies,
néanmoins l'ordre de grandeur y est.
Si l'on change d'albedo : trés faible
en passant de 0.04 à 0.08 on gagne 0.75 Mag (l'équivalent d'un changement de
diamètre d'un facteur racine (2)).
Donc la magnitude de l'objet (si
il n'émettait pas) avant sa désintégration au passage de la limite de Roche,
devrait être dans la gamme de Magnitude 21 / 22 .
Ceci signifie qu'il était très certainement à la limite de la détection, il faudrait avoir les caractéristiques exacte du télescope de Schmidt de 1 m de l' ESO et des plaques ou des CCDs au plan focal pour conclure en calculant le rapport S/N nécessaire, mais globalement on peut vraiment dire que c'est en limite de détectabilité .
(Il ne faut pas oublier le bruit
du ciel qui est de l'ordre de Mag 22 par arcseconde au carré)
Donc il n'est pas impossible que
sa détection ait échoué, cela dépend essentiellement du matériel de détection
et des temps de poses qui ont été effectués lors de cette recherche .