11 mars 2012
Le long de la vallée la plus nucléarisée de France
les antinucléaires organisent une chaîne humaine, d'Avignon à Lyon
Je suis contre le nucléaire, pour une foule de raisons. Cette source d'énergie est nocive pour la santé, dangereuse. Le problème du stockage des déchets pose un problème inextricable.
L'industrie nucléaire est née après la guerre du souci de se doter de l'arme nucléaire. Dans tous les pays, la construction de réacteurs nucléaires signifiera tôt ou tard l'entrée dans le club des possesseurs de bombes, des nucléopathes. Dans le domaine civil c'est devenu un secteur d'activité " comme un autre " où des gens rêvent " d'exportations ", d'amélioration de la balance commerciale, de création d'emplois.
Concernant la France, les projets de nos nucléopathes, menés par les députés Bataille et Vido sont de la démence pure et simple. On est face à des gens dont l'âge dépasse les 60 et même les 70 ans, qui dressent le futur du pays pour les ... 90 ans à venir. Celui-ci est basé sur " le déploiement de réacteurs de IV° génération ", alias surgénérateurs à neutrons rapides, fonctionnant au plutonium. Un plan qui relève de la folie furieuse.
Il faut envisager d'autre façons de produire de l'énergie, qui ne mettent pas de cette façon l'espèce humaine en danger. Depuis mars 2011 j'ai décidé de consacrer une bonne partie de mon temps de travail à étudier ces questions. Je poursuis sur le sujet la rédaction d'un premier livre, qui sera consacré à l'absurdité du projet ITER, en montrant, arguments à l'appui, pourquoi cette filière " de mise en bouteille du soleil", condamnée à un échec qui traînera en longueur, se traduira par un gâchis révoltant, du fait de l'instabilité foncière de la machine, stigmatisée récemment dans un congres international qui s'est tenu aux Etats-Unis, à Princeton, en septembre 2011.
En hors d'une meilleure gestion de l'énergie, d'une révisions complète de notre façon de concevoir les habitations et locaux divers, des sources d'énergies sophistiquées, basées sur une fusion non neutronigène, pourraient être envisagées. Au regard de telles perspectives un projet comme ITER fait figure de "machine à vapeur du III° millénaire".
Le nucléaire n'est pas un mal en soi, c'est la façon dont nous l'abordons qui est primitive et catastrophique.
Chacun lutte à sa manière. J'utilise mon arme : l'écrit. Le travail est long et pénible. Je dois créer un très grand nombre d'illustrations. En effet, si d'aventure un "grand éditeur" acceptait l'ouvrage, préfacé ou non par quelque personnalité en vue du groupe des "écologistes de tous bords", la présence de photos serait exclue, du fait de "droits". Il faut donc retranscrire tout ce qui pourrait représenter des photos, fussent-elles prélevées sur le Net, en dessins. C'est assez fatigant.
Première réaction des éditions Albin Michel, à l'évocation 'un tel projet :
- ITER, vous croyez que ce sujet pourrait intéresser des lecteurs ?
Si l'ouvrage ne trouve pas preneur dans une grande maison d'édition, seule à disposer d'un réseau de distribution conséquent, et éventuellement d'un accès aux grands médias, j'éditerai moi-même cet ouvrage, ce qui limitera alors sa diffusion.
Une récente expérience avec un "petit éditeur", plus bavard qu'efficace, mal distribué et d'une correction discutable, ne m'incite pas à rééditer une mésaventure de ce genre.
Côté journalisme, je me souviens encore du titre d'un article du journaliste du journal " la Provence " ( arrosant toute la région PACA ):
LES ANTINUCLEAIRES TIRENT LEURS DERNIERES CARTOUCHES
A moment de la production du rapport de la Commission d'Enquête Publique sur le projet ITER, j'étais monté à Manosque pour lui remettre une copie de la thèse de Cédric Reux, soulignant l'instabilité foncière des tokamaks, et les risques inhérents à la constructions d'un tokamak géant, comme ITER. Cossart avait promis un article sur le sujet, qu'il n'a jamais produit et ne produira jamais.
Le concernant, je ne crois pas que j'emploierais les mots " honnêteté intellectuelle et journalistique".
Mais les gens veulent-ils savoir ? Veulent-ils être informés ? Rien n'est moins sûr. Ils sont volontiers anesthésiés par les discours qu'on leur sert. Combattre est fatigant, dérangeant. Tous les monstruosités de la planètes, toutes les dictatures, qu'elles soient politiques ou technologiques, ne se sont jamais imposées que parce que les gens ont omis de penser par eux mêmes, laissant d'autres s'en charger à leur place.
On ne peut pas être pro-nucléaire, de nos jours, sous peine de prendre des risques insensés et d'hypothéquer le futur de sa descendance. Cela vaut aussi pour les scientifiques. A part quelques exceptions, je n'ai guère d'estime en général pour cette faune rampante, prête à utiliser toutes les mangeoires, du moment qu'elles sont bien garnies.
Quand un groupe de militants s'étaient réunis en juin dernier pour manifester contre le projet ITER, devant l'Hôtel du Roy René à Aix en Provence, j'ai pu constater que ... j'étais le seul scientifique.
Le seul
Cette démission est inacceptable.
J'ai envoyé, en recommandé avec accusé de réception, un article sur ITER, à la revue Pour la Science
Pas de réponse
J'ai lu l'ouvrage de l'Académicien Guy Laval, l'Energie Bleue, sur la fusion, paru en 2007 aux Editions Odile Jacob (à qui je proposerai mon livre au premier chef. Mais je parierai à 100 contre un qu'il ne sera pas retenu).
J'ai longuement écrit Guy Laval, demandant à le rencontrer.
Pas de réponse.
J'ai aussi fait une longue lettre, constituant l'exercice d'un droit de réponse, suite à l'article publié sur mes écrits, sur le site du CEA. Un article anonyme. Ne parvenant pas à remonter vers un quelconque signataire de ces dix pages, présentées en français et en anglais, j'ai donc écrit, en recommandé avec accusé de réception, à l'Administrateur Général du CEA, Bernard Bigot.
Pas de réponse
Ces deux missives figureront dans les annexes de mon ouvrage, et les citoyens français pourront prendre connaissance de leur contenu.
Qu'y a-t-il, en France, sur le front antinucléaire, à part le petit peuple des militants ?
Un "collectif " regroupant plus de 900 associations", intitulé " Sortir du Nucléaire ". Son responsable est Philippe Brousse. Basé à Lyon, cette méga association rétribue 14 permanents. Elle a son site internet http://sortirdunucléaire.org. J'ai vainement insisté auprès de Philippe Brousse pour que figure sur la page d'accueil de ce site une icône pointant vers des articles orientés "science" et non focalisés sur l'événementiel.
J'ai fini par abandonner
Ceci étant, le peuple des antinucléaire tentera de former une chaîne humaine, entre Avignon et Lyon, le long de la vallée la plus nucléarisée de France, le 11 mars prochain, et je répercute cette nouvelle. Personnellement je serai plus utile devant mon clavier et ma planche à dessin. J'essaye d'avancer dans cet ouvrage d' arrache pied, après pas mal de mois perdu. J'ai du jeter aux orties 180 pages composées sous forme d'un dialogue, n'ayant aucune certitude que mon interlocutrice serait réellement partie prenante de ce projet.
Quand le livre existera, il me sera plus facile d'en faire la dédicace lors de conférences. J'essaye de mettre tout mon talent de vulgarisateur pour que les données que je présente soient le plus accessibles possible, au plus marge public. S'agissant de la fusion, cela n'est pas chose facile. J'ajoute que rares sont, au sein de la communauté scientifique en général, des gens qui soient très à l'aise dans ce domaine, qui se situe " au pays de la MHD " qui se trouve être une de mes spécialités, par bonheur.
Voici donc, ci-après, l'annonce de cette manifestation :
Communiqué de presse Conférence de presse le lundi 5 mars à 11h à la salle de l’antichambre de la mairie d’Avignon ANNONCER LA CHAINE HUMAINE ENTRE AVIGNON ET LYON et notamment le tronçon vauclusien Dimanche 11 mars 2012 CHAINE HUMAINE à 13h30 sur la RN 7 Tous unis main dans la main pour la grande chaîne humaine entre Avignon et Lyon Engager la transition vers les énergies renouvelables en sortant du nucléaire Sortons de la dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles Oui au renouvelable ! Oui aux économies d’Énergie ! Non au NUCLEAIRE ! Non au gaz de schiste !
Les derniers rassemblements sur Avignon du 9 et 24 Juillet ont réuni plus de 400 participants à chaque fois pendant la période du festival d'Avignon. Les chaînes humaines du 24 septembre et du 15 octobre ont réunis plus de 800 participants, la chaîne du 11 décembre a réuni environ 1000 personnes ! Nous avons cette fois pour objectif de faire une immense chaîne humaine tout le long de la vallée du Rhône, la plus nucléarisée du monde ! Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’opération « une chaîne humaine pour sortir du nucléaire ». INACTIFS AUJOURD’HUI, RADIOACTIFS DEMAIN ! FUKUSHIMA PLUS JAMAIS CA ! Alors que la catastrophe de Fukushima dure maintenant depuis bientôt un an et que la situation est toujours très instable, les gouvernements et l’industrie nucléaire ne semblent pas prendre la mesure de l’urgence. Pire, tout est fait pour masquer la situation sur place et pour poursuivre coûte que coûte dans la fuite en avant atomique. Censure et contrôle de l’information, mensonges, mise en danger délibérée de la population japonaise, et des travailleurs du nucléaire, simulacre de tests sur le parc nucléaire mondial, le lobby nucléaire montre son vrai visage. Pourtant, l’accident de Fukushima est bel et bien là... faisant s’effondrer le mythe d’un nucléaire sûr, et venant rappeler au monde l’absolue nécessité de mettre en œuvre une politique énergétique alternative, fondée sur les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables. Cette chaîne humaine est conduite par le collectif « chaîne humaine d’Avignon pour la transition énergétique » dans la cadre d’une journée nationale organisée par le Réseau Sortir du Nucléaire. RESEAU SORTIR DU NUCLEAIRE (plus de 900 associations) - CREAvignon - FNE 84 - Médiane - M.A.S - I.D.D - Agir Santé Environnement 84 - Terra Nova 84 - Le mouvement UTOPIA - Greenpeace. Europe Ecologie Les Verts - Parti de Gauche - PCOF- NPA - Génération Ecologie. http://www.chainehumaine.org/?page=trajetchaine Tel: 06 88 88 86 01 Appel national "Le 11 mars, réagissons !" Le 11 mars 2012, réagissons ensemble pour sortir du nucléaire ! Avec d’énormes moyens financiers, le lobby nucléaire français a lancé une offensive considérable pour discréditer la perspective d’une sortie du nucléaire en France. Afin d’empêcher une remise en cause de notre système énergétique lors des élections de 2012, les VRP du nucléaire multiplient leurs interventions dans les médias. Le 11 mars 2011 débutait la terrible catastrophe nucléaire de Fukushima. À ce jour, les réacteurs éventrés continuent d’exposer des millions de Japonais à la radioactivité et de contaminer le pays pour des milliers d’années. Un an plus tard jour pour jour, le 11 mars 2012, réagissons pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et pour affirmer, tous ensemble : « sortir du nucléaire, c’est possible ! ». D’autres pays européens le font, pourquoi pas nous ? Réagissons pour manifester notre solidarité avec le peuple japonais et ses générations futures sacrifiées. Formons une grande chaîne humaine de Lyon à Avignon dans la région la plus nucléarisée d’Europe Une forte majorité de Français souhaite la sortie du nucléaire. Mais un bulletin de vote ne suffira pas pour forcer nos gouvernants à engager la nécessaire transition énergétique, qui nous libèrera de notre dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles. C’est en descendant dans la rue, en se mobilisant par dizaines de milliers, que les Allemands ont obtenu une décision de sortie du nucléaire d’ici 2022, alors même que leur chancelière est favorable à l’atome. Nous aussi, nous devons établir un rapport de force avec ces élites coupées des citoyens, qui nous imposent le danger nucléaire et la politique de l’autruche face aux enjeux environnementaux majeurs du XXIe siècle. Indignons-nous, mais surtout rassemblons-nous : c’est en étant nombreux que nous sommes forts. Vous aussi, soyez un « maillon fort » ! Depuis mai 2011, des chaînes humaines sont organisées un peu partout dans la vallée du Rhône, le quatrième dimanche de chaque mois. À Montélimar, Bourg Saint-Andéol, Avignon, Die, Romans, Tournon, Aubagne, Valence, Lyon, Grenoble, Saint-Étienne … à chaque fois des centaines de personnes de tous horizons se rassemblent, dans la bonne humeur et une ambiance familiale, avec la ferme intention de faire changer les choses. Vous aussi, rejoignez la grande chaîne humaine entre Avignon et Lyon le dimanche 11 mars 2012 à partir de 13h30 CHAQUE PERSONNE COMPTE, ET NOUS COMPTONS SUR VOUS |
Il faut espérer qu'il fera beau ce jour-là et que la télé ne diffusera pas un match de foot intéressant.....
A l'attention de mes lecteurs, qui auraient espéré me rencontrer à la Foire du Livre de Paris, au Grand Palais, su 16 au 19 mars 2012. Etant pris par ailleurs, je n'y serai pas présent. Lisez au passage cette mise au point. Dans la mesure où Savoir sans Frontières n'a pas reçu un centimes depuis 7 mois, je ne vois pas pourquoi Jean Robin continuerait à alimenter sa "trésorerie" avec la vente des 9 DvD, toujours en bonne place sur sa page d'accueil. Il serait hautement souhaitable que cet appel à l'achat de ces DvD disparaisse au plus vite de cette page (à ce jour, Jean Robin n'a même pas eu la courtoisie de m'envoyer un unique exemplaire du 3° coffret, dont un lecteur, qui avait fait l'achat des trois pour 156 euros, m'a envoyé une copie. L'incorrection est maximale, et le but avoué maintenant évident : faire de l'argent avec ce "produit", en profitant de la "clientèle" constituée par mes lecteurs et fans). Il a assez fait d'argent avec cette affaire là. Et s'il n'en fait pas, pourquoi insister ? Il est dommage que, très pris par la rédaction d'un ouvrage sur le nucléaire, je n'aie pas le temps d'enregistrer de nouvelles vidéos, d'accès gratuit, celles-là. Dès que j'aurais le temps, je m'en occuperai, et ces vidéos seront alors abondamment illustrées. J'enregistrerai et je monterai tout cela moi-même, en téléchargeant les fichiers sur DailyMotion, où ils seront en téléchargeable gratuit, ce qui me préservera à l'avenir de tels scandaleux déboires (aujourd'hui n'importe quel clampin peut se filmer avec le premier caméscope venu et installer des vidéos sur dailymotion. Point n'est besoin de l'aide d'un prétendu "journaliste", qui au passage s'emplira discrètement les poches). "En partenariat avec les éditions Tatamis" : belle foutaise, dans la mesure où Enquête et Débat et les "Editions Tatamis" reposent sur une seule et même personne : Jean Robin. Le personnage découvre qu'il est bien difficile de faire de l'argent avec un site internet, "ce qui le plonge dans des difficultés de trésorerie qui l'empêchent momentanément de faire face à son contrat moral vis à vis de Savoir sans Frontières". Sur Internet les lecteurs ne sont pas les payeurs. Le "rendement" standard est de 1 % (et la crise, qui réduit le pouvoir d'achat des gens n'arrange pas les choses ). Un peur cent, c'est le pourcentage des internautes qui, consultant un site, mettront la main au porte monnaie. C'est le revers de la médaille Internet, mais il faut faire avec. Pour s'en sortir il faut soit être "puissamment sponsorisé" (il existe d'autres mots pour décrire cet état), soir vivre avec les charges les plus légères possibles (un loyer minimal est conseillé : pas celui d'un appartement dans le XVI° arrondissement de Paris, par exemple), ou être ... retraité, logé dans ses murs, comme moi. Ca s'appelle coller avec les réalités. Il y a des rencontres qui sont ... des erreurs. |