Journal de Bord

23 mars 2005


Depuis plusieurs années la lecture de mon site internet est devenu quelque chose de plus en plus démoralisant. Tout avait commencé par une excursion sur le problème des événements du 11 septembre 2001. Comme beaucoup de gens je m'étais d'abord dit qu'il ne s'agissait que d'attentats perpétrés, de leur propre initiative par une bande d'odieux extrémistes islamistes. Et puis, en examinant les données disponibles une autre hypothèse s'est fait jour, celle d'un "auto-attentat", instrumenté par les nouveaux dirigeants des Etats-Unis ( ou par ceux qui les instrumenteraient à leur tour ).

J'ai été ensuite amené à m'intéresser au naufrage du Koursk et j'ai ouvert une enquête là-dessus. Là encore je suis tombé sur l'horreur, sur l'idée que ce sous-marin aurait été délibérément coulé par les Américains, puisque l'équipage aurait été abandonné à une mort atroce par les Russes eux-mêmes, pour raison d'Etat

Aujourd'hui il s'agit de la puce électronique implantable sur l'homme. Je suis de ceux qui pensent qu'il s'agit d'un plan à échelle planétaire, dont très peu de gens sont réellement conscients et qui va s'étendre dans les trois années à venir.

Je pourrais continuer cette liste presque indéfiniment. Dans le monde, les choses vont de mal en pis chaque année, chaque mois, chaque jour. Aucune amélioration n'est en vue, aucune stabilisation, aucun "palier" ne semble se dessiner à l'horizon. Nous savons maintenant que nos dirigeants nous mentent, par machiavélisme ou par omission, c'est à dire incompétence. Nous savons que nous sommes "dirigés" par des imbéciles et des paranoïaques. Nous savons que notre presse se tait et nous endort, soit parce qu'elle est complice, soit parce qu'elle s'oriente d'elle-même vers des sujets du type "chiens écrasés" , nos journalistes devenant simplement à notre image : des moutons idiots.

Nous savons que la plupart des oeuvres des dirigeants en place, partout, ne visent pas à élever la condition humaine mais au contraire à détruire tout ce qui a été laborieusement bâti au fil de siècles. En France, les délocalisations vont étendre la misère. Le montée en puissance des économies chinoise et indienne va peser très lourd sur notre niveau de vie. De plus en plus les perspectives qui se présentent aux jeunes générations sont de plus en plus déprimantes et en contrepoint nous n'entendons que des discours émanant de dirigeants démagogues, complices, imbéciles et corrompus.

Une grande puissance, les Etats-Unis a décidé de devenir le gendarme du monde et de mettre les " Etats Voyoux " au pas. Malheureusement ce gendarme est lui-même corrompu et stupide. Les dirigeants au pouvoir s'en mettent plein les poches. Condolessa Rice, pour ne citer que celle-là, est une ancienne dirigeante de la société pétrolière Exxon. Et tous les autres sont issus du même baril. Au delà de cela, le actions mêmes de ces gens révèlent leur totale incompétence. Quand bien même leur invasion de l'Irak aurait été justifiée ( mais on a vu que les dirigeants avait menti et qu'il n'y avait pas "d'armes de destruction massive" ) celle-ci a été menée en dépit du bon sens. Rien n'avait été prévu après que les troupes américaines aient "libéré les Irakiens de la dictature de Saddam Hussein". Les gens se sont retrouvés du jour au lendemain sans police, avec un pays livré au pillage, sans eau, sans services médicaux, alors qu'un envahisseur intelligent aurait fait suivre, après l'effondrement du pouvoir en place, une armada de médecins, d'infirmières, des hôpitaux de campagne, des systèmes pour alimenter le pays en eau potable et en vivres. Il aurait fallu immédiatement mettre en place un pont aérien. Or rien n'avait été prévu de la sorte. La seule chose qu'on fait ces Américains a été de sécuriser "le ministère du pétrole". Conclusion : non seulement nous avons affaire à des gens capables de faire de très lourdes erreurs au plan stratégique mais en outre ce sont de simples ... imbéciles.

Une telle attitude fait flamber une paranoïa planétaire qui semble nous ramener vers une situation comparable au Moyen-Âge et à ses Jacqueries. L'ONU est mis sur la touche. Nulle part on ne voit de souci de prendre les vrais problèmes en poids, comme si les seigneurs de notre temps n'envisageait qu'une seule stratégie : de régner par la terreur en menant des opérations punitives, en torturant, en emprisonnant, en faisant disparaître. Une vision ubuesque. Qu'on se rappelle la phrase du père Ubu : "je tuerai tout le monde et je m'en irai".

Ca ne marche pas. Ca n'a jamais marché. De tels raids et main-mises ne font que semer le désespoir et attiser les haines. A notre petite échelle nous l'avons nous même expérimenté maintes fois, ne serait-ce que durant la Guerre d'Algérie. De vastes groupes humains se serrent autour de dirigeants religieux qui jouent également le rôle de chefs de guerre et nous nous apercevons que cet état de siège qui menace de s'étendre à la planète entière, prend figure d'affrontements ayant pris une connotation ... religieuse ! Nous voilà revenus au temps ... des guerres de religions !

Les faibles, les démunis technologiquement se sont dotés d'une "arme du pauvre" qui n'a pas encore donné sa pleine puissance : le terrorisme perpétré par des kamikazes, que l'on convainc que leur acte leur vaudra une place enviable dans un paradis. La technologie moderne permet d'ailleurs de rendre la vie de n'importe quel occupant absolument impossible. Rien n'est plus facile d'enterrer dans mains endroits de mines télécommandées à l'aide d'un simple ... téléphone portable bricolé. Le poudrières sont partout.

Et voici qu'aujourd'hui on envisage de concrétiser le monde d'Orwell, de "pucer" les gens, à très grande échelle. La puce Verichip qui a fait son apparition sur la scène publique il y a seulement quelques semaines n'est que l'avant garde de technologies à côté desquelles le marquage des prisonniers par tatouage dans les camps de concentration ressemblera à une aimable plaisanterie.

En parallèle se révèle l'incroyable passivité de l'immense majorité des gens. Pourquoi ? Parce que tout cela est trop horrible. Le vrai n'est plus vraisemblable, c'est le mensonge qui a pris sa place. Nous ne pouvons pas être dirigés par des gens comparables à des malades mentaux. Notre technologie dont nous sommes si fiers ne peut pas, soudain, se transformer en instrument d'abêtissement et d'asservissement. C'est peut être cela qui est le plus extraordinaire.

Beaucoup de gens se sont mis à vivre comme des somnambules, dans un état de complète léthargie. Nos médias ressemblent à la Rome de l'Antiquité, au temps de sa décadence : "panem et circences" : du pain et des jeux. Et c'est exactement ce qu'on nous sert : " Vous, qui pouvez manger à votre faim, empiffrer-vous, devenez obèses et participez aux jeux imbéciles que nous vous proposons. On pourrait considérer comme un signe des temps que le personnage que Fogiel s'est associé dans son émission "On ne peut pas plaire à tout le monde" soit justement un ... obèse.

Pire encore, c'est le vide total du côté de nos intellectuels et de nos scientifiques. Aucun n'a la moindre idée à proposer. Alors que la technologie se développe exponentiellement, de manière sauvage sur le plan fondamental, la carence totale s'étale de plus en plus. Crise de société, crise morale, mais aussi crise dans le monde de la connaissance, de la recherche, mise en sommeil totale de l'imagination créatrice, les non-imaginatifs opérant en outre une censure sans faille.

Je pourrais synthétiser cela en reprenant une phrase du philosophe Marc Arondel, d'il ya plus de vingt ans :

A l'heure où la métaphysique est en crise il est rassurant de constater que la philosophie de bistrot se porte bien

Je vais pousser le bouchon encore plus loin, carrément, sans avoir peur du mot. Notre époque ressemble furieusement à un début d'Apocalypse.

Fort bien, me disent alors de nombreux lecteurs, mais que faut-il faire, que suggérez-vous ? Tout cela est angoissant à l'extrême.

Exact. Il faut essayer de prendre du recul, de la hauteur, de voir ce qui pourrait être envisagé.

Les solutions "classiques" semblent devoir s'avérer inopérantes. Certains tentent d'en mettre en oeuvre avec quelque fois une naïveté touchante. Je pense à ceux qui militent pour la " décroissance " en évitant de trop rouler avec leurs automobiles, d'économiser le papier, d'allumer leurs phares le jour, contrairement aux conseils reçus, parce qu'annuellement cela représente tant de litres de pétrole ( alors que si on suivait cette logique il faudrait immédiatement interdire l'usage de l'air conditionné dans les véhicules ). Allez-donc parler de décroissance et de pollution à un ... Chinois ou à un Indien. Ils vous riront au nez.

Pourquoi ne pas envisager de vastes rassemblements où des gens défileraient avec des pancartes portant " Non à la Guerre, oui à la Paix ".

Les petites solutions locales sont touchantes, pathétiques et louables mais ne résoudront pas les problèmes de fond. Il est honorable de "faire de l'humanitaire", de nourrir des affamés dans des restaurants du coeur, d'acheminer des livres et de cahiers, des médicaments, dans des pays africains. Il est héroïque de prôner ostensiblement la paix dans des régions où la guerre est au menu de chaque jour.

Mais les véritables solutions, qui ne pourraient émaner que d'une organisation de type Nations Unies apparaissent de plus en plus utopiques. Le grand rêve humaniste, le message "aimez-vous les uns les autres" semble se dissoudre de plus en plus au fil des années au profit de la " realpolitik ".

Que faire ?

Où se trouve la racine du mal dont nous souffrons ?

Que nous le voulions ou non, nous vivons tous avec des conceptions à caractère religieux ancrées quelque part dans nos têtes. Elles constituent une palette d'une extrême variété. Certains, centrés autour d'un monothéisme pur et dur, sont convaincus d'être un peuple élu, privilégié. Et je ne parle pas que des Juifs. La "Guerre Sainte", ça ne date pas d'hier. Dans l'Orient Ancien, chez les Assyriens, ça n'était pas le roi qui décidait de mener des campagnes guerrières, mais "les dieux" ou "le Dieu". Le roi menait alors ses troupes qui tuaient, égorgeaient, écorchaient vif "sur ordre divin". Quand l'Islam naquit, il fut suivi d'une campagne d'expansion à caractère totalement guerrier, qui ne s'arrêta que sur la côte ouest du continent Africain, face à ... l'Atlantique. Par la suite les Croisés, eux aussi, se mobilisèrent pour obéir à d'autres ordres divins, transmis par d'autres "Mollah ". Et rebelote.....

Aujourd'hui George W. Bush se croit ... inspiré par Dieu

Nous avons tout connu, y compris de vastes groupes humains qui ont tenté de mettre en application une sorte de Darwinisme appliqué à l'espèce humaine, en décidant de donner le pouvoir " aux plus fort ". Mais ces bons Aryens se transformèrent en Bons à Rien.

S'il est une chose à faire, c'est d'examiner les "solutions métaphysiques" proposées par les uns et les autres. Je dînais il y a une semaine avec une Bouddhiste (d'origine chilienne ), qui me tenait les propos suivants :

- Au pays du Bouddhisme, dont je reviens, les hauts dignitaires religieux et nos oracles prévoient la venue proche de grande catastrophes naturelles et de misères importantes. Il y aura beaucoup de pertes en vies humaines.
- Et alors, que suggèrent ces gens ?
- Ils nous incitent à méditer pour agir sur notre avenir.
- En quel sens ?
- Je pense personnellement que si nous devons périr, nous périrons. Mais au moins ceux qui méditeront pourront bénéficier, dans leurs vies suivantes de meilleures conditions de réincarnation.

Je tiens à préciser que c'est sa position, pas automatiquement celle du Dalaï-Lama. Mais cet exemple montre combien variée est la palette des comportement des êtres humains face à leur condition et à leur devenir.

Si vous écoutez des gens comme Bush vous entendrez qu'il y a d'un côté les bons et de l'autre les méchants, comme dans les feuilletons. Les bons sont du côté des J.R.Ewing, du libéralisme sauvage et plus clairement du côté des Etats-Unis et de leurs intérêts. Les méchants constituent l'Axe du Mal. Jadis ce rôle était tenu par le gens qui se disaient communistes. Aujourd'hui ça s'est déplacé.

La Pape continue à vitupérer contre l'avortement en s'accrochant à la vie, après avoir circulé dans un aquarium blindé, au point qu'on en vient à se demander si une peur panique de la mort ne guiderait pas, in fine, ses actes.

Les Chinois, les Japonais, les Indiens ont tous aussi quelque chose dans la tête, de plus ou moins structuré mais, comme disent les Belges "dans l'ensemble, tout cela ne tient pas fort debout". Je suis de leur avis.

Alors, qu'est-ce je pense, moi ?

Bonne question, incontournable.

 

A la Recherche du Paradigme Perdu

Je pense que nous devons remettre sur le métier nos croyances, dans tous les domaines, envisager un changement de paradigme humain. Qu'est-ce qu'un paradigme ? C'est l'ensemble des pensées, des concepts qui peuvent émerger d'un certain vocabulaire, d'une langue reflétant une forme de pensée.

Cela vaut pour tous les systèmes de pensée, qui ne sont que des systèmes organisés de croyances

y compris la science.

Il nous faut entamer une réflexion de fond en nous posant des tas de questions à propos de nos croyances.

- Pourquoi la vie est-elle apparue sur notre planète ?
- Quelle est "sa raison suffisante" comme dirait maître Panglosse. Serait-elle, comme le pensent ou veulent le croire certains scientifiques le simple fruit du hasard?
- Le phénomène du vivant, l'évolution poursuit-il un but, où sa course n'est-elle également que le fruits de ce que les scientifiques appellent un "déterminisme statistique" ?
- Y a-t-il un devenir après la mort ? ( c'est Desproges qui étendait cette question en disant " Y a-t-il une vie avant la mort ?" ). Car nous avons au moins une chose en commun, nous les êtres humains : nous sommes appelés à mourir un jour, inéluctablement.
- Accessoirement, qu'est-ce que ce phénomène que constitue la venue au monde d'un être humain ? Est-ce une création " ex nihilo "?
- La Vie se conduit-elle d'elle-même, en fonction de mécanismes qui ne seraient autres que les ... lois de la physique ou serait-elle "pilotée", et si oui par qui, par quoi, comment, dans quel but ?
- Le monde auquel nous accédons par nos sens est-il le seul ?
- Que se passe-t-il lorsque nous rêvons ? Pourquoi rêvons-nous ?
- Pourquoi éprouvons-nous des sentiments ?
- Pourquoi sommes nous dotés d'une conscience ? Je ne parle pas de la conscience d'exister mais de ce qui peut être appelé "conscience du bien et du mal", d'une aptitude à prévoir les conséquences à plus ou moins long terme de nos actes, comportement totalement subjectif. Cette conscience du bien et du mal découle-t-elle tout naturellement des équations de Maxwell et de Schrödinger ou serait-elle d'une autre essence ?

Ce qui est effarant c'est de mettre un scientifique sur la sellette. S'il se déclare athée on découvre que cet athéisme se fonde sur un lot important de croyances des plus naïves, qui n'ont rien à envier à celles du fellah qui fait ses quatre prosternations quotidiennes dans son désert, en direction de la Mecque. Sans s'en rendre compte, dans son inconscient, les scientifique rendent un culte silencieux à ... l'Académie des Sciences ( en tant que symbole. Il y a belle lurette que cette institution n'est plus qu'une coquille d'escargot vidée de son contenu de pensée ).

S'il renonce à une position d'athée, alors il se montra des plus discret quant à son engagement religieux, quant à ce qu'il reconnaît constituer ses propres croyances en affirmant, comme le fait un Hubert Reeves, qu'il s'agit ainsi de choses strictement personnelles et intimes, comme les brosses à dent.

Pudeur de la pensée.

Je pense que nous devons aborder toutes les questions mentionnées plus haut en poids, frontalement. Je suis un scientifique. Je pense et je m'exprime donc à travers un langage qui est celui de mon groupe socio-professionnel et de mon moule culturel occidental. Je pense que nous disposons d'outils qui devraient nous permettre d'attaquer le problème "métaphysique", d'envisager de bâtir ce qu'on pourrait appeler "un embryon de métaphysique théorique". Carrément.

Ca n'est pas plus fou que la biologie. Il n'y a pas si longtemps, avant qu'on ne synthétise de l'urée à partir de composants empruntés à la "chimie minérale" ("s'opposant à la "chimie organique" ) beaucoup de "savants" pensaient que tout ce qui avait trait au monde du vivant était "du ressort de Dieu". On a fait du chemin depuis. Ce qui ne signifie pas que nous ayons réduit le phénomène du vivant à une succession de réactions enzymatiques et de recombinaisons moléculaires. Un pont a simplement été jeté entre deux mondes, deux univers. Un pont entre deux modes de pensées, deux conceptions du monde, la conclusion étant pour le moment qu'aucun n'est capable de prétendre détenir l'unique clé des phénomènes.

J'annonce donc la création d'un "chantier orienté vers l'émergence d'une métaphysique théorique". Appelons cela un Atelier de Métaphysique Théorique. Disons que je réagis en fonctions de outils de pensée dont je dispose, qui sont ceux de la tribu "science". Et si je dis cela c'est parce que nous avons quand même quelques tours dans notre sac, quelques cartes en main.

Je pense à la phrase d'un scientifique qui, averti de ce projet m'avait dit :

- Dans ce cas, quelle expérience, quel phénomène découlerait de cette nouvelle perspective sur le monde ?

Je lui ai répondu :

- La conscience, par exemple.

Un "objet" sur lequel la science contemporaine n'a strictement aucune prise, en dépit de la célèbre phrase d'Edelman, prix Nobel de neuroscience :

- Je suis convaincu que nous pourrons un jour créer des robots pensants et conscients.

Une phrase qui traduit cette fantastique faculté qu'ont les scientifiques de parler de chose qu'ils sont incapables de simplement définir et qui inciterait à s'écrier :

Y a-t-il un philosophe dans la salle ?

Notre but n'est pas d'aligner des mots, de phrases, de faire de la ... philosophie mais d'écrire des équations, de manipuler des matrices, des tenseurs, des équations aux dérivées partielles. Ce faisant nous aurons besoin de toutes les aides possibles de mathématiciens, de géomètres, de physiciens, de chimistes, de biologistes.

Pourquoi un tel projet ?

Apocalypse a un double sens : catastrophe et révélation. Nous avons peut être quelque chose à comprendre, et vite. Ne serait-ce que de réaliser, enfin, que nous sommes loin d'être seuls dans l'univers et que nous sommes très probablement visités, de longue date, par des voisins. Si nous ne comprenons pas que est le sens de la Vie, à quoi nous servons, quels buts nous devons suivre, alors nous sommes perdus. C'est ce que je pense.

Si nous comprenons, alors nos religions nous apparaîtront peut être non comme des délires mais comme des apparences extrêmement variées d'une réalité physique-métaphysique, jeu de deux univers en état de coévolution. Nos religions et par-delà nos idéologies, nos organisations sociales qui ne semblent être actuellement qu'un patchowk d'anarchies antagonistes.

En lançant ce manifeste, nous en appelons aux " scientifiques de bonne volonté ", pas aux braqués, aux conformistes, aux autruches, aux trop occupés, aux carriéristes de tous poils, à ceux qui servent docilement des idéologies et des intérêts, qui participent à des oeuvres de mort et non à des oeuvres de vie. .

Recherchons citoyens du monde, savanturiers de haut vol

Voilà le plan, la "phase II". Mise en ligne proche des premiers essais du groupe de travail.

A suivre             


Il y a des gens qui voudraient participer, ou du moins suivre ce qui va être exposé et étendu. Pour ce faire il leur faut lire, assimiler et maîtriser :

Introduction à l'utilisation des groupes en physique

et par ailleurs maîtriser un travail comme :

geometrisation_antimatiere.pdf

Techniquement c'est accessible à un Terminale S bien motivé. Eh oui.... On part de simples matrices. Mais après, on passera à des matrices complexes. Ceci étant, n'importe quelle personne qui posséderait ce background ou qui en ferait l'acquisition pourrait apporter ses propres idées, éventuellement plus pertinentes et opératoires que les nôtres. Nous avançons en terrain vierge.

Les avis de mathématiciens et de géomètres rompus à des concepts comme les groupes, les espaces symplectiques, l'action coadjointe d'un groupe sur son espace des moments serait évidemment utiles et bienvenus.

S'il vous plaît, à moins que vous n'ayez quelque chose de particulièrement pertinent à dire, évitez de m'envoyer des mails-fleuves en me décrivant votre vision des choses, vos idées ou en cherchant à m'orienter vers le livre d'untel. Je reçois 150 mails par jour et je dois passer pas mal d'heures à "traiter" les informations d'actualité qui me sont transmises. Si vous avez des idées à signaler, soyez concis et précis, ne m'envoyez pas vers "tel ou tels site où il pourrait y avoir des choses qui pourraient éventuellement m'intéresser". S'il s'agit de documents en angmais ou en d'autres langues, envoyez moi des textes traduits en français.

La suite des opérations se présente comme ceci :

- Je vais essayer de faire un tour d'horizon des différentes et des principales croyances qui existent sur Terre, y compris les ... croyances scientifiques. Les religions ( y compris la science ) seront abordées et décrites comme des systèmes organisés de croyances. J'aurai alors besoin des apports ou des commentaires, remarques, critiques de gens connaissant bien les religions hébraïque, musulmane, la philosophie bouddhiste, l'indouïsme, l'animisme, le monde des ésotéristes, etc. Je pourrai faire des erreurs et en aucun cas les croyants ne devront considérer que mon attitude est celle de la dérision. Elle se voudra simplement analytique.

Par la suite je présenterai l'acquis de nos travaux.

La ligne générale étant que coexistent deux "univers", l'un étant constitué par une paire avec des masses + m et - m ( le jumeau ) et dans lesquels la dualité matière-antimatière existe et l'autre constituant une extension dans l'univers des imaginaires. Dans un premier temps on considèrerar quatre types de matières

+ m , - m , + im , - i m

L'univers réel, celui de notre physique serait alors constitué de masses réelles et le "méta-univers" de masses imaginaires, positives et négatives (il serait également gémellaire ). Ce travail a déjà abouti.

Puis, extension à une reformalisation de l'existant dans un espace complexe, les masses, les objets, ayant une composante réelle et une composante imaginaire pure. Ce travail a également abouti.

etc....

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