Soyez paranoïaque, vous serez toujours en dessous de la vérité

Si vous ne deviez regarder qu'une seul vidéo
dans toutes celles qu'on vous propose sur le net,
regardez celle-là:

Il s'agit de la confession de John Perkins, " tueur économique ".

http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/confessions-de-john-perkins-ancien-24740

perkins effacé

CETTE VIDEO, EN DATE DU 4 FEVRIER 2009, ENCORE VISIBLE DEBUT FEVRIER A ETE EFFACEE DU SITE D'AGORAVOX !

Un message mentionnant cet effacement était visible.

Pourquoi les gestionnaires d'Agoravox ont-ils procédé à cet effacement ?

Je l'ai retrouvée sur Dailymotion :

http://www.dailymotion.com/video/xa636d_john-perkins-confessions-dun-corrup_news

Quelqu'un a-t-il sauvegardé cette vidéo, extrêmement importante, et éminement dérangeante ?

Il explique comment " l'Empire " opère.

1 - On essaye de corrompre l'homme ou les hommes au pouvoir dans un pays qui dérange

2 - Si ça ne marche pas, on essaye de le virer, par exemple en finançant des manifestations à son encontre et en orchestrant l'arrivée d'un messie salvateur. Un exemple : la CIA virant Mossadec en Iran et installant le Shah.

3 - Si ça ne marche pas, on envoie les " chacals ", c'est à dire qu'on se débarrasse physiquement du personnage gênant. Cela peut être un assassinat pour et simple ou un " accident d'avion ".

A ce propos j'ai recueilli un jour les confidence d'un dissident de la DGSE qui m'avait expliqué comment on s'était débarrassé d'un homme politique Africain, ou d'un chef d'état : en badigeonnant sur les commandes de vol une drogue psychotrope puissante, agissant par voie transcutanée. Dès que l'avion est en l'air, les deux pilotes se sentent mal, perdent le contrôle de l'appareil. Et en règle générale les pilotes de ligne ne portent pas de gants.

4 - Enfin, le dernier recours est d'envoyer l'armée. Perkins explique que ceci fut la façon dont on opéra avec Saddam Hussein. Il refusa de se faire acheter. Il était trop bien protégé et trop méfiant pour qu'on puisse l'assassiner. Il restait ... la guerre.

Les effet pervers des " prêts " sont très bien décrits et le FMI apparaît comme le bras armé de l'impérialisme, comparable dans ce secteur à l'OMS pour la santé et les profits des industries pharmaceutiques. Au fil de ces discours, nos dernières illusions s'envolent. L'impérialisme est bel et bien une réalité agissante et vénéneuse.

Ce texte de Perkins me semble particulièrement intéressant. Voir ses conclusions. Le monde est mis en coupe réglée par les puissants, par les barons de " l'Empire ". Et il dit " qui est l'Empereur ? "

Réponse : personne. Et il ajoute " ces gens n'ont pas besoin de se rencontrer et de se concerter pour prendre des décisions. Celles-ci ne sont guidées que par un but unique : le profit, face auquel les vies humaines ne sont simplement rien. On peut habiller cette internationale de l'argent en lui donnant tous les noms que l'on voudra : Bilderberg, Illuminati, Skulls and Bones, peu importe. Le dénominateur commun est la recherche effrénée du profit et le mépris total des vies humaines.

Cela fait maintenant plus de dix ans que j'essaye de donner des coups de lampe, par-ci, par-là, d'éclairer les gens comme je peux. Ca prend du temps. Là, j'ai pas mal de choses à vous signaler, importantes. J'ai fini hier une nouvelle bande dessinée de 64 pages et je lui ai donné pour titre " L'ambre et le Verre : histoire de l'électricité ". Six semaines d'un boulot infernal, le nez sur le guidon. Demain j'attaque la mise en couleur.

Je vais commencer par régler une question à propos de laquelle j'avais promis de faire un dossier. Or je m'aperçois que celui-ci est déjà fait, par un certain Raynal, professeur de science. J'adhère à ce qu'il écrit. Il s'agit d'un article intitulé " CO2 : responsable mais non coupable ", paru dans le numéro 56 de janvier/février 2008 de la revue Effervescience, que gère Jean-Yves Gauchet, depuis une dizaine d'années. Il dispose d'exemplaires qu'il peut envoyer à ceux qui le désirent. L'adresse :

Editions MIDINNOVA, 51 route d'Espagne, 31100 Toulouse. Pour avoir le numéro, joignez 2,8 euros.

L'article date de début 2008, donc avant le scandale lié à la diffusion de mails échangés par ceux que Raynal nomme les " Expert-fouettards ". Jolie trouvaille.

La conclusion est qu'on connaît mal les mécanismes qui régulent le climat et qu'on dit beaucoup de choses mal étayées sur ce plan. De plus dès cette époque, Raynal évoque ce bourrage de crâne du lobby de ceux qui vise la " taxe carbone ". J'ajouterai les précisions apportée par Vincent Courtillot :

Un lecteur m'a retrouvé cette émission anglaise, diffusée sur la BBC, il y a des anneées ( quand ? &&& ) bien avant que n'éclate le clilmategate. Je recherchais ces liens. Les voici. Tout y est. On s'est foutu de votre gueule, comme pour la vaccination.

Je suis obligé de passer en coup de vent à d'autres sujets. Ca sera assez bref, car je dois partir demain pour aller enterrer un vieil ami.

Petite parenthèse : un extrait d'un film de Jean Gabin, à propos de l'Europe.

Une vidéo du docteur Girard où il nous explique comment l'industrie pharmaceutique manipule le faune médicale :

Le titre, " la cabale ", doit probablement être issu de la traduction du titre anglais " cabal ". Chez nous une cabale évoque un ensemble de manoeuvres ourdies pour nuire à quelqu'un, pour démolir quelque chose. A moins qu'on ne retienne le terme de l'occultisme : le secret, le caché. En fait, seul le contenu compte. On y retrouve des intervenants qui se sont déjà manifestés dans d'autres vidéos, dont une femme colonel qui a travaillé au Pentagone et qui démissionna quand les Etats Unis envahirent l'Irak.

Ce document évoque un début de prise de conscience de journalistes, d'intellectuels, de responsables et de ... militaires américains. Cette dame croyait que " le Pentagone était propre " et que les choses pas claires se tramaient " de l'autre côté du Potomac, à la ... Maison Blanche. Singulière naïveté, typiquement américaine. Vous découvrirez, ou retrouverez de nombreux extraits d'actualité, des déclarations de Cheney, de Rumsfeld. Le document évoque " cette solidarité indéfectible entre les Etats Unis et l'état d'Israël, et somme toute, selon leurs dires, si les USA sont entrés en Irak, c'est pour stopper une course au terme de laquelle Saddam Hussein aurait disposé d'armes de destruction massive avec lesquelles il aurait attaqué Israël.

Le second document est très fort et réalise une sorte de synthèse de choses que nous connaissions déjà. Certains diraient " qu'il s'agit d'un anti-américanisme primaire ". Mais les faits sont là. Depuis l'après guerre les USA ont mis en oeuvre en Amérique du Sud une stratégie impérialiste sans équivoque.

Si vous ne deviez regarder qu'une seul vidéo
dans toutes celles qu'on vous propose sur le net,
regardez celle-là:

Il s'agit de la confession de John Perkins, " tueur économique ".

http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/confessions-de-john-perkins-ancien-24740

Il explique comment " l'Empire " opère.

1 - On essaye de corrompre l'homme ou les hommes au pouvoir dans un pays qui dérange

3 - Si ça ne marche pas, on envoie les " chacals ", c'est à dire qu'on se débarrasse physiquement du personnage gênant. Cela peut être un assassinat pour et simple ou un " accident d'avion ".

Haïti : Après le séisme : Comment ils ont organisé la ruine du pays ( 29 janvier 2009 ) :

Vous suivez en ce moment le drame d'Haïti. Certains ont été étonnés de la rapidité de l'intervention de " l'aide américaine ". Il y avait déjà 9000 soldats américains pour assurer le contrôle de l'île. Avec ces dix mille autre, le contrôle va devenir total et irréversible.

1 – Que Dieu bénisse le Président pour avoir envoyé pratiquement immédiatement des équipes de secours. Je parle du Président Olafur Grimsson de l’Islande. Mercredi, l’agence de presse AP a informé que le Président des Etats-Unis avait promis qu’ « un contingent initial de 2000 marines pourrait être déployé dans le pays ravagé par un séisme dans les prochains jours ». Dans les prochains jours M. Obama ?

2 – Il n’y a pas de catastrophe « naturelle ». 200.000 Haïtiens ont été massacrés par des constructions taudis et les plans d’austérité du FMI.

3 – Une amie m’a appelé. Elle voulait savoir si je connaissais un journaliste qui pouvait faire passer des médicaments à son père. Elle a ajouté, tout en étouffant des sanglots, « ma sœur est sous les décombres. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut l’aider ? Quelqu’un ? » Dois-je lui répondre qu’Obama « déploiera des marines d’ici quelques jours » ?

4 – la Chine a déployé en 48 heures des sauveteurs accompagnés de chiens renifleurs. La Chine, M. le Président. Chine : 12.000 km. Miami : 1000 km. Sans parler des bases militaires US à Porto Rico, juste à côté.

5 – Robert Gates , le ministre de la défense d’Obama, a dit « je ne sais pas comment ce gouvernement aurait pu réagir plus rapidement ou mieux ». Nous savons que Gates ne sait pas.

6 – De par ma propre expérience sur le terrain, je sais que la FEMA (organisation chargée de gérer les catastrophes naturelles aux Etats-Unis – mise en cause dans sa « non » gestion des inondations de la Louisiane – NdR) possède, et prêts à expédier, de l’eau potable, des générateurs, des équipements médicaux mobiles et plus encore pour les secours en cas de cyclones. Tout est là. Le Général Russel Honoré, qui a été commandant d’une force d’intervention rapide après le cyclone Katrina, a déclaré au Christian Science Monitor, « Je croyais que nous avions appris les leçons de Katrina, distribuer de la nourriture, de l’eau et évacuer les gens. » Peut-être que la leçon a été apprise, mais Gates et son Ministère de la Défense avaient séché les cours ce jour-là.

7 – Envoyer les Marines. C’est la réponse typique de l’Amérique. C’est notre spécialité. Le porte avions USS Carl Vinson s’est finalement pointé au bout de trois jours. Avec quoi ? Déployé en urgence – sans aucun matériel de secours. Il transportait des missiles « Sidewinder » et 19 hélicoptères.

8 – Mais pas de souci, l’Equipe de Secours International, équipée de la tête aux pieds et disposant d’une autonomie de sept jours sur le terrain, a immédiatement déployé dix mètres cubes d’outils et d’équipement, trois tonnes d’eau, des tentes, d’appareils de communication de pointe et des systèmes de purification d’eau. Le tout en provenance d’Islande.

9 – Gates refusait d’envoyer de la nourriture et de l’eau parce que, disait-il, il n’y avait « pas de structure pour garantir la sécurité » Pour Gates, qui fût nommé par Bush et autorisé à continuer à trainer dans les parages par Obama, c’est la sécurité avant tout. C’est ça ce qu’il a retenu de Katrina. Blackwater avant eau potable. (Blackwater – litt. « eau noire » et nom d’une société de sécurité sous-traitante de l’armée US – NdR)

10 - D’autres présidents américains avant lui ont réagi bien plus rapidement pour envoyer des troupes sur l’île. Haïti occupe une partie de l’île d’Hispaniola. On la qualifie de testicule droit de l’Enfer. Le testicule gauche, c’est sa voisine la République Dominicaine. En 1965, lorsque les Dominicains ont réclamé le retour de leur président élu Juan Bosch, qui avait été renversé par un coup d’état militaire, (le président US) Lyndon Johnson a réagi rapidement devant la crise et 45.000 marines ont débarqué sur les côtes pour empêcher le retour du président élu.

11 – Comment Haïti s’est-elle retrouvée dans une telle situation économique, où toutes les infrastructures, des hôpitaux jusqu’aux égouts, sont hors-fonction ou inexistants – il n’y a que deux casernes de pompiers dans tout le pays – un pays si affaibli qu’il n’attendait plus qu’un coup du sort « naturel » pour l’achever ?

N’allez pas accuser Mère Nature pour tous les morts et destructions. Un tel déshonneur revient à Papa Doc et Bébé Doc, la dictature de la famille Duvalier, qui a pillé le pays pendant 28 ans. Papa et Bébé ont empoché environ 80% de l’aide économique versée à Haïti – avec la complicité du gouvernement US heureux d’avoir leurs Duvalier et leur milice vaudou, les Tonton Macoutes, comme alliés dans la Guerre Froide. (Une guerre gagnée haut la main : les escadrons de la mort des Duvalier ont assassiné 60.000 opposants au régime).

12 – Ce que Papa et Bébé n’ont pas emporté avec eux dans leur fuite, le FMI est venu l’achever avec ses « plans d’austérité ». Un plan d’austérité est une sorte de rituel vaudou exécuté par des économistes transformés en zombies par une croyance mystique qui prétend que la suppression des services sociaux pourra, d’une manière ou d’une autre, améliorer la situation économique d’un pays.

13 – En 1991, cinq ans après la fuite du sanguinaire Bébé, les Haïtiens ont élu un prêtre, Jean-Bertrand Aristide, qui a résisté aux diktats du FMI. Quelques mois plus tard, il fut renversé par l’armée sous les applaudissements de Papa George HW Bush.

L’Histoire se répète, d’abord comme une tragédie, ensuite comme une farce. La farce ici est incarnée par George W. Bush. En 2004, après la réélection du prêtre Aristide, ce dernier fut enlevé et déporté, sous les applaudissements de Bébé Bush.

14 – Haïti était jadis un pays riche, le plus riche du continent, un pays qui valait plus, écrivait Voltaire au 18eme siècle, que la colonie rocailleuse et glacée appelée Nouvelle Angleterre. La source de ses richesses était l’or noir : les esclaves. Mais les esclaves se sont rebellés – et n’ont jamais cessé d’en payer le prix.

De 1825 à 1947, la France a obligé Haïti à verser une indemnisation annuelle en guise de compensation des pertes subies par les esclavagistes français après la révolte des esclaves. Au lieu de réduire des individus à l’esclavage, la France a trouvé qu’il était finalement plus efficace de réduire toute une nation à l’esclavage.

15 – Le Ministre Gates nous dit « Il y a certaines réalités dans la vie qui font que certaines choses ne peuvent se faire qu’à une certaine vitesse » Le navire-hôpital de la Navy arrivera dans une semaine environ. Beau boulot mon pote !

16 – Je viens de recevoir un message de mon amie. Sa sœur a été retrouvée morte ; et son autre sœur a du l’enterrer. Et son père a besoin de ses médicaments. Ca aussi, c’est une certaine réalité de la vie, M. le Président.

Greg PALAST

Condolezza Rice après le tsunami en Indonésie, en 2005 : " It's a wonderful opportunity for the United States .....

Plus sérieux est cet outil dont j'avais entendu parler pour la première fois au début des années quatre vingt.

Si vous lisez l'anglais : la description technique complète de la machine PAMIR 3 " Russo-Américaine " (....)

Mitigation signifie " atténuation ". L'idée est de déclencher des mini-séismes pour provoquer des relâchements de tensions. Certes, mais ceci signifie bien, essais à l'appui, que ce type de générateur peu avoir un effet sur les tensions accumulées dans les failles. Il peut tout aussi bien s'agit d'une atténuation que d'un déclenchement.

Il est tard. Je pars demain tôt pour aller mettre en terre un ami " qui a fait sa dernière escalade ". Je dois conclure. Je pense qu'on peut déclencher des catastrophes naturelles. Et ceci apporte un complément au discours de Perkins. On a vu que les prêts étaient un fantastiques façon de faire main basse sur les ressources d'un pays, derrière le masque de l'humanitaire. Quelle belle opportunité offert quand on peut voler au secours d'un pays pauvre et le prêter beaucoup d'argent pour qu'il " se refasse ". De" l'argent qui, en fait, ira dans d'autres mains que dans celles qui en auraient réellement besoin.

Là, les Américains " prêtent main-forte " à Haïti. Ne serait-ce pas après ... l'avoir détruite ? Je ne suis pas le seul à commencer de le penser.

Ci-après une carte montrant l'histoire de la sismicité dans l'île.? En rouge une " faille transformante ", lieu de glissement, superficiel, de la "plaque Caraïbe" située au sud de cette ligne rouge et de la plaque "bahamienne", au nord.

Image suivante : cette ligne d'accumulation de contraintes, détaillée plus finement :

On voit que cette faille, qui ne faisait l'objet d'aucune surveillance systématique, passe au beau milieu de la capitale : Port au Prince où se situa en 1751 un séisme majeur ( étoile rouge sur la figure précédente ). Cette région se présentait comme particulièrement vulnérable vis à vis d'une attaque à l'arme sismique, mise en oeuvre au contact de la partie immergée de la faille, à l'ouest. Faille qui se situe très près de la surface, comme celle de San Andreas, en Californie.

La faille "transformante" ( ligne de cisaillement courant près de la surface ) passe en plein au travers de la capitale, Port au Prince, déjà le siège d'un séisme majeur en 1750