Chronique : 15 octobre 2009

 

Je pars demain pour Paris par le TGV avec ma femme. Des amis garderont la maison. Mes jeunes assistants m'ont trouvé un fauteuil roulant pliant, que nous pourrons mettre dans l'avion pour Brème, en bagage accompagné. Un certificat médical me permettra de couper aux files d'attente, dans les aéroports. Julien et moi mettons ce soir la dernière main au powerpoint de la présentation que je ferai là-bas, au colloque de l'AIAA ( American Institute for Aeronautics and Astronautics), consacré au vol hypersonique, qui se soldera par la publication dans les minutes de ce congrès d'un papier de 25 pages, faisant suite aux trois communications du colloque de MHD de Vilnius, septembre 2008 et aux trois publications dans la revue à referee Acte Physica Polonica. Une bonne partie de ce papier sera consacré aux aérodynes MHD discoïdaux et au vol hypersonique sans onde de choc, ni turbulence.

 

Les soucoupes dans les revues scientifiques

 

J'espère que je ne " casserai pas " pendant cette excursions, à laquelle j'aurais bien aimé couper. Mais sans ma présence physique au colloque, le papier ne serait pas passé. Comme nous avons su cela tardivement, il a fallu nous inscrire tout aussi tardivement, Geffray et moi. Mille euros par tête pour la seule inscription, plus l'hébergement, les voyages. UFO-science payera tout cela. Le colloque a lieu dans un hôtel, mais nous n'avons pu y trouver de chambres que pour les nuits de mardi soir et mercredi soir. Dimanche soir et lundi soir nous devrons installer nos pénates dans un hôtel distant, ce qui veut dire que je passerai les journées de lundi et de mardi allongé dans la chambre que nous avons pu trouver dans cet hôtel. Je ne peux assurer de station assise prolongée. Je ne serai donc présent au colloque que le mercredi, où aura lieu mon exposé, que je ferai depuis mon fauteuil roulant. Après, nous rentrerons.

Julien filmera, et nous mettrons ensuite cela sur dailymotion. Mon ami Denis Roussel doit avoir fini le montage de la conférence que j'avais donnée à l'X en mars 2009, sur la Z-machine. Un one man show de cinquante minutes auquel les deux spécialistes locaux, professeurs à l'X, Rax et Chuvatin, avaient préféré ne pas assister. Je pense que ça vous plaira. J'ai demandé à Denis de rajouter quelques illustrations et photos dans les 6 premières minutes. Ce qui est sympa c'est qu'en composant le powerpoint j'avais créé des animations, en enchaînant simplement quelques images successives. En vidéo ça passe très bien. Je montre, par exemple, comment évolue, en 3d, la corolle de plasma qui se forme dans une machine Focus.

Maintenant que nous nous sommes réinstallés à Pertuis je pourrai produire des conférences sous forme de vidéo avec notre caméscope. Denis, qui est monteur, nous a refilé un truc : filmer avec comme arrière plan un grand bout de velours noir. Avec un petit halogène qui met un peu de lumière sur le côté, ça donne ceci :

 

Vidéo JPP

Une vidéo déjà vue par 60.000 internautes. Lien

 

Avant de me rendre au colloque de Vilnius, j'étais allé présenter une communication, en cosmologie cette fois, à un colloque qui se tenait à Imperial College, Londres :

 

Annonce du colloque PIRT

 

J'ai enchaîné avec le colloque international de MHD de Vilnius, en me déplaçant avec deux cannes, où à vrai dire j'ai passé l'essentiel du temps allongé dans la chambre, limitant ma présence dans l'immense salle de conférence à des incursions de temps limité.

 

JPP à Vilnius

Exposé à Vilnius, septembre 2008

 

De retour à Pertuis, je continuerai, au rythme de deux heures d'aquagym quotidienne. Le bassin fonctionne très bien. Deux plaques de polyurethane, posées sur l'eau, empêchent toute évaporation de cette eau maintenue à à 34° vingt quatre heures sur vingt quatre. Mon ami Jacques Juan m'a installé un chauffage régulé, avec un mini chauffe-eau de 4 kW avec thermostat. Pour la filtration-épuration j'ai utilisé une petite pompe récupérée sur une piscine en kit de supermarché. On se demandait comment descendre dans le " petit bain " de ce bassin, qui ressemble à une baignoire-sabot pour géant. C'est ma femme qui a solutionné le problème (les Chinois sont toujours très débrouillards) en immergeant tout simplement une chaise de jardin en plastique blanc. Quand je suis assis dessus j'ai juste la tête qui dépasse et c'est en état " d'impesanteur " que je peux regarder des films sur un lecteur de DVD. Comme les plaques de couverture en polyurehane empêchent l'évaporation, l'appareil, les DVD, ou même des livres ne prennent pas l'humidité. Quand je reste immobile, le bassin devient un Relaxotron.

Pour les mouvements, je me contente pour le moment d'une tringle à rideaux en bois, posée en travers. Cela permet de faire des tractions, en position verticale, dans le " Grand Bain " ( profondeur : deux mètres ). Il faut que je me procure des sandales de piscine, à semelle de bois, sous lesquelles je fixerai des plombs ( de ceinture de plongée ) pour éviter que les jambes ne remontent. &&& Si quelqu'un peut me bricoler ça : je chausse du 43.

Il arrive que j'aie la visite de hérissons, intrigués, quand j'utilise le bassin à la nuit tombée. On vide celui-ci avec une " pompe de cave ", qu'on immerge en la descendant avec une ficelle. Un tuyau d'arrosage permet d'envoyer l'eau dans l'évier de la cuisine. En deux heures, le bassin est vidé. Pour nettoyer périodiquement le fond du bassin, j'utilise le premier robot commandé à la main, c'est à dire un tuyau annelé en plastique, de diamètre 30 mm, guidé par un manche à balai, dont je branche l'une des extrémités sur le tuyau d'aspiration, en PVC, relié à la pompe de filtration. Victimes régulières : les petits scorpions noirs méditerranéens, de cinq centimètres de long, attirés par l'humidité, qui dégringolent dans le bassin et se noient.

En comptant l'ensemble, je dois en être à sept mille euros. Mais heureusement les rentrées de mon dernier livre m'ont permis de faire face à cette dépense. Il y en aura une autre à prévoir ( avec des rentrées supplémentaires). Pour le moment je roule dans une Ford Escort hors d'âge, dont la direction, non assistée, est aussi dure que celle d'un camion. De toute façon, actuellement, si je l'emprunte, c'est pour faire une rapide course dans Pertuis, que je n'ai pas quitté depuis juin.

JPP :

- Capacité d'emport : un kilo maximum.
- Tous efforts interdits.
- Distance franchissable, à pied : 100 mètres
- En Voiture : 2000 mètres
- Station assise limitée à deux heures
- Debout : exclu.

Le prochain investissement, indispensable, sera donc le changement de véhicule. J'ai eu pendant dix ans une Vannette Nissan, où j'avais installé un matelas en mousse à deux places et des oreillers. Avec cela, je serai plus mobile, puisque " j'emmènerai mon lit avec moi ". Ce système m'évitera des stations assises trop prolongées. Il faudra donc que je change ma Ford à boite automatique contre un mini-van, la Vanette Nissan étant la formule idéale. Alors je pourrai aller dans le sud ouest voler en hélicoptère Fandango avec mon ami Daniel Michau ( le chauve qu'on voyait dans l'émission Direct8, sur les ovnis, qui a vu un immense cigare volant ). Je pourrai aussi reprendre le planeur, à 20 minutes de chez moi ( Vinon ) en pouvant, durant les temps d'attente, rester couché.

Et espérons qu'avec du temps ça s'arrangera. L'accident du travail de 1976 m'avait sacrément amoché. Là, j'étais resté carrément six mois couché. Je me rappelle que quand j'ai pu me relever, pour la première fois, j'ai eu l'impression que les murs de la chambre basculaient de 90°. J'avais ensuite mis des années à récupérer, fréquentant les piscines à en avoir des écailles. Là, c'est un peu pareil, sauf que j'ai un super bassin carrément dans la maison, avec une fenêtre qui donne sur le jardin. Le corps humain a des facultés de récupération souvent étonnantes, même à 72 ans. Je compte là-dessus. Mais pour le moment, au colloque de Brème, ça sera le fauteuil roulant.

Des gens me sollicitent pour des conférences, mais en dehors de ce raid sur Brème, pas d'autres voyages en vue. Ma dernière montée à Paris ( qui a d'ailleurs été suivie par trois semaines d'alitement chez des amis : je n'ai pas pu regagner Bruxelles ) correspondait à l'enregistrement d'une longue interview pour une émission qui passera sur la chaîne France 24. Je viens d'apprendre tout à l'heure que l'émission en question a été programmée. Notez donc sur vos tablettes :

 

France 4, mardi 10 novembre à 22 h 30

2012 : l a conspiration de l'Apocalypse

 

A Pertuis, donc, quand notre réinstallation sera chose faite, j'enregistrerai des vidéos, qui seront illustrées par force photos, dessins et animations. Question OVNIS, soyons réalistes, il ne nous reste plus que " la com ". En dehors de cela je diffuse des bonnettes à réseau, sous forme de diapos, avec mon bouquin. Les associations ufologiques peuvent les commander en nombre directement. Tous les renseignements sont dans &&& le site d'UFO-science. Dès qu'on pourra on relancera, avec l'argent qu'on a en caisse, ce projet de fabrication de bonnettes à réseau autocollantes, pour téléphones portables, en visant une diffusion à l'échelle planétaire.

Côté Geipan, on est fixés. Le cap sera maintenu

 

Patenet

 

Jacques Patenet : l'immobilisme en marche, l'incompétence en action

 

Celui-là est parti à la retraite fin 2008, mais son successeur, l'ingénieur Yves Blanc, reconduira la politique de son prédécesseur. Je compte donc faire une vidéo, sous forme d'interview, où on retracera l'inimaginable gâchis, sur trente deux années, représenté par la création, et les pseudo-activités de ce service au sein du Cnes. C'est du foutage de gueule complet et cela va continuer sans limitation de temps.

Un récent contact avec des personnels de la gendarmerie française m'a fait toucher du doigt les difficultés de tous ordres dans lesquels se débattaient ces gens. On comprend alors que les ovnis ne soient pas au coeur de leurs soucis quotidiens. Conclusion : ce système ne peut pas fonctionner. Quant aux études menées par le Cnes, on pourrait faire une comparaison : si vous plantez des grains de blé dans du sable, il y a peu de chance que vous puissiez moissonner quoi que ce soit. Et c'est ce qui se passe depuis plus de trois décennies. L'incompétence engendre la stérilité. Tous les chef successifs de ce service ont été des gens incompétents, par rapport à la tâche qui leur incombait. Patenet a fait mettre en ligne les archives du Gepan - Sepra, ce qui a pris plus de trois années. Ils s'étonnent aujourd'hui " que les scientifiques ne réagissent pas ". Mais, le voudraient-ils, comment pourraient-ils réagir à des archives exemptes de tout élément exploitable ? Patenet n'a simplement pas conscience de l'inutilité de son travail. Et Blanc n'a pas l'air plus brillant. Or ce sont nous, les contribuables, qui payons des impôts pour salarier ces gens. Des salaires d'ingénieurs en fin de carrière plus que confortables ( Claude Poher, premier responsable de Gepan, avait un salaire de chef de département, pendant les trois décennies où " dans son placard doré " il nous concocta sa " théorie des universons " ).

Je pense que payer l'ingénieur Yves Blanc a faire des choses dénuées de sens, de contenu, parfaitement inutiles c'est gâcher de l'argent et je réclamerai, jusqu'à ce que qu'on me prouve que ce service sert à quelque chose, la dissolution pure et simple de cette pantalonnade grotesque : le Geipan. Ca sera la conclusion de la vidéo que j'installerai sur dailymotion sur ce dossier " Le Cnes et les OVNIS ".

 


 

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